Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk



 
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 Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk

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Wada Yano
Wada Yano
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pseudo : Mary
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animal de compagnie : Persan argenté répondant au nom de Shii
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Je me demande bien ce que l’avenir nous réserve. Je dois bien reconnaitre que la situation actuelle m’inquiète énormément mais je refuse de me laisser aller à de sombres pensées en supposant certaines choses. En tout cas, je ne dois en aucun cas oublier la promesse que j’ai faite à ce jeune homme qui hante la moindre de mes pensées. Il est donc urgent que je contente et voir Sun Hee, il est donc que je lui fasse part de mes plans d’avenirs et mon intention de rompre nos fiançailles… Quitte à me montrer indélicat avec elle car il m’est impossible de répondre à ses sentiments si ils sont ceux que j’ai cru apercevoir. J’espère qu’elle saura me pardonner mon égoïsme et accepter l’offre que je veux lui proposer afin de préserver sa fierté et son honneur. J’ai tout de même énormément de respect pour sa personne et je souhaite rendre la situation moins difficile pour elle. Il serait aussi temps que je discute avec Joo Hee, que je lui fasse part de mes plans, elle est tout de même une meilleure amie, une sœur pour moi et je ne voudrais pas qu’elle pense que je la trahis en agissant de façon si individualiste sans la mettre au courant. Il serait également temps que je lui parle également de ma relation avec mon ange, mon Ki Suk. Ce même être qui hante chacune de mes pensées mais qui semble aller de plus en plus mal, sans que je puisse avoir la moindre idée de ce qu’il le tracasse. J’aimerais tellement qu’il trouve l’envie de venir me parler, c’est un vrai enfer de le voir souffrir en silence alors qu’il m’est résolument interdit encore pour le moment de venir à lui pour le prendre dans mes bras ou l’embrasser. J’aimerai tellement pouvoir panser ses inquiétudes, le rendre heureux...Et pourtant, je suis surement l’une de première personne à le faire souffrir en lui demandant de garder le secret de la réelle nature de notre relation…Je l’aime tellement s’il le savait, c’est pour cela que je dois mettre un terme à toute cette histoire dès que possible.
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MessageSujet: Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk   Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk Icon_minitimeJeu 21 Juil - 7:14

" Please,tell me what happens to you, my love.... "
Wada Yano & Yoon Ki Suk


Le changement était loin d’être une chose évidente à accepter car il était souvent la conséquence d’un événement inévitable qui avait fait en sorte que cette habitude dans laquelle on avait vécu jusqu’à alors ne soit plus. Chaque être sur terre avait une façon d’appréhender ce changement sans pour autant être capable d’être maitre de lui-même. Au mieux des cas, certaines personnes étaient capables de se réjouir car le changement venait en adéquation avec leurs attentes, d’autres pouvaient être plus ou moins inquiet à ce sujet et pour les autres, cela devenait une peur, une crainte irrationnelle car le futur se retrouvait alors tellement incertains. Souvent le caractère de l’individu déterminait la façon qu’il avait de se faire à cette modification et rien ne pouvait changer cela. Yano, qui quant à lui était un jeune homme de calme et d’observateur, appartenait à la seconde catégorie. Il ne pouvait nier le fait qu’il était inquiet, le monde sorcier semblait être plongé dans une période noire de son existence. Même ses parents semblaient être inquiets et ils avaient fais minutieusement attention à la sécurité de leurs progénitures avant de les envoyer dans cette école, qui était bien loin d’être similaire à l’ancienne qu’il avait fréquenté. Une école qu’il avait fréquentée durant cinq longues années de sa vie, en son sein, il s’était fait d’innombrables souvenirs, qu’il ne pourrait sans doute jamais oublier. Après tout, Akiwa n’était-elle pas la gardienne de son plus lourd secret ? N’était-ce pas en son sein, qu’il avait eu pour la première fois de sa vie l’impression d’être si vivant ? N’était ce pas là bas, qu’il avait fait la connaissance et s’était rapproché de l’être qui hantait chacune de ses pensées sans qu’il puisse réellement en faire autrement ? Le terrain de Quiddich, la trappe, le labyrinthe, la chambre…autant d’endroit qui avait été capital et qui étaient désormais des précieux souvenirs qu’il ne pourrait en aucun oublier. Il était donc évidant qu’il ne pouvait qu’être tout de même affecté par la disparition de sa chère et aimable école, celle qu’il avait longtemps considérée comme sa maison, là où il avait véritablement sa place… Même à l’heure actuelle, il ne pouvait s’empêcher de se sentir désemparé d’imaginer qu’elle n’était désormais qu’un amas de poussière et de pierres échouées comme sur un vulgaire champ de bataille.

Pourtant jour après jour, il tentait de se faire à ce changement d’environnement sans vraiment y parvenir en réalité. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il était trop brutal, soudain et surtout tout était trop différent. Nouvelle école, nouvelles têtes au sein de celle-ci avec des heures de cours totalement différents. Cours en journée ou en soirée durant la nuit, le système était divergeant et il ne lui avait fallut que deux semaines tout au plus pour comprendre ce que cela cachait réellement…Ils étaient dans l’école réservée aux membres de leur communauté, qui étaient qualifiés de différents : les vampires et les loups garous, ni plus ni moins… Cette découverte ne s’était pas faite sans surprise, il devait le reconnaitre mais elle n’était rien comparée à l’inquiétude qu’il avait envers un être, Ki Suk. Contrairement à lui, qui n’était nullement dérangé de partager sa vie avec ses créatures, si on pouvait les appeler ainsi, se plaisant même petit à petit à cette idée, il savait que Ki Suk était pétrifié. Il ne lui en avait pas encore soufflé mot mais il le savait, il le connaissait trop bien et pourtant il était incapable de lui venir en aide. Pourtant même en étant conscient qu’il ne pouvait s’en doute rien faire pour lui, il voulait lui prouver qu’il était là, qu’il pouvait se reposer sur lui, extérioriser ses craintes sans soucis…Cependant comme toujours le olen désormais, évitait soigneusement ses questions sans en prendre réellement conscience. Il ne pouvait alors nier le fait que cela le blessait profondément de le voir intérioriser ses pensées, ses craintes sans venir lui en parler. Plus que quiconque, Yano était surement capable de lire en lui comme dans un livre ouvert. Il était résolument la seule personne à comprendre son mal…Lui, qui était à la fois l’être qu’il aimait et celui qui le faisait tant souffrir. Comme si déjà le fait de se cacher aux yeux des autres, n’était pas une épreuve assez éprouvante pour ce jeune homme, qui avait tant l’habitude d’être honnête, le contraignant alors à se tenir éloigner des autres pour contenir ses sentiments, il devait en plus de cela se retrouver coincé dans une école regroupant ses plus grandes frayeurs : les créatures magiques. Yano savait parfaitement que bien très attentif à ses longs discours sur celles-ci qu’il avait pu avoir face au jeune homme, celui-ci ne partageait pas sa passion de la même façon…Ki Suk avait toujours été un être peureux, inquiet de naissance, qui se sentait immédiatement désemparé lorsque son quotidien prenait une voie différente.

Alors, il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’il soit si taciturne, si fatigué, si sur ses gardes…et surtout si déprimé…Rien ne lui était désormais épargné et encore une fois, il assistait à tout cela en tant que spectateur, incapable de pouvoir agir…Il était résolument lié aux chaines de sa raison…Pourtant tout cela serait bientôt fini, il voulait y croire. Il suffisait seulement qu’il croise Sun Hee, qu’il sache si elle se trouvait en ses lieux pour lui demander un entretien. Oui, une fois qu’il lui aurait parlé, qu’il lui aurait avoué ses intentions, il serait libre de venir vers le jeune homme, le prendre dans ses bras pour tenter de l’apaiser de la moindre de ses inquiétudes…Il le désirait si intimement. Il voulait tellement le rendre heureux et non le voir si triste comme à l’heure actuelle. Plus les jours s’allongeaient, plus les traits de son aimé devenaient de plus en plus tirés, plus pâles…Tout le contraire de l’être qu’il avait été auparavant, qui était alors si souriant, si tendre, si plein de vie et cela le blessait horriblement. Une blessure qu’il tentait de garder pour lui, jugeant qu’il devait patienter qu’il vienne à lui, comme lui l’avait fait de nombreuses fois à son égard lorsqu’il s’était senti perdu… Pourtant cela était impossible, il y arrivait de moins en moins… Son cœur saignait à l’idée de ne pas pouvoir lui être d’un quelconque réconfort alors qu’il souhaitait tellement être à ses côtés pour le soutenir. A quoi servait-il alors ? S’il était incapable de le rendre heureux, pourquoi celui-ci le gardait à ses côtés ? Il avait tellement l’impression d’être inutile, de causé de la peine à son ange. Quelles étaient ses craintes ? Il souhaitait tellement le découvrir pour tenter de le rassurer, de lui apporter le moindre réconfort…C’était tellement insupportable de l’entendre se réveiller en pleine nuit, prit de spasme du à une crise de panique sans être dans la possibilité d’avoir le moindre geste à son attention. A ses moments là, son cœur se serrait plus que tout et il ne pouvait que serrer ses doigts sur ses draps avec force et se mordre la joue pour ne pas se sentir défaillir face à une profonde tristesse… Il n’en pouvait décidément plus de cette situation. Il n’arrivait plus à se raisonner, il voulait l’aider… C’était trop lui en demander et pourtant chaque nuit alors qu’il était sur le point de se lever pour le rejoindre et le serrer contre lui, le mouvement soudain d’un de leur colocataire le coupait dans son élan… Encore et toujours, il était prisonnier dans une situation qu’il avait lui-même provoqué, l’obligeant à vivre dans l’éternelle tourmente alors qu’il sentait son regard sur lui chaque nuit. Bien entendu, Ki Suk ne pouvait supposer qu’il avait remarqué tout cela et qu’il en souffrait. Après tout, il était parfaitement capable de cacher ses sentiments à son égard devant les autres mais la vérité était qu’il voyait tout… Contrairement au jeune homme, il l’observait nuit et jour, bien trop soucieux de sa sécurité, de son état de santé et de son esprit. Il ne pouvait alors ne pas passer à côtés de tous ces détails qui lui prouvaient chaque jour, l’un après l’autre que Ki Suk était au plus mal.

