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if you don't get enough i'll make it double. _
MessageSujet: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeJeu 30 Juin - 19:53

    Cette matinée-là, elle n'avait pas voulu sortir. Souhaitant rester à côté de son serpent adoré à le caresser distraitement d'une main, cherchant le sommeil. Mais ses colocataires ne l'avaient pas laissée dormir, effectuant le plus de bruit possible. C'était comme si la belle avait été privée de dormir parce qu'elles avaient fais un concours de savoir sur laquelle la nouvelle vampire hurlerait en premier. Parce que c'était une personne de sang-froid mature et silencieuse, elle n'avait rien dis à personne, mais n'en avait guère pensé moins. Son adorable animal de compagnie c'était chargé à sa place d'effrayer les midinettes qui n'avaient de cesse que de faire claquer leurs talons au sol, glissant sur le corps de sa maîtresse, elle lui avait chuchoté un petit « non » alors que celle-ci descendait progressivement sur le sol, slalomant entre les pieds des demoiselles avant de venir s'enrouler autour de la jambe de l'une d'elles, continuant de remonter jusqu'à enfin parvenir au cou de la jeune fille que le serpent se fit une joie d'étrangler sans vergogne. Vouloir venger sa chère et tendre maîtresse de la sorte ne fut qu'une très mauvaise idée, aggravant davantage les hurlements qui se firent perçants et sur-aigus. Entrouvrant un œil, Iekatherina soupira, s'extirpant de ses couettes en silence tandis que ses chères cothurnes hurlaient de plus belle que son bébé précieux était malade. Pour toute réponse la jeune fille ne répondit … rien du tout. Leur lançant un bref regard évasif et las, l'ex ineo se dirigea vers l'armoire contenant ses habits, choisissant avec lenteur et précision ce qu'elle allait mettre et ignorant parfaitement les voix des autres filles. Dieu merci, le serpent soufflait assez fort et montrait assez ses dents aiguisées pour qu'une veuille se risquer à le toucher ou à faire quelque chose, se contentant simplement de courir dans toute la pièce, les bras en l'air, et manquant à plusieurs reprises de se vautrer majestueusement sur les quelques habits sales qui jonchaient le sol de leur chambre. Une fois que sa majesté eut terminé de choisir le pauvre haut et le pauvre bas qu'elle allait pouvoir mettre, elle se pencha légèrement vers les tiroirs de son armoire, décidant cette fois-ci d'accorder la couleur de ses sous-vêtements avec celle de ses habits même si, techniquement, personne à part elle ne pourrait le savoir – du moins, c'était ce qu'elle pensait. Quand elle eut trouvé ce qu'elle cherchait, elle se retourna tout doucement, laissant son pied dépasser afin de faire trébucher la demoiselle portant son serpent en guise d'écharpe. Elle l'avait fais assez pour que l'on pense que ce n'était pas elle qui était la cause de l'étalement de la madame, mais assez pour la faire tomber assez violemment de manière à ce que sa tête se heurte violemment contre le carrelage et qu'elle perde davantage de neurone – si elle en avait encore un peu dans sa tête. Haussant les sourcils une fraction de seconde afin de faire penser à ses colocataire qu'elle n'était pas complètement froide et insensible à la chute de la demoiselle qui se frottait le front avec force, la jumelle des Kwon s'accroupit près d'elle, tendant le bras afin que sa chère hanbyul – c'était le prénom de son serpent, tout à fait – ne desserre son emprise du cou rougeâtre de la bonne femme, s'enroulant autour du bras de sa maîtresse avant de finir autour de sa nuque sans serrer cette fois-ci. La première fois qu'elle avait poussé les portes de son nouveau dortoir, la belle n'avait pas trouvé nécessaire de se présenter elle, elle avait simplement présenté son cher serpent – han byul, donc – qui, elle disait, parlait beaucoup plus qu'elle. Mais parce qu'elle était Kwon Iekatherina et qu'elle ne passait pas réellement inaperçue auprès des autres à cause de son imbécile de jumeau, l'une de ses colocataire avait fais les gros yeux et s'était exclamée « mais ce n'est pas ton frère, han byul ? ». La jeune fille n'avait pas répondu simplement parce que la réponse avait été évidente, bien sûr que si cela l'était. Mais quelle loi sorcière interdisait à l'une d'entre elles de nommer son animal de compagnie comme sa moitié fraternelle ? Personne, il semblait. De toutes façons, elle considérait pratiquement son frère comme son animal domestique. Ils passaient leur temps à se chamailler, à se disputer, à se haïr, presque. Et tous deux avaient une fierté beaucoup trop grande pour s'avouer qu'en réalité ils s'aimaient beaucoup plus qu'il n'y paraissait. Bande d'incapables qu'ils étaient. Ses très chères cothurnes la fusillaient du regard, l'accusant d'avoir mal élevé son animal domestique alors qu'en réalité il avait agi par lui-même, elle se contenta de les ignorer en leur adressant un faux-sourire d'excuse qui était assez clairement hypocrite pour qu'elles voient combien elle n'en avait rien à cirer, avant de quitter la chambre d'un pas assez rapide. Bien. Où allait-elle, si tôt dans la matinée, et en pyjama relativement court en plein mois de septembre ? Se doucher, bien entendu. Une bonne douche glaciale le temps que les pies s'en aillent du dortoir pour ensuite y retourner et se glisser sous ses couettes toutes propres pour y commencer sa nuit – ou disons plutôt sa journée.

    C'est donc d'un pas hâtif et décidé qu'elle se dirigea vers le bâtiment prévu à cet effet. Pour dire vrai, elle trouvait l'idée fort peu pratique, préférant avoir ses propres douches un étage plus ou haut ou autre, étant certaine de n'y croiser que les élèves de cet étage-là où les ex-ineos tout comme elle. Ce bâtiment là était prévu pour tout le monde, et elle y croisait souvent des élèves non-fréquentables, ou des élèves qu'elle ne voulait tout simplement pas voir. Certaines tronches ne lui revenaient pas et elle avait très peu envie de les voir quand elle prenait son seul plaisir d'humaine qui lui restait, c'est à dire : la douche. Bref, c'est donc avec une certaine hâte qu'elle parvint jusqu'au douche pour le moment vide de monde, tant mieux ! Iekatherina entra donc du côté des demoiselles et posa ses habits sur un banc près des douches, entrant dans une cabine qu'elle referma avant de retirer son pyjama qu'elle envoya valser un peu n'importe où dans la pièce. Laissant couler l'eau sur son corps, elle ferma un instant les yeux, son petit serpent à ses pieds ayant attrapé le savon pour se frotter le corps avec à l'aide de sa queue. Amusée, la jeune vampire s'accroupissait toujours et l'aidait à se laver – honnêtement, avant hanbyul elle n'avait vu aucuns serpents se laver le corps – et elle était certaine que s'il eu put, il ronronnerait entre ses doigts. En échange, son animal grimait son dos et lui frottait le dos avec sa queue, n'étant pas assez élastique pour se le faire elle-même. La relation qui liait les deux êtres était bien plus profonde et puissante que celle de n'importe quelles personnes au monde, l'un n'allait pas sans l'autre et ce, tout le temps. Hanbyul soufflait quand Iekatherina faisait une faute à un examen, ou quand elle estimait que sa maîtresse allait dans la mauvaise voie. Et en bonne petite fille sage qu'elle était, elle écoutait toujours son serpent qu'elle estimait avoir un sens aiguisé de la justice et de la droiture. Assez étrange pour une hyène de vouloir faire dans la justice, hein ? Uniquement parce qu'il s'agissait de SA justice à elle, pas celle qui pouvait se lire dans n'importe quel grimoire moisi et abandonné sur une étagère poussiéreuse et dont on prétendait connaître le contenu par cœur. Sa petite douche se passe lentement, comme d'habitude, et lorsqu'elle mit un pied hors de la cabine, elle écarquilla de grands yeux. Oups. Sa serviette. Elle l'avait complètement oubliée. Levant les yeux au ciel et se maudissant elle même, elle attrapa néanmoins ses habits afin de cacher sa poitrine et un peu plus bas, les contours de son corps étant parfaitement visibles pour n'importe qui. Regardant à droite et à gauche afin de vérifier qu'il n'y avait personne, elle effectua quelques pas en avant, pas certaine de savoir où elle allait. Ses cheveux goutaient sur ses habits qui seraient rapidement trempes si elle continuait ainsi, et à peine eut-elle fait dépasser sa tête hors des vestiaires féminin qu'une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien lui apparut. Incertaine, elle cilla plusieurs fois avant d'ouvrir complètement la porte, ses sourcils froncés d'incompréhension, sa voir se fit entendre pour la première fois de la journée.
      « Andrew ? »
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MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeLun 4 Juil - 17:48

