(theend) listen to me [ Feat. Ren ]



 
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 (theend) listen to me [ Feat. Ren ]

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Kwon Autumn
Kwon Autumn
i'm not a freak anymore.

pseudo : Sachi
avatar : Do Hwae Ji
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i'm here since : 26/06/2011
âge : 32
my heart is : Un organe, rien de plus simple.
patronus : Le Taureau
animal de compagnie : Un Loup d’Antarctique du nom de Pandora
wizard's spellbook :
(theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icb87FPIegG0ajx
Maman promet de veiller sur toi quoiqu'il arrive, même si parfois tu as tendance à fuir dans les buissons pour jouer avec les papillons. Je ne veux surtout pas que tu fasses de mauvaises rencontres ou que tu te blesses. Je sais que tu es encore un bébé, mais il ne faut pas non plus jouer avec le feu.

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Quand j'ai appris que je devais changer d'école & qu'à présent Dasy était le seul endroit où je pouvais m'y rendre pour étudier, j'étais un peu septique, mais au final, je me suis rapidement habituée aux lieux. Dasy a changé énormément de caractère, dont le mien. Malheureusement, l'école n'a pas pu changer le sale caractère de Mr Yamada Ren. Forcément, il fait toujours exception à la règle, lui. Je pensais que nos relations allaient s'améliorer, mais au final, elles se sont envenimées. Je dois avouer que je suis légèrement fautive, je n'aurai pas du le stupéfier. Du coup, il me déteste, pour ne pas changer. Mais je n'ai pas que lui dans mes contacts, j'ai Song Nina, ma meilleure amie, avec qui j'ai tendance à être diabolique avec autrui. Ce n'est pas de ma faute, si elle m'entraîne dans ses nombreuses sottises. Heureusement que Jung Evangelina parvient à me calmer parfois, j'aurai tendance à faire des choses regrettables. Pour continuer dans les nouvelles rencontres, il y a celle qui me ressemble, étrangement, Xiao Mei Lin. Le chinois & le japonais vont vaincre le monde. Au passage, Dasy n'a pas supprimé certains énergumènes, je le constate, parce que Kwon Han Byul rode toujours dans les parages, s'il m'appelle encore Planche A Pain j'utilise la force ! Dans toute ces histoires, ce qui m'attriste le plus c'est que je n'ai plus la possibilité de voir Yoon Ki Suk.Il me manque terriblement & je ne sais pas pourquoi est ce qu'il m'évite. Aurais-je fait quelque chose de mal ? S'il ne veut plus me parler, qu'il me le dise en face, que je sache enfin. C'est mon meilleur ami après tout, mais suis-je encore sa meilleure amie ? Je me pose la question. Même Nam Casey se met à m'éviter. Décidément, je n'ai pas de chance. Toutefois, je crois qu'Oppa cache un lourd secret & je compte bien le découvrir. Je suis maudite je crois. En plus Dasy ne m'a pas permis d'oublier mon défunt ami mais heureusement que Yang Joon Ha est là pour m'épauler, je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Il est le seul à me parvenir à me faire sourire, dans ces moments là. Quoique mon simbad est aussi là, Hwang Alexsy. Nala & Simbad ce sont les meilleurs ♥️

(theend) listen to me [ Feat. Ren ] _
MessageSujet: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeMar 26 Juil - 6:59

« Comment parler à une personne qui vous déteste », c’était le titre du livre que la japonaise avait acheté depuis quelques temps déjà. Son achat n’avait rien d’anodin, surtout qu’elle n’était pas une fille qui achetait régulièrement ce genre de livres. C’était même la première qu’elle prenait un tel livre. Il fallait dire que ces livres n’étaient pas très aidant & parfois, ils servaient plus à envenimer la situation, au lieu de justement apaiser la chose. Sachiko savait pertinemment que lire un tel livre n’allait pas l’emmener bien loin & que cela n’allait franchement pas l’aider, surtout quand la fameuse personne qui détestait, portait le nom de Yamada Ren. C’était une autre histoire quand c’était lui. Il y avait les individus dits normaux & anormaux, Ren était ni dans l’un ni dans l’autre, vu que lui il était complètement inhumain, dans le sens où il n’avait pas le même mécanisme que les autres individus. Il faisait une catégorie à lui tout seul, une catégorie bien sombre & hostile, qui pouvait engendrer des frissons à quiconque voyait cette catégorie. Dans tous les cas, même si Sachiko lisait ce livre, elle savait que Ren n’allait certainement pas lui adresser la personne. Elle allait beau faire n’importe quoi pour qu’il la remarque, pour qu’il l’entende, il n’allait pas l’écouter. Il était vrai que depuis sa dernière rencontre avec lui, elle ne s’était pas dirigée vers lui pour converser. Elle avait même tendance à le fuir comme la peste. D’habitude, elle se dirigeait vers lui ou le voyait simplement & continuait son chemin, mais là, depuis quelques jours, elle faisait tout pour ne pas apercevoir Ren, ni le croiser. Elle faisait surtout tout pour qu’il ne l’aperçoive pas, elle. Voir Ren ne l’embêtait franchement pas, mais elle savait que s’il la voyait, elle risquait de prendre cher. Elle était même terrorisée à l’idée qu’il la voit & qu’il s’avance vers elle. Il fallait dire qu’elle n’avait pas été très clémente lors que sa dernière confrontation. Il fallait même avouer qu’elle avait un tantinet utilisé la magie, contre son grès en plus de cela. Toutefois, cela avait été pour la bonne cause, même s’il n’avait certainement pas vu cela comme quelque chose de très positif. Elle avait voulu l’aider, tout simplement. Il ne fallait rien voir de bien méchant. Elle avait utilisé deux sorts sur lui, mais rien de bien grâce. Elle l’avait juste rendu moins lourd & surtout elle l’avait stupéfié. Vu de cette manière, elle avait quand même légèrement exagéré & les circonstances étaient en effet bien importantes. Elle l’avait tout de même empêché de s’exprimer, de faire un seul mouvement, pendant un court instant. Ce n’était pas comme si elle l’avait laissé dans cet état-là & puis elle n’avait pas utilisé ce sort contre lui. Elle avait juste utilisé cela pour l’emmener tranquillement à l’infirmerie. Il avait été dans un état déplorable, donc la seule manière de l’aider avait été de l’emmener, de force, dans un lieu plus sûr, ou il était certain d’être soigné. Sachiko ne s’en voulait vraiment pas. Elle avait bonne conscience. Enfin pas vraiment, car elle savait que de ce fait, Ren voulait se venger & il la détestait sûrement encore plus qu’auparavant. Après pour ce qui allait changer d’habitude, il avait toujours eu quelques animosités vis-à-vis de sa personne, donc un peu plus ou un peu moins, ce n’était pas une énorme modification dans sa vie. De toute manière, la japonaise ne voulait plus le voir, parce qu’elle craignait surtout sa vengeance. S’il l’évitait elle pouvait se reposer sur ses lauriers, mais si ce n’était pas le cas, elle avait tout intérêt à fuir le plus possible.

Si la japonaise voulait tant le fuir, pourquoi avait-elle acheté un livre qui pouvait l’aider à lui parler ? Elle avait une excellente raison qui n’était pas futile. En effet, il y avait de cela trois jours, elle avait reçu une lettre venant de la famille Yamada. Elle n’avait pas immédiatement ouvert la lettre & à vrai dire, elle l’avait complètement oublié sur sa commode. Il fallait avouer qu’elle ne recevait pas des tonnes de lettres par jour. Ce n’était donc que hier qu’elle avait fini par l’ouvrir découvrant ainsi une nouvelle déconcertante. Elle avait envoyé une lettre à la sœur de Ren, histoire d’avoir de ses nouvelles, car elle était tout de même une de ses amies proches, mais au lieu d’avoir une réponse d’elle directement, elle en avait reçu une des parents de Ren & de sa sœur, lui disant ainsi que la jeune fille était actuellement à l’hôpital, à cause d’un malaise. Ils n’avaient pas donné d’autres détails, mais cela avait suffi pour angoisser la japonaise. Elle se demandait bien ce qui avait poussé son amie à se rendre dans un hôpital & surtout quel était le motif de son malaise. Elle avait été tellement choquée, qu’elle avait immédiatement envoyé les bonbons préférés de son amie à l’adresse de l’endroit où elle se trouvait, mettant par-dessus une petite lettre fort sympathique & elle avait accouru dans une librairie pour acheter le fameux livre. Elle devait absolument annoncer la nouvelle à Ren, mais elle ne savait pas vraiment comment le faire. Elle ne savait même pas qu’elle pouvait être sa réaction s’il la voyait venir vers lui. C’était pour cela, qu’elle avait prévu tout un plan, depuis hier soir, pour annoncer la nouvelle à Mr Yamada. Elle devait être minutieuse dans chaque détail & elle devait avoir un Plan B si le Plan A échouait. Elle ne pouvait pas laisser une telle nouvelle sans que Ren ne le sache. C’était sa sœur qui était tout de même à l’hôpital, ce n’était pas n’importe qui. Le Plan pour arriver jusqu’à Ren avait été confectionné avant une attention particulière mais pour ce qui était des paroles échangées, elle ne pouvait rien prévoir. Surtout que Ren pouvait être imprévisible quand il le souhaitait. Elle espérait juste qu’il allait l’écouter car venir à lui n’allait guère être simple. Elle allait devoir user de ses talents d’actrice, enfin, c’était surtout qu’elle allait devoir jouer la James Bomb Girl, version Japonaise. La comparaison n’était pas anodine en plus car ça allait être vraiment le cas vu que son but était de voir Ren directement dans sa chambre, car il n’allait pas la voir venir & elle allait donc pouvoir s’infiltrer ou forcer le passage sans qu’il n’ait le temps de réagir. Elle avait tout prévu. Elle n’était pas une bleue pour rien, elle avait de la matière grise ! Maintenant, elle devait croiser les doigts pour que tout son plan marche à la perfection ou elle risquait d’atterrir dans le bureau du proviseur & étant une élève exemplaire elle ne pouvait pas risquer cela. Dire qu’elle faisait tout ça pour Ren, c’était une perte de temps & surtout un risque inutile. Mais tant pis, il fallait parfois des sensations fortes dans la vie d’une élève modèle.

Si les dortoirs des chambres étaient accessibles à chaque maison, cela lui aurait facilité la tâche. Mais bien sûr, dans le règlement intérieur il stipulait qu’aucun membre d’une autre maison ne devait aller dans un autre dortoir, sauf si cela était celui de sa maison. Hors Ren était Giena & Sachiko était Olen. Deux parfaits opposés. Mais Sachiko devait absolument rentrer dans son dortoir. De plus, grâce à ses sources, elle savait exactement quel numéro était placardé sur sa porte. Elle devait tenter le tout pour le tout. De toute manière, elle n’avait plus le choix, elle se lançait. Si elle se faisait prendre, elle avait préparé sa potion qui pouvait faire croire à une personne qu’elle était somnambule. Elle avait déjà essayé pour voir si cela marchait ou pas & elle devait avouer que c’était très efficace & aidant pour ce genre de contexte. Déjà, la jeune fille avait mis une sorte de chapeau de sorcier pour que son visage soit légèrement caché. Si on la reconnaissait, elle était mal barrée. Elle voulait arriver jusqu’au bout de sa mission, car elle voyait cela comme une mission dangereuse. C’était tout de même palpitant comme situation. Quand elle arriva près de la porte pour rentrer, elle attendit qu’un Giena se glisse à l’intérieur. Elle n’avait pas le code pour rentrer dans la salle commune, donc forcément, elle devait utiliser les moyens du bord. Lorsque l’élève entra à l’intérieur, elle attendit avant & juste avant que la porte ne se referme complètement, elle glissa un bout de bois entre pour coincer la porte. La dame sur la porte grogna légèrement mais ne fit rien pour alerter les autres, ce qui était un véritable miracle, quoiqu’elle fût bien trop occupée à faire sa fameuse couture pour se soucier de ses gestes. Elle regarda donc autour d’elle pour voir si personne ne la voyait & rentra dans la salle. Elle sentit immédiatement l’ambiance plus terne. Les Giena n’étaient pas très chaleureux & à vrai dire, ils étaient pour la plupart des vampires assoiffés de sang. Fort heureusement, il y avait des sorciers « normales » comme Ren par exemple, enfin c’était ce qu’elle pensait pour l’instant. Heureusement qu’il n’y avait pas un chat dans la salle commune car ils étaient tous occupés à dîner ou encore à dormir ou à faire d’autres occupations. C’était déjà de gagner, elle avait sûrement fait le plus dur. A présent, elle devait rentrer dans les dortoirs pour hommes, chose finalement plus difficile. Les femmes n’avaient pas vraiment le droit d’y pénétrer, ou rarement. Elle était Olen & une fille. Décidément, rien n’était simple pour voir Ren. Tout s’afférait bien difficile.

La japonaise prit une profonde inspiration. Qui ne tentait rien n’avait rien de toute façon, donc autant qu’elle tente quelque chose. Elle n’était plus très loin du but en plus de cela. Arrivée dans les couloirs des dortoirs, elle pencha son visage vers le sol pour qu’on ne sache pas son identité. Elle avait le cœur qui palpitait chaque fois qu’elle faisait un pas. Elle avait le sentiment qu’une personne allait surgir & allait crier son prénom.

- Sachiko . . .

Qu’est-ce qu’elle avait dit ? Elle aurait mieux fait de ne rien penser du tout. A présent, son identité était dévoilée & elle allait être enguirlandée. Elle prit fermement sa potion dans sa main. Il était temps de la prendre. Elle ne devait pas se faire remarquer & boire doucement. Elle sentit des pas venir vers elle. C’était la fin ! Elle était certaine qu’on allait donner l’alerte, qu’elle allait se faire prendre. Elle était tellement tétanisée qu’elle n’osait plus faire un mouvement, ni même respirée. Une silhouette s’approcha d’elle & un bras lui tendit un libre de magie. Elle sourcilla. Une voix s’éleva alors dans les airs.

- Tu dois connaître certainement Sachiko, rends lui ça de ma part ! Bye !

Que. . Quoi ? Elle se sentit brusquement rassurer. La personne en question ne l’avait pas reconnu, fort heureusement. Elle poussa un léger soupir & hocha de la tête, alors que celui-ci était déjà parti. Elle avait passé ce livre à un de ses amis, qui était la fameuse personne & grâce à sa chance, il se trouvait que son ami était totalement myope, en tout cas, il avait perdu ses lunettes & avait du mal à voir. Elle était décidément chanceuse aujourd’hui, pour la première fois de sa vie, elle avait énormément de chance. Elle comptait bien en profiter. Elle se dirigea donc rapidement vers la chambre de Ren. Quand elle arriva enfin devant celle-ci, elle prit une grande inspiration, comme si elle allait plonger dans un aquarium rempli de requins. Elle toqua calmement à sa porte. Elle prépara tout de même son pied pour bloquer la porter ou encore son fameux chewing-gum. Elle avait vu cela dans les films. Le chewing-gum avait tendance à bloquer la serrure donc avant qu’il ne ferme la porte, elle déposait rapidement son chewing-gum. Ni vu, ni connu. Il pensait avoir fermé la porte & elle arrivait en trompe dans sa chambre. Ou alors si ni le pied, ni le chewing-gum ne marchait, elle avait sa baguette. Mais vu la dernière fois, il devait préparer le coup, donc dans le pire des cas, elle défonçait la porte, elle lui disait rapidement pour sa sœur, elle se faisait embarquer par les surveillants & . . . elle espérait qu’elle n’allait pas devoir utiliser cette force cela, surtout que défoncer une porte n’était pas l’un de ses passe-temps !


Dernière édition par Kwon Autumn le Dim 18 Sep - 11:33, édité 1 fois
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Yamada Ren
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MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeVen 29 Juil - 19:52

« Tu me le paieras Matsuo Sachiko, je t’en fais la promesse…Je n’en ai pas fini avec toi. »
C’était résolument les derniers mots qu’il avait eu à son attention lorsqu’il l’avait vu et on pouvait être sur qu’il comptait bien mettre ses menaces à exécution. Énervé ? Oh oui, on pouvait véritablement dire qu’il était et même à l’heure actuelle, il était incapable de penser à elle sans sentir son sang ne faire qu’un tour dans tout son corps alors qu’il ressentait une incroyable envie de tout fracasser. La colère, un sentiment dont il s’était toujours méfié tâchant toujours de le contrôler dans une certaine mesure était résolument en train de lui dévorer les entrailles. Il la détestait ? Non, à vrai dire même le verbe « Détester » ne semblait pas être assez puissant pour exprimait ô combien son animosité envers cette olen était sérieuse et profonde. Seul le mot « Haine » pouvait avoir sa place dans la situation actuelle et encore… Chaque jour qui passait, chaque minute qui défilait, il ne pouvait s’empêcher de revoir avec quelle lâcheté, cette peste avait fuit l’infirmerie, dans laquelle elle l’avait mené contre son gré. Tout dans cette scène lui donnait envie d’exploser sa colère au grand jour, que ce soit son regard à moitié désolé, celui réprobateur et autoritaire de cette infirmière et son incapacité à lui à ce moment là de lui lancer un sort bien servi comme il en avait eu envie. Dieu, qu’est ce que cela l’irritait profondément lorsqu’il concédait à y pensait, serrant alors les poings en frappant ce qui pouvait se trouvait à ses côtés, que ce soit une table, une chaise, un mur. On pouvait véritablement dire que cette fille, si elle pouvait encore ce prénom était parvenu à faire naitre en lui, une envie meurtrière de faire du mal à autrui. Pour qui se prenait-elle ? Au nom de quoi s’était-elle donnait le droit de lui infligeait sa volonté si diamétralement opposée à la sienne ? Avait-elle été sourde à ce moment par un événement inexplicable qui pourrait donner une raison logique et peu répréhensible à son geste? A son sens, il n’y avait aucune raison à son geste et à vrai dire, l’état dans lequel il se trouvait lui permettrait résolument d’accepter aucune logique que ce soit autre que la sienne. Elle lui avait lancée un sort bordel ! Un sort et ça, bizarrement l’infirmière n’avait que faire de cette réalité alors qu’il protestait contre ses soins en lui ordonnant de boire cette poche de sang.