Encore aujourd’hui, Ki Suk avait fuit son regard en cours et durant toute la journée, bien qu’il n’avait pas repoussé sa main lorsqu’il lui avait prit sous la table pour tenter de lui faire comprendre qu’il était là. Un geste quelque peu banal mais il ne savait que faire pour tenter de l’apaiser. S’il en avait eu la possibilité, il l’aurait serré au creux de ses bras, lui aurait baisé le front, le visage, ses lèvres pour lui transmettre tout son amour dans l’espoir de calmer ses tourments mais depuis la rentrée en ses lieux, ils s’avaient pas eu de moments à eux…seuls…Et il devait reconnaitre que cette distance était plus qu’insupportable d’autant plus après cet été fabuleux passé à ses côtés. A Pusan, ils avaient été plus proche que personne…Ils avaient pu alors s’aimer si librement, n’ayant aucune crainte d’être découvert. Il avait été à ses côtés nuit et jour et il avait été à ce moment là si heureux, si apaisé…Il ne pouvait désormais y songer sans être immédiatement en manque, désireux de connaitre de nouveau ce bonheur si exquis. Il souhaité tellement le voir sourire de nouveau, non pas par politesse mais parce qu’il en ressentait le besoin. Par ce simple geste, il souhaitait que l’olen comprenne à quel point, il n’était nullement insensible à ses tourments, qu’il tâchait d’être patient mais était-ce réellement suffisant pour que Ki Suk en prenne réellement conscience? Il n’en savait rien. C’était rare qu’il se sente si diminué face à quoique ce soit et pourtant encore une fois, il ne pouvait qu’être frappé par le fait que la seule chose qu’il avait le plus peur était de le perdre…Si cela se passait, il pourrait donné alors l’impression d’être un parfait idiot mais il ne pourrait y survivre. Peut être que son corps pourrait supporter la chose mais il était presque persuadé que son esprit ne pourrait le supporter…s’il le quittait, Ki Suk amènerait avec lui, son âme qu’il lui avait fait découvrir.

Soupirant las et fatigué également, il s’était longé sur son lit posant son bras à son front comme pour tenter de se cacher dans une certaine mesure, après avoir déposé ses livres dans son armoire. Il en avait également profité pour déboutonner quelques boutons de son chemisier pour respirer un peu plus alors qu’il se sentait presque au bord de l’asphyxie, une fois de plus assailli par son inquiétude pour son ange qui s’affairait à ses affaires de son côté. Encore une fois incapable de dire ou faire quoique ce soit, du à la présence de son cousin et de leur énième colocataire, il était alors contraint de rester dans cette position pour contenir ses inquiétude…Avalant sa salive pour canaliser ses émotions, il releva doucement son bras pour fixer le plafond d’un regard froid et tourmenté. Patienter, il le devait, il se l’était promit mais si Ki Suk ne venait pas à lui ? Si, il gardait tout pour lui comme toujours, ayant peur de le déranger ou de lui causer encore plus de soucis ? Cette idée le rendait dingue et pourtant il savait au fond de lui-même que c’était précisément ses raisons qui devaient le persuader de ne point lui en parler. Et ça, il ne pouvait l’accepter…Il devait alors l’inciter à le faire…il n’y avait point d’autres solutions. Se relevant alors après avoir reprit le contrôle de ses sens, de ses émotions, il observa ses camarades de chambre sans vraiment y prêter attention. Sun Chang, qui avait les mêmes horaires qu’eux bien que dans une classe différente semblait se préparer à aller à la bibliothèque comme à ses habitudes. A croire qu’il n’avait point modifié ses habitudes et peut être avait-il raison. Sun Mi, quant à lui qui n’avait pas les mêmes horaires qu’eux semblait s’affairer à prendre ses bouquins pour se rentre au réfectoire pour prendre son petit déjeuner…Alors qu’eux étaient sur le point d’aller diner sous peu…Il n’y avait rien à dire, même après deux semaines c’était déstabilisant bien que son corps commençait peu à peu à se faire de vivre la nuit et de dormir le jour…

C’est donc après quelques minutes de va et vient dans la pièce que leurs deux colocataires les quittèrent après un légèrement mouvement de tête pour l’un et un « bonne soirée » pour l’autre, les plongeant dans un silence de plomb. Un silence qui ne lui pesait vraiment alors que le jeune homme en question ne semblait pas avoir remarqué qu’ils étaient désormais seuls dans la pièce. Vérifiant qu’il n’entendait pas des pas revenir vers leur chambre, il se leva doucement de son lit pour venir à la hauteur du jeune homme qui se trouvait dos à lui face au sien. Le prenant délicatement dans ses bras en glissant ses mains sur ses reins, il déposa un léger baiser sur sa nuque, s’enivrant alors de son exquis parfum qui le rendait toujours si fébrile. Il se sentait si bien dans ses bras qu’il resta ainsi quelques minutes sans bouger, baisant sa nuque tout simplement de ses lèvres alors que ce simple contact réveillait en lui un tel bien être. Il lui avait cruellement manqué, la chaleur de son corps, la douceur de sa peau et ce malgré le fait que celui-ci se trouvait si fatigué, si déprimé. Glissant doucement ses lèvres au creux de son oreille, il souffla délicatement sur celle-ci murmurant seulement.

« Je t’aime tellement mon amour…mon Kisuk…Si tu savais…»

Il n’osait à peine ajouter autre chose. Il ne voulait surement pas le brusquer, il voulait qu’il ressente le désir de se reposer sur lui, de lui avouer ses craintes et ainsi lui demander son soutien, tout simplement mais celui ci, le désirait-il ?


Dernière édition par Wada Yano le Mar 2 Aoû - 19:38, édité 1 fois
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Yoon Ki Suk
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MessageSujet: Re: Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk   Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk Icon_minitimeJeu 28 Juil - 20:15

Plus les journées avançaient, plus le jeune né moldu avait l'impression de ne pas se sentir à sa place dans ses lieux sombres. Pour lui qui avait mis tant de temps à s'adapter dans l'école de magie d'Akiwa ne pouvait certainement ne pas être touché par leur arrivée dans cette école. Cette école qui était bien trop différente à ses yeux, tout était tellement différent. Lui qui avait depuis ses premiers pas dans le monde magique eut une peur irrationnelle pour les créatures ne pouvaient que vivre difficilement avec ses camarades. La plupart de ces créatures ne se préoccupaient que peu des sorciers d'Akiwa et vivaient leur habituelle vie, ne se cachant nullement lorsqu'il se mettait à boire du sang dans le cas des vampires. Et c'était sans doute ce qu'il l'effrayait le plus, côtoyer ses créatures à chaque instant, ces créatures qui pouvaient l'attaquer sans prévenir et en faire devenir leur proie. Ki Suk paralysait de peur et d'inquiétude serait sans doute une cible particulière, c'était ce qu'il redoutait à ce jour. Pour lui, le moldu qui avait toujours eu une peur terrible de ces créatures vivait très difficilement ses premières semaines dans cette école, particulièrement alors que ces pensées se trouvaient peuplés de pensées obscures depuis cet été, depuis que Yano était rentré chez lui à Osaka. Il se rappellerait toujours de ce jour, ce 23 juillet où la face du monde lui avait semblé changé, où son avenir ne lui semblait plus si limpide. Le monde magique s'écroulait peu à peu sans qu'aucun sorcier ne puisse agir. Il n'y avait qu'un ennemi à abattre et aucun moyen d'agir, Grimraudeur, personne ne savait où se trouvait l'ennemi public, seule la traînée de son nom dans la plupart des maisons sorcières et les restes de la célèbre école magique était la preuve de sa réelle existence. Sa famille certes moldue avait bien compris en lisant aussi l'article de la gazette que leur avenir s'assombrirait même si rare dans leur monde, était mis au courant de cet événement. Nul ne savait comment allait réagir la population moldue si on leur relevait que la magie existait et qu'un sorcier maléfique cherchait à exterminer la plupart des personnes de ce monde. Il valait mieux taire ce sujet dans le monde moldu, l'univers sorcier se trouvait assez obscur pour ne pas accentuer les tensions actuelles. L'avenir devenait noir, obscur et c'était bien ce qui préoccupait le jeune moldu à l'heure actuelle. Une crainte le possédait, la crainte de voir leur monde effondrait du jour au lendemain et de voir son cauchemar prendre forme. Ce cauchemar qui plusieurs fois par semaines l'empêchait de dormir convenablement, ce songe qui le hantait même la journée. Il se voyait dans ses cauchemars loin de l'être aimé, prisonnier d'un monde barbare entre deux murs n'étant plus que l'ombre de l'être qu'il avait été, un être désormais sombre, blessé qui ne vivait désormais que pour souffrir et tenter de protéger le peu de sa famille qu'il lui restait. Yano, lui, n'avait plus sa place dans cet univers, celui-ci ayant disparu du jour au lendemain sans qu'il n'ait pu lui donner des informations sur le lieu où il se trouvait, l'être qu'il aimait s'était retrouvé à se marier auprès de sa promise et l'avait oublié, formant une famille avec la demoiselle. Sa vie dans cet univers n'avait guère de sens, seul la souffrance et l'espoir de voir sauver quelques membres de sa famille lui permettait de tenir. Il n'était plus qu'un esclave, un sous homme, un être qui aux yeux de la société avait dérobé les pouvoirs d'un sorcier. Sa baguette avait été brisé devant ses yeux, comme pour lui montrer qu'il n'était plus rien, un sous-homme, qu'il n'avait plus sa place dans le monde magique si ce n'était qu'en étant qu'un sous-esclave ne méritant que la haine et la soumission. Ainsi étaient constitués ses rêves, des rêves sombres qui à ses yeux pouvaient à tout moment se réaliser, c'était sans doute ce qu'il hantait le plus. Ces cauchemars étaient la raison de la mine grisante qu'il montrait à son entourage, de nombreuses fois dans la nuit il s'était réveillé en spasme incapable de se rendormir dans ses draps, ayant peur à chaque fois de les revivre une fois le sommeil revenu. Il avait songé quelques fois à partir voir l'infirmière de l'école pour lui demander une potion de sommeil sans rêves, mais si jamais son aimé le découvrait il risquait de s'inquiéter encore plus et cela, il ne le souhaitait pas, il ne voulait pas en lire en Yano tant d'inquiétudes, il se sentirait plus faible qu'il ne l'était déjà. Ses nuits courtes étaient les principales raisons de son état, s'il semblait si las, si fatigué, c'était qu'il était incapable d'obtenir une nuit complète dans cette école. En plus de ses cauchemars récurrents, il fallait qu'il s'habitue à vivre la nuit, à dormir la journée, tant d’événement qui causait une accumulation de stress, de fatigues pour l'olen. Peut-être qu'au fond la seule solution à tout ceci était la potion sans rêve, cette potion qui lui permettrait enfin de dormir paisiblement mais ce qu'il craignait le plus cependant c'était bien d'en faire une addiction, comme une drogue , si en prenant il n'arrivait tout simplement plus à dormir sans ? Non, il ne le souhaitait pas, nullement.

