Under the watchful eagles



 
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 Under the watchful eagles

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Park Sun Chang
Park Sun Chang
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pseudo : Coo
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MessageSujet: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeLun 27 Juin - 18:55

Un ciel sombre et noir à perte de vue, immobile et lourd, une atmosphère feutrée, assourdissante, silencieuse et oppressante s'offraient à DolyaShkoly. Parfois un mouvement, une ombre venait briser le calme des profondeurs. Des kilomètres de forêts les séparant du grouillement, du mouvement, du bruit et du stress qui sévissaient à la surface. Une bulle! Le château l'était réellement, une bulle pour des êtres à part, loin de toute la pression terrestre. Pourtant, l'agitation qui régnait dans le château n'était pas moins importante que celle qu'ils subissaient là haut. Ce n'en était guère étonnant puisque l'école magique accueillait un millier de sorcier en pleine crise adolescente et de jeunesse florissante. Ceux ci étaient alors plus concentré sur la conquête du sexe opposé, les plaisirs de la chair et les douceurs des orgies luxuriantes où la musique entêtante, le vin,la poudre et le sperme pleuvaient. Les études, le travail et les livres passaient un peu aux oubliettes auprès de ses préoccupations bestiales. Quel attrait pouvait avoir le travail et les cours lorsque l'esprit n'était orienter que vers l'amusement et l'amour. Même les plus âgés semblaient ne pas vouloir sortir du stade de l'enfance pour pouvoir encore jouer comme un innocent, bien qu'ayant perdu depuis longtemps toute la candeur des plus petits. Ils s'illusionnaient encore, juste quelques instant de plus, avant de s'affronter au monde du travail dans lequel tout enfantillage exploserait en plein vol.
Dolya Shkoly a était loin d'être la bulle de calme que l'environnement laissait à prévoir. Bien que séparé du monde, isolé à des kilomètres sous l'eau, les sorciers qui y vivaient étaient tout ce qu'il y a de plus humain, et donc aussi idiot que les jeunes moldus qui se tuaient en voiture après avoir bu plus que de raison. Dolya Shkoly était loin du doux cocon angélique et studieux dont les adultes aimaient s'aveugler mais plutôt une torride antre diabolique et festive. Même les récents événements n'avait réduit cette futile poursuite des désirs. Certes le ciel restait noir et l'ambiance lourde et étouffante, bien que glaciale, surtout au croisement de ses créatures en-capées mais le quotidien des élèves avaient vite effacé le malaise de la situation. Les akiniens s'était habitué à parcourir le château. Et finalement, la vie continuait.


Sun Chang n'avait pas vraiment besoin de ses créatures de malheurs pour vivre au milieux de ses tristes souvenir. Ceci le hantait tant, sa souffrance était d'ors et déjà telle, que la présence des creatures dans l'enceinte de l'école ne lui faisait ni chaud ni froid. Il laissait toutefois apparaître sa stupide coquille Saint Jacques quand l'un d'eux s'approchait trop près de lui, se sentant alors frêle et déprimé et percevant la souffrance plus violente que d'ordinaire. Il aimait pas suffisamment son patronus pour oser se balader avec lui vingt quatre heures sur vingt quatre, non qu'il en avait honte, mais il avait du mal a voir ce qu'il avait de commun avec une coquille saint jacques. Surement son coté terriblement hermétique et infranchissable comme la coquille. Mais bon, Y'en a d'autre non. Et puis il n'avait jamais vu personne avec un animal aussi ridicule que son coquillage.
En fait tout ce qu'il percevait de diffèrent, si ce n'est les murmures angoissés et incessant entre les élèves, la peur de plus en plus oppressante, le faux ciel qui restait aussi noir que l'ébène et surtout le fait qu'il lui était à présent impossible de se balader dans les couloir en plein milieu de la nuit. Il avait l'habitude de passer ses nuit d'insomniaque à travailler, mais s'aérer l'esprit par une ballade nocturne faisait aussi parti de ses habitudes. Il aimait parcourir les couloirs vides du château, rejoignant parfois sa camarade d'aventure dans un coin du château, explorant ses recoins. Mais impossible de sortir de la salle commune sans se faire repérer par ses créatures étrange rodant aux alentours. Alors il restait enfermé dans sa salle commune, travaillant calmement sur un fauteuil face au feu éteint, laissant ses colocataires dormir en toute sérénité dans leur lit douillet. Parfois, il pouvait passer une ou deux heures allonger sous ses propres couvertures bien chaude, s'éclairant de sa baguette magique pour lire un livre de magie.

L'autre solution passer toute la nuit hors de la salle commune en trouvant un endroit que les dolyens ne viendrait pas vérifié et y étudier calment tout en changeant le cadre .Et pour ce, Sun Chang avait l'endroit idéal. Paré d'un sac magique,on y trouvait en dehors d'une tonne de livre, de cahier et d'une trousse, une bouteille d'eau, des gâteaux à grignoter,mais aussi une théière, une couvertures, deux même, un cousin, un chaudron, de nombreux ustensile et ingrédient pour potion, un mini radio magique qui pouvait n'être entendu que de lui. Ainsi, il pouvait affronter les deux milles cent vingt six marches qui séparait le second étage du haut de la haute tour. Autant dire que c'était l'endroit idéal pour ne pas être déranger, qui irait s'imaginer qu'une gamin irait monter toutes ses marches juste pour ne pas passer sa nuit dans le dortoir. Sun Chang le pouvait. Quitte à avoir froid, autant que ce soit en compagnie des étoiles, plutôt que dans la salle commune ou l'on n'avait même plus le droit d'allumer un feu dans la douce cheminée.

L'escalade se fit sans encombre, évidemment, il était encore 19h30 quand il démarra l'ascension, et aucune créature maléfique ne trainait dans les parages. Le couvre feu était encore loin, les esprits étaient au repas plutôt qu'aux dortoirs. Sun Chang savait que c'était le moment idéal pour s'éclipser vers ce qui serait son camp ce soir. Fuyant la foule, la clameur et les rires des repas, il montait les marches une à une, accompagné de sa fidèle chouette voletant autour de lui, semblant même s'offusquer lorsqu'après avoir monter plus de quatre cent cinquante marche, il s'arrêtait pour se reposer. C'était évidemment bien moins sportif pour elle que pour lui. Certes, il n'était pas une loque humaine, mais depuis tout petit, il préférait lire et travailler que courir ou voler.

Plus il montait et plus Sun Chang comprenait pourquoi ils avaient si peu de cours là haut, il avait du en avoir un l'an dernier en soin aux créatures magiques, mais rien depuis. Il paraitrait que les septièmes années y montait une fois par semaine pour étudier la divination dans les étoiles et ce pendant tout un trimestre. D'un coup Sun Chang les plaignit, avant de se dire que ce serait son tour dans quatre petites années. Bizarrement, en grimpant ses marches, il n'avait guère hâte d'y être.

Bientôt, il dépassa les toit de Dasy et la lumière vint à manquer, il sortit sa baguette magique et pensa « lumos », tandis qu'il dépassait la bulle dolyenne pour se trouver dans un escalier de pierre. Sun Chang se rappelait de sa première montée vers la salle d'observation d'akiva qui devait etre aussi haute que cette tour et notamment de cette née-moldue montant devant lui qui était terrifiée que le verre se casse. Dans son monde, c'était technologiquement irréalisable et impossible, elle ne cessait de le répéter « c'est impossible, c'est impossible ». Pourtant c'était bien la réalité. Le muneo mit une trentaine de minute a rejoindre la salle d'observation tout en haut. Il se retrouva dans une grande bulle de verre suspendue en plein milieux de l'océan. En regardant en dessous, il pouvait apercevoir le château, le deviner au moins, dans son immense bulle , partout ailleurs, il n'y avait qu'une forêt noire, parsemé de platane, de petites étoiles scintillantes et grouillant d'animal.
Sun chang installa un véritable campement dans la salle en haut de la tour pour pouvoir travailler tranquillement.
Il déplia un couverture pour l'étendre sur le sol frais, s'assit en tailleur sur un cousin, s'entourant de ses livres et autre matériel. Blizzard sa chouette hululait joyeusement en s’amusant dans les charpentes mais Sun Chang la laissa faire , aimant le voir s'amuser. Il prit son livre d'histoire de la magie et commença à étudier.

