kessy ♣ &it was suicidally beautiful.



 
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 kessy ♣ &it was suicidally beautiful.

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Lee Kessy
Lee Kessy
the bad kitty cat admin.

pseudo : mee;
avatar : kwon ji yong.
messages : 243
double compte : baek lloyd.
i'm here since : 12/06/2011
âge : 33
my heart is : dead and gone.
patronus : un chat; évidemment.
animal de compagnie : serpent. un black racer du nom de dopey, dope donc, mais il est féroce... avec les hommes.
wizard's spellbook : uc.

kessy ♣ &it was suicidally beautiful. _
MessageSujet: kessy ♣ &it was suicidally beautiful.   kessy ♣ &it was suicidally beautiful. Icon_minitimeJeu 16 Juin - 22:12

featuring kwon ji yong {g-dragon};
LEE KESSY
привет ! je m'appelle lee kessy, j'ai 20 ans, je suis d'origine coréenne et je suis né un 10 août 1990, ce qui fait que je suis en septième année. je suis un sorcier de sang-pur & animagus, et je suis ici depuis l'âge de 20 ans, puisque j'étais élève à akiwa. sinon, mon animal de compagnie, c'est un serpent, black racer, et il se nomme dopey. ma baguette, elle, elle mesure 31 cm, est en bois d'acajou et contient un cheveu de vélane; quant à la maison à laquelle je souhaite être réparti(e), c'est giena, et j'aimerais bien que vous évitiez toutes les autres.
never judge a book by its cover
LET ME ASK YOU A FEW QUESTIONS;

1. une journée idéale pour toi, c'est ?

le musé vient d'ouvrir ses portes, on pourrait y aller avec mes amis.
si j'avais vraiment le choix, je partirais à l'aventure dans le monde moldu et j'essaierais de me faire passer pour l'un d'eux, juste pour en apprendre plus, même si maman me l'interdit.
la dernière fois c'est mon pote qui m'avait foutu la journée en l'air, l'heure de la vengence a sonné. aujourd'hui on met tout en oeuvre pour lui pourrir la vie et lui faire chialer sa mère.
ne rien faire et avoir tout le temps pour moi, ça tombe bien j'ai encore deux tomes de "la vélane aux bois dormant" à lire.
passer du temps avec les gens de ma maison pour apprendre à les connaître.
je vais acheter des pétards sorciers dans le magasin du coin, chiche qu'on se fait décoller celui en forme de dragon !
bwarf j'en sais rien moi, j'vis au jour le jour, on verra bien c'qui se présente.



2. tu te retrouves face à une intersection mal indiquée, que fais-tu ?

tout droit, ça me coûtera moins d'effort que de tourner.
j'arrête la première voiture qui passe pour demander des informations... au pire, s'il me propose le transport, j'embarque !
tout d'abord, je vérifie le signal de mon portable. s'il fonctionne, j'appelle mon amie callée en géographie et je lui demande les indiquations. sinon, je rebrousse le chemin, en plus, il commence à faire noir donc... j'reviendrai demain avec les outils en main.
j'fais au pif puis si c'est la mauvaise j'reviendrai sur mes pas !
j'attrape le premier passant qui passe en lui disant que j'suis à la recherche d'un trésor caché, j'le laisse passer devant, si y s'fait pas bouffer, ben, j'passe.
je regarde où la mousse pousse le plus, je dois suivre la direction nord, donc.
on pourrait faire deux groupes de deux et chaque groupe prendrait une route différente ?



3. la personne qui te plaît depuis déjà plusieurs mois vient te rejoindre à ta chambre, tout ce que tu attendais, seulement... il/elle est complètement saoul(e) ! comment gères-tu la situation ?

elle m'allume, j'vais pas cracher dessus !
euh... eh bien ... je ne sais pas moi. que ... qu'est-ce que je dois faire. et puis.. pourquoi elle me touche comme ça, je suis encore puceau moi !
elle est jolie, mais à tous les coups elle va se mettre à pleurer ... ah ben voilà. qu'est-ce que je fais maintenant ? la consoler, c'est le seul truc que je sais faire.
j'avais parié avec mon pote qu'elle avait une culotte rose, il est temps de savoir si j'ai gagné ou pas.
j'profite du moment, elle est consentante non ? elle le dit, là. quoi, demain ? ben, oubliette ?
oooooooh ! pourquoi j'étais pas à cette soirée, moi aussi je voulais m'amuser avec tout le monde !
heureusement que j'ai toujours du café sous la main, ça la désaoulera.