En fait, la seule réelle solution qu'il lui restait était bien de se confier à l'être qu'il l'aimait de tous ses tourments, une confession qui ne pourrait que le soulager, lui permettrait peut-être de se sentir mieux, de pouvoir entendre sa voix qu'il le rassurerait, de pouvoir profiter de la chaleur de ses bras, de son corps. Ce doux contact qui avait le don de l'apaiser, de se sentir mieux à ses côtés. ce contact qui le transportait dans un monde tout autre, qui lui permettait d'oublier tous ses soucis quotidiens. Seulement à l'heure actuelle tout cela lui semblait bien impossible, jamais les deux n'avaient pu se trouver véritablement seul à seul depuis leur arrivé à Daisy et le lourd secret qu'ils devaient garder ne faisaient que repousser leur rencontre en tête à têtes, chaque jour un peu plus. Depuis au moins deux mois ils n'avaient pas pu obtenir un simple instant d'amour, aux yeux de Daisy ils n'étaient que de simple amis, de meilleurs amis, rien de plus, vraiment rien de plus et c'était ce qui inconsciemment le blessait chaque jour un peu plus. Yano lui avait promis qu'ils ne devraient que se cacher quelques semaines le temps qu'il puisse mettre au courant au moins son frère et sa sœur, mais désormais ces semaines s'étaient transformés en terrible et longs mois. Depuis sept mois, depuis sept mois, les deux amants vivaient cachés du monde, sans que personne ne soient mis au courant. Et cela semblait terriblement peser à l'olen qui avait incontestablement besoin de se sentir aimé en ces jours sombres, et particulièrement par l'être qui faisait battre son cœur. Seulement cela était bien impossible, ils se devaient d'encore tenir la promesse qu'il avait formé avec son aimé. Ces pensées le menaient bien souvent au merveilleux mois qu'ils avaient passé ensemble à Busan, chez lui, dans sa famille moldue pendant le mois de Juillet. Ce mois avait été tellement merveilleux à ces yeux, ils avaient pu vivre leur amour à l'abri des sorciers, devenant un couple comme un autre dans les rues de sa ville natale. Ils avaient passé ensemble tellement de moments merveilleux qui lui semblait désormais difficile de ne plus pouvoir profiter de la chaleur de ce corps, de l'amour de Yano qui le rendait chaque jour un peu plus amoureux. Si seulement ils avaient pu s'aimer librement dans le monde magique, il était persuadé que la plupart de ses cauchemars disparaîtraient ou du moins s'atténuerait.

Mais la réalité semblait tellement différente. Encore aujourd'hui ses rêves avaient été peuplé de ses nombreux cauchemars avant qu'il ne se réveille subitement pris de spasmes, et sujet d'une légère crise d'angoisse. La lumière du jour ne lui permettait nullement de se rendormir, surtout pas alors que leur salle commune à cette heure de l'après-midi se trouvait pleine d'adolescents qui semblait s'amuser ensemble, un moyen comme un autre d'oublier ces jours noirs. Les voix élevés de leurs camarades ne leur permettait nullement de pouvoir se reposer. Ce fut dans un état si las, si fatigué que le jeune moldu du affronter ses cours plusieurs heures après, en compagnie de ses créatures qui le hantaient chaque jour un peu plus. Les cours qui lui paraissaient jusqu'à présent si intéressant ne semblait plus l'être dans cette école, même si les cours ne semblaient que peu avoir changé, la fatigue devait sans doute être un facteur important de son désintéressement. Sans aucun doute que ces enseignants s'en rendraient compte mais il préférait garder ces tourments, plutôt qu'en parler avec la moindre personne. Il nous voulait pas paraître plus faible qu'il lui semblait être déjà aux yeux de ses camarades. Il n'était ni courageux, ni aventureux, il n'avait rien en lui qui prouvait sa force. Il n'était qu'un être faible, incapable de lutter et d'affronter ses cauchemars, comme n'importe quel homme sur terre, un peu plus fort que lui.

Ces pensées ne cessaient de le tourmenter, alors même que désormais il se retrouvait avec ses camarades de classe dans leur chambre, une fois que leur cours s'étaient terminés. Seul Sun Mi avait hérité d'un horaire différent, ayant cours encore dans la journée, comme autrefois. Ki Suk aurait tant voulu être à sa place en cet instant, ainsi, il aurait eu bien moins de temps à s'adapter aux changements de cette école. Inconsciemment il lui semblait être moins effrayé par les loups-garous que les vampires. Mais bien évidement s'il avait reparti sur un autre horaire, il n'aurait pas la chance de pouvoir compter Yano autant à ses côtés, et dieu seul savait que même s'il se trouvait dans les horaires différents, il ne se sentirait jamais aussi bien que non de lui, même si la distance physique qu'ils avaient établi entre eux se trouvait chaque jour un peu plus difficile à vivre. Enfin, Yano lui avait promis qu'il lui suffisait de prévenir certaines personnes de leur relation... pourquoi cela devait-il prendre autant de temps ? Sept mois, sept terrible long mois qui lui semblait chaque jour plus dur. Il n'en avait jamais vraiment à parler mais à ce jour le jeune moldu ne supportait tout simplement plus de se cacher aux yeux des regards des autres, aussi égoïste fut-il dans ses envies mais son cœur souffrait abondement, et cela n'arrangeait nullement son état actuel. Il n'était plus l'être joyeux qu'il avait été, il semblait si fatigué, si las.

Ce fut le contact contre sa peau de celle d'un corps bien connu qui le ramena peu à peu la réalité alors qu'il ne semblait même pas avoir remarqué le départ de leurs camarades, bien trop absorbé par ses pensées sombres alors en train de trier un peu ses affaires. Ses mains désormais posé sur ses reins alors que Yano se trouvait derrière lui, frolant son corps, le capturant dans ses bras, déposant un baiser sur sa nuque qui eut eu le don faire soupirer de bien-être l'olen. Si près de Yano, il se sentait tellement bien, tellement à sa place dans ses bras, protégé par cette once d'amour qui lui fit verser une petite larme sans qu'il ne s'en compte. Depuis combien de temps n'avait-il pas pu profiter du corps de son aimé, ne serait-ce qu'être pris dans ses bras pendant de longues minutes, profitant de sa chaleur. La voix douce de Yano à son oreille le fit frémir, tant que ses mots qui lui avaient tant manqué. Yano l'aimait, il l'aimait... ses simples mots banals pour certains se trouvaient être tellement important à ses yeux. Ces simples mots le rassurait, faisait taire ses plus grandes craintes en cet instant même s'il suffisait d'un simple égarement pour songer à ces cauchemars, ce qu'il ne souhaitait pas en compagnie de l'être qu'il aimait. Soupirant de bien-être alors il murmura doucement à l'adresse de Yano : «  Tu m'as tellement manqué mon Yano, tellement... ton amour m'a manqué, je t'aime tellement...  mon aimé»

Fermant les yeux doucement alors qu'il avait pris dans sa main droite, la main de Yano pour la serrer fortement alors qu'il lui semblait être de plus en plus faible. Il se sentait tellement bien à ses côtés, tout cet amour le pesait terriblement. Se retournant alors, il vint capturer dans ses bras le corps de Yano, passant ses bras autour de ces reins avant de poser sa tête contre ses épaules, toujours les yeux fermés pour profiter du contact, ne voulant tout simplement pas l'arrêter. Il n'avait pas envie de parler à Yano de ses cauchemars, ni de ses craintes, il ne voulait pas l'inquiéter alors qu'ils étaient enfin réunis tous les deux ensemble, il voulait seulement être avec lui, se taisant dans un silence reposant. Il ne souhaitait rien de plus. Ses nuis étaient si courtes, si stressantes qu'il ne refuserait pas un de calme et de repos dans les bras de son aimé.