Un bruit autre que le hululement de sa chouette qui s'était posé à ses cotés fit relever la tête de Sun Chang. Il donna un très léger coup de doigt sur la tête de Blizzard pour lui intimer de ne pas faire de bruit et se mit aux aguets, surveillant la trappe, sortant sa baquette magique. Il en était sur à présent, il y avait quelque chose dans l'escalier qui montait. Un gardien du château imposé par le ministère? Le cerf surveillait l'ouverture de la trappe, se levant pour être prêt à attaquer la créature avant même qu'elle ne remarque sa présence. Enfin tout du moins, avant même qu'elle ne le voit. Les quelques minutes lui semblèrent longues. Puis la poignée de la trappe se tourna pour s'ouvrir. Le deuxième année pointa sa baguette et pensa « expecto patronum ».
Son coquillage apparu pour fondre sur le nouvel arrivant qui venait d'ouvrir la trappe.
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Kwon Han Byul
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MessageSujet: Re: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeLun 27 Juin - 19:08

D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur.Oscar Wilde

Il efface tout au long du chemin qui lui reste à parcourir les dernières traces de ses tracas passés et se prépare aux tracas futurs. Au fur et à mesure, Il prend un autre chemin. Plus sage ? Non surement pas, certains le connaissent, et pour les autres tant pis. Il faut parfois se faire violence pour réaliser qui nous sommes vraiment... Si vous pouviez savoir ce qu'il se trame dans son cerveau vous seriez surpris, surpris de ce qu'il s'y passe. Les images s'entremêlent pour n'en faire qu'une. Cette année fut étrange, fade aussi. Mais en ces jours, il a envie de penser à lui, et aux siens. Il a envie de penser à lui et à une autre personne qui depuis peu trouve le chemin de ce qui lui plait vraiment. Alors Il ne sait pas où cela le conduira, ce que Il sait c'est que Il commence une partie qui lui plait. Touchante émouvante, mais qui inquiète. Lorsque l'orage dans ses yeux se reflète. Il n'arrête pas de se repasser la scène dans sa tête et Il ne comprend toujours pas. Dans tous les cas il a du mal à rassembler ses esprits, Il n'a même plus envie de faire d'effort ... Crise de doute ou incertitude Il n'ait pas encore fait son choix. Mais une chose est certaine, Il reste perplexe. Est-Il en train de devenir une ombre dans l'ombre ? Car il y a des maux qui ne sont pas facilement gérable lorsque l'on est habitué à régner en maître sur son propre destin. Peut-être a-t-il tort ? C’était dans la salle de duels qu’Il se trouvait, avec un groupe de pâles courtisanes à ses côtés. D’abord, pendant qu’Il conversait, il y eut parmi le groupe, un infime mouvement en avant dans la direction d’un individu qui se rapprochait de façon emphatique vers eux. Le jeune homme se sentit convulsé de dégoût pour cet étranger. L’intrus, qui fut un instant presque à leur portée, et qui maintenant d’un pas délibéré et auguste, s’approchait de plus en plus de lui. Mais par suite d’une certaine frayeur que l’audace insensée du giena avait inspirée à l’assemblée, il ne se trouva personne pour lui mettre la main dessus et n’apercevant aucun obstacle, il passa à deux pas de sa personne. Il continua sa route sans interruption, de ce même pas solennel qui l’avait caractérisé. Ce fut alors son vaillant courage, exaspéré par cette attitude et la honte d’un instant, s’élançai précipitamment vers lui. Il brandissait sa baguette, et Il s’était approché à une légère distance de son adversaire. Celui-ci battait en retraite, mais se retourna brusquement et fit face à son adversaire qui le poursuivait. Dès cet instant, une lumière vive jaillit. Un cri aigu partit. Accompagné du courage violent du désespoir, Il se précipitait vers la sortit, toujours baguette en main. Il n’éprouvait que le sentiment vague de pouvoir récupérer en un moment la paix de l’esprit. Un frisson lu parcourut tout le corps lorsqu’il entendit le bruit des pas réguliers de mon opposant. Il serait ridicule qu’il abandonne ainsi la partie. Seulement, Il possédait le plus vif désir de regagner au plus vite sa chambre. Était-il un lâche ? Pas tellement, Il ne souhaitait tout bonnement pas attirer l’attention, cette fois-ci. Plus il avançait, plus il lui semblait que tous ses efforts ne servaient, hélas, à rien. Il empruntait promptement les escaliers. Il chancelait dans les couloirs, bousculant ses camarades au passage. Il lui parut alors qu’une force invisible s’empara de ses épaules et le projeta violemment contre le mur. Il lui sembla glissé et ses doigts rencontrèrent ce mur solide et froid. Han Byul se releva et se tourna vers son opposant. Le peu de calme qu’il lui restait l’abandonna quand Il prit conscience que son acolyte m’offrait un sourire tout aussi malicieux que sinistre. Il proféra un juron furieux en guise de réponse à son arrogance pendant qu’il agitait toutefois nerveusement sa baguette.
« Je vais vous dire une bonne chose, mon cher. Vous m’avez fait passer un joyeux moment. Oui ! Anéantir, anéantir… Vous êtes un dure, hein ? Vous possédez un esprit de compétition démesuré. Vous vous estimez à tort capable de dissimuler vos sentiments, de paraitre plus robuste que quiconque et vous n’avez aucune confiance en l’autre. De toute évidence, vous avez déjà votre opinion, et aucun de mes arguments ne vous fera changer d’avis, je crois. »
Son front se crispa. Il fournissait un effort immense pour que son camarade ne vît pas l’ampleur de sa colère. Apparemment ce petit sot était ravi de l’attention qu’on lui accordait. Son rire strident aurait pu briser une vitre. Ses motivations étaient évidentes. La présence de l’autre ordure trahissait sa curiosité malsaine. Contrairement à la plupart des hommes, qui en présence de ce giena avait tendance à perdre leur sang-froid à cause de sa réputation, notre Hannie paraissait en pleine possession de mes moyens. Lorsque son adversaire agita sa baguette, le jeune homme se trouva, valsant, à quelques mètres au-dessus du sol. Pris de stupeur, ses doigts se desserrent et Il lâcha sa baguette. Han Byul ne nourrissait pas d’illusion concernant la tournure des événements futurs.
« J’imagine que ça veut dire non ? »
La scène lui sembla se dérouler au ralenti. Il avait conscience de l’incohérence de son raisonnement. Son opposant secoua sa baguette de part et d’autre. Il baissait la tête et il pivotait en avant, heurtant le mur. Son épaule droite absorba le plus gros du choc. Il regardait par terre et aperçus sa baguette non loin de lui, il s’empara en hâte. Il perdait peu à peu sa maîtrise intérieure, et laissais le démon prendre le dessus. Il essayait de toutes ses forces de se ressaisir. Il ne devait absolument pas perdre le contrôle. Han Byul était à la fois emplie de haine mais aussi de peur. Il ne voulait pas qu’il le voit. Pas comme ça. Pris de panique, il se relevait d’un bond tout en continuant sa course. Il devait impérativement fuir le plus vite possible. Ses doigts se refermèrent sur sa baguette, son cœur se mit à palpiter se rendant incapable de la moindre pensée. Sans s’accorder le temps de reprendre son souffle, il détalait dans tous les escaliers comme une girouette. A cet instant son instinct lui ordonna de se mettre à l’abri. Le visage battu par le tourment, il longeait les couloirs à grandes enjambées en feignant de savoir où il allait. Où se cacher ? Et puis dans cette obscurité… était-il en train de tourner en rond ? Tout ceci n’avait aucun sens logique. Il se perdait, tout bonnement. Il continuait sur sa lancée. Il montait. Ses jambes ne lui obéissaient plus. Il était tel un pantin. Brusquement, il se tapit un instant et guetta une petite trappe. Il s’approchait de celle-ci puis il l’ouvrit maladroitement. Les yeux fermés, il prenait plusieurs grandes inspirations. Le bruit avait semblé résonner fortement. Il se précipitait à l’intérieur de la pièce et tendu l’oreille. Son angoisse continuait à accroitre. Était-il en train de perdre la raison ? Non… Il venait de traverser une de ses mauvaises passes, rien de plus. Celle-ci n’avait rien de terrible. Il se trouvait sain et sauf. A l’abri. Il pouvait à présent se maîtriser. Il balayait la salle du regard dans l’espoir de trouver de l’aide. Mais n’entendant que le silence, il se tassa dans le décor tout en agitant sa baguette en énonçant le sortilège « Lumos ! ». Quelque chose lui rampa dans le cou. Il fit un pas de recul et roula des yeux. Une sorte de patronus en forme de coquillage lui barrait le chemin. Finalement, les péripéties se succédaient d’une façon déconcertante. Il saisit sa baguette et la pointa en direction du jeune sorcier se trouvant aux côtés de ce fameux patronus. Son acolyte ne semblait guère intimidé par lui. Et ce fut l'une des approches qui lui fait hurler de rire ... mais d'un rire ironique. Il s’éloignait de façon à ne pas être obligé de subir ce spectacle plus longtemps, puis au bout de quelques minutes, il lui fit signe de la main pour lui indiquer de cesser cette niaiserie. Il ne lui parut pas judicieux de se mettre cet énergumène à dos. Han Byul lui accorda un de ses rictus amusé quand il le reconnut enfin. A vrai dire, comment ne pas le reconnaître ? Il lui ressemble tellement…
« Tiens donc ! Regardez-moi ce gueux qui se permet d’utiliser sa baguette contre ma personne. C’est ridicule ! Ce n’est pas très correct de ta part. Maintenant, cesses de jouer et ranges-la. Je ne souhaiterai pas perdre mon temps avec cet enfantillage. Et puis, ne me fixe pas ainsi, tu as une mine à faire peur. T'intimiderai-je ? Cela va de soi, après tout.»
Il détourna le regard et le reporta sur cette couverture étendue sur le sol. Ne voyant aucun mal à cela, Il en profita pour s’allonger dessus. D’un geste lent, Il repoussa sa frange. Il se contenta ensuite de le regarder droit dans les yeux. Sur quoi, Il se mit à remonter soigneusement les manches afin de s’occuper les mains. Mieux valait s’en prendre à ses vêtements que de causer du tort à ce petit olen.


