Hide&seek; Oh, there you are.



 
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 Hide&seek; Oh, there you are.

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Shin Kyung Jee
Shin Kyung Jee
the beast of the full moons.

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MessageSujet: Hide&seek; Oh, there you are.   Hide&seek; Oh, there you are. Icon_minitimeLun 27 Juin - 22:09

C'est avec une moue qu'il observa silencieusement la fenêtre de sa chambre. Quelque chose le tiraillait depuis un moment. Sans savoir réellement ce que c'était. Un peu comme si un évènement spécial se préparait, arrivait. Presque aussi excité qu'une jeune femme à son premier rendez-vous. Mais rien. Absolument rien n'était de mise pour le rendre dans cet état. Il n'avait pas adressé la parole à qui que ce soit depuis son arrivé. Difficile lorsque l'on est confiné à rester dans sa chambre soit dit en passant. Ce n'était pas non plus comme si pour l'instant il mourrait d'envie de se faire de nouveaux amis. Les amis ne restaient pas. Les amis n'étaient jamais des amis. Du moins l'humain ne respectait pas l'idéologie qu'il s'était fait de l'amitier jusqu'à présent. Que du désapointement et de la traitrise. N'avait-il jamais été aussi silencieux dans toute sa vie? Beaucoup auraient été surpris de ce changement soudain de personalité. Ils m'ont brisé. tous après l'autre, ils m'ont brisé. C'était une dure réalité qui s'offrait à lui et pourtant, il semblait l'accepter pour de bon. Après tout, sa seule faute avait été d'être quelqu'un qui possédait la foi en l'humanité. On lui avait bien rapidement fait comprendre que sa crédulité faisait de lui un faible. Un pauvre garçon qu'on ne ménageait pas à le réduire en miette toujours un peu plus. De toute façon il était fort non ? Il se relevait toujours ce petit jaune. Non pas cette fois. Enfin, si il se relevait, mais différemment et cette fois, il ne comptait pas reprendre le même train de vie. À quoi bon si c'était pour vivre éternellement la même histoire jour après jour? Sa main glissa doucement contre la paroi légèrement mouillé par l'humidité ambiante. Les beaux jours étaient de mise depuis quelques temps, mais ce soir n'était pas compté comme un soir habituel. Il soupira furieusement, son regard se posant sur la lune déjà percevable malgré le ciel encore claire. Son poing s'abatit contre la vitre de façon furieuse, une fine craquelure se dessinant contre celle-ci. Plus qu'un jours avant la pleine lune. Il savait ce que cela signifiait. Même si le tout était controlé, il savait toute fois que son comportement n'était pas moins changé et plus enclain à des pulsations bestiaire. Primaire. Il était important qu'il reste dans sa chambre, surtout que maintenant il était beaucoup plus attroce pour lui de se controler maintenant que d'autres de son espèce étaient de la partie. Seigneur, son odora surdéveloppé l'attirait ici et là, se retrouvant face à de jeune louve. Cela n'aidait en rien à contré le dégoût interieur qu'il ressentait envers lui même, envers eux. Il n'y avait rien de charmant à enfanter un monstre. Il n'y avait rien de charmant à cette race sanguinaire. Il n'était pas à sa place ici, il n'était pas à sa place là bas. Peut-être auraient-ils dut le tuer lorsqu'ils en avaient eu la chance? Peut-être devrait-il lui même faire en sorte que leurs choix ne soit irrévocable sur le sujet.. il était un danger et ; danger ils devaient éliminer. Son estomac se retourna étrangement, fronçant les sourcils un instant alors qu'une odeur famillère se glissait à ses narines.