«  Tu m'as tellement manqué... »
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Je me demande bien ce que l’avenir nous réserve. Je dois bien reconnaitre que la situation actuelle m’inquiète énormément mais je refuse de me laisser aller à de sombres pensées en supposant certaines choses. En tout cas, je ne dois en aucun cas oublier la promesse que j’ai faite à ce jeune homme qui hante la moindre de mes pensées. Il est donc urgent que je contente et voir Sun Hee, il est donc que je lui fasse part de mes plans d’avenirs et mon intention de rompre nos fiançailles… Quitte à me montrer indélicat avec elle car il m’est impossible de répondre à ses sentiments si ils sont ceux que j’ai cru apercevoir. J’espère qu’elle saura me pardonner mon égoïsme et accepter l’offre que je veux lui proposer afin de préserver sa fierté et son honneur. J’ai tout de même énormément de respect pour sa personne et je souhaite rendre la situation moins difficile pour elle. Il serait aussi temps que je discute avec Joo Hee, que je lui fasse part de mes plans, elle est tout de même une meilleure amie, une sœur pour moi et je ne voudrais pas qu’elle pense que je la trahis en agissant de façon si individualiste sans la mettre au courant. Il serait également temps que je lui parle également de ma relation avec mon ange, mon Ki Suk. Ce même être qui hante chacune de mes pensées mais qui semble aller de plus en plus mal, sans que je puisse avoir la moindre idée de ce qu’il le tracasse. J’aimerais tellement qu’il trouve l’envie de venir me parler, c’est un vrai enfer de le voir souffrir en silence alors qu’il m’est résolument interdit encore pour le moment de venir à lui pour le prendre dans mes bras ou l’embrasser. J’aimerai tellement pouvoir panser ses inquiétudes, le rendre heureux...Et pourtant, je suis surement l’une de première personne à le faire souffrir en lui demandant de garder le secret de la réelle nature de notre relation…Je l’aime tellement s’il le savait, c’est pour cela que je dois mettre un terme à toute cette histoire dès que possible.
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MessageSujet: Re: Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk   Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk Icon_minitimeVen 29 Juil - 11:08

Il se sentait totalement désemparé, déstabilisé par cette mélancolie qui semblait habiter si profondément l’être qui hantait la moindre de ses pensées. Un sentiment qui ne pouvait que s’approfondir lorsqu’il croisait son regard si peu énergique, limite léthargique que celui ci avait désormais et qui semblait alors plonger son âme dans une inquiétude des plus palpables. Une inquiétude qui devenait de plus en plus forte, de plus en plus insupportable pour lui qui était alors contraint d’assister impuissant face à tout cela. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il savait, était persuadé que dès lors qu’il viendrait à lui, qu’il tenterait de le rassurer, il ne pourrait alors nullement cacher la profondeur des sentiments qu’il avait à son égard. C’était déjà tellement fatiguant, éreintant de le faire en temps normal alors qu’il se sentait mourir à petit feu, que désormais il avait l’impression d’être son propre prisonnier. Un prisonnier de sa propre raison, enchainé à ses valeurs, à sa fierté qu’il voulait conserver alors qu’il se détachait de tout le reste. Oui, il savait parfaitement qu’il avait été d’un égoïsme envers son ange dans toute cette histoire. Après tout, n’était pas lui qui lui avait demandé cette faveur ? Lui, qui lui avait pratiquement menti en lui disant que c’était l’histoire que de quelques semaines ? Quelques semaines qui se devait être de deux, ou trois toute au plus alors qu’ils entamaient désormais le septième mois de leur relation secrète. Sept mois, cela faisait sept longs mois que toute cette histoire perdurait, malgré lui et également par sa faute…Sans s’en rendre compte, il avait laissé les journées défilaient, ne souhaitant pas bouleversé l’état psychologique de son frère, de sa sœur, voir de Sun Hee avant les examens de fins d’années. Bienveillant, il l’avait toujours été et en se préoccupant de cela, il avait négligé l’était psychologique de la personne pour qui il était prêt à tout quitter, avec plus de fermeté qu’il en aurait eu pour suivre sa propre voie…Bien que Ki Suk avait toujours fait en sorte de cacher qu’il souffrait de la situation, de ce secret qui devait perduré alors que les journées passées l’une après l’autre, Yano avait pleinement conscience que celui-ci se murait dans un silence, ne souhaitant seulement profiter de sa présence lorsqu’ils pouvaient se retrouver seuls à seuls. Oui, voila ce qu’il se passait depuis sept longs mois, ils profitaient seulement du bien être qu’ils ressentaient aux côtés de l’autre pour fuir cette tristesse, cette douleur de devoir se tenir si fermement éloigné de l’autre le reste du temps…

Pourtant durant tout un mois, un simple mois, ils avaient pus profiter pleinement l’un de l’autre. Dans le monde moldu, éloigné des yeux de tous, ils avaient tellement touché du bout des doigts, le bonheur, la liberté de s’aimer sans craindre qu’on ne les découvre qu’avoir du mettre un terme à tout cela avait été une déchirure des plus horrible. Il ne pouvait s’empêcher de ce souvenir de la profonde tristesse, du désarroi qu’il avait ressenti en voyant les mots de sa génitrice, qui lui demandait au nom de dieu de mettre un terme à son séjour chez son ami car elle était trop soucieuse de sa sécurité. Ses mots bien qu’ils démontraient l’amour que celle-ci lui portait, lui donnait alors l’impression d’être si cruels, si dénués de toute considération pour sa personne. Il savait très bien que cela n’était pas le cas mais il s’était alors retrouvé tiraillé entre son cœur et sa raison. Son cœur qui avait vu l’état qu’avait causé sur son amant et amour la nouvelle concernant Akiwa ainsi que les inquiétudes du ministère au sujet de toute cette affaire. A ce moment là, la seule chose qu’il désirait, avait été de le prendre dans ses bras et de tenter de le rassurer, de l’apaiser du mieux qu’il avait pu alors que lui-même était profondément inquiet par tout cela, le cachant pour éviter d’envenimer la situation. Il avait alors repoussé son retour autant de temps qu’il avait pu, ignorant les multiples hiboux de sa mère qui intimait son retour, désirant rester auprès de la personne qu’il avait choisi et qu’il aimait plus que de raison. Seulement cette durée d’échange durant que quelques jours car lorsqu’il avait reçu une lettre lui disant que s’il ne rentrait pas immédiatement, elle se ferait un plaisir de rencontrer la famille de son ami pour venir le récupérer…Or, si elle faisait cela, tout leur secret aurait été à jamais tout détruit et bien que les conséquences à l’époque ne lui aurait fait aucun mal et il se sentait presque résolu à l’affronter, sa raison n’avait pu le tolérer. Oui, car bien que sa sœur et son frère était au courant de ses plans d’avenir, Sun Hee, cette demoiselle à laquelle il était lié malgré elle n’était toujours pas au courant et il ne pouvait pas tolérer en son âme en conscience qu’elle soit déshonoré de cette façon en public…Non, bien qu’il ne la connaissait que très peu encore, bien qu’il avait cru percevoir qu’elle s’était entichée de sa personne, lui manquait ainsi de respect n’avait pu être une chose tolérable pour son être. Alors cela avait été par contrainte qu’il l’avait abandonné durant tout un mois, un mois qui lui avait semblait tellement long, cruel pour lui qui s’était alors tellement habitué à l’aimer sans aucune retenue, à l’avoir à ses côtés avec la possibilité de le protéger.

Le simple fait de n’avoir point pu lui venir en aide dans cette situation, d’avoir été contraint qu’à lui envoyer des lettres pour tenter de venir satisfaire son besoin de sa présence à ses côtés, lui avait semblé tellement horrible à supporter. Plusieurs fois, il s’était senti désemparé, à deux doigts de craquer et de débarquer chez lui sans crier garde mais il ne le pouvait pas, ses parents avaient décidés de les garder à la maison de gré ou de force. Il avait alors été réduit à supporter la situation telle qu’elle était, passant ses journées dans l’espoir de recevoir une lettre de son aimé qui pourrait le rassurer sur son état, s’il se sentait bien. Cependant bien que celles-ci allaient en ce sens, lui affirmant qu’il manquait horriblement mais qu’il allait bien, il était parvenu à lire entre les lignes et il savait qu’il n’allait pas bien, ses mots semblaient alors si dénués de tout enthousiasme…comme s’il était profondément fatigué et inquiet. Alors lorsqu’il l’avait vu lors de leur départ pour cette école, il avait cru que son cœur allait défaillir, il était déjà alors si pâle, si mortifié par l’inquiétude qu’il avait du se faire plus que violence pour ne pas allait le prendre dans ses bras et le serrer contre sa personne…Une envie, un besoin qu’il avait tant réprimé et ce durant désormais plus de deux semaines, durant lesquelles il ne s’était pas retrouvé seul avec lui. Deux semaines où son seul désir avait été d’être ainsi comme à l’heure actuelle, à profiter seulement de sa présence, de sa chaleur et du bien être à sa compagnie. Il se sentait tellement bien avec lui, ses inquiétudes s’évanouissant comme si elles n’avaient jamais exister, son être préférant alors se régénérer, reprendre des forces à son contact comme s’il était une drogue qui pouvait lui permettre de se sentir bien mieux. Une drogue dont il était dépendant, dont il avait plus que besoin pour survivre, vivre et dont pour rien au monde, il souhaitait en être détachait désormais dès lors qu’il avait pu frôler de nouveau du bout des doigts ce bonheur tant chéri.

Incapable de dire le moindre mot, du moins si ce n’est ceux qu’il désirait plus que tout pouvoir lui murmurer au creux de l’oreille, il le serra alors contre lui, renforçant son étreinte autour de ses reins pour pouvoir se rassurer sur la réalité de ce moment. Il lui avait tellement manqué, trop manqué alors qu’il se trouvait pourtant si près et à la fois si loin de lui…C’était trop dur pour lui, trop fatiguant de devoir retenir le moindre de ses gestes, surtout lorsqu’il le voyait dans un tel état alors qu’il désirait si profondément lui apporter son soutien, son aide, son amour pour affronter la situation qu’il affrontait et ce quel qu’elle aurait pu être. Mais, égoïste comme toujours, il ne désirait plus aborder le sujet, si ce n’est de venir le couvrir de toute cette tendresse dont il était capable à son égard, lui apportant alors un moindre réconfort, du moins l’espérait-il. Se laissant alors gagner par ce bien être de nouveau retrouvé auprès de cet être, il s’enivra de son parfum toujours aussi envoutant de sa chair, de son eau de Cologne, alors qu’il lui baignait la nuque de baisers papillons lui susurrant ô combien il aimait. Ses mots qu’il avait tellement retenus au cours de ses dernières semaines alors que son être désirait tellement les lui avouait, c’était si apaisant de pouvoir le faire alors qu’il se laisser gagner par ce bonheur de l’avoir de nouveau au creux de ses bras, prisonnier de cette bulle qu’il créait avec cet homme. La terre pouvait bien s’effondrer sous ses pieds ou un de ses colocataires revenir dans la chambre, il n’était point décidé à bouger, son être ne pouvant alors pas le tolérer et ce qu’importe les suppliques de sa raison. Un bonheur et bien être qui se trouvait être partagé puisque que son ange laissa échapper un doux soupir d’aise à ses gestes, ce qui lui apportait un peu de bonheur. Il était évident qu’ils s’étaient tellement manqués et Yano ne pouvait que se détestait encore plus de ne pas pouvoir rendre cet instant plus nombreux au cours de ses journées…Il était tellement difficile de trouver un lieu vide dans cette école et ce qu’importe l’heure de la journée… Le léger frison qui parcouru l’échine de son ange alors qu’il lui murmurait encore et toujours son amour, le fit sourire doucement mais de façon bien mélancolique à d’habitude. Il s’en voulait tellement tandis que le jeune homme lui murmurait dans un ton quelque peu doux qu’il lui avait également tellement manqué, que son amour lui avait manqué alors qu’il l’aimait tellement, lui son aimé.