Dernière édition par Kwon Han Byul le Mar 16 Aoû - 10:48, édité 13 fois
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Park Sun Chang
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MessageSujet: Re: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeLun 27 Juin - 19:18

Ce ne fut pas ces créatures étranges qui sortirent de la trappe, mais à la vue du visage qui y apparut, Sun chang le regretta certainement. En effet, il se retrouva face à un visage ovale au trait fins et arrondies, à la fois enfantin et, il fallait l'avouer adorable. Il avait les joues arrondies comme celle des enfants. Au dessus d'elles, deux yeux bridés fermait caché des pupilles marrons qui brillaient d'une lueur maligne que Sun chang n'aimait guère. Et puis il y avait sa bouche d'où sortait une respiration saccadée. Le garcon était essoufflé, ce qui n'était en fait guère étonnant après avoir monter deux mille marches. Ses cheveux d'ordinaire si bien coiffé sur son visage était en bataille. Il connaissait bien ce visage, bien que d'habitude, il semblait encore plus orgueilleux qu'à pressent. Il semblait moins entretenu que d'habitude,fatigué et abbatu mais son aura restait la même. Lorsqu'il fut complètement sorti de la trappe et qu'il eut dévoilé la totalité de son corps, Sun chang remarqua l'état des vêtements du garcon. Ils étaient froissés et abimé par endroits. S'était il battu? Surement ce ne pouvait être annonciateur que de malheur pour le jeune olen qui se trouvait maintenant face à la hyene qui recula d'un pas au contact de son patronus, surpris du contact soudain.

Dans la famille casse pied dont il est impossible de se débarrasser sans une faucheuse, je demande le fils. Bonne pioche. Kwon Han Byul faisait vraiment partie de cette famille, sauf que c'est la carte que Sun Chang aurait aime ne jamais tiré. Vous savez on perd toujours une carte d'un jeu de sept famille, ou même de n'importe quelle jeu. Y'en a toujours une qui nous échappe, qui se perd quelque part sans qu'on ne la retrouve jamais, ou alors bien plus tard, quand on a deja jeté le jeu à la poubelle depuis belle lurette car il lui manquait une dizaine de carte et qu'on ne pouvait plus jouer. Cette carte qui disparaissait, on la remplaçait parle joker, on on jouais sans, oubliant sans cesse qu'elle n'existait pas et perdant de nombreux tour à la chercher. Personne ne nous rappelle jamais que cette carte à disparu. Mais le cerf venait de la retrouvé, juste devant lui. Il n'avait jamais été bien loin, quelque part dans le château, à draguer telle ou telle demoiselle pour aler cueillir leur précieuses roses, ou bien courrait il après un jeune homme pour leur offrir sa propre tulipe. La carte du jeu de sept famille était retrouvée, et sun chang l'aurait bien laisser de coté, abandonné sous un canapé ou dans un placard. Mais, il était plus facile d'y faire disparaitre une carte qu'un être humain. C'était aussi beaucoup plus simple de s'en débarrasser et beaucoup moins encombrant que le giena qui se trouvait face à lui. Celui qui etait dans l'observatoire avait tout d'un Kaban aux yeux du muet.

Il se demandait donc ce qu'il avait fait au ciel pour meriter pareil chatiment. Il aurait largement preferé se trouver face à un monstre sanguinaire à l'instant même plutot que face à Kwon Han byul. Les monstre, on pouvait s'en debarasser facilement avec un bon sort. Comment se debarasse t'on d'un Kwon Han Byu dans une piece ou il n'y a ni placard, ni coffre ou le faire disparaitre. Le Kwon avait aussi sorti sa baguette et les deux garcons se fixaient. Le patronus tournait encore autour d'eux, le benjamin se tenait sur la defensive.
Il restait sans rien faire, il n'avait pas grand chose à craindre de Han Byul, il était encombrant, mais loin d'etre méchant ou dangereux. Le geobuk baissa sa garde et fit un geste pour que le muneo en fasse de même. Il laissa son patronus s'exploser contre une paroi de la salle d'observation, s'évanouissant en une douce fumée. Il garda toutefois sa baguette magique en main, frottant doucement la saule de son pouce, son visage impassible comme à son habitude.

Son interlocuteur pris la parole,avec un ton et des tournure de phrase qui le rendait plus ridicule encore qu'il ne l'était. Avait t'on besoin de sortir pareille sottise, s'en sentait il supérieur, ou plus intelligent car il pouvait aligner toutes ses phrases ennuyantes. Ou bien était ce sa réelle facon de parler, dans ce cas la, peut etre ferait il mieux de suivre l'exemple de Sun Chang, bien que ce soit loin d'être la raison pour laquelle ce dernier était volontairement muet. Mais à entendre Han byul, il se dit que ce serait une raison plus que valable. Han byul devait faire partie de la haute société sorcière, ou bien s'en donnait l'air.

Le plus jeune n'écoutait qu'à moitié les paroles du plus ancien, submergée par ce flot de charabia dont il n'avait que faire. Les seuls mots qu'il aurait pu apprécier aurais été: « Oh,excuse moi, je ne pensais pas qu'il y avait qu'elqu'un ici, je dois te déranger, je vais me chercher un autre endroit calme ailleurs. » Mais sans doute était ce un rêve inaccessible que de les voir prononcé par cet ainé. Il le fixait en effet, l'observant, sans férocité ni douceur, sans réelle expression mais attentif à ses moindre geste, le moindre sourire et battement de cil. Il était plus intéressé par ses expression que par les mots que sa bouche articulaient. Il les laissa voleter dans la salle, en attrapant un ou deux au passage.
Il comprit qu'il lui demandait de baisser sa baguette magique. Le muet ne s'exécuta pas, il ne voulait surtout pas lui donner la satisfaction d'obeir à ses ordres, bien qu'il ne comptait plus du tout l'attaquer. Mais il attendit tout de même que le majeur est fini son discours et ai commencé à se déplacer pour commencer a abaisser son bras droit pour le ranger le long de son corps, celui ci pendant avec légèreté à ses cotés.
Il le regarda aller s'allonger sur sa couverture, il le suivit des yeux lorsqu'il se baisa pour s'allonger sur sa couverture, il observa chaque centimètre de son corps s'étaler sur sa couverture. La sienne, entre ses livres de deuxième année, les livre qu'il avait emprunté à la bibliothèque, le cousin qu'il avait porter depuis son dortoir et Blizzard qui dormait tranquillement sur un coté, sans se rendre compte de l'agitation autour d'elle. Enfin, surement avait elle du ouvrir les yeux pour s'apercevoir qu'il n'y avait pas de danger imminent et qu'elle pouvait rejoindre son pays des rêves sans tarder.