4. tu viens de découvrir ton hamster mort dans sa cage, quelle est ta réaction ?

je suis anéanti et je cherche partout comme un désespéré pour trouver le moyen de le ramener à la vie. je l'aimais tellement ! ;O;
c'est triste, ... j'me demande si je peux l'empailler ...
hamster ? j'ai jamais eu d'hamster ! tu m'as pris pour une chochotte ou quoi ?!
quoi ? zut ! c'est la cinquième fois ce mois-ci. ggrmmbl papa va me tuer.
attend ?! de quoi il est mort ! si ça se trouve c'est un virus hyper contagieux ! *sort le masque*
pour toutes les fois ou il m'a mordu, c'est la vengeance suprême ... héhé.
oh ça me désole, j'vais sortir et passer du temps avec mes amis. ça va me faire du bien.



5. quelle est ta matière préférée ?

étude des runes, divination, les trucs dans le genre.
potions, à tous les coups y a moyen de contrôler le monde avec ça.
les cours de vol, ou les entrainements de quidditch. ou peu importe, tant que c'est pas assis derrière mon bureau à rien glander...
histoire de la magie ! c'est tellement passionnant.
la métamorphose. prendre la forme des gens et s'infiltrer dans leur vie... uhuh.
soins aux créatures magiques, j'adore être en contact avec les animaux.
défense contre les forces du mal, parce que plus tard j'voudrais bien devenir un espèce d'aurore masqué qui travaille dans l'ombre.


JUST LOVE YOURSELF AND YOU'RE SET;
« Lee Ji Hyuk, vous pouvez maintenant embrasser la mariée. »

Octobre quatre-vingt cinq. C'est là, que l'erreur commence, je crois. Du moins, quand je regarde les photos du mariage de mes parents, c'est le seul mot qui me vient en tête : erreur. Lui était un grand sorcier au sein du ministère de la magie, et elle, femme à la maison. Ou, plutôt, c'était ce qu'on lui apprenait à être ; Choi Jee Na, ou le monstre qui m'a mis au monde il y a de cela une vingtaine d'années et une moyenne de cinq ans après leur mariage. Amour ? Oh, je vous arrête de suite. Il n'y avait aucun amour entre Jeena et Jihyuk, malgré les sourires que vous pourrez observer en feuilletant les quelques albums souvenirs que vous trouverez dans ce grand manoir. Promis, comme l'imposait la tradition. L'homme auquel Jeena allait se marier devait être digne. Digne de procréer les petits enfants de Choi Jeeyie, grande vélane à la tête de la famille. Si j'ai un grand-père ? Aucune idée, qui sait, p'têtre que ces choses-là savent auto-procréer, j'en ai sincèrement aucune idée à ce point-là, et j'serai pas le premier à chercher au travers de l'arbre généalogique pour voir si grand-père il y a. De toute façon : elle l'a probablement tué.

Jihyuk & Jeena se marièrent donc et eurent trois enfants. Non, enfin, deux, disons. Le premier vint en mille neuf-cent quatre-vingt dix et fut prénommé Heena. Le deuxième se perdit un treize mars quatre-vingt onze quelque part au fin fond de la toilette privée de Jeena lorsque Jihyuk l'eut poussée tout en bas des escaliers, pour faire court. Et la troisième, elle, vint quelques mois après, début quatre-vingt douze, et fut prénommée Inyoung.

Oh, je ne me suis pas présenté. Enchanté, je m’appelle Heena. Je préférerais toutefois que vous m’appeliez 'Kessy', à présent. Merci bien. Prénom féminin, vous me direz ? Ah. Longue histoire, comme on dit. Que dites-vous ? Ah, oui, c'est ce que vous me demandiez, mon histoire, n'est-ce pas... eh bien. Ça ne sera pas une surprise si je vous dis qu'avant ma naissance, je devais être une petite fille, non ? Maintenant vous le savez, dans tous les cas. Heena était donc une jolie petite fille, la première de la famille, et malgré la volonté qu'avait mon paternel à procréer un petit garçon, ça ne semblait pas fonctionner. Le monstre, elle, voulait une petite fille, elle était donc bien heureuse. Surprise à la naissance, définitivement, mais pourquoi changer le prénom ? Jihyuk n'en avait à peu près rien à foutre, il avait son petit garçon. Et Jeena pouvait toujours avoir une petite fille par la suite, ou bien traiter cet enfant comme la jeune fille qu'il devait être. Évidemment, comme toute bonne histoire, il y a un élément déclencheur. Déclencheur de quoi, vous me demanderez, cette fois ; et je vous répondrai honnêtement que je n'ai aucune autre réponse que « déclencheur de merde, » si vous voulez mon avis.
Il y avait erreur dans le portrait.
Erreur.
Trop d'erreurs, oui.