Familière, trop famillière. Tellement qu'il aurait put croire l'espace d'un instant qu'il se sentait lui même ailleur dans le chateau. Étrange et pourtant, son tiraillement devenait de plus en plus évident. Un léger chatouillis dans le ventre qui lui donnait l'énergie manquante depuis quelques mois. Sa main glissa rapidement contre la fenêtre, ne prêtant pas attention à la profonde coupure qui se marquait contre ses doigts, le sang restant écarlate contre le verre de la fenêtre. Avec le temps, il avait fini par se lasser d'observer ses blessure, sachant pertinement qu'elle partirait tôt ou tard ... tôt en général. Le peu de vigilance qu'il avait eu au cours de sa vie s'était rapidement envolé, la même pensé racine se présentant dans son crâne à chaque fois. Peu importe, tu est invincible . Bien entendu non, il avait ses limites et elles n'étaient pas énorme. Même un os cassé pouvait prendre quelques jours avant de revenir à la normal. Beaucoup moins qu'un sorcier normal n'utilisant pas la magie mais... Il n'en restait pas moins qu'il avait ses limites. Sa main retomba contre sa cuisse, levant légèrement le menton à l'affut de cette odeur particulière. Et si il perdait la tête encore? Ce ne serait pas nouveau, voilà seulement quelques jours à peine que ses hallucinations s'estompaient. Et encore, ses nuits étaient peuplé de scènes étranges et peu joyeuse. Peut-être que cet odeur n'était qu'une hallucination olfactive. Il ouvra donc doucement la porte, sa tête se glissant prudement dans le couloir. Il ne faisait pas confiance à ses songes. Non, sa douce folie semblait vouloir de façon très évidente le pousser à faire des choses violente et sans morale. Peut-être une manière imagé que son corps avait trouvé pour laisser parler la bête en lui. Quoi qu'il en soit, la première inspiration dans le dit couloir alluma rapidement tout ses senses, s'élançant rapidement à la poursuite de la source de ce parfum. Un peu comme si ce parfum le menerait immédiatement à la fontaine de jouvence. Il ne fallait pas être surdoué pour comprendre; cette chose était spéciale et avait un controle absolut sur son tempérament. Tentôt il était heureux et énergique et ensuite ... plus l'odeur devenait forte ... plus il pouvait sentir une certaine rage monter en lui, l'impatience de comprendre ce qu'il recherchait devenant inspuportable tant il la savait près. Il inclina la tête, haussant un sourcil alors qu'il se retrouvait devant la porte de ce qu'il jugeait être une toilette. Après tout ... on ne lui avait pas réellement laisser le droit de visiter cette école depuis qu'il y était arrivé. Il soupire brusquement, inclinant son cou jusqu'à ce qu'un craquement sourd se fit entendre, sentant sa nuque se détendre légèrement. Après quoi il poussa la porte, à la fois étonné et pourtant amusé par ce qu'il découvrait. L'atmosfère lugubre qui regnait dans la pièce ne faisait que renforcer ce sentiment malsaint de puissance qui lui semblait couler dans chaque minuscule veines de son être. Un craquement se fit entendre dans la pièce, ses pieds nus se faisant lourd chaque fois qu'il tombait sur du verre ternis par le temps, s'amusant à le réduire en miette. Détruire. Sa main glissa lentement contre la porte d'une cabine, un sourire en coin étirant ses lèvres d'une manière provoquante. Qui était il. Où était il. C'était comme jouer à la cachette mais tout en sachant qu'il serait le vainceur. Le loup inspira longuement, fermant les yeux un moment avant de finalement délimiter l'emplacement exacte de sa nouvelle muse. Ça sent meilleur que la petite fille non?. Il poussa fortement la porte de la cabine, d'un mouvement bref et controlé, son regard tombant directement dans une paire de yeux teinté de vert. Son souffle se coupa brutalement, perdant soudainement son sourire. Que fesait-il ici ? En russie. Depuis quand était-il ici et ...

Son regard s'obscurcit de façon bien radicale, ses yeux observant enfin l'objet qu'il tenait entre ses doigts, à la limite de percer sa peau. Une foule de sensation désagréable prennait place en son corps, la haine primant toute fois les autres. C'était celui qui l'avait abandonné, qui lui avait mentit, qui l'avait laisser pourrir et qui n'avait même pas chercher à obtenir des nouvelles. Qui se trouvait à sa nouvelle école ... et qu'il trouvait dans les toilettes pitoyablement assis avec l'intention de se drogué. Charmant tableau. Sa main vint rapidement attrapper le haut de son t-shirt, le redressant sur ses deux pieds avec une seule main, l'autre venant récupérer la seringue du rouge. L'envie de pleurer et crier de rage s'imposait fortement à lui ... et pourtant rien. Rien ne coulait et rien de sortait. Il n'y avait que pour seul bruit imposant, le rythme de son coeur. Alors voilà donc, cette odeur existait bel et bien et maintenant qu'il y pensait, c'était logique qu'elle fut la sienne. Ses doigts se resserèrent contre sa gorge, retroussant légèrement le nez sous la colère, ses yeux planté directement dans les siens.