Sun Chang ne le lâchait pas du regard, et comme il le voyait s'installer sur sa couverture, l'espace qu'il s'était installé pour passer la soirée tranquille. Il devait avoué que c'était loupé. Mais il ne le laisserait pas entrer sur son territoire privé. Cette couverture, c'était son espace vital pour le travail. Personne ne pouvait se l'approprier pour dormir dessus comme si c'était normal d'aller dormir sous la couverture d'un autre. Mais apparemment, peu de chose gênait le giena qui s'était étaler sur la couverture du olen. Il soupira et fit un signe de tête assez brusque sur le coté comme pour lui dire de déguerpir maintenant. Un simple geste qui témoignait un ordre, mais qui avait peu d'efficacité.

Alors Sun Chang s'approcha et se pencha vers le garçon allongé par terre entre ses affaires. Il s'agenouilla à ses cotés et posa une main sur son épaule, une seconde sur sa hanche et poussa. C'était un geste inutile à l'horizontale, mais si il pouvait soulever et faire tourner le giena hors du carré douillet planté dans un coin de la salle, il serrait débarrasser de lui. Enfin son espace serait débarrasser de lui, lui il sentait qu'il allait devoir le supporter un long moment. Il forca un peu sur l'épaule de Han Byul mais au lieu de faire rouler le garçon, sa main dérapa. Dans l'élan, il perdit l'équilibré et tomba en transversale sur son ainé.
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MessageSujet: Re: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeMer 6 Juil - 17:47

Aussitôt, l'ambiance particulière du lieu le saisit. Il s’était toujours senti comme chez lui, ici. Comme si le calme qui régnait en ce lieu avait le pouvoir de calmer ses tempêtes. Le vieil escalier de pierre de la haute tour n’était pas fait pour des jambes ordinaires, mais d’évidence pour des vampires comme Han Byul, aussi grands que lestes. Ils se trouvaient dans cette élégante haute tour de l’établissement, encore pourvue de son toit couvert d’ardoises, qui se dressaient à l’arrière du corps du bâtiment. Les murs étaient percés d’étroites et hautes fenêtres dont ces dernières laissaient passer la clarté de cette profonde nuit. C’était comme remontait dans le temps. Elle était dans un état de conservation étonnant. On distinguait commodément les étoiles. C’était tout bonnement magique. Han Byul venait souvent en ce lieu depuis son arrivée à Dasy. Pour consulter de vieux manuscrits ou des parchemins remplis de formules. Pour écrire, également. Parfois, il venait juste pour écouter le silence feutré. Hors, la température de la pièce semblait chuter en cet instant. Sun Chang perdit l'équilibré et tomba en transversale sur son ainé. Il avait la chair de poule et un frisson lui parcourut l’échine. En temps normal, il aurait évidemment exigé que la personne change de place, mais Il se refusait de se laisser intimider de la sorte. Il décida de ne pas céder le premier. Il ne bougera pas le premier. La balle était dans le camp de Sun Chang. Fin joueur, Il l’attira à lui. Leurs deux visages étaient maintenant à la même hauteur. Au fond, il était conscient d’aller un peu vite en besogne, mais voir ainsi les réactions de son acolyte lu plaisait beaucoup, d’une façon malsaine, certes. Il s’amusait. Il se mit à pouffer. Son regard toujours braqué sur l’Olen, plongé dans le sien, totalement immobile. C’était difficile de s’arracher à son regard magnétique. Il était emporté dans un remous de jubilation intérieure. Cette profusion en soi ne se contrôlait pas. Et bien sûr, il n’avait conscience de rien, ce petit Park. Il formait en lui-même une image brillante. Il était celui que ses propres mots amusés en premier. Jeune homme immature et vantard, il se croyait surtout extravagant. Il se résolu à détailler son complice de la tête aux pieds, du moins, de ce que Il pouvait discerner à l’instant, à l’affut de la moindre imperfection. Son regard se promenait partout. Il distinguait clairement ses traits. Jambes longues, torse élancé, longs bras et un visage remarquablement énergique. Il y avait également quelque chose de mystérieux en lui. Il faisait mature d’apparence, alors qu’il n’avait que plusieurs années de moins que notre Hannie. Il suivit mentalement le contour de son front du bout d’un doigt imaginaire, depuis la racine des cheveux jusqu’à ses épais sourcils noirs, puis le long de son nez jusqu’à ses lèvres. Il comptait les secondes séparant ses respirations. A deux cents, sa poitrine se souleva. Il s’écoula un long moment avant qu’il n’expire.
« Tu es pâle. As-tu peur, mon ange ? »
Il parlait d’une voix assurée, mais un rictus amer tordait sa bouche. A ces mots, il penchait délicatement la tête jusqu’à ce que ses lèvres effleurent son oreille. Ces mots étaient sortis de sa bouche dans le seul but, il l’avoue, de provoquer notre petit olen. Les minutes s’écoulaient dans une atmosphère irréelle. Cette tactique semblait prometteuse. Pour ajouter une couche de piment et d’embarras à la situation, il pressait sa cuisse contre celle de Sun Chang. Han Byul aimait curieusement la façon dont ce dernier réagissait sous la pression de sa cuisse. Il sentait déjà l’excitation me gagner. Quel divertissement exaltant. Il ne pouvait pas m’empêcher de se sentir confus en la présence de Sun Chang. Il perdait souvent ses moyens, et finalement, quand on y pense, ça n’en valait pas la peine, n’est-ce pas ? Que souhaitait-il vraiment ? Il ne le savait pas lui-même. Et puis, comment pouvait-il ressentir quelque chose, même minime soit-elle, pour un être tel que lui ? Impossible. Dans un sens, la situation était comique. Et si, finalement, l’imbécile dans cette histoire n’était pas Sun Chang, mais bel et bien Hannie ? Han Byul était certainement autant désarçonné que son acolyte bien qu’il ne laissait paraitre aucune émotion de ce genre. Au moindre contact avec lui, des désirs contradictoires semaient la panique dans son esprit. Il mit ceci sur le compte de sa distraction naissante. Le jeune giena adopta une posture déterminée et un air exaspéré.
« Quel arôme plaisant. Est-ce une tentative de séduction ? Je commence à avoir l’impression que tu le fais exprès à la longue. Pourquoi restes-tu autant de marbre ? Dois-je comprendre que cette situation ne te déplait guère ? Une telle énergie ne peut que m’attirer. Peut-être ai-je tort de te parler. Tu es à peine digne qu’un vampire t’accorde un moment mais tu es plein de surprise, aujourd’hui. »
Lança-t-il avec beaucoup de conviction. Pourtant, pressant sa main contre son torse, il sentait sa mâchoire faiblir. Il lui fallut pourtant faire face à la réalité. Han Byul essayait de lui faire comprendre la gravité de la situation. Pour le moins plaisante, de son opinion personnelle. Sa rencontre avec Park Sun Chang avait des répercussions sur toute sa vie. Sa déconfiture à ce moment, avait marqué le début des changements. Cette rencontre avait bouleversé les fondements même de son « existence », avec la violence d’un tremblement de terre. Si bien que l’effroi le saisit. Cela signifiait-il abandonner ce à quoi Han Byul avait œuvré ces derniers jours ? Comment ces longs mois de doutes muets, d’abandon, de respect mal compris et finalement mal vécu de part et d’autre ont fini, combinés à un usage malheureux du sang, par se concrétiser en une boule dure et glacée, étoile noire qui a tout attiré dans sa masse avant d’exploser à l'intérieur de son être ? Le doute est le pire de tous les maux, car il les suppose tous. Il arrive parfois que les souvenirs reviennent par vague. Il arrive parfois que la vie nous joue de mauvais tours. Il arrive parfois que l'on se demande ce qui nous serait arrivé si l'on avait choisi un autre chemin. Il arrive parfois que l'on ne sache plus ce que l'on souhaite vraiment. Il arrive parfois que l'on se mette à pleurer sans savoir la raison exacte. Il est si difficile d’accepter d’être devenu cette chose. C’était clair et indiscutable. Pas de place pour le doute. Han Byu était hanté par cette sensation de ne pas maîtriser sa vie. Non, il ne la maitrisait plus. Le jeune giena a dû accepter de voir, de regarder en face. Han Byul a dû accepter de dire, et d’entendre. Lorsqu’il s’est réveillé pour la première fois en tant que vampire, Han Byul avait cette impression de renaître. Aussi puissant et déroutant que lorsque tu te réveilles avec des envies de sang. Tout parait si différent. Tout est différent. Même les vampires éprouvent de la honte. Il se détestait à juste titre. Il se confronte méthodiquement à la souffrance, comme une brûlure d’acide à l’intérieur du corps. Les dominos continuent leur chute dans sa tête. Pendant des semaines, pendant des jours, il méditait sur le moyen de l’anéantir. Il est impossible qu’une action ait jamais été manigancée avec une plus parfaite délibération. Il rejetait mille plans, parce que l’accomplissement de chacun impliqué un risque d’être découvert. Il savait beaucoup de chose sur sa victime. Il savait qu’elle avait l’habitude de lire dans ces endroits insolites et à la fois sombre. A l’écart de toute agitation. Il savait qu’elle aimait l’humble silence. Il connaissait tous ces détails oiseux. Cette pièce était calme et silencieuse, tout comme Sun Chang. Mieux encore, elle était solide et authentique. Il n’y avait rien d’excessif, pas le moindre ornement qui distrait l’esprit. Il pencha la tête de côté en le dévisageant tel un diabolique forcené. Han Byul essayait de décrypter les pensées de son acolyte. Han Byul éclata d’un rire qui résonna contre les murs de pierre de la haute tour comme si une horde d’hyènes hilares étaient présentes. Les vampires ne s’ennuient pas, surtout s’il y a du sang de sorcier à leur portée. Aussitôt, il y eut un festival de gestes, d’yeux levés au ciel et de soupirs.


