Ezya n'écoutait pas son professeur qui leur énnoncait les vertues de l'Achillée sternutatoire ainsi que son utilisation dans certaines potion magique ainsi que plus anetocdiquement dans certaines farce et attrape du fait de sa capacité à faire eternuer quiconque respire son pollen.Non pas que les mots de la femme qui tenait fièrement le statut de professeur ne l'interssait pas, mais la jeune fille connaissait déjà très bien le sujet de cette plante. La botanique, c'était son domaine et ses compétence et savoir à se sujet devait être quasiment équivalent à ceux de son professeur. Elle n'oserait dire qu'elle en savait plus, d'ailleurs ce n'était ni une competition. Et puis, elle n'appreciait guère la voix verte, vive et fluorescente du professeur. C'était assez désagréable bien que celle ci se mariait bien au décor de la serre emplie de plantes vertes. Toutefois Ezya preferait les voix pastèles, plus suave et douce,celles qui n'attaquaient pas ses yeux de trop de lumière. Ce timbre était désagréable aux yeux de la jeune synesthète, plus encore qu'aux oreilles de ses camarades comme les détails de ses sens étaient exacerbés par son autisme. Cette brume verdoyante la derangeait dans l'endroit le plus paisible et familier qu'elle possédait.

Les plantes, c'était son monde, elle les connaissait toutes avec passion. Elle ne savait pas seulement les reconaitre mais aussi toutes les informations utiles et inutiles à leur sujet. Enfin, bien sur il lui restait des choses à apprendre, elle était loin du haut de ses seize petites années d'être une encyclopédie des plantes, mais le tomes des plantes communes du Japon et des plantes à propriétés magiques étaient clos dans son esprit. Elle se sentait bien entre la verdure de la pièce, en oubliant même la présence de ses camarades. Seuls les fleurs, les legumes et les fruits, les feuillages et les buissons ne trouvait le chemin de son cerveau. Elle sétait concentrer avec une intensité peu commune à dépoter une Achillée Sternutatoire pour la rempoter dans une plus large vasque. Si ce n'est cette brume verte qui flottait sous ses yeux, plus rien n'existait autour d'elle, c'était seulement elle et les plantes. Elle était dans son monde et n'avait besoin de rien. Elle aurait pu rester des heures ici. Enfin sans doute pas, non. Quelle grande panique aurait elle resentie si elle s'enracinait ici et loupait une ou deux étapes de la toute nouvelle routine qu'elle avait mis en place. Elle était encore un peu débousolée, mais son esprit oubliait la frustration et l'inquiétude quand elle retrouvait certaines habitudes. Elle se sentait toutefois beaucoup plus fragile, sursauttant au moindre bruit, au moindre carefour dans les méandres des couloirs. Sans cesse perdue et appeurée dans ce milieux encore étranger mais elle commencait a prendre quelques repères.

La prof ne lui portait aucun interet, pourtant elle aimait que ses élèves l'écoute et ne supportait aucun bavardage de leur part. D'ailleurs le silence qui régnait sous les serres était exceptionnel, après seulement trois semaines de cours, ses camarades avaient déjà amplement acquérit la maitrise du bavardage pendant les cours, excepté face à la séverité de la botaniste. Toutefois elle acceptait l'inattention d'Ezya dont les mains et l'esprit n'était orientée uniquement sur les plantes vertes qui fleurissaient tout autour. La laisser dans son monde était certainement l'attitude la plus appropriée avec la jeune autiste, et rare était les personne à s'être montrer aussi pédagogue et sensé face à l'adolescente, malgré sa voix désagréable.

Lorsque la cloche sonna la fin du cours, Ezya releva la tête, la cloche signifiait tout autre chose à ses yeux, non, la fin du cours, mais l'instant où elle devait passer par la case toilette puis qu'il était l'heure. Comme un chien de Pavlof, l'aiguille de sa montre conditionnait les besoins les plus primordiaux de la jeune fille, comme celui de faire un détour par les sanitaires avant de remonter vers sa salle commune. Elle avait prit l'habitude de suivre un groupe de fille, de loin au moins qui lui empechait de se perdre sur le chemin, car une Ezya perdu dans le chateau était une descente directe vers l'angoisse. Mais par chance, et aussi parceque sur le lot de fillettes y'en avait toujours au moins une qui avait la même envie qu'Ezya. Elle eu donc la chance de retrouvé la quiétude de la salle commune des Kaban. Enfin la quiètude, le mot était vite dit, car de toutes les maisons, Kaban était certainement la plus mouvementé et bouleversante, si bien que la présence de l'asperger y était bien surprenante. Ils était si turbulant ici, elle devait vraiment cohabiter avec ses boules de nerfs turbulantes. Elle se faisait surprendre tous les jours par des explosions ou des cris. Toutefois, cela n'avait au final pas tant d'importance, elle pouvait ignorer le monde qui l'entoure avec aisance quand elle se concentrait sur son monde. Le brouhaha environnant prenait moins d'importance qu'une goutte d'eau de son arrossoir coulant le long du pot de fleur pour rejoindre le sol. Ce simple détail était plus insoutenable à la jeune fille que le serait la déforestation, l'explosion d'une école, de grimrauder ou de la fin du monde. Si bien que la seule exigence qu'elle pouvait tenir dans cette salle commune c'était d'avoir sa place à sa table. Aujourd'hui, d'un simple coup d'oeil, elle s'assura qu'elle avait bien sa place... mais pas sa table.

Un jeune homme y était allongé, apparement endormi. Décidément, il y avait nombre d'être bien plus étrange qu'elle même dans cette école. Un garçon qui dormait sur une table tandis que son lit devait se trouver à seulement quelque marche de la était bien étonnant, pour la plupart des gens surement, pas pour Ezya. Elle dormait toujours dans un lit, par routine, mais cette table pouvait être confortable non, et puis il semblait si calme, si apaisé.

Ezya, sans scrupule, s'approcha de lui au risque de le reveiller et pris sa place comme elle le faisait tout les jours. Bien sur son intention n'était nullement de le déranger dans son sommeil, ni de lui crier dessus qu'il lui prenait sa table. Non, elle était curieuse et presque attendri par ce visage fermé et si paisible. C'était un joli spectacle pour le petit marcassin qu'elle était. Elle le fixait comme un animal de foire, toutefois avec une certaine tendresse enfantine, comme si il s'agisait d'un petit chiot à vendre. Elle suivait les courbes de son visage, se rapprocha legerement de lui pour pouvoir observer chacun de ses trait détendus avec douceur. Elle se pencha vers lui avec un grand interêt, sans se rendre compte que cela était incongru de se tenir si près d'un visage endormi. Elle ne pensait qu'à observer un peu plus cette angelique expression qui marquait la face de cet inconnu. Ses paupière legere, sa bouche rosée entrouverte. Elle sentait son souffle chaud venir caresser son cou au rythme de sa tranquille respiration. Elle resta la sans rien faire, oubliant son emploi du temps un instant pour ce moment de pureté et d'apaisement. La demoiselle se sentait bien, tranquille et concentrée sur le dormeur. Elle ne pensait plus à rien, surtout pas à ses revisions, ni ses plantes. Juste à ce garçon qu'elle observait de très près et la quiètude qui l'entourait.