Arg…Dieu qu’il avait envie de tuer cette japonaise mais de ses mains. Ah non, personne ne devait, pouvait la toucher à part lui, et quand il l’aurait trouvé, il se ferait un plaisir de la tuer de ses doigts. Cependant quand il se laissait surmonter par sa colère, il avait alors la mauvaise surprise de sentir ses crocs sortir, sa transformation s’opérant toujours en lui et il était alors obligé de se calmer, de tenter de garder pied sur terre pour ne pas s’emporter. Une chose était sure à cause de cette garce, qu’elle était désormais à ces yeux, il était grillé et devait désormais se rendre tous les matins à l’infirmerie pour suivre un examen médical malgré lui et se nourrir convenablement même s’il n’y parvenait pas vraiment. Rien que l’idée de savoir que ce qu’il buvait était du sang le rendait malade et il refusait toujours de boire quoique ce soit, s’entêtant à manger ce qu’un être humain mangeait normalement. Il arrivait alors souvent que l’infirmière exaspérée par son comportement lui lançait un sort de confusion avant de lui appliquer le bon sort d’amnésie pour qu’il ne se souvienne pas de cet accident. Bien entendu autant que lui et elle, elle savait parfaitement qu’il savait ce qu’elle lui infligeait au moins une fois par semaine pour le nourrir. Lui, qui en temps normal n’aurait nullement accepté qu’on le traite de cette manière, n’hésitant pas à se venger à sa façon, il se laissait faire, terriblement las et bien trop préoccupé par la responsable de toute cette histoire. Sachiko… Pourquoi diable passait-elle son temps à lui rendre la vie impossible, à l’énerver à ce point ? Qu’est ce qu’elle avait à gagner à vouloir s’imposer ainsi avec lui ? Ne supportait-elle pas qu’on lui tienne ainsi tête, qu’on lui fasse comprendre qu’elle était une gêne pour sa personne ? Elle avait beau être belle avec son air de saint nitouche, souriante, aimable et tout le reste, dont se devait de posséder une demoiselle de son âge porteuse de l’écusson si bleu de leur école, elle méritait tout autant sa place parmi les hyènes aux teintes rouges comme le sang… elle y aurait eu toute sa place, ça il en était plus que persuadé.

Alors il devait avouer qu’il était tenté de rire sournoisement lorsqu’il entendait certains de ses camarades de classe dire que la demoiselle était une fille adorable et toujours amicale. « Ah oui ? Faudrait que je la rencontre alors. » Avait-il souvent envie de dire dans un ton ironique tellement cette image de cette fille semblait si éloignée de la vérité, de la sienne. Elle adorable et amicale ? Nullement, elle portait résolument le titre de « véritable plaie » pour lui et une de celle qu’on ne pouvait pas se débarrasser tellement elle semblait s’être collée à sa peau et refusant même de cicatrisé. Elle était résolument son pire cauchemar et si il voulait se débarrassait d’elle sans avoir le moindre regret, il devait alors se venger d’elle, lui rendre la monnaie de sa pièce comme on le disait si bien. Une fois quitte, il pourrait se persuadé d’oublier à jamais son prénom insignifiant. Était-il orgueilleux à ce point ? ô oui et bien au-delà de cela, il y avait énormément de chose qu’il tolérait en temps normal mais qu’on s’impose à lui, qu’on lui dicte ce qu’il devait dire ou faire ou avoir à son intention un geste déplacé alors qu’il se trouvait dans un état de faiblesse était une chose dont il était incapable de pardonner. Frapper son adversaire alors qu’il était à terre était peut être une chose supportable pour certaines personne mais ce n’était pas sa façon de faire mais comme elle n’avait pas hésitée à utiliser cette manière avec lui, il risquait surement de faire profit bas face à cette valeur qu’il avait apprise de son père. La vengeance était un plat qui se mangeait froid et qu’il se devait de préparer… Enfin, ça c’était ce que la logique voulait de lui mais à vrai dire, il y réfléchissait très peu, après tout prévoir son coup n’était pas du tout amusant pour lui et puis ainsi il pourrait profiter de chaque instant qui se présenterait à lui, ça il en était persuadé.

Ainsi donc, il tentait de se calmer de cette façon bien qu’il était tout de même plus que tout, résolu à lui en faire baver, lui donner enfin une bonne raison pour rester pour toujours loin de sa personne et enfin rompre ce lien qui se faisait trop persistant pour lui. Si seulement il savait qu’en aucun cas son inconscient accepterait de faire du mal à cette belle olen, il aurait surtout envie de mettre un terme à sa propre vie mais ça, il était encore loin de le savoir, bien trop incapable de définir ce foutu lien qui les liait l’un à l’autre, n’en ressentant d’ailleurs nullement le désir. Il est donc évidant qu’en attendant que le destin le mène à croiser de nouveau la route de cette fille, il vaguait à ses occupations habituelles, se concentrant uniquement sur celle qui lui apportait un semblant de bien être et de plénitude désormais : la musique. Que ce soit le matin, en journée ou en soirée, il tentait de trouver un endroit calme de l’école pour prendre sa guitare et composer dans son coin. Lorsque cela n’était pas possible, il passait alors son temps à écouter de la Jpop ou Kpop, enfin tous ces morceaux moldus, que Nichido avait prit soin de lui mettre dans son mp3, lorsqu’il lui avait offert celui-ci pour son anniversaire. Il y avait encore beaucoup de choses dans les trucs moldus qui échappaient à sa logique mais qu’un objet lui donne la possibilité d’entendre de la musique où qu’il soit dans un coin était résolument une chose merveilleuse, sans pour autant être extraordinaire. Insatisfait de la vie ? Non, plutôt un blasé de la vie et plus le temps passé, plus la vie lui semblait ô combien insignifiante, jugeant alors l’être humain que bon pour faire du mal à autrui sans ressentir la moindre tristesse, culpabilité, la majeure partie du temps. S’isolant alors comme toujours dans son monde à lui sans que personne ne puisse l’approcher pour retrouver un peu de paix intérieure, il avait passé sa journée dans un coin isolé des espaces ombragées pour profiter de la chaleur de cette journée en paix, alors que d’autres cherchaient le soleil ailleurs. Il s’était alors contenté d’écouter en boucle son MP3 en feuilletant un bouquin qui traitait comme toujours de la médecine, tâchant de retenir le plus d’informations comme à son habitude pour tenter d’établir sa thèse, qu’il travaillait toujours si ce n’est peut être avec un peu moins d’acharnement qu’auparavant, ayant perdu cet idéalisme qui avait fait auparavant sa force.

Voyant alors la journée se déclinait à l’horizon à travers les épais branches des arbres qui protégeaient les lieux dans lequel il se trouvait, il remarqua aisément que la journée touchait à sa fin et que dans quelques heures, il devrait à son tour reprendre les cours comme la plupart des élèves qui suivaient l’horaire des vampires comme lui. Se levant donc, il prit alors la direction de ses dortoirs pour se préparer dans un pas calme et droit, n’accordant son attention à aucune chose comme s’il n’était qu’un fantôme qui traçait sa route. Marchant alors nonchalamment en avançant droit devant lui, quitte à obliger certains élèves à se pousser de sa route, il arriva plus ou moins rapidement à la pièce commune de sa maison. La pièce semblait être bien calme, chacun vaguant à ses occupations sans se préoccuper des autres. Une chose loin d’être étonnante pour les hyènes qui étaient, tous autant individualistes les uns que des autres, qui acceptaient seulement de faire équipe que si leurs intérêts étaient communs. Bien qu’il ne fût pas aussi calculateur que certains de sa maison, il devait reconnaitre qu’il y avait plus ou moins sa place…enfin mieux que dans les autres si ce n’est les Kabans. Enfin à tout ceci, il n’y avait pas vraiment réfléchi et y trouvait vraiment intérêt, c’est donc avec toujours un calme olympien qu’il commença à grimper les escaliers qui menaient à son dortoir lorsqu’un prénom attira son attention. Sachiko… Relevant la tête alors pour trouver la personne qui osait parler de cette fille en sa présence, il faillit assassiner du regard son camarade de maison qui s’était avancé vers la silhouette de cette inconnue qui semblait se cacher sous un chapeau de sorcière qui était tout sauf utile si elle souhaitait passer inaperçue. Se collant alors à la rembarre de l’escalier pour fixer cette étrangère qui semblait être une olen selon les dire de son camarade, il la fixa plus en détail un bref instant. Souriant d’un air narquois en fronçant des sourcils, il glissa doucement sa main dans sa robe de sorcier alors qu’un sentiment prenait peu à peu place dans son esprit, sentant son sang se mettre à bouillir. Qu’il était bête ou aveugle, c’était cette fameuse Sachiko qu’il recherchait pour remettre ce foutu bouquin en question. Lorsqu’il le vit quitter la demoiselle, il fit semblant de lire la couverture arrière de son livre avant de suivre la demoiselle en question d’un pas aussi léger que celui d’un chat.

A vrai dire, cela l’amusait énormément de la suivre ainsi. Qu’est ce qu’elle venait faire dans leur maison, elle était bien une olen, non ? Bien entendu alors elle n’avait rien à faire ici. Il tenait enfin une bonne raison pour expliquer le geste qu’il pourrait avoir à son intention sous peu mais l’idée qui lui venait en tête était bien trop douce, clémente et sa colère bien trop récente pour espérer qu’elle ait pu s’apaiser. C’est alors qu’il eut la mauvaise surprise de constater qu’elle s’était arrêtée devant la porte de sa chambre, observant celle-ci avec un grand intérêt. Quel mauvais coup était-elle encore en train de préparer ? Qu’est ce qu’elle cherchait en venant ainsi dans les appartements de sa maison ? Il n’en savait fichtrement rien et à vrai dire, il en avait que peu faire. C’est donc sans crier garde et avec subtilité qu’il se glissa comme une ombre derrière elle pour ouvrir la porte à la volée, la poussant à l’intérieur sans aucune délicatesse. Pénétrant également dans la pièce qui se voulait être vide, il ferma rapidement celle-ci d’un coup de maitre de baguette et en agrippant le poignet de cette demoiselle, il la plaqua alors contre le mur en glissant doucement sa baguette sous son menton sans un mot. Venant lui voler sa baguette qui se trouvait dans sa robe de sorcier, il enfonça plus profondément sa baguette sur sa peau alors qu’il la regardait d’un air plus que glacial murmurant dans une voix si ténébreuse.

« Es-tu folle ou quoi, Matsuo Sachiko ou avais-tu envie de me provoquer de nouveau en venant ainsi ? Tu crois réellement que je ne serais pas capable de te rendre la monnaie de ta pièce ? Si c’était ton intention, ton espoir, désolé de te décevoir mais je ne suis pas assez clément que tu ne le penses. Tu pensais que j’avais déjà oublié ce que tu as osé me faire alors que tu t’es barrée comme une voleuse ? Laisses-moi rire… Surtout que tu as eu le culot de me prendre en traitre…Tu sais ce que je fais à ceux qui ose allait contre ma volonté, ne ? Je leur rends la vie impossible et il est évidant que ce soir, ma pauvre, tu es en position de faiblesse et n’a aucun moyen de te défendre, comme moi ce jour là et je compte bien te faire comprendre ce que ça fait d’être incapable de se défendre. »

Marquant une pause, il accentua le geste de sa main qui tenait sa baguette sur sa fine nuque en ajoutant seulement en soulevant un sourcil : « Si mes souvenirs sont bons, c’est le sort de stupéfixation que tu as eu le culot de me lancer…ne ? Allez dis moi si j’ai tort, tu devrais t’en souvenir mieux que moi, non ? »

Son regard était plus que glacial, presque animal alors qu’il la défiait ainsi d’oser lui dire le contraire. Souriant du coin des lèvres avec un air narquois, il se disait qu’elle avait intérêt d’avoir une bonne raison de se trouver ici car il était bien décidé à ne point la laisser s’enfuir, désormais qu’il la tenait prisonnière.
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Maman promet de veiller sur toi quoiqu'il arrive, même si parfois tu as tendance à fuir dans les buissons pour jouer avec les papillons. Je ne veux surtout pas que tu fasses de mauvaises rencontres ou que tu te blesses. Je sais que tu es encore un bébé, mais il ne faut pas non plus jouer avec le feu.

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Quand j'ai appris que je devais changer d'école & qu'à présent Dasy était le seul endroit où je pouvais m'y rendre pour étudier, j'étais un peu septique, mais au final, je me suis rapidement habituée aux lieux. Dasy a changé énormément de caractère, dont le mien. Malheureusement, l'école n'a pas pu changer le sale caractère de Mr Yamada Ren. Forcément, il fait toujours exception à la règle, lui. Je pensais que nos relations allaient s'améliorer, mais au final, elles se sont envenimées. Je dois avouer que je suis légèrement fautive, je n'aurai pas du le stupéfier. Du coup, il me déteste, pour ne pas changer. Mais je n'ai pas que lui dans mes contacts, j'ai Song Nina, ma meilleure amie, avec qui j'ai tendance à être diabolique avec autrui. Ce n'est pas de ma faute, si elle m'entraîne dans ses nombreuses sottises. Heureusement que Jung Evangelina parvient à me calmer parfois, j'aurai tendance à faire des choses regrettables. Pour continuer dans les nouvelles rencontres, il y a celle qui me ressemble, étrangement, Xiao Mei Lin. Le chinois & le japonais vont vaincre le monde. Au passage, Dasy n'a pas supprimé certains énergumènes, je le constate, parce que Kwon Han Byul rode toujours dans les parages, s'il m'appelle encore Planche A Pain j'utilise la force ! Dans toute ces histoires, ce qui m'attriste le plus c'est que je n'ai plus la possibilité de voir Yoon Ki Suk.Il me manque terriblement & je ne sais pas pourquoi est ce qu'il m'évite. Aurais-je fait quelque chose de mal ? S'il ne veut plus me parler, qu'il me le dise en face, que je sache enfin. C'est mon meilleur ami après tout, mais suis-je encore sa meilleure amie ? Je me pose la question. Même Nam Casey se met à m'éviter. Décidément, je n'ai pas de chance. Toutefois, je crois qu'Oppa cache un lourd secret & je compte bien le découvrir. Je suis maudite je crois. En plus Dasy ne m'a pas permis d'oublier mon défunt ami mais heureusement que Yang Joon Ha est là pour m'épauler, je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Il est le seul à me parvenir à me faire sourire, dans ces moments là. Quoique mon simbad est aussi là, Hwang Alexsy. Nala & Simbad ce sont les meilleurs ♥️

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MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeDim 31 Juil - 9:31

(désolée pour ce poste lamentable TT mais dur d'être à la hauteur de ton poste aussi eoe)

Le danger n’était sûrement pas un terme qui était dans le dictionnaire de la japonaise. A vrai dire, elle préférait éviter toute forme de danger car elle savait que ce n’était pas quelque chose qui la réussissait. Le moindre danger était souvent fatal pour elle, à croire que celui-ci ne l’aimait pas. Elle avait maintes fois tenté de braver des obstacles plus ou moins hasardeux mais elle n’était parvenue qu’à une seule chose : se ridiculiser royalement & devant des milliers de paires de yeux fixées sur sa silhouette. C’était donc pour cela qu’elle n’aimait pas forcément le danger, ce n’était en tout cas pas un très grand ami de sa personne. Il ne fallait pas se méprendre. Ce n’était pas qu’elle était peureuse, au contraire, elle pouvait très bien se jeter sur une personne pour ainsi la protéger d’une quelconque embuscade, d’un quelconque danger, mais c’était juste qu’elle avait tendance à envenimer la situation. Elle n’était pas très douée pour sauver une personne physiquement, quoique moralement, c’était presque similaire, surtout si elle prenait le cas de Ren. Au lieu d’arranger leur relation, elle ne faisait que l’empirer. Néanmoins, ils étaient tous les deux fautifs, il fallait qu’ils cherchent continuellement l’autre, il fallait toujours qu’ils s’énervent l’un contre l’autre. Cela n’allait jamais prendre fin, sauf si l’un mourrait avant l’autre ou alors lorsqu’ils allaient enfin terminer leurs études. Ils allaient tous les deux prendre des chemins opposés & ils n’allaient plus se revoir, sauf si le destin était contre eux & qu’il faisait en sorte qu’ils se revoient souvent, ce qui risquait d’être particulièrement critique. De toute manière, la japonaise savait qu’il ne fallait rien demander au destin. Depuis le temps qu’elle souhaitait vivre loin de Ren, c’était tout bonnement impossible ou alors c’était trop demander à cette vie si peu indulgente. Pourtant cela se voyait comme eau sous roche qu’ils n’étaient pas faits pour s’entendre & cela n’allait jamais être le cas. Enfin c’était ce qu’elle pensait & c’était certainement ce que Ren pensait aussi car entre eux deux, c’était probablement lui qui ressentait la haine la plus forte pour l’autre. D’un côté, il fallait comprendre, l’excuse la plus flagrante était qu’il était giena, selon la japonaise, alors forcément, il ne pouvait que ressentir de la haine profonde au fond de son âme. Tous les Gienas étaient des êtres hostiles, froids, distants & souvent, ils s’énervaient rapidement, voir trop brusquement. C’était la seule maison en quelque sorte mortelle. Sachiko était même certaine que beaucoup de personnes allaient finir par être des mages noirs, assoiffés de pouvoir. Ce n’était peut-être qu’un stéréotype de sa part, mais c’était bien connu que cette maison était fortement dangereuse car la plupart des élèves finissaient par rejoindre le côté obscure, encore plus qu’à présent. S’il y avait un meurtre, les personnes accusaient immédiatement cette maison. Quelque part, elle ressentait une certaine compassion pour ces pauvres êtres qui ne demandaient rien à part qu’on les laisse tranquille & puis peut-être que c’était à cause des avis peu positifs sur eux qu’ils devenaient de telles personnes. Enfin, Sachiko disait cela, mais elle-même, elle ne renonçait pas à Ren, sauf que ce n’était pas son choix. Les circonstances faisaient qu’elle se retrouvait toujours devant lui quand la situation était critique. Ce n’était pas pleinement de sa faute, juste que ce fâcheux destin ne les laissait pas en paix & cela n’allait sûrement pas changer de sitôt.