Dernière édition par Kwon Han Byul le Mar 16 Aoû - 11:08, édité 5 fois
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Park Sun Chang
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MessageSujet: Re: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeVen 15 Juil - 15:38

Il avait horreur de ce genre de situation ridicule! Il détester toute ses effusions tactiles. Il n'aimait pas le contact des autres, il se sentait bien quand il était seul, qu'il n'y avait personne pour torturer son esprit. Etre muet ne suffisait même pas à ce qu'on lui fiche la paix. Non, il y avait toujours des petits malins qui n'avait rien de mieux à faire que de s'intéresse à lui et venir trainer autour de ses pieds. Et pourquoi fallait il que ce genre d'évènement lui arrive toujours avec lui. Ce garçon avait le don pour le mettre dans ce genre de situation étrange, humiliante et particulièrement ridicule digne de ces mangas dont raffolaient les fillettes. En général, une gamine maladroite finissait avec celui avec lequel tant de situations cocasses et grotesques leur arrivait. Il était évidemment hors de question que Sun Chang finisse avec cet individu. D'ailleurs il était hors de question qu'il finisse avec qui que ce soit. Il ne portait aucun intérêt au choses de l'amour. Même du haut de ses dix sept ans, à un age ou tous les jeunes n'était obnubiler que par les conquêtes et le sexe, lui restait en dehors de cette obsession. Il n'avait d'autre intérêt que le travail et l'ambition. Sa seule idée fixe était de devenir ministre de la magie pour qu'enfin les crimes impunis au nom du sang soit enfin puni comme il se doit. Il lui était insupportable que des tueurs courent les rues sans être même recherchés. Ils continuait leur vie sans la moindre ombre sur leur personne. Il n'avait aucun regret parce qu'après tout les êtres à qui ils avait ôter la vie n'avait aucune importance. Un moldu de plus ou de moins, qu'est ce que ca pouvait changer? Puisque ce n'était que des sous être, pourquoi devait on respecter leur vie? Et pourquoi le gouvernement s'inquièterait de leur sort, après tout ce n'était pas leur citoyen qu'on attaquait. On n'allait pas mettre en prison quelqu'un car il avait tué un moustique de ses propre mains. Sun Chang ne comprenait pas, il voulait mettre fin à tous ca mais pour l'instant il avait un autre problème à ses cotés.

Cet ennui se trouvait tout pèr s de lui, il était très proche, trop proche. Il pouvait observer chacun de ses cils soyeux et savamment recourbés qui encadraient ses yeux embrassés tout en assombrissant son regard pétillant. Il y avait dans ce regard quelque chose de saisissant et de captivant. Ses prunelles emprisonnaient la vision de l'olen qui ne cessait de fixe l'iris pourpré qui s'agitait sous lui. Il observa les mirettes du giena suivre ses propres formes, parcourir son corps de son regard. Il sentait chaque partie de son corp brulé sous le regard de son compagnon. A chaque instant il pouvait sentir précisément ou celui ci se posait le long de ses courbes. Il n'y avait aucune expression sur le visage de Sun Chang, des yeux neutres, ni sourire ni grimace, une face froide et impénétrable fixait le regard expressif et chaud d'Han Byul. Il ne saurais dire pourquoi il restait en cette position, allongé sur son ainé, il sentait sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration. Il cala sa respiration sur la sienne, un mimétisme automatique, instinctif et inconscient. C'était plutôt apaisant ce contact.

Soudain leur regard se croisèrent, Han Byul était remonter jusque là, il aspira et y resta en apnée, le souffle coupé par un phénomène étrange qui l'empêchait de bouger. Il ressentait un truc spécial dans l'air autour d'eux, ca le stressait, cette situation n'était pas normal. De toute façon, il n'aimait pas être avec Han Byul, il se passait jamais rien de normal avec lui. Ça troublait la raison rationnel de Sun Chang. Son équilibre sensé ne fonctionnait pas face à Han Byul, il le brisait sans cesse.

« Tu es pâle. As-tu peur, mon ange ? »
Son ange? Il n'était pas son ange, il n'avait rien de celui ci. Et puis qui voudrait être l'ange d'un démon. Il avait aperçu ses canines vampiriques comme il prononçait ses mots et un léger frisson avait parcouru sa nuque. Ce n'était pas vraiment de la peur, juste une forme de méfiance à exposer son cou aussi près de ses armes qui n'hésiteraient pas à le transpercer. Mauvaise idée! Mais ce n'était pas de la peur, non qu'il possédait un courage à tout épreuve. Non plus qu'il avait confiance en ce giena ou bien en son talent sorcier. Loin de toutes ses hypothèses, c'est juste le peu d'importance qu'il accordait à sa vie et à ce qu'il était qui l'empêchait d'avoir peur du vampire, devenir comme lui ne lui faisait ni chaud, ni froid. Surement était-ce ce qui le préservait de la peur, le si faible intérêt qu'il portait à sa vie. La seule chose qui lui importait était de ne pas mourir avant d'avoir atteint son but, pour le reste, il arrivera ce qui doit arriver.
Han Byul poursuivit face à l'absence de réaction du plus jeune Park, comme si il pouvait exprimer quoi que ce soit .

« Quel arôme plaisant. Est-ce une tentative de séduction ? Je commence à avoir l’impression que tu le fais exprès à la longue. Pourquoi restes-tu autant de marbre ? Dois-je comprendre que cette situation ne te déplait guère ? Une telle énergie ne peut que m’attirer. Peut-être ai-je tort de te parler. Tu es à peine digne qu’un vampire t’accorde un moment mais tu es plein de surprise, aujourd’hui. »

Comment quelqu'un pouvait sortir autant de bêtises en si peu de temps? Un beau parleur, tout comme le détestait l'olen. Si simplement il pouvait se taire.

Il ne bougea pas, soutenant un regard qui s'échappait pour scruter sans la moindre gène son corps, mais lui restait comme pétrifié, immobile. Il sentait le corps froid du vampire contre son corps, il bougea légèrement, glissant ses bras contre ceux de Han Byul. Un geste insensé, incompréhensible pour lui. Il venait de poser ses main de chaque coté du visage blanc du rouge, recherchant un peu de confort dans cette situation incommodante. C'était un geste idiot, la première chose qu'il aurait du faire était de se retirer et de s'éloigner de lui. Pourtant il s'installait au dessus de l'autre garçon, sans cesser de le fixer, n'exprimant ni gêne ni plaisir, juste une indifférence indélogeable.