La première erreur de ma vie fut Ahn Yeon Hee, fils de la meilleure amie de ma mère. Ou encore, mon voisin. Plus précisément : mon meilleur ami d'enfance. Qu'est-ce qu'il avait, ce garçon ? Eh bien, rien. Rien de spécial, je vous assure. Sauf peut-être que ma main devait lui être promise, si seulement j'avais été la jeune fille que je devais être. Jusque là, aucun problème. Jusqu'à ce que je me rapproche du dit garçon, du dit voisin, de la dite erreur dans le tableau. Cette idée ne semblait pas plaire à mon père. Enfin, ça, et les autres choses, aussi...

« Ton fils est faible, Jeena. Tu n'aurais jamais dû promettre sa main à ce petit con, tu vois, maintenant, de quoi il a l'air, ton fils ? Même pas capable de garder la tête haute. Une vraie femmelette. Je te dis qu'il y a un truc louche, entre ces deux-là. »

Jeena avait beau lui répéter que les gamins n'avaient que quatre et cinq ans, respectivement, mais rien à faire. Son avis était déjà tout fait, et ne changerait de direction sous aucun cas. Heena n'était pas digne de cette famille. Et je n'avais jamais été son fils.

Jihyuk ne s'adressait jamais à moi comme son fils. J'étais un monstre, à ses yeux. Je crois même qu'il avait peur de moi, parfois. Ce n'était jamais lui qui s'adressait à moi. Jamais directement, du moins. Je crois que je n'ai jamais croisé son regard, de tout mon vivant, ou enfin, de tout celui dont je me rappelle. Jeena, elle, suivait les instructions de son mari. Que le monstre reste enfermé dans sa chambre. Que le monstre ne descende surtout pas lorsqu'on mange, il y a des invités importants. Qu'il reste enfermé et qu'on ne questionne même pas son existence, parce qu'il n'en valait pas la peine. C'était comme ça, à la maison. Dans leur maison. Ça n'a jamais été la mienne.

Bien sûr, j'avais droit aux leçons obligatoires. Piano, danse classique, mais je n'étais bon à rien. Je n'apprenais rien. Et cette grande lignée de sang-purs ne m'acceptait pas. Je faisais donc acte de présence là où je le devais : dans ma chambre d'un mètre et demi carré. Éventuellement, le temps me proposa la meilleure des solutions, le meilleur des refuges : la maison de Yeonhee. J'y passais tout le temps que je pouvais. Il était la seule personne au monde en qui j'avais confiance. Le second refuge vint rapidement. Je n'étais pas assez intelligent, pas assez studieux. Je n'arrivais à rien. Non, je n'arrivais à rien : j'étais réellement un bon à rien. Alors comment peut-on apprendre à ne plus l'être ? Je n'en avais aucune idée, et encore à ce jour, je n'en ai pas la moindre idée. L'énorme bibliothèque de la noble famille des Choi était ma seconde meilleure amie. Des livres, des bouquins, des manuels, il y en avait à la tonne : pas étonnant, puisqu'ils étaient tous de grands élèves excellents à akiwa. Akiwa, grande école dont on parlait constamment à la maison. « il faut être à muneo. C'est le bon chemin. » c'était tout ce que j'entendais. Ils voulaient tous être à muneo, tous être octopus, et c'était la règle. Est-ce que j'irais à cette école, moi aussi ? Je n'en savais rien. Est-ce que j'avais des pouvoirs aussi ? C'était tout ce que je connaissais, après tout, le mode de vie sorcier. Mais je n'avais jamais tenu une seule baguette de ma vie, jamais prononcé une seule formule de ma vie. C'était interdit, de toute façon. Qui sait ce que ce bon à rien de Lee Heena pouvait commettre avec une baguette à la main.

Mais je n'étais pas si docile. Il faut dire que si mon paternel avait peur de moi, c'était bien parce qu'il savait que je détestais me soumettre aux ordres qu'on me donnait. Combien de fois mes colères avaient-elles provoqué des catastrophes dans la maison, combien de fois mes colères m'avaient-elles poussées à enfreindre les règles ? Mais j'apprenais rapidement de mes erreurs. Parce qu'à l'époque, oui, je croyais bien qu'elles étaient des erreurs. J'avais dix ans, la première fois que j'ai tenu une baguette. Elle appartenait à mon paternel, puisqu'il aimait tant les collectionner. C'est six mois plus tard que je réussis à effectuer mon premier sort. Et c'est à onze ans que je pu poser les mains sur mon tout premier exemplaire parlant des animagi. Je ne savais pas ce que c'était, exactement, mais seul le mot « métamorphose » me semblait si passionnant.