Ses quelques mots bien que totalement apaisant, ne pouvait que lui faire un peu plus du mal…Il lui avait manqué, il s’était languit de recevoir son amour comme s’il s’agissait d’un besoin vital…Cette situation était bien trop pesante surtout qu’ils dormaient, vivaient leur vie l’un à côté de l’autre sans avoir la possibilité de faire ce que réellement leurs cœurs leur dictaient. C’est donc dans un murmure presque inaudible, étranglé par cette tristesse qu’il lança simplement alors qu’il sentait le jeune homme prendre sa main droite pour la serrer de la sienne : « Je suis désolé, mon amour… ». Mêlant ses doigts à ceux de Ki Suk pendant un bref instant, c’est avec plaisir qu’il le laissa se retourner vers lui, les yeux clos pour le prendre également dans ses bras alors qu’il nichait doucement sa tête au creux de sa nuque. Ce bien être s’était tellement fait manqué, qu’il soupira doucement d’aise à son tour alors qu’il glissait ses doigts sur son dos pour le caresser du bout de ses doigts en murmurant au creux de son oreille à nouveau dans une voix quelque peu étranglée par cette tristesse mêlée à ce bien être. « Toi aussi, si tu savais mon Ki Suk… » Il ferma doucement les yeux, pour profiter de ce bien être presque déchirant, frôlant alors avec tendresse le tissu de son chemisier blanc, glissant ses doigts sur ses bras qu’il caressa avec tendresse remontant doucement vers sa nuque. Plongé dans ce bien être plus que vital pour sa personne, il nicha à son tour son visage au creux de sa nuque pour l’embrasser avec tendresse lui murmurant alors des mots doux, des mots que son âme avait tellement attendue pour le lui dire. Sa voix se trouvait être si étranglée par des sanglots qui se faisaient connaitre au coin de ses yeux clos mais il ne souhaitait point les laisser se dévoiler. Non, il ne devait pas pleurer, cela n’avait pas de sens mais il savait que c’était ses nerfs qu’il craquait, il avait tellement besoin de l’aimer, d’avoir de tels gestes à son intention car son âme se retrouvait alors tant tourmentée sans cela.

C’est donc dans un geste doux qu’il laissa doucement l’une de ses mains venir se nicher au creux de la nuque du jeune homme, la frôler du bout des doigts alors qu’il relever son visage de l’autre pour y déposer ses lèvres sur son front alors qu’il lui caressait le moindre des traits de celui-ci de ses mains. Il ouvrit doucement ses yeux qui exprimait ô combien ses tourments étaient profonds ainsi que ses sentiments, alors qu’il le dévorait du regard, laissant ses yeux s’imprimer de chaque trait de son visage comme si c’était la huitième merveille du monde. Il avait l’air si fatigué, au bord du rouleau, qu’il ne pouvait cacher son inquiétude alors que ses doigts glissaient sur ses lèvres pour en dessiner le contour alors qu’il commencer à baigner son visage de légers baisers que se soit sur son front, ses paupières, ses joues, le coin de sa bouche. En embrassant et caressant ces endroits, il avait bien sur remarqué que l’une de ses joues était quelque peu humide, comme si elle avait reçu une goutte d’eau salée. Au fond de lui-même, il savait ce qu’il venait se produire, encore une fois il avait du verser une larme et il avait voulu la lui cacher, préférant se terrer dans le silence et cela le rendait tellement triste. C’était tellement blessant pour lui de le savoir ainsi sans pouvoir rien faire pour amoindrir ses tourments, ses craintes. C’est donc sans un mot qu’il glissa doucement ses lèvres sur celle de son ange pour les effleurer dans un premier temps, savourant leur douceur depuis tant de semaines passées si loin de celles-ci. Ces lèvres qui l’avaient tant de fois rendu fou, pour qui son cœur flanché à chaque instant. Elles lui avaient terriblement manquées…Ne les quittant pas de ses yeux meurtris, il glissa doucement sa main au creux de sa nuque en prenant entre ses lèvres l’une des siennes pour la caresser de sa langue, lui demandant alors muettement d’approfondir ce baiser. Fermant alors doucement ses paupières alors que le jeune homme entrouvrait ses lèvres, il vint frôler sa langue de la sienne, la caressant avec tendresse avant de les mêler alors dans une danse des plus douces. Se laissant gagner par ce plaisir tant désiré et retrouvé, il glissa doucement ses doigts sur sa nuque pour la caresser alors que de sa main libre, il le serrait de nouveau contre lui. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire pour tenter de le faire sourire ne serait-ce qu’une peu et c’était si horripilant et si blessant pour lui alors il cessa doucement le baiser, l’embrassant de nouveau les lèvres légèrement en effleurant seulement ses lèvres alors qu’il lui caressait doucement les traits du visage. Puis sans un mot, tentant de cacher son propre désarroi, il glissa doucement sa tête au creux de sa nuque et il ne pu cette fois ci s’empêchait de murmurer. « Je t’aime tellement mon amour si tu savais… tout en toi me manque… J’ai tellement besoin de t’aimer et ce d’autant plus quand je vois que tu ne vas pas bien… C’est trop dur pour moi de te voir ainsi, tu sais ?». Prenant alors une légère pause, il poursuivit tout simplement en ajoutant. « Je me suis promis d’attendre... D'attendre que tu ressentes l’envie de venir à moi mais… Mais ne crois pas que je ne vois rien Ki Suk… Laisses-moi t’aider... Apaiser tes tourments… S’il te plait, mon amour. »

Sa voix était troublée, étranglée même par cette tristesse d’être incapable de lui venir en aide, de retenir ses sanglots qui venaient à la charge. Il voulait vraiment que Ki Suk lui parle, lui dise ce qu’il ne va pas…qu’il s’appuie sur lui mais était-ce le désir de ce dernier ? Il l’espérait car le contraire lui était alors totalement insupportable.
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MessageSujet: Re: Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk   Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk Icon_minitimeSam 3 Sep - 17:42

Sans que le jeune né moldu ne puisse agir, penser, une peur irrationnelle prenait possession de son corps depuis leur arrivée dans cette école. Cette école qui ne leur était nullement destiné, elle n'avait été construite que pour des sorciers qui possédaient certaines particularité de par leur nature, ils ne ressemblaient pas aux sorciers qui peuplaient la majorité du monde sorcier de par leur nature principalement. Daisy avait été peuplée jusqu'à ce mois de septembre uniquement de vampires et de loups-garous, des créatures qui ne pouvaient jamais cesser d'effrayer le jeune olen. Lui qui par nature n'avait jamais été très courageux et aventurieux, le danger n'étant nullement quelque chose qui l'attirait. Il était un olen et un ancien muneo, des maisons qui ne demandaient pas à ses membres de posséder des traits de caractères très courageux. S'il y avait bien une chose à laquelle le jeune homme ne s'était pas adapté depuis son arrivée dans le monde magique c'était bien ces créatures magiques qui ne cessaient pas de l'effrayer et même malgré les discours ô passionnés de son ancien meilleur ami et son désormais amant sur les créatures magiques. Lorsqu'il prenait la parole et qu'il traitait le sujet, elles lui semblaient tellement plus majestueuses et magnifiques, la voix de Yano se trouvait être être si envoûtantes qu'il se laissait transporter dans ses rêveries, dans un univers où chaque créature semblait si merveilleuse, si unique et si douces. Un monde ô différent du leur. Leur réalité était différente à bien des niveaux, il suffisait d'observer ces vampires se faufilaient au milieu des couloirs pour s'en rendre compte. Ces vampires qui buvaient, sans se soucier aucunement des étudiants sorciers, le sang de leurs victimes avec appétit, avec plaisir sans aucune tenue, ne cachant nullement leur vraie nature. Sans doute qu'il exagérait sa vision des faits, le directeur de l'école ne permettrait nullement cela, mais voir dans les couloirs, ces créatures boire du sang dans des sachets lui donnait l'impression qu'à tout moment, n'importe quel élève pouvait se trouvait être à la place de ses sachets et être à leur merci, sans que personne ne puisse l'arrêter, la force d'un vampire était si puissante par rapport au plus quelconque des sorciers, ils étaient si ignorants et si faibles à côté. Et sans qu'on ne sache vraiment si les événements se trouvaient être véridiques, des rumeurs circulaient à propos de jeunes sorciers qui à la suite d'attaques de vampires, pour le plaisir de voir souffrir des sorciers, s'étaient retrouvés devenir ces créatures. Personne ne connaissait les noms de ses victimes, ni leurs bourreaux, les victimes essayant de cacher leur vraie nature, la plupart n'acceptant pas la mutation, mais ces rumeurs tellement réelles ne démontraient que la dure réalité qu'ils devaient affronter.