Pour en revenir au danger, Sachiko savait pertinemment qu’en venant dans la salle des Gienas elle allait certainement se faire rapidement prendre. Elle n’était pas vraiment faite pour ce genre de mission complètement impossible. A vrai dire, elle venait d’y penser, mais elle aurait dû demander à sa charmante meilleure amie, Nina, de l’aider. Celle-ci n’aurait pas su refuser sa demande, quoique c’était fort possible la connaissant. Il fallait dire que Nina était aussi une Giena avec un fort caractère & pourtant, malgré cela, elle était sa meilleure amie. Comment en étaient-elles venues à l’être ? Sachiko préférait garder ce genre de détail pour elle car elle risquait d’être vue autrement. Il fallait dire que leur rapprochement n’avait pas été fait de manière douce, enfin pour un homme en particulier. Quand une rancunière & une hypocrite faisaient la paire, ça faisait souvent des étincelles & il ne fallait pas chercher pourquoi certains hommes les fuyaient. Dans tous les cas, elle aurait certainement pu éviter de faire toutes ces démarches pour atteindre le fameux dortoir. Toutefois, un peu de bravoure dans une vie, ce n’était pas bien dramatique. La seule chose que la jeune femme craignait surtout en faisant une telle action c’était de se faire prendre par un surveillent & qu’il l’entraine dans le bureau du directeur. Elle n’avait pas envie de finir ses jours enfermé dans une salle de retenue, avec des dégénérés car généralement la pièce enfermait les plus débiles que l’école ait pu connaitre. Elle avait d’autres choses à faire que de s’occuper d’eux & puis son statut d’Olen allait se modifier rapidement, hors, ce n’était pas ce qu’elle souhaitait. De plus, Ren allait certainement jubiler en sachant toutes ces choses. Dire qu’elle faisait tout ça pour lui, elle était vraiment pathétique. Elle avait l’irrésistible envie de faire demi-tour. Elle ne devait pas perdre son temps avec ces choses-là, & surtout pour Ren. Il y avait d’autres choses importantes qu’elle devait faire, alors pourquoi se préoccuper de ce qui ne concernait que le Japonais. Elle n’en avait rien à faire qu’il sache ou non que sa sœur était actuellement à l’hôpital, pour une raison inconnue. Néanmoins, la jeune fille ne pouvait pas se résoudre à lui cacher cela & puis elle se disait que c’était un moyen de l’approcher sans qu’il ne désire la tuer. & puis, la famille était importante & cela concernait sa sœur. Elle savait que malgré ses dires, il tenait encore à elle, en tout cas, il devait avoir une once d’amour pour elle. Ce n’était pas possible autrement. Il avait beau dire ce qu’il voulait, elle savait que sa sœur avait encore une place dans son cœur, qu’elle soit petite ou grande, qu’importait, il l’aimait toujours. Par conséquent, elle se devait d’être la porte-parole de cette nouvelle car elle se doutait bien que Ren n’avait pas eu vent de cette nouvelle. Elle-même elle l’avait su par un heureux hasard. Elle devait absolument lui transmettre l’information, même si pour cela elle devait se faire prendre par quelqu’un. Enfin, à vrai dire, elle préférait fuir que lui dire dans ce cas-là. Elle n’était pas non plus folle au point de nuire complètement sa réputation pour ce satané rouge qui ne méritait même pas tous ces efforts. Déjà que venir ici était une preuve qu’elle avait tout de même un léger grain. Le pire était qu’elle avait comme l’intuition qu’elle n’allait pas pouvoir parler calmement à Ren & qu’il allait lui sauter dessus, tel un tigre venant de trouver sa proie.

Il fallait avouer qu’elle n’avait pas très bien agi la dernière fois en le stupéfiant. Elle ne devait pas se leurrer, elle avait fait un geste qui l’avait certainement amené à sa perte, mais étrangement, elle ne regrettait pas du tout ce qu’elle avait fait. Ren pouvait avoir l’ardente envie de la tuer, de se venger, elle appréhendait déjà la situation. Elle n’était pas sadique, il ne fallait pas croire cela, c’était juste que pour une fois, elle avait réussi à avoir Ren car c’était souvent lui qui avait la situation en main & qu’elle était en état de faiblesse. Il avait toujours dominé les choses alors pour une fois, elle était parvenue à l’avoir. Sauf qu’elle, contrairement à lui, elle n’agissait pour le blesser ou pour lui faire du mal, elle avait fait cela dans le simple but de l’aider, mais à présent même aider était une chose qui n’était pas très bien vu, en tout cas aux yeux du japonais. Elle ne savait même plus quoi faire pour arranger sa relation avec elle, quoique peut-être qu’au final, elle ne voulait pas qu’elle change. Elle savait que Ren devait bouillir de haine pour elle, elle le connaissait à force de voir ses colères. Juste à penser à sa vengeance, elle en avait des frissons. Le rouge était capable de tout, même des pires atrocités. Il n’était pas clément comparé à elle. Elle allait prendre cher, un jour ou l’autre & ce jour était sûrement arrivé. Elle se sentait prête à affronter le tigre qui dormait en Ren, quoique à vrai dire, elle ne voulait pas recevoir aujourd’hui ses foudres car elle n’était pas venue dans ce but précis, mais plutôt pour lui annoncer une nouvelle. Si elle parvenait à prononcer au moins certains mots avant qu’il ne la tue ou la blesse, ça serait plutôt avantageux & au moins elle ne serait pas venue pour rien. La jeune fille ne pouvait pas se mentir mais parfois Ren lui faisait peur. Elle n’avait pas explicitement peur de ses colères ou encore de sa haine, mais elle avait surtout peur de ce qu’il pouvait faire. Elle savait que les Gienas étaient souvent incontrôlables & justement, Ren ne savait pas se contrôler parfois, il agissait soudainement, à cause de ses pulsions. Elle savait que sa colère était grande, elle avait même le sentiment de la sentir de temps en temps & à vrai dire, elle avait peur qu’il lui fasse des choses pénibles, voir la tuer, car elle ne doutait pas une seule seconde, Ren était capable de tout, même de la tuer, en tout cas dans ces situations-là. Il était bien loin du garçon sage qu’elle avait connu à l’époque & elle avait rapidement compris la chose. Elle ne savait pas si l’idée de venir en de tels lieux était excellente. C’était du suicide pur mais autant qu’elle tente quelque chose & de toute manière, un jour ou l’autre Ren allait l’avoir & cela risquait d’être particulièrement dangereux. Autant qu’elle se jette dans la gueule du loup avant le moment fatidique même si elle ne venait pas à sa chambre pour qu’il se venge, elle préférait même éviter cela. Si elle en avait eu les capacités elle aurait lancé un sort à Ren pour qu’il oublie tout cela, quoique elle aurait dû le faire le jour même. Pourquoi n’avait-elle pas pensé à cela ? La prochaine fois elle allait réfléchir avant de fuir comme une voleuse. Enfin, elle n’avait pas fui, en tout cas pas vraiment, c’était juste qu’elle avait eu cours & puis elle avait su qu’en restant près du japonais les choses allaient devenir encore plus dures à vivre & que cela n’allait pas servir à quelque chose. Forcément, elle était partie à ses occupations, à ses études, laissant ainsi Ren entre de bonnes mains. Elle avait bien agi, elle n’en doutait pas une seconde & puis contrairement aux apparences, elle ne regrettait rien. Certes elle avait regretté juste à un moment quand elle l’avait dit à Nina & que celle-ci avait ri soudainement. Elle avait pris conscience qu’elle était vraiment dans de beaux draps. Nina n’avait sûrement pas ri pour se moquer d’elle, mais certainement parce qu’elle avait trouvé la situation très comique. Ce n’était pas tous les jours que Sachiko lançait un tel sort sur un pauvre innocent, quoique pauvre innocent n’étaient pas les mots que la jeune fille aurait employé pour qualifier le japonais. Si seulement il n’avait pas fait son têtu en refusant son aide ou en la rejetant aussi violemment elle n’aurait pas eu le besoin d’utiliser sa baguette magique. C’était entièrement de sa faute. S’il avait été plus calme elle n’aurait pas agi de la sorte & il ne la détesterait pas autant actuellement. Leur relation aurait été légèrement moins houleuse. Il n'’aurait pas cette envie meurtrière. De plus, il savait à présent que la jeune fille pouvait employer certaines méthodes pour arriver à ses fins, mais justement, c’était le souci. Il pouvait tout prévoir avec elle & par conséquent, elle était en quelque sorte piégée car il devait être très vigilant avec elle à présent. Elle ne savait pas à quel point.

Sachiko avait tout prévu en venant ici. En tout cas, elle pensait qu’elle avait tout prévu car en effet, elle n’avait pas pensé que Ren n’était peut-être pas dans cette chambre. Elle pensait qu’il y était, ou plutôt elle voulait qu’il y soit, mais quand elle vint à frapper à sa porte, elle se demanda brusquement s’il était réellement là. Elle aurait perdu du temps à s’infiltrer dans le dortoir, si ce n’était pas le cas. Elle croisait presque les doigts pour qu’il soit dans sa chambre & non dans un autre endroit. C’était soit aujourd’hui qu’elle venait, soit jamais. Elle s’était décidée à venir aujourd’hui & elle n’allait certainement pas revenir un autre jour. Elle attendit donc calmement qu’il ouvre la porte, sauf que ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’il soit derrière elle. Elle allait une nouvelle fois frapper quand elle sentit une présence derrière elle. Elle n’eut pas le temps de réaliser pleinement que la porte s’ouvrit brusquement & qu’elle se sentit entraîner à l’intérieur. Elle voulut attraper sa baguette pour se protéger car elle se sentit comme en danger, mais elle n’eut pas le temps de passer ses doigts à l’intérieur de sa robe que son poignet fut agrippé, ne lui laissant pas la chance de la prendre & surtout, la personne en question la désarma. Elle était fichue, c’était une certitude. Elle sentit une pointe de baguette s’enfonçait dans sa peau & elle ne put que déglutir. Elle leva les yeux & constata que c’était ce cher Yamada Ren. Il l’avait prise au dépourvue & elle se sentait complètement perdue. Elle n’avait pas imaginé une telle chose, elle ne s’était pas attendue à ce qu’elle soit autant piégée. Depuis quand l’avait-il suivi ? Avait-il vu son infiltration ou alors ce n’était qu’un pur hasard. Elle eut presque envie de rire. Décidément, le destin était fourbe. Il fallait toujours qu’elle se retrouve dans une situation délicate avec le jeune homme. Elle sentait qu’il n’était pas très content, voire pas du tout & elle constatait très bien sa haine dans son regard dans ses gestes. C’était inévitable à présent, elle était complètement, littéralement, indubitablement, fichue & encore elle pesait sur les mots. Ren était résolu à se venger. Elle ne pouvait pas mentir, mais elle avait très peur de Ren, en tout cas, à cet instant-ci. Elle se dit qu’elle avait peut-être légèrement exagéré l’autre fois, mais elle ne regrettait toujours pas & elle n’allait certainement pas s’excuser, en tout cas pas maintenant, voir jamais. Elle préférait mourir de ses mains que de lui demander pardon, il n’aurait pas cette satisfaction & il en valait de sa fierté. Elle eut un léger sourire quand il lui dit qu’il menait la vie impossible à ceux qui osaient l’affronter. De toute manière, c’était trop tard, ce qui était fait, était fait & elle ne pouvait rien changer. En plus de cela, le japonais lui menait déjà la vie dure, donc pour ce qui allait changer, ce n’était pas très important. Elle lui fit un grand sourire, comme pour approuver ses dires & surtout pour prouver qu’elle ne se démontait pas face à ses propos froids. Elle avait peut-être peur de lui mais pas assez pour lui faire perdre ses moyens & puis de toute manière, montrer un signe de faiblesse devant lui était tout bonnement inconcevable.

- Mr Yamada Ren ! Je ne m’attendais pas à vous voir de manière si inattendue. Je suis prise au dépourvue, moi qui pensais faire une visite de courtoisie, en tout bien tout honneur, je constate que cela ne sera pas possible. Elle lui lança un regard provocateur. Sache que tu me rends déjà la vie impossible & si tu crois m’impressionner tu te trompes. & si tu veux te venger de la dernière fois, vas-y, je te laisse libre choix. Je n’ai aucun remords & à vrai dire, si tu veux tout savoir, je jubile de joie juste à la pensée de ce que je t’ai fait. C’était si plaisant de te lancer un sort, j’attendais ce moment depuis un certain temps.

Sachiko savait qu’elle ne faisait qu’empirer la chose, mais c’était plus fort qu’elle. Il l’avait provoqué, elle répondait tout simplement à ses incitations. Elle ne faisait rien de mal. Elle savait qu’il allait répondre à sa réplique en lui lançant un sort ou proche d’un sort, elle préféra donc parler rapidement pour qu’elle ait au moins le temps de lui dire la raison de sa venue, quoiqu’ elle n’avait plus très envie de lui révéler la nouvelle.

- Mais avant que tu ne t’attaques à moi, je ne suis pas venue ici dans le but de me jeter dans la gueule du loup, si tu crois que j’ai du temps à perdre à venir frapper à ta porte, c’est mal me connaitre. La vengeance sera pour une prochaine fois car aujourd’hui, ce n’est pas la priorité. Donc il serait aimable de ta part de lâcher ta pression, quoique je ne pense pas que l’amabilité soit ton amie, donc autant utiliser la manière forte & tu sais, ce n’est pas en désarmant une femme qu’elle ne peut pas se défendre.

A peine avait-elle dit cela, qu’elle lui donna un léger coup dans les parties intimes & tenta de se libérer. Malheureusement, même si elle était plus loin de lui & qu’elle avait pu se libérer un peu, il avait toujours une emprise sur elle. Il allait la tuer, c’était certain. Avant qu’il ne fasse quoique ce soit, elle cria presque « J’ai reçu une lettre de tes parents ! ».
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Yamada Ren
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MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeMar 2 Aoû - 10:34

Le jeune homme avait pleinement conscience qu’il pouvait être quelqu’un de totalement imprévisible comme à l’image de ces loups garous que l’on pouvait trouver dans les couloirs de cette école hors du commun. Parfois, il lui arrivait de penser que s’il n’avait pas été officiellement reconnu en tant que vampire parmi ces élèves étranges, il aurait très bien pu en tant que simple sorcier faire sa place dans un des nombreux clans de loups garous que comptait l’établissement. Enfin pour cela, il fallait qu’il envisage le fait qu’il soit moins asocial et à vrai dire, il lui était très difficile d’envisager la chose, c'est-à-dire de suivre des valeurs communes à d’autres… En tant qu’être humain, il était persuadé que chaque être avait sa propre façon de voir les choses et d’agir en conséquence. En suivant cette logique, il était donc évidant qu’aucun individu ne pouvait avoir les mêmes valeurs, coutumes qu’un autre si ce n’est que d’avoir quelques similitudes. Ceux qui prétendaient le contraire, ne faisaient que se mentir à eux même et se montrer hypocrite dans une certaine mesure car en acceptant de se conférer à certaines règles et coutumes, il était contraint d’abandonner une partie de celle en lesquelles il croyait auparavant. Ainsi, il était souvent important de souligner à quel point l’être humain pouvait et était un être totalement hypocrite qui était prêt à se mentir à lui-même pour se faire passer pour une autre personne et ainsi entrer dans des critères qui pouvaient faire de lui, une personne faisant parti à part entière d’un groupe, d’un clan, d’une société. Ceux qui refusaient cela, ne devenaient alors que de simples exclus, marginaux sur lesquels on pouvait cracher sans risquer les moindres représailles, voir bafouer. Ren jugeait faire parti de ces fameux marginaux, qui n’avait que craindre la réaction d’autrui, bien qu’il devait reconnaitre qu’il pouvait être fort hypocrite lorsqu’il le souhaitait. Après tout, ne mentait-il pas tous les jours en se faisant passer pour le calme et sérieux élève qu’il s’était toujours plu à montrer à ses professeurs ? Si, bien entendu et il n’avait aucune honte à l’avouer car tout le monde était ainsi. Les raisons pour lesquelles il agissait ainsi étaient tout à fait louables. En effet, en se comportant comme un parfait héritier, beau et propre sur lui-même, il évitait qu’on se préoccupe de son cas, qu’on tente de cerner ce qui se cachait derrière ce silence, ce regard de plomb qui le caractérisait tellement.