Les animagi. Quels personnages, tout de même.

« Un sorcier ne peut se considérer animagus que lorsqu'il est capable d'effectuer une transformation complète, » disaient les bouquins. Et moi je les lisais... passionné. C'était la toute première fois qu'une chose me passionnait; et c'est effectivement la seule passion que je n'ai jamais connu de toute ma vie, si je puis le préciser tout de suite. Un bon à rien, certes, je l'étais. Mais peut-être était-ce simplement parce qu'on me convainquait que je l'étais que je m'y étais fait, finalement. 'Pourquoi une chose comme toi arriverait-elle à faire de si grandes choses ?' me répétait la voix de mon paternel dans ma tête. Et, ironiquement, c'était exactement ce qui m'encourageait à le faire. J'avais les clés de la liberté sous les yeux, elles n'attendaient que moi. Alors, pourquoi pas ? Oh, oui, typique, le discours d'un gamin. Ce n'était cependant pas les ambitions qui m'habitaient, mais plutôt un désir de vengeance malsain. Pour toutes les fois où on m'avait enfermé, toutes les fois où ma mère m'avait forcé à manger ses foutues salades de pissenlits ou encore toutes les fois où j'avais été ignoré. Ah, ouais, j'ai oublié de vous le dire ; nommez-moi n'importe quelle plante et je vous dirai quelles sont mes réactions allergiques. J'ai bien dis, n'importe quelle. Je crois que ça amusait ma mère de me voir enfler ou avoir du mal à respirer. Quand ce n'était pas ça, je crois que ça l'amusait de me voir sauter volontairement les seuls repas auxquels j'avais droit.

Comme je disais, ce n'était pas l'ambition qui m'habitait ; mais l'envie de vengeance qui me poussait, me motivait à le faire. Envie de liberté. Jamais je n'aurais osé faire face à mes parents, jamais je n'aurais osé enfreindre les règles strictes qu'on m'avait imposé. Mais ce fut un changement radical dans ma vie. Je n'avais pas honnêtement pensé en être capable, mais j'appris rapidement que j'avais une mémoire très développée. Si mes capacités étaient meilleures que la moyenne ? En toute modestie, je dirais que oui. Einstein nouvelle génération, non, ce n'est certainement pas moi, mais j'arrivais à réciter par cœur le chapitre entier d'un manuel en y ayant plongé le nez une seule fois. Et non seulement j'arrivais à tout retenir et tout réciter : mais ça m'intéressait. Je mangeais littéralement les bouquins. Il n'y en avait jamais assez, les informations n'étaient jamais assez précises : je ne voulais pas seulement comprendre le pourquoi de la chose, mais le comment de la chose. En détails. Prouver la magie par la science, si c'était même possible, je l'aurais fait. En l'occurrence, mon obsession résidait au sein de cette chose qui m'attirait tellement ; devenir un chat. Je voulais devenir un chat et rester un chat, aussi ridicule cela puisse-t-il paraître lorsque j'en parle.

Et un chat, je fus. Je dois avouer que j'eus besoin de passer une année complète à étudier, à tenter, à essayer, et, souvent... à échouer. Mais c'est à l'aube de mes treize ans que j'arrivai enfin pour la première fois à prendre ma forme animale. Un chaton, tout jeune, tout petit, aussi maigre que je l'étais – le suis – tout de noir. Je crois que Yeonhee est passé tout près de l'évanouissement lorsque je lui ai montré le fruit de mes efforts. Évidemment, je ne lui en avais pas parlé. La peur qu'il ne croit pas en moi, peut-être. Mais j'étais si fier de lui montrer que, pour une fois, j'avais accomplis quelque chose. Et avec brio.