Malgré tous les efforts du corps enseignant, le jeune homme ne se sentait nullement en sécurité en ces lieux, comme tant d'autres d'élèves, la présence de loups-garous n'allait pas adoucir ces craintes, ni permettre qu'il réussisse à ne serait-ce tolérer ces créatures sans être effrayé par chacune de leurs actions. Paranoïaque, il l'était devenu sans aucun doute, il lui suffisait de voir l'une des créatures magiques se rapprochaient de lui, pour qu'il réagisse excessivement en reculant et en laissant afficher un visage de peur, s'il se trouvait être seul à les affronter. Il savait bien évidement qu'il devait être la seule personne de cette école à être ainsi, la plupart des créatures étant bien inoffensives et ne s'attaquant nullement aux sorciers, particulièrement les loups-garous qui laissaient leur nature n’apparaître qu'une seule fois par mois, lors de la pleine lune. Il suffisait seulement de ne pas sortir du château et de rester enfermé dans leur chambre, à clef, rien de bien particulier si l'on comparait sa propre situation à celle des loups-garous. Ils n'étaient que de simples sorciers, leur vie était bien plus agréable que la leur, moins rempli de contraintes, ils n'étaient pas considéré comme des parias par le monde magique, et même si uniquement du sang moldu coulait dans ses veines, il ne vivrait sans doute jamais les mêmes difficultés dans sa vie que ses désormais créatures magiques. Et pourtant, même si en réfléchissant à la condition de vie de ses créatures qui étaient bien plus défavorables, il n'arrivait nullement ces derniers jours à considérer son existence meilleure que la leur.

Ces créatures, tout comme lui, cachaient d'innombrables secrets qu'ils ne pouvaient dévoiler au risque de recevoir les foudres de son amant, des proches de celui-ci qui n'était pas encore mis au courant de leur situation. Ki Suk vivait dans l'ombre, en compagnie de son camarade, amoureux et amant une histoire d'amour, une histoire d'amour digne d'un véritable livre tellement cela paraissait scénarisé. Lui, un simple sorcier moldu avait réussit à vivre une histoire d'amour réciproque au côté d'un noble sorcier sang-pur, fiancé de surcroît à une jeune femme de son rang. Il aurait pu en être heureux, ne pas être si déprimé, si anxieux, si la nature du monde qui l'entourait était bien différente... Ne pas pouvoir vivre leur histoire d'amour comme il le souhaitait, le faisait incontestablement souffrir. Particulièrement lorsqu'il se trouvait en cette position de désarroi, ou qu'il se réveillait en pleine nuit, pris par de terribles cauchemars... combien de fois avait voulu-t-il rejoindre son bien aimé, dans ses draps, pour éloigner les pensées sombres de son esprit ? Beaucoup trop de fois à ses yeux, notamment alors que depuis des semaines ils n'avaient pas pu recevoir ou adresser à son aimé le moindre geste réellement affectueux, ils n'avaient jamais réussi à trouver un endroit de solitude dans ce terrible château, ni même dans leur chambre, leurs colocataires étant bien souvent en ces lieux. La pluralité de leur emploi du temps en étant principalement la cause, les quatre élèves présents dans la chambre des olen n'avaient pas les mêmes horaires de cours, ce qui limitait encore leur temps libre et les occasions dans lesquelles ils auraient pu se retrouver seuls. Vivre 7 mois dans le plus grand secret l'amour de sa vie était bien difficile pour l'être honnête qu'il était, les quelques semaines promises s'étaient transformées en plusieurs mois, les deux amoureux n'étant alors que de simples victimes face au difficulté qu'ils affrontaient chaque jour qui le rendaient si tristes, si las. Seule la voix, seuls les effleurements sur sa peau lui permettaient de sourire, de ressentir un bonheur éphémère aux côtés de son bien aimé, faisant frissonner son corps, lui permettant d'enfin oublier chacun de ses tourments, de ses peines. 

Cette larme qui s'était écoulée sur son visage n'était alors que la simple expression de l'ensemble des sensations qui traversaient son corps. Depuis combien de temps avait-il rêvé de pouvoir enfin pouvoir se retrouver dans ses bras, profiter de la chaleur de son âme, de la tendresse qu'il lui offrait, bien trop de temps selon lui. Les yeux fermés, la tête posée sur son épaule, Ki Suk sentait peu à peu ses tourments s'apaisaient, Yano l'aimait d'une amour passionnel, véritable et il ne devait alors ne pas s'inquiéter, ni croire en ses souffrances, ni douter une seule dois des sentiments qu'ils éprouvaient. Seulement... ces pensées obscures ne pouvaient disparaître tant que leur environnement se trouvait tant bouleversé, nul ne savait à l'heure actuelle quel avenir leur serait réservé, le mal pouvait à tout moment de nouveau frappé dans cette école, aussi sécurisé soit elle, ils n'étaient nulle part à l'abri, ils pouvaient à tout moment devenir la cible des mangemorts. L'effondrement de leur ancienne école était la preuve qu'à tout moment, sans que personne ne puisse le prévoir, leur monde pouvait disparaître d'un seul souffle. Le mal pouvait gouvernait leur monde si facilement, si aisément qu'il ne pouvait se sentir nullement à l'abri. Seul les bras de son bien aimé, la chaleur de son corps lui permettait enfin de s'apaiser, même s'il ne souhait nullement l'inquiéter en le mettant au courant de ses tourments.. Son esprit devait être bien occupé par ses propres problèmes, il n'avait nullement à être au courant, il en serait alors que plus troublé.

Les mots doux prononcés de Yano à son encontre le firent soupire de bien-être. Il lui avait manqué, l'absence de sa présence à ses côtés l'avait pesé et il s'excusait, il s'excusait de ne pas pouvoir être à ses côtés, de ne pas leur permettre de s'aimer librement alors qu'il se retrouvait si près l'un de l'autre. Sentir la main de Yano sur son corps était électrisant, le faisant doucement frissonner alors qu'il caressait sa nuque, ses bras, avant de venir déposer des baisers sur cette même nuque. Sa voix étranglée par des sanglots mis au silence ne purent que rendre l'olen encore plus fébrile, faible, tandis que la tristesse présente dans son corps ne semblait pas vouloir disparaître, savoir et sentir que Yano ne se trouvait pas dans un état meilleur que le sien ne pouvait nullement l'apaiser. Sans aucun doute que si Yano se trouvait dans cet état, cela était seulement dû au fait qu'il lui cachait ses peines, ses souffrances, seulement à l'heure actuelle il se sentait incapable de les lui partager, ne souhaitant pas le voir plus inquiet qu'il ne l'était. Restant passif, il sourit tendrement alors que Yano venait relever son visage, déposant un baiser sur son front, baignant son visage d'embrassades jusqu'à faire rencontre leurs lèvres qui s'étaient quitté il y a tant de semaines, bien trop de temps à ses yeux, depuis leur séparation il y avait déjà un mois. Soupirant alors doucement de bien-être, il entrouvrit doucement ses lèvres, laissant cette langue rencontrer sa compère dans un savoureux baiser qui le faisait doucement frissonner, ivre de ce plaisir qui circulait dans son corps. Ce simple contact lui permettait d'oublier ne serait-ce que quelques instants ses principaux tourment pour se laisser prendre dans ce baiser sans fin, si excquis, alors qu'il passait à son tour ses mains sur le corps de son bien-aïmé, caressant ses reins avec ferveur, le contact de leur deux corps lui avait tellement manqué, qu'à présent il ne souhaitait plus quitter ses bras si chaleureux, il voulait être seulement une poupée entre ses mains, une poupée qui choierait de tout son cœur et ne jamais quitter.

Seulement il ne put s'empêcher d'être déçu lorsque cette langue rompit leur baiser, mettant fin à leur échange. Il aurait tellement souhaité prolonger cet instant pour ne pas avoir à faire affaire à cette discussion qui risquait à tout moment de s'engager à présent, il suffisait de lire dans les yeux de son aimé pour se rendre compte qu'il se préoccupait principalement de son état, son regard se trouvait si inquiet lorsqu'il le regardait. Il savait, même s'il ne lui avait pas encore fait part de ses tourments qu'il se trouvait si fatigué, si las de leur nouvelle vie, du haut de ses 20 ans il n'était nullement prêt à vivre tant de changement, si rapidement, surtout alors qu'il devait affronter ses plus grandes craintes chaque jour. Il n'était pas prêt mais il se devait malgré tout de continuer à avancer péniblement, ayant bien des heures de sommeil manquantes, ayant à chaque instant peur de ce qu'il devait affronter chaque jour un peu plus. Faible, il se sentait si faible, l'olen n'était pas aussi fort qu'il croyait l'être jusqu'à ce jour. Il était bien trop faible pour vivre dans cette école, peut-être qu'il ne méritait même pas sa place de sorcier comme le lui avait dit un certain nombres de sorciers à son arrivée à Akiwa.

Les mots prononcés par son aimé ne purent que le faire paniquer quelques instants, Yano l'aimait d'un amour fou et il voyait bien évidement qu'en cet instant cet amour souhait apaiser ses peines. Yano l'avait attendu, attendu qu'il vienne vers lui mais à présent il ne le pouvait plus, il ne pouvait pas rester de marbre face à sa détresse, il le suppliait simplement de lui parler pour l'apaiser. Soupirant presque face à sa demande, ressentant son souffle sur sa nuque, il se mit doucement à caresser les reins de son aimé comme pour se donner du courage, lui répondre bien qu'il était incapable de se confier à cet instant. Ce fut alors d'une voix pleine d'angoisse et tourmentée qu'il s'adressa à son aimé

«  Je... j'ai juste un peu de mal à dormir ces derniers temps... mais... avec le temps ça va passer...  il ne faut pas que tu t'inquiètes... je vais aller mieux... j'en suis persuadé.»

Il savait qu'il aurait mieux fallut qu'il lui parle de ses véritables tourments, de ses cauchemars qui le hantaient chaque jour, de ses créatures qui l'effrayaient, de cet avenir qui lui faisait tellement peur, de son absence qui le pesait chaque jour un peu plus.

«  Je t'en supplie... aime-moi seulement, profitons de cet instant pour nous aimer, oubliant tous ses tourments qui n'ont pas d'importance... aime-moi, mon Yano... nous avons tellement peu de temps à nous... cela fait tellement de temps que l'on ne s'est pas trouvé seulement les deux...»