Cette nuit là il n’avait pas réussis à dormir. Ou plutôt cette matinée là. A peine avait-il finis les cours qu’il avait sauté dans son lit pour y dormir une petite heure seulement cinq heures c’étaient succédés sans qu’il n’arrive à trouver le sommeil. Milady, elle, semblait le narguer ronflant légèrement, allongé confortablement sur l’oreiller du jeune anglais. Ce n’était pas faute d’avoir des colocataires silencieux et calme d’ailleurs il pouvait en être fier, en dehors d’un simple sorcier, ses autres camarades étaient tous comme lui des buveurs de sang ce qui rendait la cohabitation beaucoup plus simple. Encore heureux, son état psychique était déjà assez atteint pour qu’en plus il se mette à désirer dévorer ceux avec qui il vivait. Détournant légèrement le regard vers la table de chevet de son voisin de couchage, il resta un long moment à fixer la pomme qui s’y trouvait. Il n’avait jamais connus le goût des aliments que mangeaient les êtres normaux ou du moins différents de lui. Et pourtant combien de fois en avait-il eu envie, combien de fois avait-il essayé de manger l’un de ses plats qu’il désirait tant et combien de fois avait-il finis par vomir tout ce qu’il avait ingéré ? Saisissant délicatement le fruit, le jeune asiatique le scruta minutieusement. Une magnifique pomme rouge à l’aspect atrocement juteux, cela en était presque salivant de désir. Se relevant afin de s’asseoir sur son lit, il caressa du bout des doigts la pomme tout en se léchant les babines et si il retentait l’expérience ? Après tout il devait bien y avoir une possibilité qu’un aliment ne le rende pas malade en dehors du sang. Reniflant légèrement l’objet de ses craintes, il passa un coup de langue sur celui-ci avant de se reculer attendant une quelconque réaction. Il avait l’air stupide ainsi, mais cela l’importait peu puisque personne ne pouvait le voir. L’odeur que dégageait l’aliment était relativement agréable , posant ses dents sur celui-ci, il y planta ses dents afin de croquer dedans. Mâchant encore et encore, la jeune hyène souffla d’agacement, ça n’avait pas de goût aucun. Remordant à maintes reprises dedans, il finissait par la finir , mangeant par la même occasion le trognon. Nombreux le qualifiaient de taré, de fou, de psychopathe et il faisait surement partis de ses trois catégories après tout il n’avait de cesse de changer de comportement. Lunatique et violent, comment voulez vous être apprécié lorsque l’on ne peut vous cerner ? Se relevant subitement, réveillant par la même occasion sa milady, le jeune rouge porta sa main à sa bouche. Des hauts le cœur le prirent violement tandis qu’il saisissait un sac posé au pied de son lit. Il était peut-être psychologiquement instable, mais il restait tout de même capable de prévoir ce qu’il allait faire, surtout dans une telle situation. Plongeant sa tête dans le sac en plastique, l’anglais rendit son maigre repas dans un bruit de vomissement immonde.« Sa mère ! »A peine avait-il juré qu’il recommençait à vomir. Il n’avait mangé qu’une pomme cela ne justifiait pas des vomissements si intense. Foutu métabolisme. Se calmant au fur et à mesure que les minutes passés, Drew remarqua rapidement plusieurs regards posés sur lui, ceux de ses deux colocataires vampires plus précisément. C’est donc tout en saisissant une serviette et des vêtements de rechange qu’il quitta la pièce s’excusant du regard pour avoir troublé le sommeil des jeunes hommes. Etonnant surtout lorsque l’on savait le non respect dont il faisait habituellement preuve cependant il se sentait honteux d’avoir été aussi faible en tentant de manger quelque chose que son métabolisme rejetterait automatiquement. Trainant des pieds, ne remarquant pas les regards intrigués des élèves qu’il croisait , le jeune asiatique pénétra délicatement dans la salle de bain masculine. Se débarbouillant, il fixa le miroir dans lequel il ne pouvait se voir. C’était ce genre de constatation qui le mettait hors de lui. Voir à quel point il était inhumain , comprendre qu’il n’était qu’un monstre que l’on aurait mieux fait de garder enfermé plutôt que de le laisser fréquenter un tel établissement. Combien de personnes avait-il déjà blessés ? Violés ? Tués ? Trop pour qu’il ne puisse sans rappeler. Se déshabillant, il pénétra dans une douche déclenchant l’eau de manière à ce que celle-ci soit glaciale. C’était le seul et l’unique moyen qu’il retrouve ses esprits et cesse de se lamenter sur sa pauvre petite existence. Qu’il cesse de se plaindre, lui qui vivrait à jamais.

Combien de temps il resta dans cette cabine de douche ? Aucune idée cinq minute peut-être à moins qu’il ne s’agisse d’une trentaine de minute, il n’avait aucune notion du temps lorsqu’il venait à se poser des questions existentielles. Quittant soudainement la cabine de douche, il enfila rapidement ses vêtements de rechanges. Il fallait obligatoirement qu’il aille se nourrir mais étant donné qu’il faisait jour, sa seule solution restait le réfectoire à moins qu’il ne trouve une petite victime à siroter mais disons qu’il n’en avait pas réellement envie, pas aujourd’hui du moins. Sa serviette sur le dos, les cheveux encore légèrement mouillé, il quitta lentement la pièce toujours perdu dans ses pensées.« Andrew ? »Levant légèrement la tête, il inclina celle-ci tout en fixant l’inconnue qui venait de s’adresser à lui. Si il s’était attendu à ça ! Depuis quand des femmes à moitié nue venait le rejoindre jusqu’au douche. Mamamia c’est qu’elle était vraiment bien formé la petite. Même en cachant sa poitrine et la douce partie intime de celle-ci, son corps n’en restait que désirable. Vampire, rien qu’en la fixant il pouvait voir qu’elle n’avait rien d’une simple sorcière et ça c’était intéressant fortement intéressant..« delighted young lady »oh oui cet accent anglais qu’il prenait pour charmer ses proies. Une tonalité si parfaite dans une bouche sensuelle. De toute manière si il s’agissait d’une fervente admiratrice ou d’une simple curieuse à quoi c’était-elle attendue en l’accostant. Ne disait-on pas qu’il ne fallait pas l’approcher et encore moins le fréquenter ? S’approchant délicatement de celle-ci, il la fixa silencieusement venant jouer avec la chevelure de celle-ci. Vraiment jolie , presque ‘humaine dommage qu’elle ne le soit pas. Les humaines étaient pour andrew les plus belles femmes qu’il puisse exister pour la simple et bonne raison qu’elle ne restait pas figée dans le temps et pouvaient ainsi changer au fil des années tandis que les vampires eux ne changeraient jamais quoiqu’ils fassent. Ce semblant d’humanité semblait être du déjà vue, d’ailleurs en la scrutant bien , sa chevelure blonde et son petit nez aquilin ne lui était pas inconnus. Elle ressemblait légèrement à cette petite fille qu’il fréquentait enfant et à qui il avait promis un amour éternel toutefois c’était impossible qu’il puisse s’agir d’elle. La petite Iekatherina était humaine. Toutefois c’était troublant atrocement troublant, se reculant vivement il passa une main dans sa chevelure mouillé avant de s’adresser à la jeune femme.« Ie Iekatherina ? It’s you ? »Question absurde bien sur que ce ne pouvait pas être elle , pourquoi serait-elle devenus un monstre ? Impossible. Pourtant le doute persistait et si , et si la seule humaine qu’il ai pu aimer était devenus un monstre. Son corps quasi nu n’avait à présent plus aucune importance seule la réponse de l’étudiante l’intéressait.
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MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeMer 6 Juil - 13:34