Yeonhee fut le seul à savoir. Et c'est à partir de ce moment, je crois, que les choses commencèrent à ne plus aller à la maison. J'avais développé un comportement totalement opposé à ce que l'on s'attendait de ma part. Je ne répondais plus lorsque l'on s'attendait à ce que j'acquiesce comme la petite poupée obéissante qu'on avait voulu faire de moi et je refusais lorsqu'on me donnait des ordres. J'avais quatorze ans, lorsque j'ai craché pour la première fois au visage de mon paternel. Et non, pas au sens figuré. Je m'en rappelle, comme si c'était hier, encore. Son visage rouge de colère, ses poings fermement serrés, et la douleur, le craquement de ma mâchoire, ou encore le visage froid et sans-vie de ma mère qui observait la scène de sa cuisine. Puis la pression qu'il exerçait sur mon collet, ses mots durs, la banquette arrière de la voiture, les ruelles sombres, sombres et macabres d'itaewon.

« Les homosexuels... » son regard me perçait, m’éviscérait, sans même qu'il ne me regarde au travers du rétroviseur. Son visage était dur, son état était critique, et tout ce que je pouvais faire ; c'était me caler au fond de la banquette, tenter de me faire oublier, disparaître, fermer les yeux et tenter de m'échapper. « ne devraient même pas constituer ce monde. » je ne savais pas exactement quel baratin il me racontait encore. J'étais inquiet, effrayé – je savais qu'il allait se produire quelque chose. Il avait atteint ses limites, visiblement. Je m'apprêtais à m'excuser, même si je n'en ressentais pas le besoin, lorsque la voiture se gara en travers d'une ruelle. La plus sombre de toutes, je dirais, mais mes souvenirs sont peut-être un peu brouillés. Pour moi, elle restera toujours la plus sombre, dans tous les cas. « tu veux savoir ce que c'est que de fricoter avec les garçons ? » mon regard s'était lentement redressé vers le siens, tentant de le croiser. D'y trouver un peu de sympathie, ou quelque chose qui ressemblait à un sentiment ne serait-ce qu'un peu humain. Mais pas un seul regard. Et le seul sentiment que j'y perçu fut la haine, le dégoût. « descend de cette voiture. »

C'est ce jour-là, je crois, que j'ai décidé que je ne voulais plus être humain. Qu'être humain ne menait à rien sauf la douleur, la tristesse, et l'épuisement. Et qu'aucun humain ne mériterait plus jamais mes excuses, qu'aucun humain ne mériterait plus jamais mes larmes ou mes maux. Plus jamais. Et c'est à partir de ce jour que cet énorme néant émotionnel se forma au fond de moi. Je n'avais jamais connu l'amour, ni la compassion, ni même la sympathie. Et je ne la connaîtrais jamais. Elle ne servait à rien.

Ma mémoire était étonnante, oui. Mais à ce jour, j'ai toujours du mal à me rappeler de cette nuit. Le seul souvenir que j'ai, c'est cette cicatrice tout près de mon œil. Je me rappelle vaguement m'être sorti de la situation sous ma forme féline et de ces grands hommes baraqués. Rien de grave, je crois. Et depuis cette nuit-là, le chaton possède une unique petite tache blanche tout près de l'oeil. Comme quoi, le passé ne me quittera jamais totalement.

there's someone behind the mask;
pseudo; mee.
âge; 19yo.
poste vacant ? noway~ ♪
double compte à signaler ? ptêtre. ptêtre pas.
présence sur le forum; sédentaire.
commentaires;
comment as-tu connu DASY ? et toi ?
code; autovalidation~
exemple rpg; 3105.
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Jack the Bat
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my heart is : douloureuse petite histoire.
animal de compagnie : tututuh. je me suffis voyons.

kessy ♣ &it was suicidally beautiful. _
MessageSujet: Re: kessy ♣ &it was suicidally beautiful.   kessy ♣ &it was suicidally beautiful. Icon_minitimeSam 25 Juin - 16:29


GIENA
« La bouteille de vodka enchantée que tu viens de faire tourner sur le sol s’est arrêté sur la couleur rouge. Tu peux constater qu’une fumée carmin sort du goulot et te laisse apercevoir une sorte de hyène en mouvement. Bravo, tu as réussi ta répartition. Si cela n’avait pas été le cas, aucune fumée ne serait apparue et tu aurais dû recommencer une nouvelle fois. Bienvenue chez les giena ! Dans cette maison se trouvent les élèves les plus rusés de l'école. Malheureusement, ils sont souvent perçus comme les mauvais éléments de l'école et suscitent la crainte tout comme l'admiration. Mais comme partout, il y a des exceptions, n'est ce pas ? Quoi qu'il en soit votre animal d'emblème – et vous l'aurez compris – est la hyène et votre couleur officielle est le rouge. Ah ! J'allais oublier, voici ton horaire w01 pour toute l'année, garde-le précieusement. »
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kessy ♣ &it was suicidally beautiful.

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