" Alors Lee Kessy. Je ne t'ai pas trop manqué ? "
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Lee Kessy
Lee Kessy
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MessageSujet: Re: Hide&seek; Oh, there you are.   Hide&seek; Oh, there you are. Icon_minitimeLun 27 Juin - 23:52

Froid. Non. Chaud. Il n'en savait rien, en fait. Il n'arrivait pas à dormir. Il devait donc forcément faire chaud, mais qu'est-ce qu'il en savait, au fond. Cette impression de ne jamais bien aller, d'être constamment enfermé et d'être constamment en présence de mauvais esprits. Sa tête qui tournait, ses cauchemars qui s’enchaînaient et le manque. Le manque. Il n'avait rien trouvé de mieux que d'aller dormir à dix-huit heure, ce soir. Mieux valait éviter l'arrivée de ses camarades – camarades, quelle blague quand même – de chambre et s'endormir avant ces derniers. Autant taire ce manque en dormant. Dormir n'avait jamais été difficile pour lui, alors pourquoi est-ce que ça serait difficile maintenant ? Il s'était endormi bien rapidement, comme à son habitude. Mais il s'était réveillé au bout d'une petite heure (avait-il seulement dormi une heure ?), trempé de sueur, étourdit et les battements de son cœur tapant si forts dans sa tête qu'ils faisaient mal. Ah, nouvelle habitude, cette dernière s'était développée au courant des derniers jours, cependant. Depuis son arrivée à Dolya, en fait. Pas étonnant. Toutes les nuits, il se réveillait une heure après s'être endormi. Puis il devait s'occuper une bonne heure – deux, parfois – avant de retrouver le sommeil. Cette semaine, il s'était même obligé à aller prendre un bon bain pour se rafraîchir et se changer les idées. C'était également ce qu'il aurait dû faire ce soir. Probablement. Sûrement. Non, certainement. Et pourtant... le félin s'était glissé hors de son lit, enfilant rapidement un haut, ravalant discrètement sa salive alors qu'il s'assurait qu'aucun des trois chiens ne s'était réveillé encore. Il y avait certaines habitudes qu'on ne changeait pas, parlant de celles-là, peu importe notre volonté. Comme son habituel chaudron, celui qu'il tira d'en dessous de son lit, se faisant discret alors qu'il vérifiait que les ingrédients de sa petite préparation y étaient toujours. En l'occurrence, lui, il n'avait toujours pas la volonté de le faire, ça. Surtout pas lorsqu'il avait passé deux mois dans une maison de parfaite petite famille où il n'avait absolument aucun répits. Besoin de respirer, sûrement. C'était mal, mais au pire – il s'en fichait. Certain que ce n'était pas très subtil un chaton qui traîne son chaudron dans les couloirs, mais il n'avait pas eu trop de distance à parcourir avant d'atteindre la salle de bain désaffectée. Allez savoir quelle chance lui avait donné Dieu de ne rencontrer personne, mais il avait réussit. Ça ressemblait drôlement à la salle de bain désaffectée où il avait passé tellement de temps l'année dernière, à Atlantis. Seulement, celle-là, elle était plus sombre. Et ses pieds, nus sur le sol, remarquaient eux aussi que l'endroit était plus froid. Il aurait même pu dire glacial, un peu comme la moitié des êtres qu'il pouvait rencontrer ici. Ça représentait bien ce pays de dingue, de toute façon. Comme une habitude, il s'était rapidement retrouvé au fin fond d'une cabine, la porte fermée mais non pas verrouillée, le chaudron face à lui qui bouillait depuis déjà quelques minutes et le bout de drap qui lui servait de garrot serré tellement fort à son bras qu'il en faisait mal, que même le bout de ses doigts semblait être déjà engourdit. Rien à faire, de toute façon, tout sentiment de douleur se dissiperait bientôt, que ce soit physique ou mental. Lâche, ça l'était, mais lâche il avait toujours été et lâche il resterait. À quoi bon se battre pour le bien lorsqu'on n'arrivait à faire que le mal ? Il entendait des pas derrière la porte. Une odeur drôlement familière, mais pas assez importante pour qu'il ne pense une seconde à s'arrêter dans sa lancée. De toute façon, plus qu'une question de secondes, et ces pas – hallucination ou pas – seraient bientôt oubliés. Loin dans sa tête. Il pressa son pouce à son bras, cherchant la veine la plus palpable, la trouvant enfin et déposant l'aiguille de la seringue sur sa peau. Cette dernière perça d'ailleurs presque le tissus lorsque la porte s'ouvrit à la volée. Caught. Mais encore une fois...