    « delighted young lady » Elle tressaillit. Non, elle ne s'était pas trompée sur l'identité de la personne. Sa vois si sensuelle et cet accent anglais ne pouvaient pas la tromper. Elle n'avait pas été certaines de ses paroles lorsqu'elle l'avait interrogé, peut-être était-ce simplement un homme ressemblant grossièrement à son unique amour d'enfance disparu il y a de cela belle lurette, mais maintenant que ses yeux se plantaient dans les siens, maintenant qu'il l'avait vue et qu'il avait élevé la voix à son attention, elle le savait. Elle en était absolument sûre. Andrew, Andrew … Comment, déjà ? Sa mémoire flanchait, ne se souvenant plus de son nom de famille. Peu importait, après tout. Les souvenirs remontaient peu à peu, faisant face à cet être sympathique lequel elle avait eu affaire il y avait de cela des années et des années. Elle l'avait aimé, oui, comme une gamine de quatre ans à peine pouvait aimé le premier petit garçon qui prenait un peu sa défense et restait souvent avec elle. En dehors de son cher jumeau Han Byul, il était l'un des rares garçons à avoir pu approcher la belle à son enfance, et c'était même avec joie qu'elle l'avait laissé entrer dans son entourage. Mais il avait subitement disparu, un beau jour, alors qu'elle l'avait attendu patiemment avec une pelle pour jouer dans le sable. Sans mauvais jeux de mots, on pouvait dire qu'elle s'était pris un râteau immense qu'elle n'avait jamais réussi à oublier, faute d'essayer. Et la personne présumée se tenait sous ses yeux. Iekatherina avait levé son visage vers le sien, son regard se plantant dans le sien lorsqu'il était venu tout près d'elle, touchant ses cheveux du bout de ses doigts, et elle avait simplement fermé ses yeux, refoulant toutes les diverses sensations qui refaisaient peu à peu surface. L'amour ? Non. Personne ne pouvait prétendre que les amourettes d'enfant restaient bien longtemps encrées dans leurs cœurs. Encore moins quand ils se retrouvaient abandonnés du jour au lendemain par cette même personne. Le seule sentiment qui restait c'était l'amertume de l'incompréhension. Il était parti, elle était restée. Seule. Sans personnes autre que son frère qui avait redoublé d'efforts pour lui casser les oreilles et, ainsi, probablement qu'il souhaitait lui faire penser à autre chose que le déchirement de son cœur une fois l'être partit. Elle l'avait détesté plus que quiconque avant de se faire une raison. Ils étaient jeunes, à l'époque, et c'était impossible que cela dure, de toutes façons. Les gamins promettent beaucoup de choses, et toutes ces promesses ne sont que foutaises et paroles en l'air. Elle le détestait. Elle l'avait détesté profondément, et un dégout prenait place au creux de son ventre. Il osait lui faire face avec son air – bien que charmeur – de crétin ? Sincèrement ? La surprise et l'émotion dans ses yeux se changèrent bien rapidement en une colère non dissimulée, fronçant les sourcils. Et alors qu'elle s'apprêta à lui asséner un coup sur sa main pour la faire dégager de ses cheveux, il la retira de lui-même, la posant dans ses propres cheveux humides. Quelle ironie. Voilà les deux êtres réunis par le destin qui s'étaient douchés en même temps. Un rictus moqueur déforma les lèvres de la belle. Destinée, hein. Son – joli – postérieur, ouais. « Ie Iekatherina ? It’s you ? » La concernée reprit son regard froid et perça les yeux de son interlocuteur par les siens, figeant volontairement son visage pour qu'aucuns sentiments ne transparaissent. Elle-même ignorait ce que son visage aurait à dire à cet homme. La profonde haine qu'elle lui avait voué pendant ces quelques mois ? Ou peut-être le peu d'amour qui subsistait encore dans son cœur et la profonde joie de le revoir de nouveau après tout ce temps. Le fait d'avoir changé de nature n'avait en rien changé son comportement. Oh, peut-être que si elle avait toujours son petit cœur, il aurait battu anormalement vite par l'appréhension et la surprise, mais son caractère restait inchangé. Peut-être même que si elle avait été une humaine incapable de sentir la nature de son interlocuteur, elle l'aurait frappé droit au visage. Mais parce qu'elle était devenue maintenant quelqu'un de son espèce, elle ne le ferait pas. Ne risquons pas d'abîmer sa manucure simplement pour égratigner un homme qui, de toutes évidences, ne ressentirait aucune douleur si elle osait lui porter un coup au visage. Elle se recula doucement, ses yeux toujours résolument plantés dans les siens, et elle ne prononça pas un seul mot, jugeant de son air figé le corps d'Andrew. Andrew. Bon sang que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas entendu ce prénom. Que cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Si elle avait été humaine, probablement que des larmes se seraient formées dans ses yeux. Des larmes de joie, de bonheur, mais aussi d'agacement. Et ces larmes seraient venues après la droite qu'elle lui aurait collé – se brisant probablement les doigts en effectuant cette action stupide. Soit. Déglutissant légèrement, elle s'humecta les lèvres avant de revenir planter avec violence son regard dans le sien.
      « C'est tout ce que tu trouves à dire après seize ans sans nouvelles ? »
    Sa voix s'était faite tranchante, son ton cinglant, et ses reproches étaient lisibles dans chacune de ses paroles. Elle n'était pas encore habituée à ce nouveau corps, vampires depuis deux-trois mois, même si son cœur avait cessé de battre depuis une semaine ou deux en une douleur insupportable et que sa peau s'était faite aussi froide qu'un glaçon, l'expression de ses sentiments les plus profonds ne pouvaient être ignorés par ses cordes vocales qui faisaient encore comme si elle n'était qu'une stupide humaine pouvant suivre le gré de ses émotions sans s'inquiéter du reste. Resserrant ses doigts autour de ses habits si fort que ses ongles vinrent transpercer sa peau, elle baissa ses yeux vers le sol, inspirant profondément alors qu'elle s'approchait de nouveau du jeune homme, à un mètre de distance, alors qu'elle leva sa main de libre et qu'elle la plaça au niveau de ses yeux, ses ongles menaçant ses yeux. Pouvait-elle vraiment lui crever les yeux avec ses ongles ? Pas à lui, non. Si elle en avait envie ? Pas vraiment non plus. Alors que faisait-elle ? Elle n'en savait foutrement rien non plus.
      « M'avoir laissé tomber sans mot a brisé mon pauvre cœur d'enfant, je prie pour que tu en aies conscience et que tu aies ressentis d'atroces souffrance lorsque je hurlais en pleurant que je souhaitais te voir brûler dans les flammes de l'enfer. »
    Elle soupira, rebaissant sa main et se remettant face à lui alors que cette même main vint dégager les cheveux qui lui passaient devant les yeux. Oubliant complètement qu'elle était à moitié nue face à lui, elle croisa son bras sur sa poitrine tandis que l'autre tenait toujours le pauvre vêtement qui lui servait de cache.
      « Tu n'es même pas certain de me reconnaître, Andrew ? Si je te dis que je ne suis pas Iekatherina, tu vas me croire ? »
    Cette fois-ci aucun ton cinglant ou sarcastique ne vint embrumer sa voix. C'était purement et simplement de la tristesse mêlé à une déception non-dissimulée. Elle aurait été capable de le reconnaître entre mille, elle a été frappée par sa silhouette familière, avait au confirmation à l'entente de sa voir – bien qu'elle se soit faite plus grave, bien entendu – et dès qu'il s'était approché d'elle et avait posé les yeux sur elle, elle avait été certaine de l'identité de son interlocuteur. Pourquoi était-il aveugle à ce point ? Il ne semblait pourtant pas avoir complètement oublié la jeune fille … Par ailleurs, elle ignorait qu'il était vampire. Soit il l'était depuis le début et n'avait pas été certain qu'il s'agisse d'elle puisqu'elle était humaine, soit il avait été transformé depuis peu et ne s'était pas imaginé la belle se retrouver dans le même état que lui et lui refaire face. Alors quoi ? Qu'est-ce qui l'avait correctement empêché de la reconnaître sur le coup ? Les seize ans d'absence ? Elle n'y croyait pas. Pas du tout. Elle était certaine de la réciprocité de ses sentiments quelques années auparavant même s'il n'avait jamais dis une telle chose aussi explicitement. Elle en avait douté lorsqu'il était partit. Mais il ne pouvait pas l'avoir oublié. Non. Il ne pouvait pas. Elle se refusait purement et simplement à cette option.
    Il ne pouvait pas.
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MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeMer 13 Juil - 19:25

« C'est tout ce que tu trouves à dire après seize ans sans nouvelles ? »