Fuir la conversation, il souhaitait uniquement cela. Yano allait le comprendre n'est-ce pas ? Plutôt que de discuter ses tourments, ils devaient seulement s'aimer et profiter de l'instant présent. Combien de temps devrait-il s'écouler avant qu'il ne puisse de nouveau être seul dans cette chambre ? Le mois d'août lui avait paru si long, à noter que c'était à cette époque précise que ses tourments avaient commencé à apparaître, bien qu'ils n'étaient à l'époque que moindre par rapport à aujourd'hui. Ce fut d'une voix suppliante alors qu'il murmura avant de déposer un baiser sur la nuque de son aimé : «  s'il te plaît... mes tourments vont rapidement disparaître... aime-moi simplement....  je ne te demande que ça... » il se mit doucement alors à caresser son dos, espérant que sa demande soit entendue et acceptée de la part de son aimé.
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my heart is : pris, prisonnier de cet amour aveuglant que j'ai pour lui ♥
patronus : Un écureuil de corée qui ressemble trait pour trait à Oreka
animal de compagnie : Persan argenté répondant au nom de Shii
wizard's spellbook :
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Je me demande bien ce que l’avenir nous réserve. Je dois bien reconnaitre que la situation actuelle m’inquiète énormément mais je refuse de me laisser aller à de sombres pensées en supposant certaines choses. En tout cas, je ne dois en aucun cas oublier la promesse que j’ai faite à ce jeune homme qui hante la moindre de mes pensées. Il est donc urgent que je contente et voir Sun Hee, il est donc que je lui fasse part de mes plans d’avenirs et mon intention de rompre nos fiançailles… Quitte à me montrer indélicat avec elle car il m’est impossible de répondre à ses sentiments si ils sont ceux que j’ai cru apercevoir. J’espère qu’elle saura me pardonner mon égoïsme et accepter l’offre que je veux lui proposer afin de préserver sa fierté et son honneur. J’ai tout de même énormément de respect pour sa personne et je souhaite rendre la situation moins difficile pour elle. Il serait aussi temps que je discute avec Joo Hee, que je lui fasse part de mes plans, elle est tout de même une meilleure amie, une sœur pour moi et je ne voudrais pas qu’elle pense que je la trahis en agissant de façon si individualiste sans la mettre au courant. Il serait également temps que je lui parle également de ma relation avec mon ange, mon Ki Suk. Ce même être qui hante chacune de mes pensées mais qui semble aller de plus en plus mal, sans que je puisse avoir la moindre idée de ce qu’il le tracasse. J’aimerais tellement qu’il trouve l’envie de venir me parler, c’est un vrai enfer de le voir souffrir en silence alors qu’il m’est résolument interdit encore pour le moment de venir à lui pour le prendre dans mes bras ou l’embrasser. J’aimerai tellement pouvoir panser ses inquiétudes, le rendre heureux...Et pourtant, je suis surement l’une de première personne à le faire souffrir en lui demandant de garder le secret de la réelle nature de notre relation…Je l’aime tellement s’il le savait, c’est pour cela que je dois mettre un terme à toute cette histoire dès que possible.
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Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk _
MessageSujet: Re: Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk   Please, tell me what happens to you, my love ... | PV Yoon Ki Suk Icon_minitimeVen 9 Sep - 17:04

Ki Suk. Ce simple prénom était depuis bien trop longtemps la principale cause de tous ces tourments qui venaient le tirailler depuis tant d’années. Au cours de ces dernières années, il était devenu la personne pour laquelle il ne pouvait nullement s’empêcher de s’inquiéter à toute heure de la journée dès lors, qu’il n’était plus dans son champ de vision. Ki Suk était loin d’être un jeune homme des plus courageux et Yano savait depuis longtemps que le jeune homme pouvait être la proie de brimades en tout genre, tellement il semblait inoffensif aux premiers abords et doux de caractère. Il était donc la proie parfaite pour des sangs purs sans scrupules qui voulaient imposer leurs règles dans toute l’école en brimant de pauvres élèves moldus qui n’étaient pas à leur place pour eux. Autant dire qu’un tel comportement le mettait en rogne et lorsqu’il avait su ou plutôt compris que Ki Suk, qui était alors son colocataire et désormais ami, il n’avait pu rester de marbre. Ainsi, il avait passé toute sa scolarité à faire en sorte d’être assez présent pour lui, pour qu’aucun harceleur n’ait envie de s’approcher de lui, sans espérer recevoir ses foudres divines.

Yano avait toujours été un jeune homme très protecteur et d’autant plus lorsqu’il s’agissait de Ki Suk. Après tout, il s’agissait de son meilleur amie si ce n’était d’être l’objet de ses plus secrètes pensées et il était donc totalement évidant qu’il ne pouvait nullement supporter de le voir avec cet air désemparé et triste, qui à ses yeux ne lui allait nullement. Non à ses yeux, Ki Suk ne devait que sourire, donner la possibilité aux gens de se sentir apaisé et heureux d’admirer un tel sourire, un tel regard bienveillant. Tous ceux qui prenaient le risque de venir flétrir ce beau sourire méritaient un châtiment qu’il avait toujours été totalement disposé à infliger à ces imprudents. Il n’était donc pas rare de voir ou d’entendre dire comme un bruit de couloir qu’un des agresseurs de Ki Suk, se retrouvait cloué dans un lit de l’infirmerie, atteint d’une maladie ou d’une blessure des plus étranges. Des maladies magiques ou blessures dont on parvenait nullement à déterminer l’origine car elles semblaient tout simplement difficile à identifier. Autant dire que l’auteur de tout cela ne pouvait être que sa personne, seulement qui oserait le dénoncer voir même le soupçonner. Yano était connu pour être un être des plus austères qui soit, capable de mettre mal à l’aise une personne s’il le désirait sans à avoir à faire le moindre effort. De plus, il était le fils héritier d’une longue lignée de l’aristocratie sorcière, il était donc pas dans les coutumes des professeurs de soupçonner un élève si brillant, si calme et si indifférent aux autres d’être le responsable de tel acte quelque peu mesquin parfois. Pourtant, si on lui posait franchement la question, il aurait surement dit la vérité sans chercher à se justifier. A ses yeux, ils n’avaient eus que ce qu’ils méritaient et il devait être reconnaissant d’être encore capable de parler. Brimer les autres pour une différence qu’on jugeait inférieure était contre sa nature bien trop bienveillante.

Il ne pouvait nullement comprendre un tel comportement, ni même le plaisir qu’on pouvait en récolter. Blesser les autres, bafouer leur orgueil était une chose qui lui semblait tellement cruelle et bien qu’il n’avait jamais eu à souffrir d’un tel traitement, il n’avait nullement pu rester de marbre lorsque ces mots sans cœur arrivaient aux oreilles de cette homme qu’il tenait contre lui. A l’époque, il semblait tellement souffrir et c’est à cette époque là qu’il s’était promit de le protéger, de le défendre de ses êtres sans cœur. Oui son désir de le protéger remontait bien plus longtemps que Ki Suk pouvait l’imaginer. C’est pour cette raison évidente, qu’il se sentait terriblement désemparé face à la détresse et la tristesse de l’homme qu’il chérissait pourtant si fort. Contrairement à auparavant, il n’avait nulle idée de la nature exacte des tourments qui l’assaillaient comme si celui-ci se fermait hermétiquement à toute tentative de sa part. C’était à la fois irritant et blessant d’être présent sans pour autant être en mesure d’atténuer les tourments de la personne qu’on aimait. Il ne pouvait nier le fait qu’à l’heure actuelle il se sentait terriblement inutile.

Pourtant il s’était promit d’attendre que le jeune homme viennent à lui mais plus les jours défilaient plus la peine de celui-ci, ses craintes ne faisaient que se quintupler, souffrant en silence sans oser venir à lui. Pensait-il vraiment qu’il était une gêne pour lui ? Croyait-il vraiment qu’il ne voyait pas dans quel état de désolation celui-ci était plongé ? Si seulement il voulait bien venir à lui, il promettait de faire de son mieux pour lui remonter le moral, pour tenter d’apaiser voir effacer à tout jamais ses craintes. Il désirait tellement l’aider qu’il avait l’impression que si celui-ci le rejetait, il ne pourrait nullement s’en remettre. Après tout à quoi ça servait d’être son petit ami s’il gardait tout pour lui, qu’il demeurait silencieux envers ce qui l’inquiétait, qui le rendait si malheureux ? Pourquoi se retenait-il de lui faire part de ces craintes alors qu’auparavant il n’aurait nullement hésité à le voir, à venir se blottir au creux de ses bras pour y trouver un quelconque réconfort ? Qu’est ce qui faisait que leur situation se trouvait si différente à auparavant, à ce qu’ils avaient toujours été ? Avant d’être des amants, des amoureux, ils étaient et demeuraient toujours des amis, non ? Des amis qui n’avaient jamais eu aucuns tabous entre eux alors pourquoi ce mutisme ? C’était une véritable torture pour lui qui n’avait point de réponses à aucune des questions. Il voulait tellement lui être d’une main secourable comme toujours, continuer à veiller sur lui comme sur la huitième merveille du monde. Il était tout pour lui désormais, il faisait tant de sacrifices pour lui, pour être en droit de se tenir à ses côtés. Oh bien entendu, en pensant cela il ne lui reprochait nullement rien. C’était juste qu’il avait tellement l’impression d’être inutile, d’être si peu digne de confiance pour lui que cela le blessait horriblement. A quoi cela servait-il que son être désirait le protéger, le soutenir si celui-ci le repoussait ? A quoi bon avoir un patronus qui avait prit l’apparence de l’animal chéri de celui-ci, qui s’était imposé à lui pour lui faire comprendre une réalité qu’il avait tellement voulu garder secret, si celui-ci ne prenait nullement conscience du fait qu’il souffrait tout autant que lui… Il se sentait horriblement mal de le voir ainsi, muet et sourd à ses demandes quasi muettes.