Son regard s'était d'abord posé vers les pieds nus de cette nouvelle présence, présence qu'il savait déjà connaître et qu'il avait préféré éviter les quelques dix derniers jours. Présence qu'il avait préféré ignorer au courant de l'été, demandant à Minguk de garder le secret de sa présence chez lui. Aucune nouvelle, jamais. De quoi les rendre fous chacun de leur côté, le même scénario qu'il y avait de cela un peu moins de deux ans. Mais c'était pourtant la meilleure solution, la meilleure pour lui du moins, et seulement parce qu'il avait la trouille et – oui, il n'était qu'un trouillard, mais tous les deux savaient. Un lourd silence plongea la pièce et le garçon n'osa pas lever la tête, pas tout de suite, du moins. Combien de temps allait durer le mensonge encore ? Il devait s'en douter. La réponse était là, au fond de lui. Seulement il était peut-être un peu trop naïf, pour ne pas dire trop con pour ouvrir les yeux, pas tant qu'il ne lui mettrait pas la vérité claire et net sous le nez. Il redressa lentement la tête, son regard croisant celui du plus vieux et un soudain haut le cœur lui venant. La haine qu'il pouvait y lire était si puissante qu'elle lui donnait des nausées et se propageait au travers de toutes ses veines, encore plus rapidement que la pauvre dope qu'il s'apprêtait à s'y infiltrer artificiellement par le biais d'intraveineuse. Et putain, qu'est-ce qu'il était dans la merde. Il n'y eut cependant pas un seul mouvement de sa part, pas un seul changement d'expression dans son visage, et le zombie sans-vie qu'il était se pointait à nouveau. De quoi le torturer, inconsciemment. Et son corps, lui, s'était également fait sans-vie lorsque l'autre avait attrapé son collet pour le redresser sur ses deux pieds, sa tête retombant lourdement vers l'avant et ses bras longeant son corps tandis qu'il attrapait la seringue. Qu'allait-il en faire ? Comme si c'était important, au fond. Il avait fermé les yeux, ravalant discrètement sa salive avant de redresser la tête, plongeant son regard dans le siens.

« Alors Lee Kessy. Je ne t'ai pas trop manqué ?  » et que pouvait-il bien lui répondre, maintenant ? Il n'allait pas lui cracher au visage. Il n'allait pas le nier, non plus. Oui, mais ça ne se disait plus, maintenant. Il n'avait jamais pensé aux retrouvailles encore, avait préféré ne pas y penser, avait préféré... ignorer cette éventualité. Peut-être avait-il pensé pouvoir agir dans l'ombre, ou quelque chose dans le genre. Oh, il aurait bien pu. Si seulement cette foutue école n'avait pas existé. Comment aurait-il pu ignorer sa présence à Dolya ? C'était encore plus qu'évident qu'il s'y retrouvait, et dès qu'il avait compris la nature de cet établissement, il l'avait deviné, jetant un regard nerveux ici et là dans l'espoir de ne pas le croiser. La simple idée de se retrouver à proximité comblait un peu son esprit, et il avait le besoin de réfléchir encore un peu. Mais il s'en doutait. Un jour ou l'autre, il le sentirait et viendrait à lui. Peut-être s'en était-il douté, finalement, lorsqu'il avait quitté son lit. Peut-être. Son cerveau enregistra rapidement l'information, une douleur lancinante dans ses poumons, l'air ne l'atteignant plus et les doigts du plus vieux pressé contre sa gorge l'obligeant à fermer les yeux et à, finalement, grimacer. Sa main droite se posa sur son épaule. Réflexe. Puis elle glissa jusqu'à son cou. Un autre réflexe. Il n'allait pas lui faire le même coup, non. Mais sa main vint se poser sur les yeux du plus vieux, bloquant sa vue, ses yeux s'ouvrant péniblement. « oui. arrête. tu sais très bien que si je crève, tu me suis en enfer, idiot. » murmura-t-il tant bien que mal, incapable de parler normalement de toute façon.
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Shin Kyung Jee
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MessageSujet: Re: Hide&seek; Oh, there you are.   Hide&seek; Oh, there you are. Icon_minitimeMer 29 Juin - 14:43