Pourtant penser que cette image était fausse et qu’il cachait vraiment son jeu serait également une grave erreur. Le jeune homme avait pleinement conscience qu’il n’était pas une personne parfait, que comme tout autre être, il avait ses propres défauts, faiblesses et que celles-ci pouvaient être dangereuses pour sa personne. Cependant, il tâchait toujours de ne point se retrouver submergé par eux, qui pouvaient alors faire de lui une bête cruelle et inhumaine. Il savait plus que quiconque au monde qu’il pouvait être le plus gentil des hommes avec certaines personnes, acceptant sans réfléchir toute chose qui permettrait à celles-ci d’être heureuse, de leur épargner une quelconque tristesse, blessure, comme il pouvait être tout le contraire avec d’autres. En gros, il pouvait être gentil, uniquement s’il le souhaitait vraiment et pour ceux qui trouvaient cela injuste, il leur disait bien gentiment d’aller au diable car il n’avait nullement l’intention de changer ce qu’il était. Il était tel qu’il était et si on n’aimait pas son caractère, sa façon d’être, il ne cherchait pas à comprendre et traçait sa route sans un regard en arrière. Il semblait alors être un de ses gienas, imbu de sa personne qui n’avait peu de considération pour les autres, risquant même de frôler du bout des doigts la magie noire et de virer du côté de la force obscure… Bien que cela ne fasse pas parti de ses plans, il lui arrivait parfois de comprendre ses dits sorciers sans pour autant adhérer à leur cause. Après tout, la magie noire était fort utile parfois pour se débarrasser des êtres répugnants, cruels qui n’hésitaient nullement à faire du mal à autrui comme s’il s’agissait d’un simple jeu…Ces malades psychologiques qui avaient perdus leur humanité et qui au final, lui ressemblait énormément. Ren, comme eux avait perdu tout espoir. La vie a ses yeux lui semblait désormais si peu intéressante, tellement lassante qu’il devait vraiment reconnaitre qu’il était parfois inquiet sur la façon qu’il allait évoluer.

En tant qu’être humain qui avait encore bien conscience de ses faits et gestes, il savait qu’il pouvait à tout instant virer de bord et se retrouver dans une situation qui pourrait le faire passer pour un fou, un sorcier cruel qui cédait à ses pulsions meurtrières. Cependant et bien qu’il en avait conscience, il ne pouvait pas en faire autrement car lui, qui tâchait toujours de garder en lui ses pulsions noires et malsaines, ses pensées si tourmentées, si noires, si pessimistes sur le véritable sens de la vie, explosait littéralement lorsqu’on jouait avec ses nerfs…ou du moins le pensait-il. Aussi froid et fort qu’il se pensait être, il existait sur terre des personnes qui parvenaient à lui faire ressentir quelque chose, peut être pas des sentiments qui auraient du être agréables mais au moins face à celles-ci, il pouvait plus ou moins exploser sa colère et ce pour des raisons bien précises ou des pendules qu’il devait remettre à l’heure. Ainsi, il lui arrivait d’être vraiment cruel avec ses ennemis, ceux qui avait eu le culot, l’audace de venir lui chercher des noises, s’imposer à lui, voir tout simplement à s’attaquer aux personnes qu’il protégeait et aimait en secret. On pouvait donc dire que la jeune femme qui se trouvait face à lui, avait tiré le grand lot. En gros, elle appartenait à toutes les catégories citées ci-dessus et en plus de cela, elle était assez folle pour venir à lui. La raison ? A vrai dire, il n’en avait fichtrement aucune idée et l’état de fureur dans lequel il se trouvait présentement ne l’aidait nullement à réfléchir convenablement. Pour l’instant, la seule chose qu’il avait en tête était de remettre les pendules à l’heure, de lui faire connaitre le terrible sort qu’elle lui avait fait subir. Comme si ce n’était pas déjà difficile pour lui de contenir sa colère envers elle, elle qui l’avait connu auparavant, elle qui connaissait l’existence de sa sœur, elle qui s’entêtait à lui faire entendre raison sur sa famille, elle qui cherchait par tous les moyens à s’imposer à lui, il fallait en plus qu’il ressente ce léger sentiment étrange qui l’empêchait encore de lancer ce foutu sort, qui se trouvait aux bords de ses lèvres mais qui refusait de sortir.

Alors il était obligé de lui parler, de tenter de lui faire peur pour tenter de trouver la force de lui lancer ce foutu sort qu’il désirait plus que tout lui lancer sans parvenir à le faire. Qu’est ce qu’il lui arrivait ? Pourquoi était-il incapable d’exprimer par la pensée ce simple mot « stupefix » ? Ce n’était pourtant pas un mot compliqué à penser alors qu’il le désirait vraiment… Mais c’était comme si son subconscient s’y refusait et il ne pouvait alors que se contentait de la fixer de son regard de glace, limite bestial. Il ne savait pas du tout quelle allait être la réaction de la jeune femme à ses mots, si même elle parvenait à comprendre qu’il faisait cela pour gagner du temps mais il pensait qu’il l’avait assez surprise pour l’inquiéter. Mieux que personne, elle l’avait déjà vu une fois explosé et elle savait comment il pouvait se montrer cruel et bestial lorsqu’il était énervé. Cependant contrairement à ce qu’il aurait pu penser, elle ne sembla pas plus s’alarmer de la situation dans laquelle, elle se trouvait actuellement. Ce qui en soit aurait du déstabilisé le jeune homme mais il était assez énervé pour ne pas prendre en compte les paramètres actuels. A l’heure actuelle, la seule chose qui le préoccupait vraiment, était s’il allait avoir la force ou non de lancer ce foutu sort alors qu’il renforçait son étreinte sur sa baguette, la rentrant plus profondément dans la gorge de la jeune femme alors que son sang ne faisait qu’un tour face à tous ces sensations si diamétralement opposées. Le sourire qu’elle affichait si ironiquement, si facilement sur ses lèvres ne fit qu’approfondir sa colère car il avait vraiment l’impression qu’elle se moquait éperdument de lui, lui riant même au nez. Sa fierté en prenait malheureusement un gros coup et il avait surtout l’impression qu’elle ne le croyait pas capable de lui lancer ce fameux sort, de prendre sa revanche sur elle, comme si elle avait comprise ces tourments actuels bien qu’il ne pouvait nier qu’il était cruellement en colère contre elle. Lorsqu’elle prit enfin la parole pour répliquer face à ses menaces, elle se contenta de lui signifier qu’elle ne s’attendait pas à le voir de façon si inattendue, qu’il l’avait prise au dépourvue alors qu’elle pensait faire une visite de courtoisie… Elle se foutait de sa gueule ou quoi ? Une visite de courtoisie alors qu’il n’y avait jamais eu de cela entre eux deux. Un fin sourire narquois apparu alors sur son visage alors qu’il contenait un rire sarcastique de faire son apparition. Dieu, qu’elle l’énervait quand elle faisait sa sainte nitouche et son hypocrite à deux balles… ça le rendait dingue puisqu’il savait plus que quiconque à quel point cette peste, à ses yeux pouvait lui taper sur le système. Il avait beau se dire qu’il devait se calmer, retenir ce flux de haine de se décupler car il savait ce que cela voulait signifier, mais il était incapable de le faire. TOUT en elle l’énervait et c’était vraiment chiant pour lui, alors qu’il désirait être insensible à sa personne. Lorsqu’elle fit mention qu’elle lui rendait déjà la vie impossible et que s’il croyait l’impressionner, il se trompait, il cru devenir fou. Qui rendait la vie impossible à l’autre, hein ? Qui s’entêtait à trouver des excuses, des raisons de venir le voir ? C’était elle ou lui, hein ? Elle se foutait bien de sa gueule et le pire dans tout cela c’est qu’il ne parvenait pas à comprendre pourquoi elle faisait tout cela ! Qu’est ce qu’elle attendait de sa personne ? C’était tellement dur de la comprendre parfois. Elle ajouta que si il voulait se venger, il pouvait y aller, qu’elle n’avait aucun remord et qu’à vrai dire elle jubilait de joie juste à la pensée de ce qu’elle lui avait fait, que cela avait été plaisant et qu’elle attendait ce moment depuis un certain temps…Sentant ses doigts se crispait sur sa baguette alors que sa colère ne faisait que grandir, il frappa violement le mur près d’elle pour retenir sa colère et pour éviter de s’énerver.

« Ta gueule ! Ça t’amuse de me chercher ainsi, ne ? Tu crois réellement que je ne suis pas capable de te faire du mal ? Détrompes-toi Matsuo ! Tu vas me le payait soit en sure ! »

Sa voix avait été cruellement froide et bestiale alors qu’il approfondissait son étreinte autour de sa baguette. Cette fois ci peut être que sa loyauté ne lui permettrait pas d’entendre raison de sa colère et de retenir son geste. D’ailleurs, il était tellement furieux qu’il n’écouta même pas la suite de sa provocation, des raisons qui l’avaient, peut être menée à se trouver en ces lieux pour la bonne et simple raison qu’il n’en avait vraiment rien à foudre. Il l’avait à sa portée, il pouvait mettre un terme à tout cela, a cette colère qu’il lui portait, cette envie et ce non désir de lui faire du mal qui ne faisait que l’énervait encore plus car il était résolument incapable de déterminer la cause d’un tel sentiment. Sachiko, cette énigme le rendait dingue alors qu’il avait d’autre chat à fouetter, d’autre chose à penser comme le fait qu’il ne maitrisait pas encore sa transformation en tant que vampire, qu’il risquait à tout moment de voir la douleur de sentir ses crocs se faire connaitre. Une chose qui ne manqua pas de se produire lorsque prit de coup il sentit le genou de la jeune femme venir fortement lui donner un coup dans ses parties intimes. La douleur étant celle que tout homme aurait ressentit à cela, il n’eut pas la force pour la retenir et il se trouva quelque peu éloigné de celle-ci sans pour autant l’être, elle avait seulement une plus large de manœuvre. A ce moment là, des milliers de noms d’oiseaux faillirent sortir de sa bouche mais malgré cette colère monstre et cette folie qu’il avait présentement de la tuer, une seule chose était parvenue à lui faire entendre raison : la douleur de sentir ses crocs faire leur apparition.

Non pas maintenant, ce n’était décidément ni le lieu, ni l’heure pour que cela se produise mais il devait s’en prendre qu’à lui-même et ça il en avait pleinement conscience. Il tenta alors de retenir sa colère en resserrant encore plus fermement entre ses doigts sa baguette qui sembla craquer un peu sous son étreinte qui servait qu’à retenir son accès de fureur. Il l’entendit presque crier qu’elle avait reçue une lettre de ses parents. Fermant alors les yeux en se mordant furieusement les lèvres tout en se détournant de sa victime, il serra fortement ses poings alors qu’il sentait ses crocs venir blesser ses lèvres. Sans un mot, il se rendait vers sa table de chevet pour en sortir une fiole anti-douleur que lui avait donné la dite infirmière, qu’il bu d’une traite. Il devait se calmer et il le savait… Puis de toute façon, il n’avait pas le choix si il le voulait pas devenir fou. Pourquoi s’énervait-il a chaque fois contre elle de cette façon ? Il n’en savait rien et c’était vraiment éreintant pour lui de la haïr de cette façon, lui qui voulait être si indifférent à elle. Soupirant doucement las alors qu’il s’asseyait sur son matelas, il se tourne vers elle et sans la regarder, il lança seulement dans une voix terne, dénuée de toute émotion.

« Et qu’est ce que cela peut me faire ? Tant mieux s’ils ont pris la peine de t’écrire... En quoi ça me concerne ? Je fais plus parti de cette famille t’es pas au courant ? »

Et le pire dans tout cela, c’était qu’il pensait le moindre de ses mots. Fermant alors les yeux en s’allongeant sur son lit, il glissa son bras à son front alors qu’il attendait patiemment que les effets de la potion fassent effet, murmurant tout simplement très faiblement pour qu'elle ne puisse pas l'entendre. « Désormais… Bien plus qu’auparavant… »
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Kwon Autumn
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Maman promet de veiller sur toi quoiqu'il arrive, même si parfois tu as tendance à fuir dans les buissons pour jouer avec les papillons. Je ne veux surtout pas que tu fasses de mauvaises rencontres ou que tu te blesses. Je sais que tu es encore un bébé, mais il ne faut pas non plus jouer avec le feu.

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Quand j'ai appris que je devais changer d'école & qu'à présent Dasy était le seul endroit où je pouvais m'y rendre pour étudier, j'étais un peu septique, mais au final, je me suis rapidement habituée aux lieux. Dasy a changé énormément de caractère, dont le mien. Malheureusement, l'école n'a pas pu changer le sale caractère de Mr Yamada Ren. Forcément, il fait toujours exception à la règle, lui. Je pensais que nos relations allaient s'améliorer, mais au final, elles se sont envenimées. Je dois avouer que je suis légèrement fautive, je n'aurai pas du le stupéfier. Du coup, il me déteste, pour ne pas changer. Mais je n'ai pas que lui dans mes contacts, j'ai Song Nina, ma meilleure amie, avec qui j'ai tendance à être diabolique avec autrui. Ce n'est pas de ma faute, si elle m'entraîne dans ses nombreuses sottises. Heureusement que Jung Evangelina parvient à me calmer parfois, j'aurai tendance à faire des choses regrettables. Pour continuer dans les nouvelles rencontres, il y a celle qui me ressemble, étrangement, Xiao Mei Lin. Le chinois & le japonais vont vaincre le monde. Au passage, Dasy n'a pas supprimé certains énergumènes, je le constate, parce que Kwon Han Byul rode toujours dans les parages, s'il m'appelle encore Planche A Pain j'utilise la force ! Dans toute ces histoires, ce qui m'attriste le plus c'est que je n'ai plus la possibilité de voir Yoon Ki Suk.Il me manque terriblement & je ne sais pas pourquoi est ce qu'il m'évite. Aurais-je fait quelque chose de mal ? S'il ne veut plus me parler, qu'il me le dise en face, que je sache enfin. C'est mon meilleur ami après tout, mais suis-je encore sa meilleure amie ? Je me pose la question. Même Nam Casey se met à m'éviter. Décidément, je n'ai pas de chance. Toutefois, je crois qu'Oppa cache un lourd secret & je compte bien le découvrir. Je suis maudite je crois. En plus Dasy ne m'a pas permis d'oublier mon défunt ami mais heureusement que Yang Joon Ha est là pour m'épauler, je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Il est le seul à me parvenir à me faire sourire, dans ces moments là. Quoique mon simbad est aussi là, Hwang Alexsy. Nala & Simbad ce sont les meilleurs ♥️

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MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 3:55

Il y avait des endroits spécifiques qui avaient tendance à plaire énormément aux humains, comme les boîtes de nuits, ou alors dans les rues bondées d’échoppes en tout genre. L’humain aimait la distraction, il aimait s’amuser, il aimait profiter des derniers instants que la vie lui donnait. Il y avait aussi d’autres lieux qu’il était préférable d’oublier, qu’il était préférable de laisser de côté. En effet, ces emplacements, généralement déserts, en faisaient frissonner plus d’un à cause de l’atmosphère froide & hostile qui y régnait. Ce n’était pas des secteurs très chaleureux & l’humain favorisait ceux qui étaient plus dynamiques, où il y avait de la vie. Les ruines étaient exactement un lieu où seuls des visiteurs amoureux de l’aventure & des découvertes s’y rendaient. Énormément de personnes pensaient que les ruines cachaient maintes secrets & que cela pouvait certainement répondre aux diverses questions dans le monde. Après tout, c’était dans des vestiges que des explorateurs avaient découverts l’existence même d’êtres vivants particulièrement intrigants. C’était sûrement pour cette raison que l’Homme évitait le plus possible ces contrées. Certains disaient que ces coins étaient maudits ou alors que ces zones renfermaient des secrets effrayants. Beaucoup de personnes tétanisaient d’autres personnes en osant même préciser que les endroits étaient remplis de pièges & qu’il fallait être très vigilant pour ne pas tomber dans les ruses. Cela avait tendance à éloigner les plus curieux. Les personnes ne se sentaient soudainement pas à l’aise face à de telles révélations. C’était donc pour cela, que les ruines étaient des lieux dits dangereux & qu’ils éloignaient énormément d’humain. Pourtant, malgré les apparences, les ruines n’étaient pas si angoissantes que cela. Il fallait voir au-delà des apparences, des stéréotypes. Certes il pouvait y avoir des tromperies, des pièges, mais la plupart était défectueux à cause des années passées, à cause de la rouille ou d’autres facteurs explicatifs. Tous les explorateurs étaient revenus indemnes de leurs aventures, ce qui prouvait que c’était loin d’être si terrible que cela & il ne fallait pas croire les nombreux films qui faisaient croire qu’il y avait des terribles sorts encastrés dans les ruines. Peut-être que cela était légèrement vrai dans le monde des sorciers, car après tout, toutes les formes de magies existaient, ce qui signifiait que cela était très probable, mais étant un sorcier, la personne avait la possibilité de s’en sortir grâce à sa fameuse baguette. Contrer un sort n’était pas une tâche bien laborieuse à faire, au contraire. Après tout dépendait des sorts, mais aucuns sorciers n’étaient morts dans des ruines. Les ruines paraissaient menaçantes, il semblait qu’elle pouvait ôter la vie d’un humain & pourtant, c’était bien loin d’être le cas, ou alors ce n’était qu’une simple apparence. Les ruines n’étaient pas aussi funestes que tout le monde avait tendance à le croire. De toute manière, il y avait un vieux dicton qui disait qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences & cela fonctionnait pour de nombreuses situations. Étrangement, à l’heure actuelle, Sachiko voyait Ren comme des ruines. Il avait énormément de similarités avec elles.