Seulement cette situation lui pesait trop désormais, il avait besoin que Ki Suk lui fasse part de ses angoisses sans quoi il ne verrait plus l’intérêt d’être à ses côtés s’il devait uniquement se contenter de le voir souffrir sans pouvoir faire le moindre geste à son attention. C’était trop lui en demander alors qu’ils avaient passés tant de temps séparés l’un de l’autre. Un mois loin de lui, quatre semaines passées à s’inquiéter pour lui alors qu’il l’avait vu si dévasté par la nouvelle qui avait détruit tout l’équilibre sur lequel se reposait leur vie. Si Ki Suk pouvait avoir la moindre idée des tourments qu’il avait ressentis à être éloigné de lui dans cette période si noire de leur monde. S’il le savait peut être qu’il aurait comprit qu’il avait besoin de savoir ce qu’il ressentait, ce qu’il craignait. Et dire qu’il avait en réalité une bonne nouvelle à lui annoncer… Dans d’autres circonstances peut être aurait-il commencé par cela mais il ne pouvait pas lui dire cela alors qu’il se trouvait déjà assez tourmenté. Comment prendrait-il la nouvelle ? Celle où il avait eu l’occasion de discuter avec Sun Hee, de lui faire part de son intention de rompre leurs fiançailles ? Certes, il avait eu l’approbation de celle-ci et pour éviter un quelconque déshonneur pour elle, il lui avait proposé d’être à l’initiative de cet acte. Cependant rien n’était encore officiel… Lui dire cela en lui demandant de patienter de nouveau quelques semaines semblait être à la fois une bonne nouvelle qui cachait une autre moins plaisante comme s’il s’agissait du revers d’une médaille. Sans parler du fait qu’il se devait d’avoir une discussion sérieuse avec son père et celle-ci était loin de s’annoncer sous un des meilleurs jours de sa vie… il osait à peine comment allait réagir son père lorsqu’il lui aura avoué qu’il lui a menti sur la réelle identité de son meilleur ami qui se trouve être son amant… Non, la sentence s’annonçait des plus terribles… Alors il préférait garder cela pour lui, voulant lui annoncer cela que lorsqu’il serait sur qu’il pourrait encaisser la nouvelle et peut être même en éprouvait en certain plaisir de savoir que leur relation pourrait sous peu éclater au grand jour. Qu’est ce qu’il avait hâte de pouvoir le serrer dans ses bras lorsque son cœur lui en dirait, de venir lui voler des baisers ô tendres et passionnés pour montrer que cet homme lui appartenait… toutes ces choses qu’il n’était toujours pas en droit de faire sans éveiller le moindre soupçon. Il avait tellement besoin de l’aimer et pourtant dans cette école c’était devenu presque une mission impossible alors peut être son geste avait-il été un poil égoïste mais il n’avait nullement pu s’empêcher de l’embrasser, de le couvrir de toute son affection pour venir panser son manque de sa personne, pour lui apporter un tant soit peu d’amour et surtout pour tenter de lui faire oublier un peu ses tourments.

Fébrile, il ne pouvait que l’être de nouveau alors qu’il le sentait tout contre lui, qu’il avait la chance de pouvoir humer son parfum, de s’enivrer de celui-ci comme lors de ses longues nuits passées à côté de lui dans son lit. Il lui avait tant manqué et pourtant malgré ce bien être ainsi retrouvé, il n’oubliait pas pour autant qu’il allait vraiment mal. Ce baiser qu’ils avaient échangé l’avait comme toujours transportés dans un autre monde. Sentir ses lèvres contre les siennes était résolument une sensation qui se trouvait être essentielle pour lui. Il ne se sentait pleinement vivant que lorsqu’il se trouvait ainsi louvé contre lui. Seul Ki Suk parvenait à le faire frissonner de cette façon, de lui donner la sensation d’être résolument à sa place. Il était donc évidant qu’à travers ces gestes tendres et passionnés qu’ils venaient de partager, tout deux tentés de palier un manque qui était des plus évidant. Ils s’aimaient, se désiraient et le simple fait d’être à la fois si proche et éloigné l’un de l’autre ne pouvait que les frustrer d’autant plus de ne point être en mesure de calmer leur désir de contact, qui ne faisaient que devenir d’autant plus grand. Après tout, ça faisait bien des mois qu’ils ne se parlaient plus vraiment si ce n’est de se susurrer des mots doux et des caresses si naturelles. Le temps qui leur était imparti était déjà si faible que leur soif et désir de l’autre venait surpasser leur envie de converser avec l’autre. C’était tellement pénible d’être ainsi tiraillé de cette façon entre les battements euphoriques de son cœur et sa raison qui désirait apaiser ses tourments. Simplement la réalité était loin d’être aussi exquise que les moments de tendresse qu’ils partageaient et il savait qu’il devait lui en parler sinon il se laisserait de nouveau aveuglé par sa passion, son amour pour lui. C’était déjà si pénible de résister à l’envie de venir lui baiser la nuque, de laisser ses lèvres se mouvoir sur cette peau qui l’obnubilait et lui avait tellement manqué au cours des semaines passées. Sentir la voix troublée par l’angoisse de Ki Suk ne put que le rendre d’autant plus fébrile, attristé qu’auparavant. Il voyait bien qu’il tentait de le rassurer en lui disant qu’il avait seulement un peu de mal à dormir mais que cela allait passer, qu’il ne devait pas s’inquiéter, qu’il irait mieux, du moins en était-il persuadé.

Seulement Yano savait que tout cela n’était qu’un leurre pour tenter de noyer le poisson. Ki Suk se rendait-il compte qu’il était parfois difficile pour lui de le comprendre mieux que quiconque car même s’il se laissait parfois avoir par ces belles paroles, au fond de lui-même il savait qu’il se mentait à lui-même. Il n’avait pas que seulement du mal à s’endormir, il faisait des cauchemars et seul lui qui passait ses nuits à l’observer de loin pouvait le savoir. Ki Suk était terrifié par quelque chose mais quoi ? Ah… c’était si cruel pour lui de le connaitre si parfaitement. Cependant quelque part au fond de lui, il ne pouvait nullement rester insensible aux caresses et mots de son ange qui lui suppliait de seulement l’aimer, de profiter de cet instant pour s’aimer. Il voulait qu’ils laissent leurs tourments sans importance derrière eux alors qu’ils avaient tellement peu de temps devant eux pour savourer le bonheur d’être seul tous les deux. Oui, il avait pleinement conscience de tout cela et c’était une véritable torture de ne pas céder à son désir de l’aimer. Alors lorsqu’il sentit ses lèvres se poser au creux de sa nuque, le suppliant d’une voix cristalline de seulement l’aimer, que c’était la seule chose qu’il lui demandait. Il ne pu refuser sa demande. Faible ? Il l’était surement mais il ne pouvait pas lutter face à lui. C’est donc dans un geste des plus tendres qu’il vint doucement lui baiser la nuque avec tendresse pour la baigner de ses lèvres de son souffle brulant. Sa peau lui avait tellement manqué, tout en lui avait manqué au cours de ce mois que tel un idiot, il se laissa alors consumer de nouveau par l’amour qu’il portait à son ange. Glissant ses doigts autour de sa taille pour le serrer contre lui, c’est très délicatement et dans un murmure qu’il vint lui susurrait au creux de l’oreille. « Comment veux-tu que je résiste à une telle demande mon amour, alors que t’aimer est résolument la seule chose que je désire ? Ki Suk… Je vais finir fou, tu sais ? »

Sa voix ô bien fébrile démontrait parfaitement le combat de titan qui se livrait en lui alors qu’il lui caressait doucement les reins avec tendresse et passion dans un doux soupir de bien être. Bien qu’il se sente résolument bien ainsi, de nouveau complet en venant assouvir tous ces gestes qu’il avait désiré le couvrir, il ne pouvait s’empêcher de souffrir dans une certaine mesure. Il souffrait d’être à ce point faible face à sa passion, il se détestait de ne point être capable de lui donner envie de se confesser à sa personne. C’est donc avec une passion des plus tendres qu’il vint de nouveau cueillir ses lèvres au creux des siennes, se laissant alors pleinement savourer ce bien être des plus intense qu’il ne pouvait ressentir qu’à ses côtés. Dévorant celles-ci de ses lèvres avec fougue, il se sentait petit à petit s’enflammer de nouveau, glissant alors ses doigts sur sa nuque pour la caresser avec amour.

Pourtant au fond de lui-même, il savait qu’il fallait qu’il cesse ce baiser malgré le fait qu’il brulait littéralement sous le contact des doigts de Ki Suk sur sa chemise qu’il caressait tout autant avec envie qu’il venait répondre à ses baisers. C’était véritablement déchirant pour lui de lutter contre ces sensations si diamétralement opposées mais il le devait, il n’avait pas d’autre choix. C’est donc bien malgré qu’il lui qu’il s’obligea à rompre ce baiser ainsi que tout contact entre eux deux alors qu’il glissait ses doigts sur le visage de Ki Suk pour tenter de se dégager de cette passion qui était résolument en train de lui dévorer le ventre.

« Non…il ne faut pas que je me laisse tenter… que je laisse mon amour pour toi m’aveugler… » Commença-t-il a bout de souffle, toujours autant fébrile. « Ki Suk… je ne peux pas faire comme si de rien n’était… tu souffres… je ne suis pas aveugle… chaque nuit tu te réveilles en sueur… tu ne te rends pas à compte à quel point cette situation me rend dingue… je veux t’aider, très égoïstement je le conçois… a vrai dire ça me brise même le cœur de voir que tu sembles pas me faire assez confiance pour me confier ce qu’il t’arrive… c’est vraiment horrible d’avoir l’impression de ne t’être d’aucun soutien alors que tu es résolument la seule personne que je chéris et souhaite protéger de tout mon cœur… et ce depuis de nombreuses années… ton bonheur est la seule chose que je désire plus que tout… Ki Suk, as-tu si peu confiance en moi ? Ne suis-je pas assez digne d’être ton confident ? Suis-je donc condamné à te voir ainsi souffrir sans pouvoir dire mot ? Dis moi… je ne sais plus quoi faire. »

Il avait dit tout cela d’une traite prenant à peine le temps de respirer alors que sa respiration se faisait si haletante tellement elle était pénible à trouver. Son ton quand à lui était brisé, limite larmoyant bien qu’il n’y avait aucune présence de larmes sur ses joues mais ses yeux quant à eux exprimaient ô combien cette situation lui faisait mal. S’il était pathétique, il l’acceptait pleinement tant que Ki Suk était en mesure de comprendre à quel point son désir de l’aider était sincère. Il voulait être l’épaule sur laquelle celui-ci pouvait se reposer, était-ce trop demander ?
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