Et c’est ainsi qu’il l’avait reconnus. En une phrase il avait compris qui elle était ou plutôt qui elle avait été. Il n’avait pas plus de quatre ans, comme les enfants de son âge il aimait s’amuser dans les bacs à sables sauf que lui, il ne le faisait que la nuit ou très tôt le matin. Parfois il arrivait à trouver un coin d’ombre pour fabriquer ses petits châteaux de sables à l’abris des rayons du soleil mais cela se faisait extrêmement rare. Et elle avait toujours été à ses côtés sans même savoir quel monstre elle fréquentait. Cette enfant dont les simples battements de cœur aurait su bercer les nuits du jeune anglais, cette jeune fille dont on pouvait lire une multitude d’expressions se dessiner sur le visage, qui rougissait lorsqu’il lui offrait un bonbon ou même qui rayonnait au soleil. L’enfance de Drew si il en avait réellement eut une, n’avait été qu’un cauchemar sans fin qu’il tentait vainement d’oublier néanmoins une seule part de ses souvenirs noires subsistée avec volupté, la petite gamine blonde qu’il avait aimé. Il n’avait pas s’agit d’un amour mature comme il aurait pu en entreprendre un à présent mais plutôt d’un amour innocent et enfantin. Le genre de sentiments dont on se souvenait sans toutefois pouvoir retrouver la sensation de plénitude que celui-ci nous avait procuré. Mais cette fillette avait disparus. Drew était née vampire, et il aurait été stupide de penser qu’il ne puisse pas être dans la capacité de reconnaitre un vampire d’ailleurs quel vampire aurait pu prendre cette femme pour une humaine ? Elle n’avait rien d’humain tout semblait si superficielle qu’elle n’aurait surement eu aucun mal à se faire passer pour une barbie gonflable. C’était l’une des raisons pour lesquelles, le jeune anglais considérait les femelles vampires comme de vulgaires objets. Oh il était psychologiquement instable ce qui ne l’aidait pas à adopter un comportement considéré comme normal mais pour ces sangsues c’était différent. Il ne voyait chez elles, aucune beauté. Toucher leurs corps, embrasser leurs lèvres ne lui procuraient rien de bien fameux. Seul l’acte charnel semblait délectable, intense et savoureux sûrement parce qu’il ne se le permettait qu’avec les femmes ou les hommes de sa race. Non, il n’avait jamais rien tenté avec une humaine pour la simple et bonne raison qu’il savait pertinemment qu’il finirait par tuer celle-ci. L’acte charnel était tellement intense qu’il perdait vite le contrôle de lui-même se laissant rapidement dompter par la bête qui sommeillait en lui. Hors si il avait bien horreur d’une chose c’était que l’on puisse transformer des humains en monstres. Que pouvait-on trouver de plaisant à devenir inhumain. Reportant son regard sur la jeune giena, il haussa les sourcils dubitatif. Que croyait-elle faire, ses ongles si près de ses yeux ? Les lui crever. Esquissant un sourire légèrement sadique il ne bougea toutefois pas d’un seul centimètre. Ce qui était relativement drôle avec les nouveaux nés, c’est qu’ils avaient cette tendance à se croire supérieur et inlassablement imbattable. La jeune hyène pensait l’impressionner ? Elle se trompait. Peut-être souhaitait-elle attirer son attention ? Il savait déjà tout ce qu’il avait à savoir sur elle.« M'avoir laissé tomber sans mot a brisé mon pauvre cœur d'enfant, je prie pour que tu en aies conscience et que tu aies ressentis d'atroces souffrance lorsque je hurlais en pleurant que je souhaitais te voir brûler dans les flammes de l'enfer. »Quelle mélodrame ! Cela aurait pu être le synopsis d’une série à l’eau de rose si seulement cela n’avait pas été prononcé par une créature de la nuit. Savait-elle réellement ce que signifiait le mot souffrance ? Non. L’anglais haïssait ces personnes qui croyait savoir ce que l’on ressentait lorsque l’on souffrait réellement, il haïssait voir cette femme lui faire la morale sur quelque chose qu’il n’avait pas choisis. La noirceur d’une cave glaciale et la souffrance de cette soif insatiable. Menotté et attaché à l’aide de chaînes contre l’un des murs de cet endroits obscur durant quatorze ans . Pouvait-elle ne serait-ce qu’imaginer ce qu’il avait vécu ? Était-ce tout bonnement imaginable ? Psychopathie , c’était en quelque sorte l’état dans lequel il était depuis sa libération , un véritable psychopathe à la recherche de la souffrance d’autrui. N’était-ce pas compréhensible ? Alors de quoi cette immondice se plaignait-elle ?« Tu n'es même pas certain de me reconnaître, Andrew ? Si je te dis que je ne suis pas Iekatherina, tu vas me croire ? »Levant les yeux de manière à croiser son regard, il souffla légèrement. Absence d’empathie, c’était bizarre d’employer ce terme afin d’exprimer à quel point il se moquait complètement de ce que pouvait ressentir autrui. Drew ne ressentait jamais rien, ni amitié ni amour ni compassion rien. Avant sûrement maintenant non. Alors cette voix mêlant tristesse et déception ne le touchait guère bien au contraire ça l’ennuyait; encore un nouveau vampire incapable de se détacher de son humanité. Elle n’avait rien d’une victime, il en était quasi sur. Sa prétention montrait à quel point elle était ravie de sa nouvelle nature et elle l’avait probablement désiré sûrement demandé même. Et ça, ça le répugnait. Faisant craquer ses doigts tout en passant un coup de langue sur ses crocs, il contourna la jeune rouge tout en la détaillant. Bien sûr qu’il la reconnaissait, pour qui le prenait-elle ? Disons simplement qu’il ne reconnaissait en elle que l’une de ses comparses vampires et non la jeune humaine aux cheveux dorés qu’il aimait tant. Laissant glisser ses fins doigts le longs des hanches de la jeune femme, il siffla délicatement tout en replaçant la mèche de la jeune asiatique. Vraiment bien faite, avec un peu de chance elle se montrerait utile en se comportant comme toutes les autres. S’allonger et faire l’étoile. Il se chargerait de tout le reste. Promis! Mais avant il devait régler certaines choses comme son manque total de respect. Il n’aimait pas ça, il détestait ça. On devait le craindre et non se permettre d’élever la voix sur celui-ci. Approchant ses lèvres de l’oreille droit de la jeune femme, il s’adressa à celle-ci avec clarté.« Brisé ton petit cœur ? Mais quel cœur ! Me prends tu pour un idiot Darling ? Désolé je t’ai confondus avec une humaine, une magnifique humaine tu vois la différence entre elle et toi c’est que toi tu es un monstre, comme moi. »Venant poser ses mains autour du cou de la jeune femme, il la poussa violemment contre l’un des murs de la salle avant de poser ses deux mains contre le mur l’empêchant ainsi de s’enfuir. Pi-to-ya-ble ! Comme si il aurait pu se montrer compatissant. Le passé reste derrière, il était donc pour le jeune homme hors de questions de chercher à comprendre ce qu’elle avait vécu depuis leur séparation. Ce qui était drôle chez andrew c’est qu’une multitude de possibilité se bataillait dans son esprit. Il pouvait lui faire tellement de choses là maintenant. La mutiler comme il aimait tant le faire avec certains vampires, la violer après tout sa tenue n’était qu’incitation à l’acte, la tuer pour avoir elle-même sacrifier son humanité … Quel ultimatum lui qui détestait douter. Néanmoins il y avait encore cette question de frayeur, bon dieu qu’il avait envie qu’elle le supplie et le craigne.« Tu n’as même pas mal , tu ne ressens pas la douleur d’ailleurs tu ne ressentiras probablement plus rien au court des années mais tu as beaucoup de chance aujourd’hui je vais t’aider à te sentir un semblant vivante. »Venant poser ses lèvres sur la nuque de la giena, il laissa ses crocs s’insérer dans sa chairs tandis que son corps se mutait pour effectuer sa transformation complète. Se retirant violemment, il la fixa soudainement avant de murmurer quelques paroles.
«  et toi Iekatherina me reconnais-tu ? »
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if you don't get enough i'll make it double. _
MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeMer 20 Juil - 18:57

Il hurlait comme un pauvre psychopathe, prononçait des paroles complètement incompréhensibles et vides de sens que la jeune fille ne comprenait pas. Pourquoi parlait-il d'être un monstre ? Elle ne savait pas. Depuis son plus jeune âge, la belle n'avait cessé de penser que les vampires étaient une espèce tout à fait fascinante – réelle ou pas. Si bien qu'elle avait elle-même changé son prénom dès qu'elle eut vent de ces rumeurs. Deux ans et elle avait déjà abandonné son identité réelle pour s'appeler Kwon Iekatherina. Andrew ne savait pas à qui il avait à faire, non, il ne le savait pas. Pas plus qu'elle ne connaissait grand-chose sur lui, au final. Alors qui étaient ces deux êtres qui s'étaient aimés un jour et qui n'étaient devenus plus que poussière aux yeux de l'autre, ils n'étaient plus rien. De parfaits inconnus. Triste vérité. Certes, la belle n'était pas du genre à parler de vampires dans chacune de ses conversations – bien entendu que non – de ce fait, son interlocuteur ne pouvait pas être au courant de sa trop grande fascination pour ce genre, mais cela pouvait grandement expliquer le fait qu'elle ressentait cette attirance pour le jeune homme qui était seul et isolé du monde. Cela ne faisait pas tout, pourtant, et elle avait l'impression que ce petit garçon qui passait son temps couvert de sable n'était plus qu'un bien lointain souvenir. Alors qu'elle … Non. Elle n'avait strictement rien changé autre que sa nature d'humaine. Lequel des deux était le plus à blâmer ? Celui dont la nature a été la même depuis des années mais qui a changé de comportement ou celle qui n'a rien changé hormis sa nature ? Difficile de savoir. Il lui tournait autour comme un prédateur prêt à sauter sur sa proie, et elle resta debout, le regard fixe et vide sur le mur d'en face. Que pensait-il faire, au juste ? Elle n'en savait strictement, mais ce que la jeune fille savait, c'est qu'il n'irait pas bien loin dans son manège ringard de l'homme dominant qui ne souhaite que la soumission d'autrui. La belle ne se laisserait pas faire. Encore moins par celui dont elle éprouvait toujours un peu d'amertume. Elle n'avait pas la rancune tenace, pas du tout, elle faisait plutôt partie des gens qui retenaient et observaient sans attendre le moment propice pour renvoyer la balle à l'envoyeur, mais autant dire que ce cas-ci était un cas spécial. Et après seize années passées loin de lui à le chercher et à se demander ce qu'il a bien pu lui arriver, elle ne comptait absolument pas le laisser la piétiner une fois de plus avec sa subite impassibilité et froideur. Si elle osait, elle dirait même qu'un brin de sadisme brillait au fond de ses yeux. Une lueur bien différente de celle qu'elle avait connu auparavant. Iekatherina était une demoiselle qui observait beaucoup les gens et qui analysait leur comportement en silence. Il semblait avoir l'enveloppe corporelle de Andrew, il ressemblait à celui qu'elle avait connu … Mais ce n'était pas lui. Quelque chose en lui s'était brisé, avait changé, et affectait tout autant le jeune homme que la belle qui ne comprenait pas beaucoup la raison de sa colère soudaine. Que devait-elle faire ? Rien. Elle ne ferait absolument rien. Après tout, pourquoi devrait-elle absolument chercher à comprendre ses états d'âmes alors qu'il serait probablement contre l'idée qu'elle parvienne à percer ses mystères ? Pour rien. Et puis quoi ? Rien à foutre. Vraiment.