De l'indifférence! Était ce par indifférence qu'il restait au dessus de cette créature pendant tout ce temps. Le choc et la surprise n'était plus ni apte, ni suffisante à expliquer cet quasi inertie. Ce n'était pas la force de l'apesanteur qui le retenait au sol sur le corps de l'étranger. Il avait beau laissé les mots coulés et glissés contre lui sans y porter le moindre intérêt. Il pouvait bien ne pas subir la honte et l'humiliation de la situation. Il avait bien, quelque part, un part d'humanité auquel il avait renoncé certes, mais qui restait présente, aussi une scène aussi gênante devrait le répugner, le repousser. Or il était trop tard pour feindre le retirement exaspéré. Toutefois un zeste de faiblesse le saisit soudain, menant sa main sur une des joues de Han byul. Du bout de ses doigts, il parcourut les traits de son visage, l'arrête de son nez, ses cernes puis le contour arrondi de ses joues. Il souffla contre ses lèvres, à quelques centimètres seulement de sa face pâle, se laissant aller à son parfum entêtant. Allait il défaillir et s'affaiblir? Allait il s'approcher encore un peu plus de ce regard envoutant, de ses lèvres sucrées et pétillantes, de cette peau froide mais veloutée dont ses doigts se délectaient déjà jouant de cet excédant de sensualité et de vanité. Sun Chang ne pouvait ne serait ce qu'apprécier cet hurluberlu, il osait affirmer dans ses mots que cette situation pouvait plaire au muet. Pire encore, qu'il était indigne de lui adresser la parole, d'être si près de lui. Et bien soit, lui même avait du mal à supporter la présence de cet orgueilleux beau parleur. Il le fixa et, sans laisser paraitre le moindre signe précurseur, il gifla la joue qu'il caressait un instant plus tôt.

C'était un geste irréfléchi, un peu désespéré,un geste qui lui ressemblait peu, mais sans violence. Une giffle, à la manière d'une fille en détresse, il en était ridicule. Il ne voulait juste pas de lui, il voulait qu'il s'éloigne, bien que ce soit lui qui le dominait et le bloquait à l'instant. Mais n'empêche, il le …. il ne trouvait pas de mot pour expliquer ce qu'il ressentait face à lui, du moins refusait il que de les penser.
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Kwon Han Byul
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MessageSujet: Re: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeDim 28 Aoû - 6:03

Le jeune homme n’était pas encore habitué à dormir dans ce nouvel établissement. Bien des choses lui manquaient. L’atmosphère confinée de son ancien dortoir d’Akiwa. Les ronflements et remuements des autres dormeurs de sa chambre. Le fait d’être dérangé lorsque l’un d’eux se précipite à toute foulé aux toilettes. La solitude ne gênait pas Han Byul quand il rentrait dans sa chambre épuisé et fatigué, néanmoins au milieu de la nuit, il avait du mal à retrouver le sommeil. Ces nouveaux camarades étaient si différents de ses anciens camarades de chambres, étrangers ou non, ils ne restaient guère très longtemps et de toute façon, ils ne possédaient pas tous les mêmes horaires que notre hannie. D’ailleurs le changement d’horaire concernant les cours se révélait déconcertant et surtout pénible en premier lieu. Nonchalamment, il regagnait sa salle de cours tandis que les autres partaient s’affaler sur leur lit. Les sujets de réflexions comme celui-ci ne lui manquaient pas. Un instant les deux jeunes hommes restèrent immobiles, face à face, le souffle court. Han Byul sentit une douleur à la joue. D’abord déconcerté par cette attitude, il finit par comprendre. Un frisson lui parcourut la colonne vertébrale lorsqu’il sentit la main de Sun Chang apposé une marque vive et rougeâtre sur sa joue. Ainsi, était-ce là toute la répartie de notre ami olen ? Ne pouvait-il pas faire mieux ? Il ne comprenait pas qu’en agissant ainsi, il en faisait qu’accroitre la fougue et la démence malsaine de notre giena. Oh, oui. Han Byul se faisait violence pour ne pas assouvir ses pulsions profondes. Cet irrémédiable désir de se jouer de ce petit camarade qui se trouvait dès lors sur lui, et qui n’avait toutefois pas la moindre envie de bouger, semblait-t-il. Il se contentait de ce geste tactile. Pure provocation ? Ou geste démontrant une appétence inassouvie ? Certes, la réponse était claire, cependant, dans l’esprit démesuré de Han Byul, la seconde supposition se trouvait autant satisfaisante et appropriée que la première. Ce geste n’était-il pas un appel au plaisir charnel ? Comme si, dans la plus grande miséricorde, Sun Chang ne pouvait se contenir de toucher Han Byul. De sentir la chaleur de cette délicate peau contre sa paume. Voilà ce à quoi Han Byul se complaisait. Le jeune homme prit une profonde inspiration. Il fallait avouer la vérité, il s’attendait à voir Sun Chang exploser de rage cependant, pas de cette façon imprévisible. Il esquissa un sourire narquois en premier lieu à son acolyte. Son sourire s’accentua. Une expression de triomphe se peignit sur le faciès du giena. Han Byul éclata de rire. Et ce rire plein de méchanceté devait frapper Sun Chang pour le rendre malheureux, pire qu’un coup de poing. Ce serait le comble de sa revanche. Lui nuire était son bonheur comme l’étaient ses souffrances. Il pensait à cela chaque jour, souhaitant de toute son âme que quelques événements fortuit le privent de sa quiétude. Chaque jour lui donnait cents espoirs de le voir succomber à ses maux. Il avait beau y mettre toutes ses forces, rien n’y fit. Il ressentait l’existence de Sun Chang telle une menace. Il peuplait ses rêves et hantait sa raison. L’olen ne faisait que déjouer ses manigances en le ridiculisant. Pensait-il que c’était agréable d’être devenu ainsi ? Que devenir un vampire lui allait au teint et que c’était une décision personnelle ? Non ! C’était de sa faute ! Et il ne s’en sortira pas indemne. Allez, ça suffisait amplement. Han Byul ne fit aucun commentaire, il était déjà irrité. Si bien que d’un geste furtif, il plaqua violemment la pointe de sa baguette contre le cou de Sun Chang. Il se força à croiser son regard. Il força Sun Chang à croiser son regard. Un regard de défi. Marre de ses yeux noirs. Marre de son sourire dénué de malice. Marre de le croiser dans les couloirs. Marre de lui tout simplement. Il hésitait. Un sort pour changer sa tête ? Un sort pour le réduire à l’état de poussière ? Cependant… conscient de leur curieuse position et peut-être par simple lâcheté, il ne fit rien et se contenta de ranger sa baguette après avoir certainement haussé l’effroi à son acolyte. Il le poussa de toutes ses forces, vraiment de toutes ses forces. Han Byul ne désirait plus être tourmenté par ce gueux. Il ne voulait plus le toucher, ne plus sentir son souffle au creux de son cou. Surtout ne plus le voir, ne plus rien voir de lui. Plus aucune parcelle de son corps. Notre giean poussa maladroitement son acolyte qui perdit l’équilibre et tomba lourdement sur le dos. Hannie se moquait à présent se savoir si Sun Chang avait mal ou non. Rien ne pouvait être comparé à sa propre douleur. Il se redressa d'un coup, il en avait assez. Il bouillait de colère. Il avait au cœur une envie de meurtre. Si seulement ce Park ne s’était pas trouvé sur sa route. Han Byul ne pouvait réunir tous les éléments du problème. Il demeurait épuisé et tout s'embrouillait dans sa tête.