La main qui se glissa de son cou à ses paupières était étrange. Faible, fièvreuse ... et pourtant elle lui imposait un bien fou, chassant instantanément tout ces maux qui s'y logeaient depuis une éternitée déjà. Les yeux clos il soupira d'aise, ses doigts se relachant délicatement contre son cou. Maintenant qu'il y songeait, le gamin avait une mauvaise mine non? Bien entendu, il semblait en mauvais état. Il n'avait jamais été le genre de personne qui resplendissait la santé mais là maintenant ... c'était pire. « oui. arrête. tu sais très bien que si je crève, tu me suis en enfer, idiot. » - Idiot. Oui, il se sentait soudainement idiot. Il était toujours idiot non? Très certainement puisque Kessy était tellement brillant. À quoi jouait-il ? Pourquoi n'était-il pas partit dès l'instant ou ses yeux s'étaient posé sur le rouge. Il était évident que- Il était évident qu'il n'était pas heureux de le voir. Il était évident qu'il ne se souciait pas de ce qu'il avait fait de son été. Et pire encore ... il semblait le craindre. Ses deux mains retombèrent lachement contre sa cuisse, baissant honteusement la tête. Quelque chose transperça instantanément sa peau, sa tête s'inclinant de façon suprise vers la pseudo blessure. Tu vois bien qu'il ment. Il ment parce qu'il sait qu'il est faible. Il ment parce qu'il a peur. Autrement il aurait été présent. - Une nouvelle vague de violence coula dans ses veines, sa main venant directement chasser celle qui bloquait sa vue, la plaquant brutalement contre la parois de la cabine. Il resserra à nouveau sa main contre sa gorge, redressant légèrement ce petit corps pratiquement inerte. Un rire s'échappa de sa bouche, un rire étrange et pourtant franc. « Toi comme moi savons déjà que c'est ici l'enfer. » - Le jaune fit une pause, tournant son visage aux trait mêlé entre la colère, la haine, la provocation et l'hillarité, pour observer la dite seringue, l'indiquant d'un coup de tête. « Et c'est pourquoi tu me mens. Pourquoi tu te mens. C'est plus facile de fuir la réalité avec cette merde seulement pour quelques secondes non? Comme c'est plus facile de me fuir pour quoi ... quelques jours ? Mois .. quelques années peut-être. Combien de temps comptais­-tu m'éviter. Comptais-tu seulement me revoir ? Mmh » - L'ironie est de mise. L'ironie fait bien les choses. - Son visage s'illumina bien rapidement, haussant les sourcils, un sourire se rapprochant de la joie se dessinant sur ses lèvres. « Oui c'est ça ! C'est exactement ça. L'ironie te trompera toujours mon petit Kessy. Si non ton plan aurait très bien fonctionné. Tu devais sans doute savoir. » Les sorciers peuvent voir l'avenir non ? « Mais tu n'as pas vu. Non, tu n'as pas bien utilisé ta ptite tête Lee Kessy. Elle est surement embrouillé par ta merde. » disait-il en hochant la tête. Oh biensur les gens ne changeaient jamais vraiment. Enfin si, lui avait changé. Pas complètement mais il n'était très certainement pas le Kyung Jee que le rouge s'attendait à voir ... si il s'attendait à le voir. Dans une logique normal ... Jee aurait dut être lui aussi transféré à cette école. Tout comme le reste d'akiwa. Seulement si l'école n'avait pas été envoyée ici alors ...