L'avantage, au final, c'est qu'il avait dis qu'elle était une « magnifique » humain. Bon. Comme quoi elle pouvait toujours avoir un petit atout dans sa manche au cas où … Ou presque, hein. Parce que vu l'état de fureur dans lequel il était plongé, elle ne donnait pas cher de sa peau s'il venait à réellement s'énerver contre elle. Si elle en avait peur ? Non, pas vraiment. En réalité, depuis qu'elle était devenue vampire, elle se savait parfaitement immortelle. Oh, évidemment qu'elle ne l'était pas aux yeux des autres vampires. C'était comme entre êtres humains, ils pouvaient se tuer entre eux. Et d'ailleurs, cela fut quelque chose que le dit Andrew lui prouva la seconde d'après. Vociférant une réplique qui aurait presque fait sursauter la nouvelle vampire, il lui lança au visage des insultes qui ne lui plurent guère. Un monstre ? Elle un monstre ? … Oui, probablement parce qu'elle était monstrueusement belle mais pas autre chose. Se heurtant au mur froid, elle étouffa un cri, ayant clos un de ses yeux par la stupeur et la surprise de cette action si soudainement violente. Il cherchait à faire quoi, au juste ? L'effrayer ? Personne n'avait jamais réussi cette tâche, et ce même lorsqu'elle n'était encore qu'une pauvre humaine. Ce n'était pas lui qui allait commencer. Non, certainement pas celui dont le sourire l'avait tant manqué ces dernières années. Pas celui qui prenait une toute autre personnalité que celle qu'elle avait connu. Détournant les yeux en direction de la douche, elle remarqua une queue bien familière dépasser de la cabine. Han Byul, évidemment. Ce petit animal adorait rester dans l'eau encore un peu pendant que sa maitresse s'habillait, seulement cette fois-ci ce fut un peu plus différent, dépassant sa tête de la cabine, il sortit sa langue dès qu'il remarqua la situation dans laquelle s'était fourrée Iekatherina. Mais parce que tous deux vivaient une relation fusionnelle, il savait qu'il n'avait pas à s'inquiéter tant qu'elle ne paniquait pas, son caractère calme habituel ne l'avait pas quitté, ainsi c'est pour cette raison que le serpent resta à sa place, observant de loin comment allaient tourner les choses. La belle reporta son attention sur le jeune homme alors qu'il se remit à parler, continuant dans son long monologue bruyant et futile, elle soupira de lassitude alors qu'il prétendait vouloir l'aider à se sentir vivante. Arquant un sourcil au dessus de son œil, elle s'apprêta presque à bailler, quand elle sentit ses lèvres se poser sur sa peau blême. Ne sachant que trop bien ce qui allait arriver, elle fronça subitement les sourcils – Andrew parvenant à lui arracher une autre expression de visage que l'habituelle figée et froide que tout le monde lui connaissait. Elle entrouvrit les lèvres pour tenter de l'en dissuader, mais à peine cela fut fait que ses canines se plantèrent avec violence dans sa nuque, arrachant un gémissement de douleur à la jeune demoiselle qui avait quasiment collé ses lèvres à son oreille. Tout cela pour lui donner tort. Tout cela pour lui montrer qu'elle ressentait toujours la douleur contrairement à ce qu'il se plaisait à dire. Un bref gémissement que l'on aurait pu confondre avec autre chose entendu de l'extérieur, et la nouvelle vampire ouvrit de nouveau les yeux, une expression colérique affichée sur son visage au même moment où il se retira, laissant place à une bête dans laquelle on ne pouvait percevoir ni compassion, ni sentiment. Très vite, elle perdit son visage expressif pour laisser de nouveau place à la froide jeune fille qui posa ses doigts sur sa plaie qui se commençait déjà à se refermer. «  Et toi Iekatherina me reconnais-tu ? ». Laissant un silence s'installer de quelques secondes, la concernée jeta un coup d'œil rapide vers han byul qui rampait déjà en la direction de son interlocuteur, s'enroulant autour de sa jambe, il longea son flanc avant de parvenir sur ses épaules, sifflant près de ses oreilles. De 'peur' qu'il ne l'envoi paître violemment au loin, la jeune rouge tendit le bras vers Andrew – ou disons les restes – afin que son serpent s'enroule autour de son bras et vienne se loger autour de son cou. Lui caressant la tête du bout des doigts alors que son animal gardait ses yeux jaunes résolument enfoncés dans ceux du garçon, la jolie blonde reporta son attention sur lui, s'humectant les lèvres doucement, elle esquissa un sourire en coin, adoptant une moue narquoise, allant jusqu'à provoquer la bête qui se tenait face à elle sans peur aucune.
    « Tu as raison, je t’ai confondus avec un garçon, un magnifique petit garçon … la différence entre lui et toi, c'est que toi tu es complètement cinglé … »
Son visage hautain, se posa sur son serpent adoré, échangeant un regard complice avec lui avant qu'elle n'ajoute en riant jaune, reposant ses yeux complètement glacés sur l'espèce de monstre qui se tenait face à elle.
    « ... comme moi. »
Ce n'était pas faux, après tout, non ? Certes, elle était loin d'être une psychopathe complètement ravagée du cerveau et ayant vécu les horreurs du jeune homme, mais est-ce qu'une personne normalement constitué aurait passé sa vie à poursuivre une piste incertaine à propos de l'existence plausible de vampires ? Et la suivre au point que, lorsqu'elle en trouva un, elle lui ordonna de la mordre. Provoquant sa propre mort. On ne pouvait pas dire que leur degré de conneries était similaires, mais ils avaient tous les deux leurs quotas de sadisme et masochisme à la fois. Oh, elle ne dirait rien parce que son état à lui lui ferait dire qu'il est le plus fort, et blabla … Cela avait une tendance assez loufoque dans sa tête. Elle le voyait bien redevenir tout gamin et lui faire un caprice en lui disant c'est moi le plus méchaant, je vais te mangeeeer, je suis un monstre, bleuhaaaa, tu dois avoir peur de moiii mais définitivement non de non.
    « C'est ce que tu as fais ces dernières années, Andrew ? Chercher la première gamine qui passait à ta portée pour essayer de la faire croire aux contes d'horreur ? »
Autant tenter de lui faire cracher le morceau sur ce qu'il avait bien pu diable foutre de sa vie pour quitter si précipitamment.
    « Tu te plais à te plaindre d'être un monstre auprès de tous les vampires, c'est ça ? Tu as démembré quelques petits chiens puants, c'est ça ? »
Tendant un bras vers lui, elle laissa glisser ses doigts sur sa joue, laissant le contact d'une peau qui n'avait plus rien de tel effleurer sa pauvre main qui n'avait jamais rien vu de tel. Penchant la tête sur le côté tout en laissant ses yeux se balader un peu partout sur son corps, elle articula une dernier fois.
    « C'est la toute première fois que je vois un vampire comme toi. Honnêtement, dire que tu es un monstre immonde ne serait que pur mensonge. Allez, quoi. Tu crois que je vais flipper parce que t'as des rides en trop et que tu prends un coup de vieux comme ça ? Tu me sous-estimes, vieillard. »
Se repositionnant parfaitement droite sur ses deux pieds, elle échangea un nouveau regard complice avec son hanbyul, reportant uniquement son regard sur Andrew.
    « Fais gaffe, le dernier qui m'a mordu a trouvé mon sang délicieux et est devenu addict à moi. Ce serait dommage que cela te fasse la même chose. »
Eh bien on pouvait dire que princesse n'avait jamais été d'aussi bonne humeur que maintenant ! Débitant un flot de parole que personne ne pouvait lui connaître. C'était à peine si ses colocataires avaient entendu sa voix … Alors Andrew, heureux d'être privilégié ?
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if you don't get enough i'll make it double. _
MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 20:19

Un monstre est un individu ou une créature dont l'apparence, voir le comportement, surprend par son écart avec les normes d'une société. Pour tout dire seule la société était capable de qualifier ou non un être de monstre. La majorité l’emportait sans cesse. Au final si un grand nombre venait à penser que vous étiez une créature immonde donc la présence sur Terre n’avait pas lieu d’être alors le moindre individus doutant de cela finirait par y croire. Oui les humains étaient suffisamment stupide pour se ranger du côté de la majorité sans même chercher à en savoir plus sur la nature même de ces « monstres ». En approfondissant plus le sujet, on se rendait compte que même ces individus que l’on injuriait et repoussait sans cesse, finissait par se voir tel qu’autrui les voyait. Le pire dans ce tas de sornettes c’est qu’à la fin les victimes, ceux que l’on qualifiait de monstre finissaient à s’en prendre à leurs propres congénères en les qualifiant à leur tour de monstre. Un enchainement de causes à effets sans fin. Engendrer un être qui serait victime de tout ces divers points de vue était une souffrance particulièrement âcre mais découvrir que nous considérions notre progéniture comme une immondice l’était encore plus. Beaucoup plus. Pourtant cet enfant paraissait tout ce qu’il y a de plus adorable, lorsqu’il ne se transformait pas. Voyez-vous, elle, elle n’était qu’une vampire à transformation incomplète et cet horreur là. Il se transformait complètement passant du petit garçon mignon à une espèce d’immondice ridée et affamée. Et elle en avait peur atrocement peur, pourtant en y réfléchissant il ne l’avait jamais blessé mais il avait tout de même tué des enfants, d’autres sorciers alors qu’aurait-elle bien pu faire d’autre. Un monstre, un monstre, un monstre. Elle lui répétait cela si souvent. Pourtant jamais il ne s’était énervé, il avait à peine quatre ans certes mais à part sanglotait il n’avait jamais cherché à contredire sa mère. Après tout ne disions nous pas que les adultes avaient toujours raisons. Il était bien trop jeune pour tout comprendre mais une chose était sure, sa mère la seule personne lui étant semblable qu’il puisse côtoyer ne l’avait malheureusement jamais aimé ni même désiré. Combien de fois c’était-il plaint d’avoir la gorge qui le brûlait et qu’il ne pouvait ainsi plus jouer avec kath sa copine parce qu’il avait trop peur de lui faire du mal ? Et combien de fois avait-elle ignoré ses paroles ne se rendant pas compte qu’elle le poussait au crime ? Et c’Est-ce qu’il faisait à chaque fois, à chaque fois qu’elle ne le nourrissait pas il se laissait aller et étanchait sa soif par la mort d’un innocent. Elle était ce que l’on pouvait qualifier de « végétarienne » et ne se nourrissait pas d’humains cherchant inlassablement à se mêler à ceux-ci. Son fils, cette chose ne cessait de tuer du haut de ses quatre ans. La séquestration se révéla rapidement le seul choix qui s’offrait à elle et ce n’était pas chose aisée. Peur qu’il s’enfuit, elle l’enchainait contre l’un des murs de la cave le nourrissant une maigre fois par jour et encore lorsqu’elle y pensait. Onze ans à vivre dans ce lieu sinistre sans compagnie, avec pour seul conscience de sa nature. Celle d’un monstre qui se devait de mourir. Sa libération fut une chance pour lui, un malheur pour autrui. Dasy était réputé et ainsi madame wu ne reverrait plus son enfant plus jamais elle l’espérait. Mais à aucun moment il ne lui vain à l’idée qu’elle avait crée par sa propre peur l’homme qui finirait par lui arracher la vie. Parcequ’Andrew finirait par se venger un jour ou l’autre.