Sa comparaison pouvait être vue comme une facétie, comme quelque chose de fondamentalement erronée, d’illogique, mais à vrai dire, en y réfléchissant bien, la jeune fille n’avait pas tort. Il était un homme terne, sans joie & singulièrement inamical. Les personnes évitaient ainsi de lui adresser la parole & elles préféraient même l’éviter avec une minutie flagrante. Ren n’était pas une personne considérée comme chaleureuse, avec qui le désir de faire plus ample connaissance était présent. Il suffisait de voir son regard pour changer immédiatement d’avis. Certains avaient le sentiment qu’il était comme une énorme peluche qui avait besoin d’affection, mais cette impression était seulement exprimée lorsque l’on voyait le jeune homme de dos car dès que son visage se tournait, l’opinion changeait immédiatement. Cependant, Ren était une personne qui horrifiait en apparence, mais au final, il n’était sûrement pas capable de faire du mal à une mouche, en tout cas pas jusqu’à prendre une vie. Il était donc comme les ruines, il repoussait, néanmoins, cela ne prouvait pas qu’il pouvait tuer un être ou qu’il était capable de blesser une personne jusqu’à ce que celle-ci agonise. Personne ne venait le voir, à part les plus aventureux. Toutefois, le cas de la jeune japonaise était particulièrement distinctif. Sachiko était certainement atteinte d’une folie extrême pour aller voir Ren, pour avoir toujours un lien, non-désiré, avec lui. Elle était sûrement la personne qu’il détestait le plus au monde, en tout cas, de son humble avis. Sachiko n’avait pas le goût du risque, elle avait simplement le risque du suicide. Il ne pouvait pas en être autrement. Toute personne, à sa place, aurait fui Ren, aurait subitement changé d’établissement, aurait rayé toutes pensées de lui. Malheureusement, la jeune fille n’avait pas vraiment le choix. Celui qui osait dire qu’elle avait la somme de ses choix finissait ses jours dans un pauvre fauteuil, car ce n’était pas la vérité. Ou alors, ce n’était pas l’intégralité de la sincérité. Le destin jouait un rôle important, mais ne poussait-elle pas un peu trop brusquement le destin de temps en temps ? Elle avait beau dire que ce n’était pas de sa faute si elle était toujours aussi attachée à Ren, c’était un pur mensonge. Maintes fois, elle aurait pu détourner son regard de celui du jeune homme, maintes fois elle aurait pu changer de direction, maintes fois elle aurait pu faire comme si elle ne le voyait pas, maintes fois elle aurait pu s’éloigner de lui & pourtant, qu’avait-elle fait ? Elle s’était simplement dirigée vers lui, de manière innocente. Pas une seule fois, elle avait réellement hésité, pas une seule fois elle était allée dans le sens inverse de Ren. La vie était fourbe, elle décidait pour elle, mais elle avait tout de même une part de responsabilité. Le fait était qu’elle était inconsciemment liée à lui & ce, depuis des années déjà. Le lien qui les unissait ne perdait malheureusement pas d’altitude. « & nous sommes encore tous mêlés l’un à l’autre. » Victor Hugo.

Sachiko savait pertinemment qu’en venant ici elle allait attiser la colère de Ren & qu’il risquait de s’enflammer. Elle savait qu’elle était face à un terrible danger. La mort devait probablement être plus douce face à la sentence qu’il devait lui réserver. Elle ne pouvait pas mentir en disant qu’elle n’avait pas peur, mais malheureusement, elle avait confiance en Ren & cette confiance était invisible, même pour elle. Elle ne savait pas à quel point elle espérait que Ren n’agisse pas violemment vis-à-vis d’elle. Elle méritait sa colère, c’était une certitude, mais à un certain point. Elle appréhendait toutes les situations mais au fond d’elle & sans le savoir, elle savait que Ren n’allait pas la blesser, en tout cas, il n’allait pas la tuer. Mais c’était un sentiment qui était au fond de son âme, enfermé dans une sorte de coffre-fort car à l’extérieur, elle frissonnait juste à la pensée de son châtiment. Elle imaginait les pires situations & elle se demandait bien quel terrible enchantement il lui réservait. Elle avait vu en revue tous les sorts possibles & inimaginables qu’il pouvait soudainement lui lancer. Elle croisait les doigts pour qu’il ne lui lance pas un sort interdit. C’était la seule chose qu’elle ne désirait pas. Mais Ren était-il vraiment capable de lui faire du mal ? Elle n’en savait strictement rien & elle avait même peur de la réponse. Elle ne savait pas si cela tendait plus vers le positif ou le négatif. Sa petite voix, au fond d’elle, lui disait que non, mais elle avait du mal à entendre cette petite voix & préférait même la faire taire. Elle aurait tant aimé regretter son geste, elle aurait tant voulu s’excuser auprès de lui, mais c’était tout simplement impossible car elle n’avait aucuns regrets même si elle savait qu’elle allait payer les pots cassés. Peut-être que si cela avait été une personne différente elle aurait réagi autrement, peut-être qu’elle aurait senti du regret, ou peut-être pas. Elle avait beau imaginé une autre personne à la place du jeune homme, elle avait énormément de mal pour la simple & bonne raison qu’elle ne se retrouvait jamais face à un tel contexte avec une personne différente. C’était toujours avec Ren qu’elle avait de telles altercations, de tels soucis. A vrai dire, tous les deux, ils étaient une source de problèmes l’un pour l’autre. A croire qu’ils étaient nés dans le but d’engendrer à chacun des contrariétés. C’était à se poser la question. Un jour, cela allait prendre fin, Sachiko n’en doutait pas, ou alors cela allait simplement s’atténuer. Elle n’avait pas envie de finir sa vie dans une telle situation avec lui. Elle n’avait pas envie de finir sa vie avec lui, tout court. Ils devaient absolument prendre des chemins différents & s’il le fallait, elle était capable de changer ses projets pour ne pas à devoir le supporter. Quoique, c’était probablement lui qui devait plus la supporter que le contraire.

Rester placide était la seule chose à laquelle la jeune fille pensait. Elle ne devait pas succomber à la panique. Elle ne devait pas trembler. Elle ne devait absolument pas montrer à Ren qu’elle avait peur de lui & qu’elle aurait préféré être dans un autre lieu que celui-ci. Si seulement un de ses colocataires arrivaient, elle allait pouvoir souffler. Elle voulait qu’une personne surgisse de nulle part, les voyant tous les deux & dérangeant ainsi cette petite réunion. Mais elle savait que ses espoirs étaient vains & que personne n’allait venir. Elle était seule avec Ren. Totalement seule. Que pouvait-elle faire ? Elle ne savait pas & son cerveau avait cessé de fonctionner. Pourtant, malgré sa peur qu’elle essayait de contenir, elle le provoqua une fois de plus & elle eut envie de se jeter un sort après ses mots. Pourquoi ne parvenait-elle jamais à rester muette en sa compagnie ? Il fallait toujours qu’elle prononce un mot déplacé. Elle cherchait la petite bête alors qu’elle était en proie à une peur intense. C’était pathétique. Au lieu d’arranger les circonstances, elle les envenimait. Elle était damnée à provoquer le rouge. Elle était dans l’incapacité d’agir d’une autre façon. Elle ne pouvait pas rester sans rien dire face à ses menaces. C’était au-delà de ses capacités. Pourtant, c’était ce qu’elle aurait dû faire, rester muette devant tant de haine & c’était ce que toute personne sensée aurait fait. Sauf que Mlle Matsuo Sachiko était une exception de temps en temps & qu’elle était toujours une exception en présence de Mr Yamada Ren. Sentant que la situation n’allait pas s’arranger elle tenta de trouver quelque chose, une idée, mais rien ne venait. Ren frappa brusquement près d’elle & elle eut un sursaut d’angoisse. Elle déglutit difficilement, face à ses paroles. Elle devait trouver une échappatoire, une idée, n’importe quoi ! Dans tous les cas elle devait s’éloigner de Ren car les choses commençaient à devenir de plus en plus frustrantes & elle sentait que Ren allait mettre à exécution ses menaces. Elle douta subitement de lui, d’elle. Avait-elle raison de faire confiance à Ren ? Avait-elle raison de le craindre sans vraiment que cela ne soit le cas ? & si au final elle se trompait & si au final, il était capable de la tuer. Elle ne savait plus quoi penser en cet instant précis. Elle devait trouver quelque chose pour l’éloigner d’elle, mais elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait faire. Il avait pris sa baguette & il n’y avait pas d’autres moyens de sortir de ce pétrin. Toutefois, une idée brillante vint éclairer son esprit. Les femmes avaient des capacités physiques cachées qui étaient au-delà de la compréhension masculine. Il ne lui restait qu’une chose à faire, utiliser les bonnes vieilles méthodes de moldus qui aidaient énormément dans ce genre de situation. Elle savait que cela allait l’aider pendant un lapse de temps mais que Ren allait lui sauter dessus, sauf que c’était soit ça, soit rien. Elle devait tenter, après tout, elle avait bravé énormément de dangers aujourd’hui, autant braver celui-là.

Après avoir donné son fameux coup dans les parties intimes de Ren, elle s’exclama rapidement, lui expliquant presque la raison de sa venue ici. Elle ferma les yeux & serra les poings, attendant que le coup arrive. Toutefois, elle fut surprise de ne rien recevoir de sa part & elle crut pendant un moment que le temps s’était arrêté mais en entendant du bruit, puis la voix de Ren, elle comprit qu’il s’était tout simplement installé sur son matelas. Elle ouvrit doucement les paupières & observa Ren d’un air incrédule. Il ne lui sautait pas dessus, il ne lui lançait pas un terrible sort . . . c’était bien trop surprenant pour que Sachiko y croit. Ce n’était pas possible, Ren ne pouvait pas autant se contrôler, Ren ne pouvait pas rester sans rien faire après ce qu’elle venait de lui faire. Elle sentait que quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas Ren. Ren n’aurait jamais réagi de manière aussi détachée. Certes, elle avait confiance en lui, mais pas à ce point, pas au point de penser qu’il n’allait rien lui faire. Est-ce que ces simples mots avaient suffi à le ramener à la raison ou alors il y avait anguille sous roche. Elle avait du mal à croire que sa simple phrase l’avait calmé. Il devait y avoir autre chose, mais elle ne préféra pas poser de questions. Elle était saine & sauve, elle n’allait tout de même pas se plaindre. Le plus important était qu’il ne l’avait pas blessé & même s’il parlait, une nouvelle fois, avec ce ton si neutre, si dénué d’émotion, elle était quelque part rassurée. Au final, elle avait bien fait de venir le voir, enfin ça restait à prouver. Mais elle avait beau dire que tout allait bien, elle savait que tout n’allait pas bien. Il fallait l’excuser, elle avait trop du mal à voir Ren agir ainsi. Elle avait tout appréhendé mais pas une telle réaction. Le rouge avait bien changé depuis quelques jours s’il avait réellement réussi à se contrôler. Devait-elle avoir moins peur, ou au contraire avoir plus peur ? Elle n’en savait rien, mais un frisson intense lui parcourut le dos, comme si au final, Ren était encore plus dangereux. C’était étrange car il venait d’agir calmement & elle trouvait que justement, cela faisait peur. C'était complètement anormal.

Elle préféra oublier tout cela & chassa ses pensées d’un revers de main. Elle regarda le jeune homme intensément. Elle poussa un soupir face aux paroles de celui-ci. Ils n’allaient tout de même pas revenir à chaque fois sur le même sujet, quoique, c’était à chaque fois ce qui le menait à lui. Elle détourna le regard & fixa la petite fenêtre qui donnait sur l’extérieur.

- Je vois que tu fais des efforts dans le domaine de la maitrise de soi, je suis fortement impressionnée. Il faudrait que cela soit plus courant !

Sachiko n’avait pas pu se retenir. Avant d’aborder le sujet principal, elle avait eu envie de sortir une telle phrase & pour une fois, elle ne mentait pas, elle était réellement impressionnée. Certes, il y avait eu du sarcasme dans sa voix, mais au fond d’elle-même, elle était éberluée par sa réaction face à son coup. Ren faisait des progrès ou alors c’était une sorte de masque pour cacher quelque chose. De toute façon, elle le connaissait si bien que cela ne l’étonnait pas s’il cachait autre chose derrière cette soudaine maîtrise de lui-même. Elle tourna son visage vers lui & parla d’une voix lasse.

- & je sais que tu n’en as rien à faire de ta famille, que tu ne fais plus partie de celle-ci & blablablabla. A force de t’entendre dire les mêmes choses, je commence à connaître ton discours par cœur. Mais tu crois sincèrement que je serai venue te voir si je n’avais pas quelque chose d’important à te dire. & si tu veux tout savoir cela concerne ta sœur . . . elle est dans une situation plutôt . . . alarmante !
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Yamada Ren
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(theend) listen to me [ Feat. Ren ] _
MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeDim 7 Aoû - 12:38

La douleur était surement quelque chose que l’être humain était programmé à combattre et fuir. Aucun être sur terre digne de bon sens ne pouvait supporter d’être la proie d’une douleur ayant une quelconque origine, qu’elle soit bien physique ou mentale. Ceux qui appréciait souffrir était alors considéré comme des masochistes qui n’était pas plus équilibrés que par ces sadiques qui leur infligeaient autant de blessures physiques ou mentales, venant augmenter cette douleur à laquelle ils semblaient s’accrocher comme à une drogue, y trouvant alors un moyen comme un autre de se sentir plus ou moins vivant. Chaque être humain était différent, était sensible à plus ou moins de choses qui pouvaient dépasser l’autre. Certains pour se sentir vivant avaient simplement besoin de passer la journée avec leurs amis, les entendre rire, s’amuser avec eux. D’autres avaient besoin de se défoncer dans une activité physique pour sentir leurs muscles se contracter, leur cœur battre à cent à l’heure alors qu’il sentait une fatigue telle qu’ils avaient alors l’impression qu’ils pourraient s’effondrer à chaque instant. Et la dernière catégorie se résumait à ces simples malades psychologiquement qui trouvaient dans la douleur, un moyen comme un autre de se sentir vivant comme s’ils étaient enfin capables de ressentir quelque chose de nouveau. Ren, au cours de sa vie était passé dans toutes ces catégories. Tout d’abord, il lui avait seulement suffit de voir Satsuki, Sachiko heureuses, le sourire aux lèvres pour se sentir à son tour heureux, pleins de vie. Oui, il était obligé de constater que durant des années, il avait chérir ces deux demoiselles avec toute la tendresse qu’un grand frère, qu’il était dans une certaine mesure se devait d’envelopper bien que dans son cas, sa cadette l’était que de quelques minutes. A l’époque, c’était tellement simple pour lui de se sentir vivant et il ne pouvait nier qu’il lui arrivait de regretter avec grande peine ces années où il avait été un garçon comme les autres. Un garçon si plein de vie, si tendre, si amical et bienveillant qu’il lui était souvent pénible de se souvenir… Il lui arrivait même parfois d’avoir envie de redevenir ce garçon si sincère, si énergique et idéaliste qui avait alors tant d’espoirs sur l’avenir et qui souhaitait plus que tout suivre cette voix avec ses amis et sa moitié : sa sœur. A l’époque, il était si rempli d’espoir qu’il ne pouvait s’empêcher de ressentir une profonde détresse en se souvenant à quel point il avait pu être si désinvolte. A la suite de l’accident qui l’avait radicalement changé, il s’était plongé dans la boxe, le seul moyen qu’il avait trouvé à sa disposition pour se défouler, évacué cette souffrance, cette colère qui emplissait son âme même s’il refusait plus que tout de l’avouer, bien trop orgueilleux et fier pour pouvoir tolérer une quelconque aide venant d’autrui ou tout simplement d’avouer sa tristesse…La boxe était alors devenu le seul moyen qu’il avait à sa disposition pour ressentir son cœur battre dans sa poitrine, lui qui était bien trop congelé par ces murs de glaces qui avaient plongés celui-ci dans des abimes sans fond.