A quoi bon ? Jamais rien n'est beau ni rose. Tout n'est que fictif. Tout n'est qu'illusion. Chaque personne le sait. C'est obligé. La vie est un enchaînement d'épreuves, les unes après les autres, c'est ainsi. On peut changer mais il est difficile de faire admettre aux autres qu’on l’on a réussi. Ils ne cesseront pas de vous voir comme ils vous voyaient. Et parfois ils attendent le retour de celui qu’ils connaissaient. Ces gens imaginent le futur semblable au passé qu’ils ont vécu avec nous. C’était du moins du point de vue de l’expérience personnelle d’Han Byul. Certes, il était devenu ainsi mais bon nombre de proches ne le considéraient plus comme tel. A cause de sa nouvelle identité. Les autres ne cessent jamais de nous voir tel qu’ils nous ont vus pour la première fois ? Personne ne nait parfait. On finit par déplaire en s’imposant tel que l’on est. Se tenir là sans faire d’effort. Prendre sur soi, du moins si on espère vivre avec les autres. Se connaître est sans fin. Certains évènements nous transforment plus que d’autres. Il y a toujours cette tristesse au fond de lui. Une âme sombre. Qui lui donne un air désabusé, quelque fois cynique. Elle l'accompagne, elle est là près de lui. Il la garde au chaud son amante, sa concubine Elle a un joli nom. Mélancolie. Il ne sait pas où est son âme. Dans ces profondeurs ou ces contrées lointaines. Dans le puits de son désespoir. Rien ne l’importe, rien ne le porte. Il se lève, il marche, il vit, sourit. Mais tout est mort dedans, tout l’indiffère. Il est tel un zombie. Et Han Byul fait toujours semblant. Des camarades l’entourent, mais il les écoute à peine. Nostalgique. Au risque de tout briser, il ne veut pas s’attacher aux gens. Leur faire du mal. La peur. Il a peur oui. Peur de perdre l’affection que lui porte son entourage. Peur d’être trop impulsif. Souffrir à force de s'étreindre. Et se confondre dans la nuit. Souffrir sans gémir ou se plaindre. Sans un cri. Voilà tout ce que Hannie se permet d’endurer. Il scrutait son opposant du coin de l’œil. Son ennemi avait un don inouï pour le silence, ce qui faisait de lui le compagnon idéal à l’instant malgré la fureur passagère de notre giena. Le silence plombait les lieux, nul ne parlait. Le silence est le maître mot. Pendant ce lourd silence, les souvenirs remontaient peu à peu du fond de sa mémoire. Un souvenir en particulier refit surface et il plongea tout de suite dedans. Il se remémora son ex petite amie et un sourire se dessina sur ses lèvres, une sensation de joie et de douceur l’envahit. Déjà son prénom à lui seul était pour lui le plus beau en ce temps-là et le plus agréable à entendre, machinalement il se le répéta plusieurs fois. Il l’avait rencontré sur une plage où l’avait invité des amis. Quand il l’avait aperçu dans sa robe bleue avec ses longs cheveux dénoués qui volaient au vent son regard s’était aussitôt attardé sur elle, on aurait dit qu’elle était irréelle, évanessante. Il avait demandé son nom à un garçon qui semblait la connaître et s’était décidé après des efforts de passer au-delà de sa timidité et d’aller lui parler. Sa voix était un enchantement mais il sut aussitôt qu’elle faisait partie de cette classe de fille snob et superficielle qui d’habitude lui déplaisait au plus haut point mais qu’importe, il était ensorcelé par tant de beauté. Ils partirent un peu à l’écart du groupe marcher sur la plage les pieds dans l’eau et là elle lui raconta sa vie, elle parlait avec facilité et tous les mots qu’elle disait aussi futiles qu’ils soient chantaient à ses oreilles, il était envouté par tant de féminité. Comment peut-on aimer d’un seul coup une personne qui correspond si peu à son idéal féminin ? Tout à coup c’est elle qui prit l’initiative de lui prendre la main. Elle était si douce jamais se dit-il je ne pourrai la lâcher, il la lui sera un peu plus fort. D’un commun accord ils s’allongèrent sur le sable. La nuit commençait à tomber et déjà quelques étoiles sortaient donnant encore plus de charme à ce moment. Tout à cet instant-là était si paisible, si parfait. Doucement il se retourna et l’embrassa tendrement, un baiser inoubliable, il le sentait déjà. Cette fille était une sorcière une bonne sorcière. Ils restèrent là tout au long de cette si belle nuit en fusion totale, elle, lui, la terre, la mer, le ciel, cette profonde nuit. Cependant les jours suivants, le charme petit à petit perdit de sa grandeur, elle était devenue distante et les soucis du quotidien reprirent peu à peu le contrôle de leur vie à chacun. Il se rendit compte que sa superficialité le décevrait bientôt, mais qu’importe il allait quand même faire un bout de chemin avec elle. Ne lui avait-elle pas offert la plus magique des nuits de sa vie ? Il ne pourrait jamais l’oublier… Du moins ce petit souvenir de pleine quiétude. Avant que son secret ne soit découvert et qu’il rencontre sa véritable identité…

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Park Sun Chang
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MessageSujet: Re: Under the watchful eagles   Under the watchful eagles Icon_minitimeLun 5 Sep - 16:27

Une marque rouge parsema la joue de Han Byul, la trace d'une main dont Sun Chang ignorait vraisemblablement la force. C'était une toute petite gifle, un geste maniérée, féminin. Loin d'être un agneau sa volonté n'avait pas vraiment été de lui nuire. Il avait beau être torturé par l'ombre de ce giena, il aurait beau ne pas regretté un accident qui pourrait faire perdre à ce garçon plus que sa fierté, il n'avait pas souhaité en cette instant l'atteindre. N'allez pas croire qu'il n'y avait aucun message dans ce geste, Sun Chang ne laissait aucun geste lui échappé. Il n'avait aucune émotion, aucune faiblesse qu'il ne laissait paraitre sans en avoir l'intention. Ses gestes, ses mouvement, même le moindre, étaient sa seule communication. Il n'avait ni parole, ni langage, la seule chose qu'il échangeait avec les autre, ou plutôt la seul chose qu'il leur offrait, c'était son corps. Il ne pouvait l'ôter de leur vue et n'avait l'opportunité de le détourné de leur regard. Il travaillait à devenir invisible mais sans cape d'invisibilité pour l'aider, le sortilège de désillusion n'était pas encore à sa portée. Malgré son travail acharné, l'olen entrait seulement en troisième année, sa maitrise parfaite des sortilèges muets, étudié que bien plus tard enchantait déjà les professeur. Bien sur pour le silencieux c'était nécessaire, il n'en avait pas le choix, mais il restait la une prouesse que peu d'élève de son niveau pouvait apprécier. L'ambitieux coréen comptait bien sur la réussite de toutes ses entreprise, celle de devenir invisible à souhait était sans nul doute très agréable, d'autant plus lorsque l'on se retrouve avec un Kwon Han Byul à ses pieds, ou sous son torse.
Sun Chang aurait donné sa vie pour que cet instant ne soit pas réel, que ce soit un de ses maudits cauchemars qui le hante quand il dort. C'était peut être insensé, voir complètement autodestructeur, toutefois l'olen aurait préféré se retrouver dans les bras de Morphée tremblant de sueur, hantée par le souvenir de son mal plutôt que sur le corps froid de l'intrus.
Il lui en voulait de venir troubler son calme, d'être toujours autour de lui comme un rapace autour d'un bout de viande. Il détestait ce type et il haïssait qu'on lui porte un quelconque intérêt. Il s'entourait de son secret, son silence, et sa chouette. De ses livres aussi. La était tout son équilibre, ca lui suffisait. Aucun être ne pouvait s'immiscer de près dans ce cercle privé qu'il s'était constitué. Han Byul n'y rentrerait jamais.
Pour une fois, il venait de faire un effort e communication, il ne savait comment Han byul l'interprèterais, mais il était sur d'une chose, ce ne serait pas positif. Une réaction violente ne pouvait être que le reflet d'émotion négative: l'agacement, la fatigue, le rejet, le refus, la colère, la haine. Chacun se trouvait au sein de cette toute petit frappe, sans l'être tout à fait.
L'adolescent ne voulait plus de lui, il ne le supportais pas pour tout ce qu'il lui rappelait, tout ce qu'il lui apportait. Il le rendait tellement , mais tellement humain. Il n'était plus un humain, il avait renier cette appartenance quand il découvrit la nature des humains, quand son père lui montra la force de ceux ci, leur absence d'instinct de survie de l'espèce. Il n'avait aucune raison de vouloir vivre parmi eux, mais il avait encore l'infime espoir de leur rendre la raison. Pour le moment, il souhaitait rester comme tel, aliené au monde qu'il adorait et détestait à la fois. Han Byul n'avait aucun droit sur le jeune homme. Aucun, il ne lui laisserais jamais une seule partie de lui même le satisfaire. Aussi il avait laisse sa giffle le lui expliquer. Celle ci parlait presque en ces mots « Va t'en! Je ne veux pas de toi dans mon entourage, dans ma vie! Va t'en! »