Et voici à présent ce qu’était devenus cet enfant , cette immondice qu’il n’était pas à l’époque mais qu’il était devenus au fil du temps. S’humectant les lèvres, il fixait attentivement la jeune hyène, ne réagissant pas face au reptile qui tentait vainement de l’effrayer en venant siffler à son oreille. Pensait-elle vraiment qu’elle réussirait à l’effrayer avec ce lézard qu’il aurait facilement pu tuer en l’envoyant valser contre l’un des murs de la salle de bain ? D’ailleurs il ne quitta pas non plus la jeune femme du regard lorsqu’elle récupéra son serpent. Comment exprimer clairement ce qu’il ressentait à ce moment précis ? De la haine, du désespoir, de l’incompréhension; oui tout cela résumait approximativement ce flux de sentiments qui avait pris possession de son corps. En réalité il se contrefichait de tout ce qu’elle pouvait dire, qu’elle puisse bien l’avoir confondus avec un magnifique garçon ou qu’elle le trouve cinglé tout comme elle ? Oui en fait, il la haïssait parce qu’elle lui rappelait son enfance, aussi misérable puisse t-elle avoir été. Iekatherina lui rappelait ce sentiment joyeux qu’il ressentait en la voyant mais qu’il ne ressentait plus depuis longtemps. Oui il ne le ressentait plus, la maintenant il n’était nullement heureux de la voir bien au contraire encore plus lorsque l’on voyait qu’elle était devenue elle aussi un vampire. A transformation incomplète comme sa mère. C’était stupide non ? Drew savait parfaitement qu’il n’était psychologiquement pas stable et accepterait aisément qu’on le traite de monstre suite à cela , d’ailleurs le qualificatif de «monstre » ne le gênait pas plus que ça puisqu’il en avait toujours était un mais au fond il savait aussi qu’il rêvait et rêverait à jamais de n’être qu’un simple sorcier comme nombreux de ses nouveaux camarades. Il s’agissait probablement de l’une des raisons pour laquelle il aimait effrayé autrui parce qu’il savait que si il venait à être apprécié d’eux il en serait blesser. Il n’avait pas particulièrement besoin qu’on l’admire au contraire cela le rebutait et l’énervait plus que tout, comment pouvait-on admirer un tel être ? Qu’on lui explique une fois pour toutes. « C'est ce que tu as fais ces dernières années, Andrew ? Chercher la première gamine qui passait à ta portée pour essayer de la faire croire aux contes d'horreur ? » Sortant difficilement de ses pensées, il haussa les sourcils sans réagir plus que cela. Ce qu’elle disait n’avait tout bonnement aucun interêt , qu’elle pouvait bien s’en branler de ce qu’elle imaginait qu’il eut pu faire autrefois.« Tu te plais à te plaindre d'être un monstre auprès de tous les vampires, c'est ça ? Tu as démembré quelques petits chiens puants, c'est ça ? »Si il se plaignait ? Non. Que pouvait-il faire de la pitié d’autrui ? Rien. Alors pouvait-on dire qu’il se plaignait. D’un côté sa nature lui permettait de nombreuses choses mais d’un autre, il aurait aisément pu s’en passer. Laissant la jeune femme glisser ses doigts le long de sa peau ridée, il expira faiblement. Le jeune rouge n’était pas aussi fort que l’on pouvait l’imaginer. Après tout était-ce réellement possible de vivre sans attache ? Sans sentiments ? Non bien sur que non.« C'est la toute première fois que je vois un vampire comme toi. Honnêtement, dire que tu es un monstre immonde ne serait que pur mensonge. Allez, quoi. Tu crois que je vais flipper parce que t'as des rides en trop et que tu prends un coup de vieux comme ça ? Tu me sous-estimes, vieillard. »Sa gorge se resserra violemment tandis qu’il déglutissait silencieusement , le regard dans le vide. Dire que c’était la première fois qu’on lui avouait qu’il n’avait rien d’un monstre serait légèrement mélo dramatique et pourtant. Se mordant la langue, il reprit le dessus sur ses émotions attendant toujours aussi silencieusement la suite du monologue de la jeune femelle. Qu’elle se sente chanceuse qu’il la laisse parler sans l’interrompre.« Fais gaffe, le dernier qui m'a mordu a trouvé mon sang délicieux et est devenu addict à moi. Ce serait dommage que cela te fasse la même chose. »Riant légèrement, il reprit délicatement sa forme « humaine » avant de s’éloigner de l’asiatique. Non qu’il n’en puisse moralement plus mais presque. Dos à elle, il lui balança quelques paroles tout en retirant son t-shirt.« Tu feras gaffe kath, tu parles pour ne rien dire et cela n’a vraiment aucun interêt. Tu m’endors. »Un bâillement vint rapidement appuyer les propos de l’anglais tandis qu’il se retournait approchant de nouveau sa camarade.« Oh et j’oubliais tu es presque nue, ce serait navrant que je devienne fou de toi au point de désirer te violer, mais rassures toi si mes propos se font plus respectueux tu me dégoutes tout de même autant que tout à l’heure si ce n’est plus. »Lui balançant le haut blanc au visage , l’anglais s’adossa au mur à côté d’elle. La psychopathie se révélait aussi dans sa capacité à changer d’humeur en un claquement de doigts. Pour quiconque de normal cela paraitrait atrocement effrayant hors la jeune rouge n’avait rien de normal ce qui expliquerait qu’elle ne se rende compte de rien du moins presque. Pouffant légèrement, il tourna la tête en direction de l’étudiante, le sourire aux lèvres.« Si tu veux savoir ce que j’ai fait pendant toutes ces années avant mon entrée à dasy , tu n’auras qu’à le demander à ma génitrice mais si tu veux je te donnes un léger indice. Je n’ai jamais quitté la maison que tu connaissais si bien. »Le regard ampli d’un semblant de sadisme, il lui adressa un sourire faux avant de reporter son regard vers un point invisible , l’une de ses mains se logeant dans ses cheveux tandis qu’il inspirait délicatement. Alors Iekatherina te sens tu toujours de si bonne humeur ?
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if you don't get enough i'll make it double. _
MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeLun 15 Aoû - 21:57

Un rire jaune s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il lui renvoyait une réplique cinglante au visage. Ce nouvel Andrew-ci n'avait plus rien de l'ancien. Plus rien de charmant, d'adorable et de tout mignon. Il ne rougissait plus quand il fallait adresser la parole à la belle, il ne lui souriait plus et n'acquiesçait plus à chacune de ses paroles, non, il était froid, tenait sur ses deux pieds face à elle et lui tenait tête. Dire que ce nouveau personnage lui déplaisait au plus haut point serait forcément faux. Il n'avait rien d'ennuyeux, n'avait rien de stupide … Il avait juste un peu changé, et la jolie coréenne n'y voyait aucune objection. Bon, il avait cet air supérieur qui aurait légèrement tendance à lui taper sur le système à trop grosse dose, mais pour le moment cela ne semblait pas la déranger outre mesure qu'il semblait uniquement jouer les gros durs pour assoir son autorité. Autoritaire, ça oui il l'était ! Et Iekatherina, n'étant pas une dominatrice née, se laisserait faire sans trop broncher après tout, il y avait toujours ce flux de sentiments incontrôlables qui subsistaient encore dans ses entrailles. La belle était tombée amoureux de ce petit garçon, et pour le moment il serait complètement faux de dire que la version grandie lui déplaisait. Oh, certes, ils n'avaient plus rien à voir et, quitte à choisir, elle prendrait volontiers la version enfantine. Mais celle-ci avait également son charme, non ? Un caractère de feu, un répondant piquant et une mégalomanie incontrôlable. Quel incroyable changement. Où était passé le gamin qui lui retirait le sable des yeux quand elle était petite ? Parce que, actuellement, elle était prête à parier que s'ils s'installaient sur une plage, il serait le premier à lui jeter du sable sur les yeux pour tenter de la rendre aveugle ou quelque chose comme ça. Voire même s'il n'utiliserait pas une technique bien plus efficace pour la tuer sur le champs. Andrew ne faisait pas exception à la règle. Il faisait partie de ces vampires qui étaient complexés sur leur nature et venaient à penser qu'ils étaient des monstres. Quelle ironie c'était. Les humains n'étaient guère mieux. La seule différence qui subsistait était que les êtres humains étaient supposés être la race parfaite qui n'a jamais fais de faux pas jusqu'ici et dont la civilisation ne peut être que la plus fabuleuse réussite créée sur terre. Pourtant. Sur toute une planète, il y avait bien la moitié de ces même personnes qui cachaient en eux cet esprit meurtrier et ravageur. Et la totalité de ces hommes pensaient stupidement être soit nés pour le bien, soit pour le mal. Seulement voilà. La seule chose qui différenciait clairement les humains des vampires étaient uniquement les pulsions. Les vampires étaient une forme évoluée de l'être humain. La forme qui se laisse aller à ses pulsions, à ses envies, et qui tue sans vergogne parce que cela fait partie de sa nature. L'homme est exactement pareil à la différence près qu'il est si hautain et méprisable, pensant naïvement que les quelques criminels qu'ils croisaient étaient uniquement sortis de l'asile psychiatrique le plus proche. Non, la vérité était tout autre : l'Homme était doté de pulsions, parce que l'Homme est un animal comme tous les autres espèces vivantes sur terre. Seulement l'Homme s'est conditionné pour être la meilleure race, l'esprit supérieur et dominant, et pense bêtement qu'il ne peut tuer personne parce que c'est interdit par la loi et que cela « ne se fait pas ». Quelle belle connerie que cette être humain. Pour la jeune giena, il ne valait guère mieux que les loups-garous ou les vampires. À ceci près que les deux dernières races assumaient parfaitement leurs rôles de méchants guidés par leurs pulsions, et que les Hommes préféraient cacher cela derrière une hypocrisie sans nom. Masquant leurs véritables intentions, leurs véritables nature. Mais le proverbe indiquant que le naturel revenait au galop une fois caché n'était pas fais pour des prunes. Plusieurs Hommes ont succombé à cette tentation en tuant telle ou telle personne. C'était la même chose chez les vampires. Andrew avait tué des gens, oui, et alors ? Tous les vampires n'étaient pas obligatoirement de ce genre-là. Pourquoi s'obstinaient-ils à croire qu'ils étaient des monstres ? … Non. Pourquoi s'obstinait-on à leur faire croire qu'ils n'étaient que des monstres et qu'ils devraient rougir de leurs actions et de leur nature ? C'était à n'y rien comprendre. Et c'était probablement la seule et unique chose que la jeune et jolie cadette des Kwon ne comprendrait jamais. Malgré toutes ses analyses, ses recherches et sa profonde envie de savoir, elle n'avait rien trouvé. Elle n'avait jamais rien trouvé. Et ne trouverait probablement jamais rien non plus. Était-ce un sujet tabou ? Un sujet mystère qui nécessitait le silence absolu des livres les plus grands et renfermant toute la connaissance des anciens ? Ou était-ce simplement un phénomène complètement puéril et inexplicable que personne ne comprendrait ? Pas même ceux qui traitent leur propre progéniture de monstre ? Peut-être que le cerveau de Iekatherina marchait à l'envers mais, elle avait tendance à trouver les personnes cherchant à exclure quelqu'un encore plus monstrueux que le pauvre petit personnage en elle-même. Ces êtres là étaient immondes et devraient regarder où ils mettent les pieds avant de se permettre d'émettre un quelconque jugement sur une personne. Point final.