Cependant en devenant un vampire, petit à petit, il le sentait de moins en moins battre dans sa poitrine comme il voyait que très rarement sa poitrine se relevait, voyant alors s’opérer en lui, une transformation qui le dépassait totalement. Il avait alors l’impression de mourir, de ne devenir qu’une masse corporelle sans vie alors qu’il perdait de plus en plus d’intérêt pour cette vie qui ne semblait que lui enlever jour après jour toutes les ressources qu’il avait à sa disposition pour se sentir tout simplement. Aussi surprenant que cela pouvait bien paraitre, il n’avait alors l’impression d’être vivant, de ressentir quelque chose que lorsqu’il souffrait de sa transformation, lorsqu’il sentait ses poumons se rétrécir, ses crocs peu à peu apparaitre dans sa mâchoire. Cette douleur qu’il désirait plus que tout se passer était devenue le seul moyen qu’il avait à sa disposition pour avoir encore l’impression d’être vivant, de ressentir quelque chose et c’était tellement horripilant. Aussi irritant et désagréable que lorsqu’il se prenait la tête avec cette foutue Olen, qui se trouvait présentement dans sa chambre. C’était tellement déstabilisant, d’avoir alors l’impression de s’enflammer de rage pour elle, tout comme c’était problématique d’être incapable de mettre un terme à cet état de fait en lui faisant du mal. Mais ce qu’il ressentait le plus à l’heure actuelle, c’était de la fatigue. Un épuisement mental et physique qui était loin d’être étonnant pour un jeune homme dans l’état dans lequel il se trouvait. Ren, n’avait jamais été un gros dormeur étant malgré lui souvent sujet à des cauchemars dans lesquels il revivait cette soirée où il avait failli mourir sous les doigts de sa sœur et sa condition de vampire ne l’aidait pas plus à trouver le sommeil. D’ailleurs, il ne se souvenait plus depuis quand il était parvenu à reposé ce corps mais étant donné que ces cours commençaient dans quelques heures, ce n’était décidément pas le moment pour lui d’envisager la chose possible. Pourtant son corps et son esprit semblait lui réclamait un tant soit peu de repos. Un repos qui se devait d’être réparateur alors que ceux si semblaient au bord du rouleau. L’impact psychologique qu’avait la jeune femme sur lui-même le rendait tout simplement dingue. Pourquoi diable se sentait-il toujours totalement épuisé après une confrontation avec celle-ci ? Pourquoi d’ailleurs prenait-il toujours la peine, le temps de le faire ? La haïssait-il réellement ? Avait-il profondément envie de la tuer ? Il n’en savait rien ou du moins par moment il savait qu’il voulait qu’elle disparaisse de sa vue, de sa vie et le seul moyen qu’il pouvait avoir à sa disposition était de la tuer…Il trouvait que le destin avait souvent tendance à faire rencontrer sa route avec celle de cette fille…et ce bien trop à son gout.

Dans tous les cas, il semblait que c’était un avis partagé car il savait que Sachiko n’avait nullement envie de venir à lui et pourtant elle revenait toujours le voir… Les raisons avaient souvent un rapport avec son incapacité à comprendre que malgré ce qu’elle désirait, il ne faisait plus parti de cette famille qu’était la sienne et qu’elle devait à tout jamais tirer un trait sur ce garçon qu’elle avait peut être apprécier un jour comme un frère, comme lui l’avait fait depuis bien longtemps ou tout simplement la providence qui leur jouait de nouveau un vilain tour. Au final, cela n’avait pas d’importance car le résultat était qu’il devait faire avec et qu’après avoir bu cette fiole, qui semblait alors être aussi puissante qu’une drogue, aucune pensée vraiment noire ne pouvait faire son chemin dans son esprit. On pouvait donc dire qu’il était étrangement froid, calme comme s’il pouvait à tout instant de nouveau frapper et venir. Cependant cela n’était pas vraiment étrange de sa part puisqu’il avait toujours était un garçon imprévisible, colérique, limite lunatique. Il était le genre de personne à garder tout en lui, quitte à bafouer ce qu’il ressentait pour toujours resté digne et fier de ce qu’il était. Cependant comme tout être lunatique, colérique, quand il avait accumulé trop d’idées sombres, trop de colère en lui, il explosait comme une bombe à retardement. Cette explosion pouvait alors survenir à tout instant et pouvait tout dévaster sur son passage, quoiqu’il tâche toujours de faire de celle-ci une implosion et d’être la seule victime de son passage. Malheureusement pour Sachiko autant que pour lui, elle était souvent l’événement déclencheur de cette bombe qui lui servait alors de corps mais une fois qu’elle avait bien explosé, son corps semblait alors bien plus calme, bien trop épuisé d’avoir contenu cet excès de fureur, de rage qui l’avait habité quelques temps lui donnant ainsi de nouveau l’impression d’être si vivant. A croire qu’à l’image de ces dégénérés, il se sentait vraiment vivant que lorsqu’il s’infligeait de la douleur, de la haine…Un vrai malade se mit-il à penser alors qu’il s’allongeait sur son lit après avoir répondu à la jeune femme qu’il avait quelques minutes auparavant attaquée.

En toute honnêteté, il se doutait qu’il devait l’effrayer mais à vrai dire son esprit était bien trop fatigué, pour tenter de profiter de la situation en agissant de manière mesquine et lui sauter dessus et lui faire du mal lorsqu’il pourrait le faire sans soucis. Dans tous les cas, il détenait encore sa baguette dans ses mains, tout comme celle de la demoiselle alors à ses risques et périls si elle souhaitait profiter de nouveau de la situation pour avoir le culot de venir encore lui chercher…Mais en toute sincérité, il voulait juste qu’une chose : qu’elle parle et se casse puisqu’elle était là pour ça, il fallait croire. Lui, la seule qu’il tentait de faire était de camouflé la douleur qui semblait désormais l’habitait alors qu’il espérait que cette foutue potion fasse effet. C’était horriblement désagréable de sentir ses dents s’allonger et ce d’autant plus que ce stade n’était qu’à son commencement…Il tentait de contenir sa douleur en se mordant les lèvres mais ses crocs ne faisait que d’autant plus les meurtrir qu’autre chose. Ainsi allongé, il n’avait aucune idée de ce qu’était en train de faire la jeune femme et à vrai dire, il s’en foutait profondément, il avait d’autres chats à fouetter que s’occuper d’elle. Cependant lorsqu’elle l’entendit lui lancer qu’elle voyait qu’il faisait des efforts dans sa maitrise de sa personne avec elle et qu’elle se disait impressionnée, il eut envie de rire ironiquement… Pourtant, il se retint de le faire, non il ne fallait pas qu’il s’énerve de nouveau alors qu’il parvenait enfin à retrouver un tant soit peu de calme malgré la douleur. Lorsqu’elle ajouta qu’il faudrait qu’il fasse ça plus souvent, il se contenta seulement de lancer dans un ton franc et sans équivoque.

« Si tu passais pas ton temps à t’imposer à moi et à me prendre la tête, ça serait alors quelque chose d’irrévocable. Désolé de dire ça mais m’énerver contre toi n’est pas mon passe temps favori et on pourrait avoir des rapports plus ou moins cordiaux, si mademoiselle cherchait pas toujours à l’ouvrir comme présentement. Ne me fais pas regretter de ne pas te lancer ce foutu sort, veux-tu ? »

Sa voix bien que ferme et tranchante semblait faire ressortir une légère lassitude, qu’il ressentait réellement, souhaitant seulement en finir avec ses prises de tête qui l’irritait profondément lui qui était si insensible en temps normal. A croire que cette lassitude était mutuelle car celle-ci lui lança à son tour qu’il radotait en ce qui concernait sa famille. Chose qui trouvait assez amusante étant donné qu’elle ne semblait pas avoir bien comprise le message. Si comme elle le disait fort bien, elle savait qu’il n’en avait rien à faire de sa famille alors pourquoi voulait-elle lui parler d’une lettre qu’elle avait reçue de ses parents ? La réponse arriva rapidement quoiqu’il en soit bien qu’elle s’exprimait toujours de façon si désagréable, si méprisable, ce qui avait le don de lui hérissait le poil. Cependant cette fois, il prit la décision de prendre sur soi et de rester concentrer uniquement sur le sujet qui était donc encore une fois sa sœur. Ce sujet tabou qu’il était toujours pour lui du moins devant les autres, ne semblait rien animer en lui. Ainsi donc elle était dans une situation plutôt alarmante ? Comme toujours, il ne savait pas s’il devait en rire ou en pleurer d’être toujours le dernier au courant ? Ses parents avaient surement cru bon de ne pas le tenir informer pour qu’il ne s’inquiète mais à vrai dire cela n’avait vraiment plus d’importance. Quoiqu’il arrivait désormais, il ne ferait plus de cette famille et donc il ne cherchait désormais plus à reprendre sa place parmi elle.

C’est donc dans un calme absolu et résolu qu’il se rassit de nouveau sur son lit avant de la fixer quelques secondes, minutes peut être, il ne saurait vraiment le dire alors qu’il soupirait de nouveau las en ajoutant simplement dans un ton désinvolte. « Je vois. » Il prit alors une pause qui durant s’étalait durant quelques secondes alors qu’il ne savait pas quoi dire de plus. Cette nouvelle ne le surprenait pas et ne lui inspirait rien de tout étant donné qu’il s’était résolument et définitivement fermé hermétiquement à tout cela, cependant il se contenta seulement d’ajouter dans le même ton, sans vie. « Ça ne m’étonne pas. Mes parents ont dus de nouveau voulu lui faire entendre raison sur sa situation, ou sur mon identité. Ils n’ont toujours pas compris que ça servait plus à rien… Je suppose qu’elle est hospitalisée pour quelque temps, non? Bref. Merci de me l’avoir dit, vu qu’ils ont crus bon de ne pas le dire… Encore un moyen de me protéger… Je suppose. »

Soupirant d’un air encore plus fort, il se tut tout simplement et sans un mot lança à la jeune femme sa baguette alors qu’il se longeait de nouveau sur son lit, comme pour lui dire qu’elle pouvait disposée désormais.
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Kwon Autumn
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Maman promet de veiller sur toi quoiqu'il arrive, même si parfois tu as tendance à fuir dans les buissons pour jouer avec les papillons. Je ne veux surtout pas que tu fasses de mauvaises rencontres ou que tu te blesses. Je sais que tu es encore un bébé, mais il ne faut pas non plus jouer avec le feu.

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Quand j'ai appris que je devais changer d'école & qu'à présent Dasy était le seul endroit où je pouvais m'y rendre pour étudier, j'étais un peu septique, mais au final, je me suis rapidement habituée aux lieux. Dasy a changé énormément de caractère, dont le mien. Malheureusement, l'école n'a pas pu changer le sale caractère de Mr Yamada Ren. Forcément, il fait toujours exception à la règle, lui. Je pensais que nos relations allaient s'améliorer, mais au final, elles se sont envenimées. Je dois avouer que je suis légèrement fautive, je n'aurai pas du le stupéfier. Du coup, il me déteste, pour ne pas changer. Mais je n'ai pas que lui dans mes contacts, j'ai Song Nina, ma meilleure amie, avec qui j'ai tendance à être diabolique avec autrui. Ce n'est pas de ma faute, si elle m'entraîne dans ses nombreuses sottises. Heureusement que Jung Evangelina parvient à me calmer parfois, j'aurai tendance à faire des choses regrettables. Pour continuer dans les nouvelles rencontres, il y a celle qui me ressemble, étrangement, Xiao Mei Lin. Le chinois & le japonais vont vaincre le monde. Au passage, Dasy n'a pas supprimé certains énergumènes, je le constate, parce que Kwon Han Byul rode toujours dans les parages, s'il m'appelle encore Planche A Pain j'utilise la force ! Dans toute ces histoires, ce qui m'attriste le plus c'est que je n'ai plus la possibilité de voir Yoon Ki Suk.Il me manque terriblement & je ne sais pas pourquoi est ce qu'il m'évite. Aurais-je fait quelque chose de mal ? S'il ne veut plus me parler, qu'il me le dise en face, que je sache enfin. C'est mon meilleur ami après tout, mais suis-je encore sa meilleure amie ? Je me pose la question. Même Nam Casey se met à m'éviter. Décidément, je n'ai pas de chance. Toutefois, je crois qu'Oppa cache un lourd secret & je compte bien le découvrir. Je suis maudite je crois. En plus Dasy ne m'a pas permis d'oublier mon défunt ami mais heureusement que Yang Joon Ha est là pour m'épauler, je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Il est le seul à me parvenir à me faire sourire, dans ces moments là. Quoique mon simbad est aussi là, Hwang Alexsy. Nala & Simbad ce sont les meilleurs ♥️

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MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeMer 10 Aoû - 6:07

Il y avait des choses qu’aucun Homme ne pouvait comprendre, il y avait des questions qui ne trouvaient aucunes réponses, il y avait des choses qui ne restaient de simples mystères & ces énigmes ne pouvaient malheureusement pas être compréhensibles. L’Homme avait tenté de comprendre, il n’y parvenait jamais. Par exemple, les moldus ne pouvaient pas imaginer qu’il existait réellement un monde qui vivait au-dessus d’eux, qui se trouvait autre part, ils avaient certes de l’imagination & certains enfants rêvaient qu’un tel monde existe, mais jamais ils ne se doutaient que ce monde existait vraiment, que les films étaient des inventions pures mais qu’ai final il y avait certaines choses qui étaient réelles. Néanmoins, l’humain ne pouvait pas voir certaines choses, il ne pouvait pas comprendre. Il en avait la possibilité & de nombreuses fois il aurait ou découvrir un tel monde, mais jamais il n’y avait cru concrètement, il avait toujours cru que c’était son imagination qui lui faisait des tours. Après tout, l’impossible ne pouvait pas être possible & pourtant, il s’afférait que dans plusieurs situations, c’était le cas. Tout était impossible & au final rien n’était impossible. Il fallait juste y croire, il fallait juste voir de ses propres yeux. Il fallait arrêter de se leurrer. Malheureusement pour les moldus, les sorciers veillaient à ce qu’ils ne découvrent pas leur existence. Ils utilisaient maints sortilèges pour protéger ce monde, pour qu’il reste secret, pour qu’il ne soit pas dévoiler au grand jour. Ils avaient des raisons de le faire, car à vrai dire, personne ne savait comment pouvait être l’entende entre les deux mondes, personne ne savait à quel point cela pouvait être un avantage comme un désavantage. Il était donc préférable de dissocier les deux mondes. Il y avait, néanmoins, des moldus au sein de la communauté sorcière, mais ils étaient rares & souvent, ils étaient totalement rejetés par la société à cause de leur nature. Il était donc difficile de concevoir une certaine coordination entre les deux mondes. Dans tous les cas, le monde sorcier était un mystère pour les moldus. Ils y avaient des choses qui échappaient à leur compréhension, comme pour celle des sorciers. Il ne fallait pas croire que les sorciers étaient au courant de tout, en tout cas, concernant tous les sorciers. Par exemple, peu de sorciers croyaient en l’existence de vampires ou encore de loups garous. Pour eux, c’était tout simplement improbable, alors qu’ils existaient bel & bien. Il fallait le voir de ses propres yeux. Sachiko avait eu du mal à se rendre compte que de telles créatures pouvaient vivre sur une terre, elle avait eu du mal à s’adapter avec ces nouveaux voisins. Ils étaient certainement plus dangereux que les sorciers en eux-mêmes & ils constituaient un danger imminent, elle en était certaine, mais après tout, chaque créature dans ce monde ci était potentiellement dangereuse. Les sorciers, les géants, les araignées, les sirènes, les vampires, les loups garous, ils étaient tous dangereux, il ne fallait donc pas en blâmer un seul. Sachiko avait du mal à comprendre certaines choses, certaines situations. Elle avait beau essayé de comprendre, elle n’y parvenait pas toujours. Elle était comme perdue dans les méandres de son cerveau. Il y avait des choses qui étaient une véritable énigme. Elle avait beau cherché, elle avait beau se creuser la tête, elle ne comprenait absolument rien. Ren était son rébus principal. Elle n’avait pas une once de lucidité quand elle pensait à Lui, quand elle était face à lui. Elle aurait pu se vanter d’avoir quelques clairvoyances vis à vis de son comportement, mais elle avait énormément de mal. Il était comme de l’eau qui voulait entre ses mains, comme de la vapeur, elle la sentait, mais elle ne la voyait pas.