« Alors je m'aurais retrouvé seul. Encore et toujours. » murmura t-il d'une voix mélancolique, ses prunelles se perdant l'espace d'un instant en dirrection d'un point fixe, observant douloureusement quelque chose qui n'y était pas. Le vide. Sa solitude peut-être? À croire que c'était le message qu'il devait en tirer. Peut-être ne méritait-il pas de cotoyer des gens. Peut-être ne méritait-il pas de recevoir de l'amour quelconque et devait s'exiler loin de toute population... si non à quoi bon rimait toute cette histoire, cette vie. Il perdait la tête c'était évident. Pas par des démons qui controlait sa vie ... mais tout simplement parce qu'il n'acceptait pas. C'était trop dur pour lui de comprendre. De toute façon qui avait-il à comprendre? Que toute les personnes qu'il chérissait plus que sa propre vie devaient être des gens qui ne lui retournait pas cet amour? Soit ... alors devait-il détester le monde entier pour que quelqu'un enfin lui ouvre son coeur d'une façon inconditionel? N'aime plus - La haine attirait l'amour ? Nourris toi de leurs dégoût. - Plus il les aimait ... plus ils le tuaient. De toute façon ils le mérite. Tu n'es que le résultat de leurs médiocrité. - Était-ce vraiment ça la vie? Des centaines d'année de déception à se faire piétiner d'être aimant. Je n'aime plus. Je n'aimerai plus. Je ne t'aimerai plus; comme tu ne m'as jamais aimé. - Son regard se planta dirrectement dans celui du plus grand, vide et pourtant si puissant. Il pourrait toujours garder cet homme en tête, faire de lui le canalisateur principal du pourquoi ce monde le répulsait. Comment avait-il put être assez stupide pour croire une seconde qu'ils étaient invincible. Qu'ils étaient éternel. Les signes avaient pourtant été bien présent depuis le tout début. Il avait été si stupide, si crédule. « De toute façon, j'ai très bien compris. Même là maintenant je suis seul. » avait-il dit d'une voix assuré. Un inconnu, allaient-ils devenir des inconnu? Non, très certainement pas. Du moins pour l'un d'entre eux, l'autre resterait gravé dans sa mémoire. Il l'avait réduit à néant. Ayant fait de lui un homme qui était beaucoup trop brisé pour faire autre chose que de marcher. Il l'avait blessé là ou la blessure profonde commençait doucement à se cicatriser, alors il en ferait de même. Il frapperait là où il aurait mal. Ses yeux se teintèrent d'un ombrage doré, presque jaune alors qu'il approchait doucement son visage du sien, jusqu'à ce qu'il soit assez près pour que leurs deux souffles se mélangent. Il frolla ses lèvres avant d'aller retrouver son oreille, murmurant à celle-ci d'une voix rauque, presque mauvaise. « Tu te souviens que je t'ai dis que je pourrais te tuer si tu osais m'abandonner? Je ne mentais pas. Kessy. Son pied poussa délicatement le petit chaudron sur le sol, déverssant tous le liquide qu'il contenait contre le sol poisseux. Pardonnes moi - Oups.
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Lee Kessy
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MessageSujet: Re: Hide&seek; Oh, there you are.   Hide&seek; Oh, there you are. Icon_minitimeLun 11 Juil - 23:33

« tu te souviens que je t'ai dis que je pourrais te tuer si tu osais m'abandonner ? » en temps normal, ces mots auraient dû le faire frissonner. Désagréablement. Lui faire vomir les dernières traces de courage qu'il avait, enfouies bien profondément en lui. Mais il était resté immobile, et pour une de ces rares fois, un sentiment de rage semblait se former au creux de son estomac. Pourquoi n'arrivait-il pas à comprendre ? Égoïste, il avait envie de lui cracher ces mots à la gueule, le faire taire pour de bon et lui dire qu'il n'était qu'un putain d'égoïste. Mais rien. Seulement que sa langue qui passait sur sa lèvre inférieure, puisant ses toutes dernières forces pour garder son sang-froid. Ce n'était pas difficile, en temps normal. Mais avec le plus vieux, ce n'était jamais normal. Où était passée cette indifférence si naturelle qu'éprouvait le blond envers tout être vivant croisant son chemin ? Disparue, tout comme sa volonté à chercher des excuses pour calmer les rages de son ami. Tout comme son sang-froid qui s'évadait, contre son gré, le laissant impuissant face aux démons qui le noyaient, l'enfonçant au plus profond d'un océan colérique. Il y avait tellement de choses à dire, mais en contrepartie, il y avait tellement de choses à ne pas dire. Alors que pouvait-il bien dire ? Et où fallait-il dessiner les limites à ne pas dépasser ? Mais quelles informations pouvait-il bien lui donner, dans cette situation-là – qu'est-ce qu'il en savait. Sa main s'était levée sans même qu'il ne la calcule, ses doigts formant un poing ferme, ce dernier s'échouant violemment sur la mâchoire de la bête. Et lorsque la dite bête l'avait finalement lâché, ils s'étaient tous deux échoués au sol, lamentablement, sa tête manquant de peu la céramique de la toilette, l'air revenant si brusquement dans ses poumons qu'elle en eut un effet étourdissant. Mais il n'avait pas réellement le temps de se préoccuper de sa propre santé, que ce fut mental ou physique, et son premier réflexe fut de se redresser, imposant une distance entre eux. « mais ferme ta gueule, connard. » il secoua sa main, ses doigts craquant douloureusement. Non, bien sûr que non, il n'était pas physique. Mais pour le coup, la rage devait sûrement être montée si haute que sa force devait en être décuplée de trois. Cette même main passa sur sa bouche, un air peu classieux au visage, retombant le long de son corps. Un lourd silence s'imposa entre eux, pendant lequel les deux garçons ne firent rien de plus que s'observer, et c'est au bout de quelques secondes qu'il perdit patience, s'approchant de l'autre, posant son pied au niveau de son torse pour le coller au sol. Il voyait déjà la suite. Il allait perdre, il le savait, et agir de la sorte ne servait à rien. Mais alors ? Il avait son mot à dire lui aussi, et la rage qui s'éprenait de lui se mélangeait à une drôle de mélancolie, une tristesse passagère qu'il aurait vite fait d'oublier dès le lendemain matin. Comme toujours. Blessé.