Elle ne pouvait pas en vouloir à Andrew quand il prétendait qu'elle le dégoutait, non, après tout elle ne cherchait pas spécialement à lui plaire non plus. Mais l'explication plausible au milieu de tout cela restait indéniablement le fait qu'il avait dû souffrir dans son passé pour pouvoir cracher du venin au visage de celle qu'il avait jadis aimée. Même si cela remontait dans un très loin passé, il était impossible de totalement effacer les ressentiments de cette époque là, non ? Pas pour la reine des frigos, en tout cas. Froide comme la glace, aussi aimable qu'une porte de prison, et pourtant elle se laissait de nouveau attendrir à la simple réminiscence d'un souvenir incluant le bébé 'drew. Pourquoi ? Parce qu'elle l'avait aimé. Et elle ne cherchait même pas à le nier. Nier les faits évidents avec ardeur ne servait qu'à prouver davantage la véracité de ceux-ci. Elle ferma les yeux dès que le tees-shirt couvrit tout son petit visage ainsi que la partie supérieure de son buste. Dieu merci il était grand, ce qui signifiait qu'elle allait pouvoir lâcher sa fiche serviette une bonne fois pour toute. Enfilant à toute vitesse le haut qu'il lui avait si gentiment offert, la jolie blonde tourna son regard vers son interlocuteur. Pourquoi parlait-il de viol, au juste ? Cela voulait-il au moins dire que son corps avait gagné des points auprès du jeune homme ? C'était toujours cela, elle ne cracherait pas dessus. Un léger rictus s'installa sur ses lèvres quand il prononça cette dernière phrase qui la fit ciller un petit moment. Pourquoi parlait-il de cela ? Il était resté à la maison ? Non, impossible. Elle y était allée plusieurs fois d'elle-même et avait frappé à la porte avant de découvrir sa mère qui, à chaque fois, lui disait qu'Andrew était absent. Jusqu'à ce qu'elle lui demande de ne plus jamais revenir parce qu'il était partit ailleurs. Elle tourna la tête vers lui, plongeant son regard dans le sien avec la même froideur et indifférence qu'auparavant, et elle fit un signe de tête à son serpent qui s'empressa de rejoindre le sol et s'installer dans un coin en attendant que sa jolie maîtresse en aie terminé avec l'espèce de taré qui était poste à ses côtés. Se plaçant juste en face de lui, elle chercha de nouveau à capter son regard, allant jusqu'à poser une main sur sa joue pour le forcer à la regarder. Elle ne se contenterait pas que d'un petit indice ridicule même si un semblant d'idée commençait à se forger dans sa tête. Il parlait de viol et de rester dans la maison ? Il disait de demander à sa mère alors qu'elle lui avait assuré qu'Andrew n'était pas là ? Si l'on réunissait tous ces éléments-là, l'idée la plus plausible était assez immonde en soit, et elle doutait fortement que sa mère en soit arrivée là. Mais après tout, il fallait tenter de le faire réagir pour qu'il veuille bien cracher la suite. Laissant son regard glisser sur les lèvres du jeune homme, elle s'approcha de lui, calant une jambe entre les siennes alors que sa main de libre se posait sur son torse. La cadette avait bien conscience que s'il refermait ses bras autour d'elle, ç'en était fini, mais elle ne lui laisserait pas l'occasion de le faire … Du moins elle espérait.
    « Ta mère n'aurait jamais osé te violer, je présume. »
Quand l'on avait que ça comme idée, l'on faisait avec. Son nez vint frôler le sien et un sourire narquois venait se dessiner sur ses lèvres alors qu'elle mêlait son souffle au sien, la main de son torse glissant doucement sur sa hanche.
    « Je doute que je puisse t'inspirer un quelconque viol puisque je te dégoute. Ou à moins que tu aies des gouts vraiment spéciaux, amour. Dis moi donc … Quelle est cette étrange tendance à vouloir violer ? Un manque dans ton enfance, des rapports non concluants, que des mauvaises baises ? »
Premier gros mot de Kwon Iekatherina, je vous prie, elle qui parlait toujours d'un air plutôt distingué et veillant à ne pas mettre de langage trop familier et courant dans ses mots, c'était raté. Ses lèvres effleurèrent les siennes avant que sa douce langue ne touche sa lèvre inférieure.
    « Si je te révulse autant, tu dois haïr l'idée que je te touche ? Dis moi de toi même ce que tu as fais ces dernières années. Tu me dois bien cela, non ? Je te laisserais faire ce que tu veux en échange et, hm, je disparaitrais définitivement de ta vie jusqu'à nouvel ordre. Si tu ne veux pas je vais tellement te toucher dans tous les sens du termes que tu finiras dans une cellule psychologique. »
Il fallait faire ce qu'il fallait quand on voulait récupérer son passé !
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if you don't get enough i'll make it double. _
MessageSujet: Re: if you don't get enough i'll make it double.   if you don't get enough i'll make it double. Icon_minitimeVen 19 Aoû - 10:45