La japonaise ne comprenait pas le jeune homme surtout quand cela concernait sa famille. Elle ne comprenait pas la perpétuelle réticence de celui-ci quand elle parlait de sa famille. La famille était une chose fondamentale & toute personne se devait de la respecter, de la chérir, de lui rendre parfois visite, sauf que Ren sortait du lot, forcément, il constituait encore une particularité dans un domaine spécifique. Elle aurait pu penser qu’il envoyait de temps en temps des lettres à sa famille, qu’il tentait d’avoir quelques contacts avec eux, mais il n’y avait rien. C’était le vide total, comme si Ren n’avait jamais eu de famille. Pourtant, elle s’en rappelait bien, il avait été heureux parmi cette famille, il avait eu de bons moments avec eux. Sa famille n’était pas une famille horrible, ce n’était pas des êtres particulièrement malveillants. Ne voyait-il donc pas la chance qu’il avait d’avoir une famille. Il y avait des individus, des enfants, qui étaient orphelins & qui ne réclamaient qu’une chose, un peu d’attention, une famille. Après tout, un enfant sans souvenir avec sa famille n’était plus un enfant. Il n’avait pas s’épanouir correctement. Tout humain avait besoin de son père, de sa mère. Les parents de Sachiko n’avaient été guère là & ne l’étaient toujours pas, mais ce n’était pas une raison suffisante pour qu’elle renie totalement sa famille. Elle avait eu certains moments avec sa famille, même si cela n’était que l’image d’un silence pesant à table, de quelques regards échangés, rien de plus, mais elle les avait vu quand même, ils avaient été là, dans la maison seulement, mais c’était déjà ça. Elle n’avait pas été dans un orphelinat pittoresque, elle n’était pas sans famille & c’était certainement la pire chose. Ren se disait sans famille, mais il en avait une lui. Même si celle-ci le repoussait il en avait une, ne pouvait-il donc pas se contenter de ce simple bonheur ? De plus, Sachiko savait que sa famille l’aimait toujours & qu’il l’aimait toujours. Ren avait beau la repoussé, lui dire qu’elle était en tort, elle y croyait dur comme fer car pour elle, une famille ne pouvait pas se faire oublier par un simple claquement de doigts. Il avait encore sa famille dans son cœur, il ne pouvait pas, elle ne voulait pas y croire. Il n’était pas aussi sans cœur. Ren avait peut-être changé mais pas au point de tirer un réel trait sur sa famille. C’était sa mère qui lui avait donné la vie, c’était ses parents qui l’avaient nourri, qui l’avaient accueilli dans leur petit cocon, dans leur foyer. Il leur en devait beaucoup, peut-être trop, alors il ne pouvait pas les oublier, pas comme ça. Ce n’était pas aussi simple & Sachiko refusait une telle idée. Elle était totalement contre l’idée que Ren ait pu faire une telle chose. Mais étrangement, plus les jours passaient, plus elle doutait que le jeune homme allait être assez courageux pour voir de nouveau sa famille. Ren était définitivement un lâche & cela n’allait sûrement pas changer de sitôt. Elle allait beau lui dire tout ce qu’elle pouvait, il n’allait en faire qu’à sa tête.

Sachiko se demandait même si cela servait à quelque chose qu’elle vienne ici. En plus Ren lui parlait avec si peu de chaleur, que cela en était presque irritant, voir totalement énervant. Il croyait sincèrement qu’elle s’imposait à lui parce qu’elle le désirait. S’il renouait des liens avec sa famille, elle allait cesser de venir le voir pour ce genre de détails car généralement elle venait à lui, seulement pour lui parler de sa famille. Elle savait que tout autre sujet n’allait pas avoir lieu avec lui. Cela ne servait à rien qu’elle se fatigue à converser avec lui car de toute manière, elle ne voulait pas lui adresser la parole. Elle ne venait pas à lui par plaisir, mais par obligation. Elle se devait redevable envers lui, envers sa famille. Elle ne pouvait donc pas lui cacher que sa sœur était actuellement à l’hôpital. C’était tout simplement impossible. Elle sourcilla quand il lui dit clairement qu’elle pouvait se taire & que cela allait sûrement rendre leur lien plus fluide, moins fusionnel. Elle en avait presque envie de rire. Il savait tout comme elle que même si elle se taisait, ils allaient toujours se détester, si c’était réellement de la haine. Il fallait toujours qu’ils s’envoient des piques, qu’ils se cherchent mutuellement. Sachiko avait tenté de faire une pause, de cesser de le châtier, elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour s’empêcher de répondre aux nombreuses répliques de Ren, mais c’était tout bonnement impossible, elle ne pouvait pas le faire car il le poussait trop à bout. Elle ne voulait surtout pas se laisser faire par un tel homme comme lui. Elle savait qu’elle devait absolument apprendre à se contrôler, qu’elle devait rester calme de temps en temps, qu’elle devait s’empêcher de dire des sornettes. Elle devait montrer à Ren qu’elle était la plus forte, qu’elle pouvait tenir face à ses remarques cinglantes, mais elle avait énormément de mal, c’était même tout simplement impossible pour elle. Elle doutait qu’un jour elle allait parvenir à parler correctement à Ren, elle savait qu’elle allait toujours lui sortir quelque chose, qu’elle allait toujours faire une remarque sur le ton comique ou sarcastique. Est-ce qu’un jour cela allait cesser, elle n’en savait rien. Dans tous les cas, pour une fois, elle parvient à contrôler ses pulsions & ne dit pas un seul mot quand le jeune homme lui dit qu’il pouvait regretter de ne pas lui avoir jeté un sort. Elle imaginait parfaitement bien le genre de sort dont il faisait référence. Ren avait vraiment eu l’idée de lui jeter un sort interdit. Elle ne savait pas si elle devait frissonner ou en rire. Avec Ren, elle s’attendait à tout, même à ça, par conséquent, cela ne la surprenait pas vraiment. Elle allait toutefois être plus vigilante. Elle ne voulait pas finir en cendre alors qu’elle n’avait pas encore fini ses études. Enfin, elle ne voulait surtout pas mourir des mains du giena, quoique, au final, entre un dangereux psychopathe, un parfait étranger & lui, elle préférait largement lui, c’était une certitude.

Fixant son regard intense sur la silhouette de Ren, elle se demandait bien comment il allait réagir, mais elle n’attendait pas trop de sa part. Elle finissait par le connaître à présent & elle savait qu’il allait probablement montrer qu’il se contrefichait royalement que sa sœur soit en danger ou pas. Enfin c’était ce qu’il montrait toujours quand elle était en sa charmante compagnie. Mais à vrai dire, la jeune fille ne pouvait pas savoir ce qu’il pensait car au fond de lui, elle était certaine que ça bouillonnait, qu’il avait une once de tristesse. Il ne pouvait pas rester complètement placide devant un tel aveu, même la pire des ordures ne pouvait pas rester neutre. Elle resta donc de marbre, à attendre sa réponse & elle fut déçue de voir son air si désinvolte, comme si cela ne le touchait nullement. C’était tout ce qu’il avait à dire, un simple «je vois » avec un autre discours complètement incompréhensible pour la jeune fille. Elle ne savait pas de quoi il parlait & elle eut la subite envie de savoir. Les seuls mots qu’elle retenait c’était «situation» & «identité». De quoi il parlait exactement ? Quelle était la situation de sa sœur ? & pourquoi le jeune homme parlait de son identité ? Avait-elle changé ? Etait-il devenu un autre être ? Elle ne comprenait strictement rien à ses propos. Elle aurait aimé savoir, mais elle savait que c’était perdu d’avance, Ren n’allait jamais lui répondre, il n’allait jamais lui donner des réponses. Pourtant, elle avait beau essayé de saisir le sens de tout cela, la seule chose qu’elle savait c’était que la situation de sa sœur avait un rapport avec l’identité de Ren. Soudainement une évidence vint lui frapper au visage & quelque chose d’anormal se passait avec la sœur de Ren, elle en était certaine. Car elle venait de réaliser que son amie n’avait jamais été dans une école de sorcellerie, qu’elle n’était pas dans cette école, ni dans une autre, alors qu’elle aurait pu entrer dans un établissement. Mais pourquoi n’était-elle pas inscrite comme étudiante dans une quelconque école. Peut-être qu’elle se trompait, peut-être qu’elle était dans une école, mais elle en doutait fortement. Est-ce que cela avait un rapport avec tout ça ? Est-ce qu’elle enviait le simple fait que Ren soit dans une école ou alors il y avait quelque chose d’autre dans toute cette histoire ? Elle venait de faire une découverte intéressante, enfin surtout réalisé après maintes années. Elle allait s’aventurer sur un tel terrain plus tard ou alors après avoir parlé de certaines choses à Ren.

La jeune fille s’avança vers lui & attrapa par la même occasion la baguette qu’il venait de lui lancer. Au moins, elle savait qu’elle avait le moyen de se protéger, quoique, s’il était plus rapide qu’elle, elle allait avoir quelques soucis, mais tant pis, au moins, elle avait sa baguette & c’était le plus important. Cependant, elle n’allait pas partir aussi facilement & puis elle partait quand elle le décidait pas quand il le voulait, lui. Elle s’approcha donc légèrement de lui & serra les dents. Il méritait un coup de pied.

- Quoi ? C’est tout ce que ça te fait ? Ta sœur est à l’hôpital, sur un lit de mort peut-être & toi, tu restes là, à t’allonger sur ton lit ! je n’arrive pas à y croire Ren. Ta sœur est peut-être en train de mourir & ta seule réaction est de rester sur ton lit, allongé. Je sais que tu n’es plus proche de ta famille, mais bordel Ren ça reste ta famille, tu as une famille. Dois-je t’éclaircir l’esprit pour que tu comprennes enfin la chance que tu as & qu’il serait temps que tu ailles voir ta famille. Ils ne sont pas obligés de savoir que tu viens les voir, tu peux très bien te cacher, mais vas voir ta sœur, quoiqu’elle ait pu te faire. Tu t’en voudras toute ta vie Ren, je te le dis, moi, personnellement, en tant que Matsuo Sachiko, ta pire ennemie & amie d’enfance. Ta sœur a du sang commun avec toi, ta mère vous a fait naître. Vous êtes liés, à jamais.

Elle fit une pause & observa Ren. Allait-il vraiment ne rien faire, allait-il vraiment rester planter ici, tel un bâton. Non, il était hors de question qu’il le fasse. Il n’avait pas le droit à vrai dire. Elle poussa un soupir. Elle ne savait pas vraiment si elle pouvait demander, mais autant le faire.

- Je ne sais pas qu’elle est la situation de ta sœur, dans tous les cas, je suppose que cela a un rapport avec le fait qu’elle ne va dans une aucune école, en tout cas, pas assez réputée. Alors si elle n’est vraiment pas inscrite dans une école, elle ne doit pas avoir énormément de visites & elle doit se sentir terriblement seule.
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Yamada Ren
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(theend) listen to me [ Feat. Ren ] _
MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 14:46

- Vraiment désolée la miss, pour le retard ainsi que la médiocrité de ma réponse mais c'est tout ce que j'ai pu écrire tout en restant dans l'esprit de ren...Désolée pour les 1000 mots en moins TOT...Je me fais pitié là T.T. -

Il ne savait pas vraiment ce qu’il devait ressentir à cette nouvelle, qui était loin d’être une nouveauté pour le jeune homme. Après tout, ce n’était pas comme si c’était inhabituel de part de sa jumelle d’avoir des crises de puissance telle qu’elle se retrouvait rapidement à l’hôpital sous tranquillisants pour qu’elle puisse se reposer, bien trop droguée pour être capable de s’énerver, ni de ressentir quoique ce soit. Il mentirait effrontément s’il disait que cette idée ne l’avait pas auparavant rendu malade. Durant des années, il s’était senti coupable de l’état dans lequel se trouvait sa jumelle, tant de fois, il avait espéré en vain que ce cauchemar prendrait sous peu fin. Il l’avait vraiment souhaité, avait tant travaillé d’arrache pied pour trouver un moyen de sauver l’âme de sa sœur de la folie, cette maladie qui jour après jour la dévorait à petit feu. Il savait tout autant ce qu’était la réelle cause de son mal être : cette fierté. Une fierté telle, qu’elle ne pouvait résolument pas supporter d’être une anomalie parmi tous les membres de sa famille. Après tout, n’aurait-il pas réagi de la même façon, si son sort avait été celui de sa sœur ? L’aurait-il jugé aussi coupable de lui avoir volé le pouvoir magique qui lui était du ? Aurait-il développé à son intention une haine féroce, au point de sentir son âme disparaitre peu à peu ? Aurait-il lui également perdu les plombs comme elle ? Tant de questions auxquelles il était incapable de répondre, ne pouvant nullement vraiment le faire puisque cela n’avait point été le cas. La seule chose dont il était persuadé, c’est que si cela avait été le cas, Satsuki aurait alors eu à vivre la situation qui avait été la sienne. Elle aurait été alors exclue de sa propre famille et il était intimement sur, que contrairement à lui, qui avait puisé la force de tenir en liant une amitié pour Nichido et un amour maternel pour sa cousine, Mayuko, elle aurait sombrée dans une dépression des plus terribles et tout comme lui, elle aurait été résolument incapable de sourire comme si tout allait bien, même si elle aurait voulu tenir sa condition secrète, en agissant de la même façon que lui. Après tout, n’étaient-ils pas le reflet, la moitié de l’autre ? Il n’était pas idiot, il savait que Satsuki devait souffrir de sa maladie, de son isolement mais que pouvait-il y faire ? Aller la voir ? Cela ne servait à rien, elle ferait immédiatement une crise dès lors qu’elle croiserait son regard et elle se sentirait encore plus mal qu’auparavant… déjà qu’elle frôlait la crise des nerfs lorsque son simple prénom était chuchoter, qu’en serait-il si ils se retrouvaient de nouveau face à face. Elle avait déjà manqué de le tuer la dernière fois qu’il l’avait vu et il savait encore à l’heure actuelle, qu’il ne chercherait nullement à se défendre comme ce jour là. Sa loyauté, son amour pour elle était bien trop fort bien qu’il souffrait de celui-ci, jour après jour, l’empêcherait d’avoir le moindre mouvement à son encontre…Et quand bien même, il demandait une dérogation pour retourner en Corée pour aller à son chevet, que celle-ci acceptait sa présence…Il ne méritait plus sa place dans cette famille. Il n’était plus un sorcier, il n’était même plus un être humain, un vampire, une créature qui viendrait mettre d’autant plus un coup de poing dans l’image si parfaite de la branche de sa famille.

Non, ce n’était pas une option envisageable et si ses parents ne l’avaient point informé, cela ne devait pas être une situation des plus alarmantes. Elle n’était donc nullement sur son lit de mort…Du moins l’espérait-il et puis même, que pourrait-il y faire ? Rien. Sentant alors une douleur sans précédant venir lui élancer la mâchoire, il serra doucement le poing pour tenter d’atténuer la douleur qui se faisait fulgurante, malgré la potion qu’il avait ingéré quelques minutes auparavant. Il avait tellement mal que cela l’épuisait profondément alors qu’il désirait désormais être seul pour pouvoir souffrir en paix et pouvoir reposer son esprit. Soupirant doucement, il fronça les sourcils lorsque Sachiko prit de nouveau la parole pour prononcer des mots si emplis d’une morale désagréable, que cela eut le don de l’irriter plus profondément qu’autre chose. Il savait qu’elle avait raison mais il n’avait nullement envie de ressasser ces sentiments, sa tristesse, sa rancœur qui lui avait tant pourri la vie ces dernières années et il appréciait ô grandement cette tranquillité d’esprit qu’il ressentait désormais, bien qu’un peu irritante parfois. S’il décidait d’y aller, s’il se rendait là bas, il savait qu’il serait profondément triste d’y être sans vraiment l’être. Il serait surement meurtri de voir ses parents à quelques pas de lui, de voir sa sœur se reposer également, sans avoir la possibilité de les voir. Ne pas être dans la possibilité de leur faire face était une chose qu’il avait acceptée désormais, qu’il ne déplorait plus mais si jamais il devait de nouveau les rencontrer… Non, il ne pouvait certifier qu’il y serait insensible, pour la bonne et simple raison qu’il ne le pourrait point l’être. Pourquoi ? Parce qu’au fond peut être que le jeune garçon qu’il avait été se cachait au plus profond de son être et que quelque part il espérait quelque chose d’impossible ? Ou peut être qu’il ne leur en voulait pas autant qu’il le prétendait, qu’au fond de lui-même il savait que la décision qu’ils avaient été la plus appropriée ? Il n’en avait aucune idée, la seule chose qu’il pouvait dire c’est qu’il redoutait cet instant, aujourd’hui bien plus qu’auparavant. Et si simplement, ils étaient déçus du garçon qu’il était devenu ? Et s’ils n’avaient plus l’impression de voir face à eux leur fils mais l’ombre de celui qu’il aurait du être ? C’était peut être pitoyable à dire mais c’était peut être de cela dont il avait le plus peur, lui qui se pensait si courageux, si froid, si impitoyable… C’est pour cette raison qu’il ne désirait provoquer cette rencontre, si celle-ci devait se produire, il voulait que ce soit le fruit du hasard, qu’il ne puisse pas trouver un moyen d’y échapper. Il n’y avait rien de mal à fuir puisqu’eux même l’avaient fais avec lui, en ne mettant plus jamais les pieds chez ses grands parents… Oui, il était en droit de faire cela.

Lorsqu’elle fit mention du fait qu’elle ne connaissait nullement la situation de sa sœur mais qu’elle supposait que cela avait un lien avec le fait qu’elle n’était nullement dans cet établissement avec eux, il se demanda si elle prenait bien conscience de la situation de Satsuki, si elle avait comprit la véritable raison pour laquelle elle était désormais si malade. Quand elle ajouta qu’elle devait se sentir terriblement seule si elle n’étudiait dans aucune école, il se releva tout simplement pour s’asseoir de nouveau tout en tâchant de masquer ce que ses dents étaient en train de devenir. Sans un mot, ni un regard, il se massa doucement la nuque alors qu’il soupirait de nouveau pour tenter d’apaiser tout ces sentiments si lointains qu’elle était en train de faire renaitre en lui. Reprenant alors contenance, il releva son regard vers elle et murmura simplement.