« tu étais bien, cet été. à la maison avec ta gentille maman qui te faisait la cuisine tous les jours. oh, oui, ça devait être agréable d'avoir un lit dans lequel dormir tous les soirs et de ne pas s'inquiéter de ce qui t'attend le lendemain. » son pied compressa la poitrine de l'autre, le tenant fermement au sol. S'il avait eu sa baguette en mains, un coup de baguette aurait probablement fait l'affaire. Mais il n'était même pas sûr d'avoir envie de l'utiliser sur l'autre. La magie, cette fois, n'avait rien à voir entre eux. Pour une fois. Il se pencha, lentement, attrapant son collet pour qu'il redresse la tête, son visage à peine à quelques centimètres du siens. « et tu penses peut-être que je partageais le même confort que toi dans les rues, toutou ? mais tu as raison, jee. j'aurais certainement dû te faire part de mon pitoyable état, et éviter de te mentir au sujet des mes parents. mais attends.. quels parents ? oh, que suis-je bête. je n'ai pas de parents ! » il le lâcha, le laissant brusquement retomber au sol, faisant volte-face, seulement pour s'appuyer au mur derrière lui, poings toujours fermés. Son discours aurait évidemment dû être différent. Mais s'il savait, si seulement il savait, et ces mots ne cessaient de lui marteler la tête. Comment pouvait-il agir de façon si égoïste ? Et comment pouvait-il même croire que tout était de sa faute ? Qu'il aille chier sur le perron de sa mère, tout d'abord, avant de discuter de sa culpabilité dans toute cette histoire. Il passa une main sur son front, effaçant les quelques perles de sueur qui s'y retrouvaient, inspirant profondément, tentant de retrouver un peu de calme de son côté. « t'es vraiment qu'un putain d'imbécile, jee. » il tourna la tête, l'observant du coin de l'oeil, par-dessus son épaule. « un putain de connard imbécile et égoïste. et si t'arrêtais de penser avec ton cul plutôt que ta tête, tu comprendrais que t'es pas du tout le seul souffrant, ici. mais non, bien trop occupé à cracher sur mon image et croire que mon seul but est de te faire souffrir. bien trop préoccupé par ta propre personne. ouais, y'a que ton putain de coeur qui compte ici, pas vrai ? » le silence retomba aussi rapidement qu'il s'était brisé, le félin se faisant à nouveau immobile, attendant fatalement le sort que l'autre lui réservait. Ses mots allaient le fâcher, ses gestes allaient le fâcher, c'était écrit dans le ciel. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne pouvait tenir sa promesse. Encaisser les coups ? Il le ferait, comme d'habitude. Jusqu'à ce que la tempête passe. Elle allait passer. Elle passait toujours. Peut-être que celle-là serait plus longue, plus dure, mais elle passerait. Il le savait, ce n'était pas un abus de confiance; il le savait, c'est tout. Ses bras retombèrent lourdement le long de son corps, à nouveau, et il se tourna vers l'autre, haussant les épaules. « alors vas-y. frappe-moi, tue-moi. comme tu veux. c'est tellement facile, là. »
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Hide&seek; Oh, there you are.

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