    Absence. Défaut de présence dans un lieu où l’on devrait se trouvait ou pourrait se trouver. Pouvait-on dire que le jeune wu avait réellement été absent ? Non. Et c’était un non définitif. Il n’avait pas été absent n’avait jamais quitté la maison dans laquelle il était né. Trêve de sornettes et d’allusions de mauvais goût. Elle pouvait bien dire tout ce qu’elle voulait, elle avait tort et cela s’arrêtait là. Comment pouvait-elle lui reprocher son absence alors qu’il avait toujours été présent ? Foutaises. C’était tout bonnement une excuse pour avouer qu’elle ne l’avait pas cherché une seule fois et qu’il ne lui avait pas manqué le moindre du monde. Voilà comment exprimer l’égoïsme de la jeune femme, parce qu’il n’y avait aucun doute. Elle mentait probablement , parce qu’une part d’elle-même s’en voulait probablement de l’avoir abandonner, de ne pas avoir chercher plus loin que le bout de son nez. Il aurait juste suffis de jeter un coup d’œil ailleurs qu’à la porte d’entrée de sa demeure, comme si sa mère aurait pu correctement informer la jeune femme. Cela était réellement simple de mentir à un enfant, de lui faire croire ce qui n’avait pas lieu d’être et de briser ses moindres rêves en un claquement de doigts. Et c’est ce qu’avait visiblement fait sa mère avec la jeune rouge à moins que celle-ci n’ai même pas pris la peine d’aller questionner sa génitrice, ce qui était relativement probable, aussi. Peut-être que si elle avait réellement pris la peine de le chercher comme elle le laissait tellement sous entendre, peut-être auraient-ils pu retrouver leur relation d’avant et encore, encore. Il ne fallait tout de même pas oublier les changements qui c’étaient effectués en seize ans. Seize année de séparation qui les rendaient inconnus l’un de l’autre. L’un psychologiquement instable et l’autre ayant acquéris la même nature que le premier, nature qui ne lui avait pas été donné à la naissance contraire au premier. Oui des changements qui auraient pu passer inaperçus pour autrui, mais pas pour eux deux. Andrew n’avait rien d’un être stupide, Iekatherina avait changé son comportement avait changé tout comme sa nature. Où était passé la jeune fille qui se blottissait dans ses bras en le suppliant d’écraser l’araignée qu’elle avait aperçus un peu plus loin ? Disparus. La femme qui lui faisait à présent face aurait plutôt eu tendance à écrabouiller l’insecte ou à le donner à son reptile pour le petit déjeuné. Pour ce qui était de son propre changement, on ne pouvait pas dire que le giena n’en était pas conscient même si il déraillait complètement il savait qu’il n’était plus le même depuis seize ans. Qui a dit qu’il était maître de sa folie ? A vrai dire il n’était que la marionnette de ses pulsions, selon lesquelles il agissait. Non pas que celles-ci lui déplaisent bien au contraire. Chaque pulsion était comme une division de son esprit qu’il se devait d’écouter, un peu comme un schizophrène sauf que lui ne possédait pas la petite voix censée le raisonner , seulement le sentiment qu’il devait encore et toujours faire souffrir autrui pour ce que lui avait vécu. Oh oui il était égoïste. Persécuter autrui pour se sentir mieux était relativement horripilant, si seulement ses victimes le méritaient vraiment. Mais ce n’était pas le cas disons que la plupart du temps elles se retrouvaient au mauvais endroit au mauvais moment et par la suite il advenait ce qu’Andrew avait en tête. Chaque souffrance était prémédité, entraperçus dans ses pires cauchemars. Il ne faisait que reproduire ce qu’il voyait, là. Dans sa tête. Des fois il ne s’agissait que de pur hasard, comme aujourd’hui. Rien n’avait été prémédité, si il avait su qu’elle était dans l’établissement , si il s’en était rendus compte. Surement aurait-il pris l’initiative d’aller vers elle, par curiosité, par désir de revoir la femme qu’il avait aimé. Toutefois elle n’avait pas agis comme il l’aurait fallu, il fallait prendre ses gants avec l’anglais, ne pas l’agresser à défauts de devenir LA victime. Les accusations qu’elle lui avait porté sans même se montrer un minimum poli, sans mettre chercher à savoir comme il allait. Ses accusations avait décidés de tout, même du comportement qu’il adoptait à présent. Le moindre geste, la moindre action avait un impact sur le comportement du jeune homme. Incapable de se raisonner, comme une bête marionnette de ses émotions. Le plus complexe dans la situation présente c’est que leur point de vue différé. Il ne s’agissait pas d’être extrêmement attentif pour percevoir la réaction de la giena lorsqu’il c’était qualifié de « monstre », et elle l’avait particulièrement bien prouvé réfutant les propos de l’anglais. Les humains devenus vampire étaient ce que le jeune homme haïssait le plus, sauf lorsqu’il s’agissait réellement de victime ou qu’il s’agissait de ses créations comme inna et encore elle lui prenait elle aussi la tête. Oui, il les détestait dans le sens, où ces êtres vénéraient une chose qui n’avait pas lieu d’être. Choisir entre se nourrir de sang constamment et avoir un large choix de nourriture varié ne devait pas être bien complexe, vivre le jour et la nuit ou seulement la nuit se révélait extrêmement simple à choisir. Il y avait tellement de chose attrayantes chez l’humain que les vampires ne pouvaient pas acquérir. Certes il n’avait jamais été humain, ne le serait jamais et ne pouvait pas assurer que la vie humaine était parfaite mais tout de même, elle devait être au moins légèrement meilleure que celle qu’il vivait actuellement.

    « Ta mère n'aurait jamais osé te violer, je présume. »

    Le viol est un « acte de violence par lequel une personne (violeur) impose des relations sexuelles avec pénétration à une autre personne, contre sa volonté. Cette simple phrase était la réponse même de l’interrogation de la jeune femme. Pour être blonde, elle ne faisait pas semblant. Non que cela ne soit pas possible, il devait forcément existait des femmes aussi timbrés que lui capable de violer des hommes, mais c’était relativement peu probable. Imposer une relation sexuelle par pénétration, c’était pourtant pas bien complexe à comprendre soit à moins que sa mère n’est usé d’un objet pour le pénétrer, andrew n’avait jamais été violé. Pas que l’idée fusse déplaisante mais non. D’ailleurs comment une femme aussi effrayé par son fils aurait-elle pu désirer avoir des rapports sexuels avec celui-ci ? C’était tout bonnement stupide. Le raisonnement de la jeune rouge était en lui-même stupide. Levant les yeux au ciel, il croisa tout bonnement les bras, la regardant agir , l’une des jambes de la jeune femme entre les siennes, son nez frôlant le sien tandis que leur souffle se mêlait. A quoi jouait-elle ? Il n’en savait fichtrement rien et à vrai dire il s’en branlait royalement. Tout ce qu’il voyait c’est qu’elle cherchait à l’amadouer , comment il le savait ? Parce qu’il agissait un peu comme ça lorsqu’il désirait quelque chose à moins qu’il ne se montre un peu plus violent lorsque cela ne fonctionnait pas.

    « Je doute que je puisse t'inspirer un quelconque viol puisque je te dégoute. Ou à moins que tu aies des gouts vraiment spéciaux, amour. Dis moi donc … Quelle est cette étrange tendance à vouloir violer ? Un manque dans ton enfance, des rapports non concluants, que des mauvaises baises ? »

    Elle le dégoutait certes mais son corps non. Rappelons que le jeune wu était avant tout un homme et qu’une femme aussi peu vêtue ne pouvait pas réellement le laisser indifférent. Plongeant ses prunelles dans celles de la rouge, un millier de pensées perverses lui traversèrent l’esprit lorsque la langue de la jeune asiatique vînt toucher sa lèvre inférieure. Pourquoi il lui arrivait de passer par le viol pour avoir ce qu’il désirait ? Parce que son corps le réclamait , parce qu’il avait des besoins à satisfaire et parce que l’avis d’autrui l’importait peu. D’ailleurs les questions de la jeune femme ne l’intéressaient plus à présent trop occupé à regarder cette jambe positionnée entre les siennes. Si il voulait la prendre là maintenant ? Surement. Si il le ferait ? Non. C’était ça de chercher andrew, à la fin on finissait par se mettre dans un atroce pétrin et c’est-ce qu’elle faisait de minutes en minutes. Au final, elle viendrait le supplier.

    « Si je te révulse autant, tu dois haïr l'idée que je te touche ? Dis moi de toi même ce que tu as fais ces dernières années. Tu me dois bien cela, non ? Je te laisserais faire ce que tu veux en échange et, hm, je disparaitrais définitivement de ta vie jusqu'à nouvel ordre. Si tu ne veux pas je vais tellement te toucher dans tous les sens du termes que tu finiras dans une cellule psychologique. »

    Mais qu’elle le touche, voyons qu’elle ne se prive pas. Si elle pensait réellement qu’il allait tout lui dire, elle se trompait du tout au tout. Elle n’avait plus d’échappatoire si il le lui disait elle ferait tout ce qu’il lui dirait et si il ne lui disait pas elle le toucherait mais pardi vas-y chérie fais toi plaisir. Glissant l’une de ses mains sur la cuisse nue de la jeune femme, l’anglais traça du bout de ses doigts des ronds invisibles, montant et descendant le long de la cuisse de l’étudiante. La prendre dans son propre piège, c’était comme la déstabiliser puis d’un côté il n’allait pas se plaindre, elle restait la femme qu’il avait aimé. Chanceuse, il ne serait pas si violent que ce qu’avaient connus les autres. Enfin si il allait jusque là, qui avait dit qu’il allait lui faire quoi que ce soit. Entrouvrant ses fines lèvres tout en se les humectant, le giena faufila sa main entre les cuisses fraîche de la jeune hyène.« Je te contredis kath. Tu m’inspires bien plus qu’un quelconque viol. Et pour répondre à ta question ma mère ne m’a jamais violée, je te rappelles qu’un viol nécessite une pénétration. »Comme pour appuyer ses mots, le giena remonta ses doigts faisant pression sur son clitoris. Il avait oublié qu’elle ne portait pas de sous vêtement. Atrocement plaisant. Glissant son index en elle, il se mordit la lèvre inférieure collant son front contre celui de sa compagne. Cela ne devait pas être si désagréable que cela tout compte fait, sinon comment expliquer qu’elle ne l’ai pas encore envoyer valser. Une jeune vampire avait largement la force de le repousser surtout maintenant qu’il était occupé entre les cuisses de l’asiatique.«  Es-tu sur que c’est moi qui vais finir en cellule psychiatrique ? Non que je souhaite te faire peur mais tu commences à prendre ton pied. »Posant subitement ses lèvres sur celle de kath la pénétrant d’un second doigt, il souffla entre ses lèvres fermant les yeux. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle l’excitait beaucoup plus que d’autres. Surement ce sentiment de défis à moins que ce ne soit les sentiments qu’il eut éprouvé pour elle. Agitant rapidement ses doigts au fond de son corps, il rouvrit délicatement ses yeux tout en venant mordiller la lèvre inférieure de la hyène.« Je crois que j’ai des goûts vraiment spéciaux chérie. Mais cela me rappelle que je ne suis pas censée être celui qui doit te toucher dans tout les sens du termes hors pour le moment c’est moi qui fais tout le boulot. »Retirant ses doigts de la jeune femme, souriant en découvrant la mouille qui les imbibait , il se recula délicatement croisant ses bras dans son dos. Elle était bien plus mignonne que lorsqu’elle crachait des paroles blessantes et sans significations précises.« Ma mère avait peur de moi. Si tu veux en savoir plus, tu vas devoir te bouger un peu Iekatherina. »Et que le jeu débute Darling.
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