« Tu crois que je ne sais pas ce qu’elle ressent… que je ne sais point qu’elle se sent seule dans cette résidence bien trop immense pour elle seule ? C’est ma jumelle, je suis surement la seule personne sur terre à comprendre ô combien elle est malheureuse, prisonnière de sa maladie qui ne s’arrêtera jamais mais qui pourrira sa vie jour après jour. Mais les maladies psychologiques sont les plus terribles et qu’importe si j’avais envie de la voir, de la soutenir, cela n’aurait aucune importance. »

A l’heure actuelle, il n’avait aucune idée de ce qu’il était en train de dire, de lui avouer, ni même que ce qu’il disait avait un véritable sens. Il était épuisé, avait horriblement mal et surtout oui, il éprouvait peut être le besoin de parler pour peut être l’éclairer un peu plus sur la maladie de sa sœur. Après tout, maintenant qu’il y pensait, Sachiko était son amie, la seule personne qu’il connaissait encore, qui pouvait apporter un peu de joie à sa sœur qui était aussi seule que lui. Il Soupira doucement en prenant une pause alors qu’il n’avait qu’une envie en tête : se reposer. Il avait tellement mal qu’il avait de plus en plus de mal à camoufler sa douleur, serrant plus fermement ses poings autour de sa baguette alors qu’il ajoutait.

« Elle est atteinte de crises de démence. Si je te le dis, c’est parce que tu es également son amie et que si mes parents ont jugés bon de t’avertir, c’est qu’ils pensent que vous êtes bonnes amies… C’est pour cette raison qu’elle est la plupart du temps recluse dans notre résidence car son traitement est très lourd. C’est tout ce que tu as à savoir… »

Il avait tenter de dire tout cela avec un calme olympien mais sa respiration quelque peu accéléré due à cette douleur qui ne voulait pas désemplir malgré le traitement qu’il avait prit et voulant mettre à terme à cet entretien qui lui demandait bien trop de concentration alors qu’il était nullement en état, il se leva et en venant prendre une nouvelle fiole plus forte, alors qu’un mal de tête sans précédent faisait peu à peu de place dans son esprit, il murmura seulement.

« Si je ne vais pas la voir, c’est parce que la personne qui a l’a rendue à ce point malade, c’est moi. A ces yeux, je suis le responsable de la déchéance de toute sa vie alors maintenant que tu sais tout ce que tu as à savoir, je te prierai de ne plus venir m’importuner à ce sujet… S’il te plait. »

Oui maintenant la seule chose qu'il désirait, c'était qu'elle dispose et le laisse souffrir en paix, une habitude qu'il avait au fil des dernières années et d'autant plus maintenant qu'il souffrait perpétuellement alors que son corps se transformer. Un peu de repos, c'était résolument la seule chose qu'il désirait à l'instant présent.
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Kwon Autumn
Kwon Autumn
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Maman promet de veiller sur toi quoiqu'il arrive, même si parfois tu as tendance à fuir dans les buissons pour jouer avec les papillons. Je ne veux surtout pas que tu fasses de mauvaises rencontres ou que tu te blesses. Je sais que tu es encore un bébé, mais il ne faut pas non plus jouer avec le feu.

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Quand j'ai appris que je devais changer d'école & qu'à présent Dasy était le seul endroit où je pouvais m'y rendre pour étudier, j'étais un peu septique, mais au final, je me suis rapidement habituée aux lieux. Dasy a changé énormément de caractère, dont le mien. Malheureusement, l'école n'a pas pu changer le sale caractère de Mr Yamada Ren. Forcément, il fait toujours exception à la règle, lui. Je pensais que nos relations allaient s'améliorer, mais au final, elles se sont envenimées. Je dois avouer que je suis légèrement fautive, je n'aurai pas du le stupéfier. Du coup, il me déteste, pour ne pas changer. Mais je n'ai pas que lui dans mes contacts, j'ai Song Nina, ma meilleure amie, avec qui j'ai tendance à être diabolique avec autrui. Ce n'est pas de ma faute, si elle m'entraîne dans ses nombreuses sottises. Heureusement que Jung Evangelina parvient à me calmer parfois, j'aurai tendance à faire des choses regrettables. Pour continuer dans les nouvelles rencontres, il y a celle qui me ressemble, étrangement, Xiao Mei Lin. Le chinois & le japonais vont vaincre le monde. Au passage, Dasy n'a pas supprimé certains énergumènes, je le constate, parce que Kwon Han Byul rode toujours dans les parages, s'il m'appelle encore Planche A Pain j'utilise la force ! Dans toute ces histoires, ce qui m'attriste le plus c'est que je n'ai plus la possibilité de voir Yoon Ki Suk.Il me manque terriblement & je ne sais pas pourquoi est ce qu'il m'évite. Aurais-je fait quelque chose de mal ? S'il ne veut plus me parler, qu'il me le dise en face, que je sache enfin. C'est mon meilleur ami après tout, mais suis-je encore sa meilleure amie ? Je me pose la question. Même Nam Casey se met à m'éviter. Décidément, je n'ai pas de chance. Toutefois, je crois qu'Oppa cache un lourd secret & je compte bien le découvrir. Je suis maudite je crois. En plus Dasy ne m'a pas permis d'oublier mon défunt ami mais heureusement que Yang Joon Ha est là pour m'épauler, je ne sais pas ce que je ferai sans lui. Il est le seul à me parvenir à me faire sourire, dans ces moments là. Quoique mon simbad est aussi là, Hwang Alexsy. Nala & Simbad ce sont les meilleurs ♥️

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MessageSujet: Re: (theend) listen to me [ Feat. Ren ]   (theend) listen to me [ Feat. Ren ] Icon_minitimeDim 4 Sep - 11:53

Vivre sans vie sans se soucier de celle des autres était un dicton plus ou moins connu d’une grande partie du monde. Rares étaient ceux qui parvenaient à faire de leur vie une seule & même vie. Il était difficile pour un être humain, sorcier ou autre espèce de ne pas avoir une once de curiosité, de souci pour la vie d’autrui. Il n’était pas aisé de continuer sans vie sans regarder celle des autres pendant un lapse de temps. Vivre sa vie était une chose simple mais ne vivre que sa vie ne l’était pas. L’Homme était doté d’un défaut majeur qui était la curiosité. Il avait le besoin de savoir ce qui se déroulait dans la vie de son voisin. Inconsciemment ou consciemment, Il s’immisçait dans la vie des autres. Il suffisait à une personne de donner son avis sur la vie d’une personne spécifique pour déjà intervenir dans celle-ci. Il y avait des détails, anodins, qui faisaient que l’Homme ne cessait de se soucier de la vie de son entourage ou pas. Même si celui-ci n’avait qu’un désir, celui de vivre seulement sa vie, ce n’était pas toujours le cas & aucun Homme depuis la nuit des temps n’était parvenu à un tel défi. Contrairement aux animaux, l’Homme ne jouait pas un seul rôle, celui de vivre tout bonnement sa vie, il intervenait dans toutes les vies. Par exemple, une personne qui entendait des sons étranges dans une ruelle plutôt isolée, avait forcément tendance à s’inquiéter un peu & de ce fait, par simple pulsion, elle allait se diriger vers ses sons étranges & elle allait y découvrir une jeune femme ou un jeune homme qui se faisait quelque peu frapper par une mystérieuse personne, très vite, la fameuse personne allait alerter la gendarmerie ou alors, elle allait fuir & chacun de ses gestes, de ses mots allaient forcément avec un impact sur la vie de la personne blessée. Il était vrai que dans les sociétés actuelles, le principe était plus « Un pour tous & tous pour soi ». Auparavant, les humains s’entraidaient & à présent, les gens fuyaient, néanmoins, chaque Humain avait la sale manie d’observer certaines scènes, délicates ou non, d’entrer dans la vie des autres, alors que les autres ne désiraient pas forcément qu’on agisse dans leur vie, qu’on les scrute. Mais lorsque l’on était une personne particulièrement curieuse, c’était quelque chose d’encore plus difficile. La curiosité poussait à vouloir connaître la vie des autres, les problèmes des autres. C’était comme si la vie d’un Homme était de se préoccuper de la sienne, tout en se nourrissant de celles des autres. C’était généralement le cas pour la plus grande partie des vies chez les Hommes. La coréenne, Autumn ne pouvait nier une telle chose car elle était certainement l’un des exemples les plus flagrants, quand cela concernait certaines personnes, particulières. Elle ne s’intéressait pas à la vie des autres comme cela, il devait y avoir une raison bien précise, sinon elle se contrefichait.

Elle aurait aimé voir la vie de Ren comme quelque chose de futile, sans importance, mais elle se devait, pour sa conscience plus tard, d’agir. Ce n’était pas vraiment son choix, ou alors cela l’était sans qu’elle ne le sache concrètement mas c’était une sorte d’obligation. Elle devait rendre au japonais tout ce qu’il lui avait donné pendant leur enfance. Elle se devait de le faire réfléchir sur sa famille, elle se devait de lui faire penser à sa vie avec celle-ci, elle se devait de lui faire ressasser des souvenirs. Elle savait que le jeune homme souhaitait l’inverse, mais elle ne pouvait pas se résoudre à baisser aussi rapidement les bras. Il était vrai que maintes fois, elle avait eu dans l’idée de laisser Ren sans rien savoir, sans avoir de nouvelles de sa famille, mais quelque chose en elle le lui empêchait. Si elle avait été dans une maison de personne loyale à l’époque, ce n’était pas par pure coïncidence. Il y avait bien une raison, c’était ancré dans son caractère. Elle avait beau dire qu’elle détestait Ren, elle avait beau dire des choses horribles sur lui, elle avait beau dire qu’elle était forcée de l’aider, de lui donner des nouvelles de sa famille, rien ne l’obligeait concrètement à agir de la sorte. Elle le savait pertinemment, mais elle essayait de se dire que ce n’était pas d’elle-même qu’elle venait pour lui car c’était une sorte d’humiliation, car c’était quelque chose de bien difficile à avouer. Énormément de personne lui avait bien fait comprendre que si elle agissait comme cela avec lui, ce n’était pas par concession, c’était quelque part un choix qu’elle avait pris & chaque fois, elle se demandait de quel choix ils parlaient. Elle ne faisait aucun choix. Rester attacher à Ren, ce n’était pas un choix, ce n’était pas non plus une obligation, elle ne savait pas ce que c’était, mais elle savait que c’était particulièrement lassant. Encore aujourd’hui, elle était épuisée de devoir se battre avec lui car au final, Ren était un combat ardu & acharné. Elle savait pertinemment qu’elle n’allait probablement pas gagner ce combat contre lui car il était beaucoup plus doué qu’elle en la matière. Il se battait perpétuellement, contre le temps, contre ses sentiments, alors qu’elle, elle ne se battait pas contre plusieurs choses à la fois. Etant donné qu’elle connaissait déjà son échec, elle pouvait tout arrêter, mais son échec n’était pas certain & puis accepter la défaite c’était être vaincu, hors, elle ne voulait absolument pas l’être. D’où le fait qu’elle s’acharnait autant sur Ren. C’était sûrement le seul pour lequel elle épuisait toutes ses ressources, pour lequel elle était autant acharnée, déterminée. C’était à la fois une chance, comme une malchance & son ami d’enfance devait sûrement voie cela comme une malchance pas comme autre chose.

Autumn tentait de le persuader qu’il devait prendre contact avec sa sœur, mais il ne semblait pas très heureux à cette idée. Il la rejetait même complètement. Pourtant, sa sœur était malade & comme tout membre de la famille, il se devait de lui rendre visite. Un simple bonjour n’était pas bien difficile à opérer, sauf dans le cas de Ren. Même dans une telle situation il ne voulait pas faire le moindre effort, c’était littéralement aberrant. Satsuki était sa sœur, de sang & non pas une étrangère, elle n’était pas non plus une enfant adoptée, quoique dans ce cas-là, elle n’aurait tout de même pas compris son comportement. Elle ne savait vraiment pas ce qu’elle devait lui dire pour qu’il réalise que sa réaction était déplacée & injustifiée. Pendant qu’elle réfléchissait sur une attaque fiable, Ren lui fit part de choses dont elle n’était absolument pas au courant, comme le fait que sa sœur était atteinte d’une maladie. Elle resta quelque peu surprise face à ses paroles. Depuis quand sa sœur était-elle malade ? Elle n’avait jamais réalisé que cela était le cas. Certes, elle avait eu de nombreux doutes, elle avait deviné que quelque chose ne tournait pas rond chez son amie, mais elle n’aurait jamais imaginé que sa maladie était si alarmante. Elle ne savait pas exactement le fil conducteur de sa fameuse maladie, en tout cas de quoi il s’agissait avec précision, mais plus Ren parlait, plus elle se disait qu’elle aurait dû voir les nombreux symptômes. Mais Satsuki n’était pas non plus folle, en tout cas, elle l’espérait, quand il disait maladie psychologique, c’était un domaine assez vaste. Son amie avait encore toute sa tête, elle parlait correctement, elle était la même qu’avant, avec quelques changements peu importants, mais elle était toujours la Satsuki qu’elle avait connu depuis qu’elle était jeune, elle était toujours son amie. Quelle que soit la maladie qu’elle avait, cela n’allait rien changer à l’opinion d’Autumn. Cependant, face à de telles révélations, car cela en était pour la jeune fille, la coréenne était littéralement perdue, mais elle semblait soudainement illuminer aussi. Elle comprenait à présent la raison de la non-présence de la jeune fille dans l’école, elle comprenait que celle-ci se rendait régulièrement à l’hôpital & que ses parents étaient particulièrement protecteurs avec elle, qu’ils la surveillaient toujours du coin de l’œil. Mais est-ce que Satsuki aimait cette fille. Elle était comme prisonnière. Ses parents ne cessaient de veiller sur elle, ne la laissant pas une seule fois sortir, ou rares étaient les moments. Forcément, vivre dans une sorte de bulle ne pouvait guère la soigner, elle ne pouvait pas s’épanouir correctement. Dans tous les cas, subitement, elle comprenait les réactions de Ren, même si elle avait encore du mal.

Quand Ren affirma ses craintes, comme quoi elle faisait des crises de folie, elle ne put s’empêcher de pousser un soupir. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il lui disait soudainement toutes ces choses, mais quelque part, elle lui en était reconnaissante. Elle savait à peu près ce qu’il se passait. Elle savait qu’il manquait un énorme morceau du puzzle. Elle savait qu’une crise ne venait pas brusquement & qu’il y avait toujours un élément déclencheur, mais quel était exactement cet élément, elle n’en savait strictement rien. Étrangement, pour le moment, elle ne voulait pas savoir. Elle en savait déjà assez pour le moment. De toute manière Ren n’allait pas lui en dire plus, elle le pressentait. Elle fut encore plus surprise quand il affirma que c’était de sa faute si elle était dans un tel état. Elle avait quelques doutes à ce sujet. Il n’était pas capable d’entrainer une telle chose sur sa sœur, il ne pouvait pas lui faire du mal, elle le savait & elle l’avait toujours su. Les pièces du puzzle venaient peu à peu se remplir & elle saisissait presque tout, mais pas tout non plus. Au final, si elle résumait tout & si elle avait compris, les parents de Ren avaient protégé leur fille & leur fils, l’un de l’autre car pour chacun il représentait un potentiel danger. Satsuki ne voulait plus voir Ren car elle pensait qu’il était le coupable de sa maladie & Ren préférait s’éloigner d’elle parce qu’il ne voulait pas lui faire du mal, ou alors parce qu’il préférait la laisser seule, ou parce qu’il se sentait coupable, ou alors, sa conclusion n’était pas bonne. Après qu’il ait fini de parler, Autumn se tut pendant un lapse de temps, laissant la réflexion prendre son esprit. Elle fixa intensément Ren & fronça des sourcils. En effet, elle allait tenter de ne plus le contrarier avec sujet, car elle sentait à présent que cela devait raviver des souvenirs peu joyeux avec sa sœur & surtout sa culpabilité ne devait être que plus présente, ou alors. . .dans tous les cas, elle allait tenter de faire des efforts, mais elle ne promettait pas non plus la lune. Elle se détourna donc de lui & s’approcha de la porte.

- Puisqu’il le faut, je tenterai d’être plus humble à ce niveau-là. Après tes quelques révélations, je dois avouer que je me sens quelque peu coupable de t’avoir importuné avec ta chère sœur. A l’avenir je saurai. En tout cas, je constate que tu aimes réellement ta sœur car tu fais énormément de concession pour elle. Tu n’es pas aussi froid que je ne l’aurai imaginé. Toutefois, même si ta sœur est prise par des troubles psychologiques & que tu en ais soi-disant le fautif, je ne pense pas que cela soit une raison valable pour tenter de l’oublier ou encore pour ne pas désirer avoir quelques nouvelles d’elle. Tu n’as pas besoin de la voir en personne, face à face, il te suffit juste de retirer quelques informations à cette personne ou alors de partir la voir discrètement. Cela ne te fera aucun mal, ni à elle, ni à toi. Car je suis certaine que tu es plus inquiet que tu ne le penses. Si tu veux avoir le nom de l’hôpital, tu sais où tu peux me trouver. Sur ce, je n’ai pas de temps à perdre encore avec toi & j’ai d’autres préoccupations.

Après ces quelques phrases, la jeune fille sortit de la chambre & s’en alla vers d’autres lieux moins dangereux & plus proche de sa maison.
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