Un rire retentit, un horrible rire. Un rire à en donner des frissons. Un rire de fou, de dément incontrôlable. Sun Chang savait que sa réaction était risible, stupide et légèrement inappropriée après ce laps de temps. Toutefois, ce rire ne présageait rien qui ne lui vaille. Il ne bougea pas pour autant, peut être aurait il du prendre ses jambes à son cou au son de cette explosion. Il n'eut toutefois aucune réaction, pas même sur son visage qui resta plus froid et immobile que le marbre. Son regard parcourait la bouche ouverte du plus âgés . Il vit ses lèvres rosées, sa langue plaquée contre son sa mâchoire inférieur , ses dents, ses crocs. Un vampire. Sun Chang resta impassible face au rire qu'il savait provocateur. Il ne s'en offusquait pas. Il pouvait se moquer, ou crier victoire, il pouvait penser ce qu'il voulait, que Sun Chang le haïssait ou qu'il l'adorait, tant qu'il déguerpissait loin de ses petits yeux bridés. Lui donner la satisfaction de se blesser de l'hypothétique pensée qu'il avait de lui, de son attitude offensante n'était pas une capacité de Sun Chang. Seul les être encombrant l'irritait, Han Byul l'était sans aucun doute, mais le reste, il n'en tenait aucune rigueur.
Il devait bien avouer que ce rire avait atteint certaine partie de son âme qu'il ignorait posséder encore, son cœur se serra imperceptiblement avant de se questionner sur la folie de son réflexe. Pouvait il être fou par la faute de ce garçon qu'il dominait, dans la posture au moins. La réponse était évidemment : Non, absolument pas. Son rire ne pouvait en aucun cas l'atteindre plus que les crocs menaçants ne le pouvait. Il se mordit les lèvres avant d'esquisser un sourire interrogateur. Pensait il vraiment qu'il allait tomber dans son piège aussi facilement.

L'ennui avec les gens, c'est leur caractère totalement imprévisible et déconcertant, Han Byul en était l'exemple type. Il surprit le bleu. Il faut bien dire que la suite des événement, il ne les avait pas vu venir. Il savait qu'il devait se méfier de ce vampire, mais il ne l'imaginait pas si … surprenant. Il avait bien préparé son coups et réussit à surprendre le cerf lorsqu'il ne s'y attendait pas. Il sentit sa baguette contre sa gorge. Une position idéale pour nuire au jeune homme. Sun Chang le fixait encore et toujours, il n'avait pas réagit, et il était trop tard à présent pour aller chercher sa baguette et défier la hyène sous ses yeux. D'ailleurs faire le moindre geste serait dangereux, et Sun Chang n'en avait pas l'intention. Il attendait, le cœur battant, attendant la sentence de son ainé. Il était en position de faiblesse, en règle général, ca ne le gênait pas vraiment plus que ca, mais pas face à lui. Il le fixa un instant, un peu de peur traversèrent ses yeux N'importe qui ne serait pas vraiment rassuré d'être à le portée d'une baguette d'un rouge, ni de celle de n'importe qui d'ailleurs. Mais Sun chang ne redoutais que son attitude à lui, il ignorait ce qu'il voulait, ce qu'il cherchait. Il ne pouvait définir si il pouvait l'apprécier ou s'il le haïssait de toute son âme. De toute manière pour ce que ca changer en tout autre instant que celui ci ou il était soumis à ses bonnes volontés.
Le travailleur se vit forcer de regarder les yeux du rusé. Il lui vit observer son regard neutre et inexpressif, mais sentit la cicatrice de son dos le bruler et le glacer plus violemment qu'auparavant. Comme si un simple regard avait eu du pouvoir sur son éternelle douleur. Il esquissa un sourire rapide, un sourire laissant entendre qu'il ne l'atteignait pas. C'était loin d'être tout à fait vrai évidemment tandis que sa cicatrice le rappelait à l'ordre de la douleur. Pas vraiment à cause de son camarade et son regard défiant, peut être un peu, il ne saurait ni le dire, ni se l'avouer. Ce qui le déchirait, c'était son dos, pas son cœur ni sa conscience, du moins le pensait il. Comment son esprit pouvait-il créer un lien entre les deux maux. Il ne put soutenir son regard longtemps, par quelle magie la douleur dans son dos s'intensifiait avec la profondeur du regard perçant de son adversaire. Lui avait il jeter un sort Doloris sans qu'il ne le sache. Il avait mal, un mal inexplicable mais une chose était certaine, la réponse se trouvait en Han Byul, dans ses yeux. Peut être était ce juste que son dos était la partie la plus fragile de son corps. Il ferma les yeux pour ne plus avoir à l'affronter, mais le mal était fait. Son dos joignait son cœur dans la recherche d'une inexistante raison à tout ce que lui faisait vivre Mr Kwon.

Il soupira, souffla longuement pour que son expiration effleure le visage qui se trouvait sous le sien. Sun Chang avait beau être à sa merci, il ne redoutait pas Han Byul. Non il n'avait pas peur, mais on ne pouvait nier, qu'il lui faisait un tout petit peu mal. Mais c'est sa colonne vertébrale qui en assumait la responsabilité. Les yeux fermés, la baguette contre son cou, son visage neutre, rien n'émanait de son visage, pas une seule expression face à la certaine irritation de son compagnon.

Il se sentit soudain repoussé en arrière, et la pression, la chute, lui fit rouvrir les yeux. Il se retrouva à terre sur un dos qui le piquait déjà. Un soupire s'élargit en un sourire légèrement moqueur, ignorant sa faiblesse. Était ce là tout ce que pouvait faire le giena. Il avait à peine réussit à lui faire peur, juste à peine un peu plus mal au niveau de sa cicatrice. Certes si on comparait la réaction du vampire au maniérisme d'une gifle, on montait un peu le niveau mais cela restait tout de même plutôt ridicule et loin d'être effrayant. Toutefois il avait ressenties une légère colère. D'où venait elle? Sun Chang l'ignorait. Ce n'était tout de même pas la faute de l'olen si ils se retrouvaient toujours dans des situations incongrues tous les deux, le bleu n'avait jamais chercher, son goût pour l'isolement et la solitude était bien trop accru. Han Byul le cherchait, il s'introduisait toujours pour briser son doux silence. Une véritable catastrophe ambulante ce rouge. Sun Chang resta un instant sur son dos brûlant. Il avala sa salive pour tenter de calmer la douleur. Manœuvre inefficace évidemment. Mais le faon se releva. Il s'assit tout d'abord, se massant légèrement le dos, pas trop non plus. Il ne voulais pas lui donner la satisfaction de l'avoir blessé. D'autant plus qu'il n'était guère aisé de s'auto-masser la colonne vertébrale, le corps humain limitant cette possibilité. Il ne faisait plus vraiment attention à son camarade et ne remarqua qu'à peine qu'il s'était déjà redresser. Le benjamin, momentanément obnubilé par son dos ne lui accordait plus la moindre attention en dehors de ce faux sourire, légèrement provocateur qui restait marqué sur ses lèvres. Ce sourire affirmait que la créature ne lui avait rien fait, il ne l'avait en aucun cas touché.
Sun Chang se releva sans plus d'intérêt pour l'autre présent dans la tour avec lui. Il s'épousseta d'un geste machinal. Son air était assez indiffèrent, d'ailleurs son ainé le laissait plutôt indiffèrent. Le bavard, dont il avait apprécié le silence soudain, l'exaspérait au plus haut point et Sun Chang avait du mal à définir la nature de sa relation avec lui. Le jeune Park n'était pas vraiment doué pour les sentiments et les relations sociales. Il sorti sa baguette magique qu'il n'aurait jamais du ranger après réflexion. L'intrus voulait jouer, ils allaient jouer. Le troisième année ne le comprenait pas mais, le menacer d'une baguette sans oser lancer le moindre sort était à ses yeux un acte à la fois cocasse et suicidaire. Il pointa sa baguette vers son compagnon et pensa au sortilège Aguamenti.

On ne saurait dire si le jeune homme avait agit par colère ou par amusement, entrainer Han Byul dans une colère noir devait certainement être plaisant à observer. Il se doutait que peu de monde avait l'audace de ridiculiser le rouge, lui même passait son temps à se faire ridiculiser par le plus âgé. Un jet d'eau s'échappa de son bout de bois pour fondre sur le giena. C'était pour l'imprudence et l'incohérence de celui ci, pour le faire fuir aussi un peu. C'était certes un sort simple et peu dangereux, le but n'était pas de noyer la victime mais de le tremper de la tête au pied, mais ca avait l'intérêt de refroidir un peu l'adversaire... surement de le mettre encore plus en colère aussi.
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