pseudo : mee; avatar : kwon ji yong. messages : 243 double compte : baek lloyd. i'm here since : 12/06/2011âge : 33 my heart is : dead and gone. patronus : un chat; évidemment. animal de compagnie : serpent. un black racer du nom de dopey, dope donc, mais il est féroce... avec les hommes. wizard's spellbook : uc.
Sujet: kessy ♣ &it was suicidally beautiful. Jeu 16 Juin - 22:12
featuring kwon ji yong {g-dragon};
LEE KESSY
привет ! je m'appelle lee kessy, j'ai 20 ans, je suis d'origine coréenne et je suis né un 10 août 1990, ce qui fait que je suis en septième année. je suis un sorcier de sang-pur & animagus, et je suis ici depuis l'âge de 20 ans, puisque j'étais élève à akiwa. sinon, mon animal de compagnie, c'est un serpent, black racer, et il se nomme dopey. ma baguette, elle, elle mesure 31 cm, est en bois d'acajou et contient un cheveu de vélane; quant à la maison à laquelle je souhaite être réparti(e), c'est giena, et j'aimerais bien que vous évitiez toutes les autres.
never judge a book by its cover
LET ME ASK YOU A FEW QUESTIONS;
1. une journée idéale pour toi, c'est ?
le musé vient d'ouvrir ses portes, on pourrait y aller avec mes amis. si j'avais vraiment le choix, je partirais à l'aventure dans le monde moldu et j'essaierais de me faire passer pour l'un d'eux, juste pour en apprendre plus, même si maman me l'interdit. la dernière fois c'est mon pote qui m'avait foutu la journée en l'air, l'heure de la vengence a sonné. aujourd'hui on met tout en oeuvre pour lui pourrir la vie et lui faire chialer sa mère. ne rien faire et avoir tout le temps pour moi, ça tombe bien j'ai encore deux tomes de "la vélane aux bois dormant" à lire. passer du temps avec les gens de ma maison pour apprendre à les connaître. je vais acheter des pétards sorciers dans le magasin du coin, chiche qu'on se fait décoller celui en forme de dragon ! bwarf j'en sais rien moi, j'vis au jour le jour, on verra bien c'qui se présente.
2. tu te retrouves face à une intersection mal indiquée, que fais-tu ?
tout droit, ça me coûtera moins d'effort que de tourner. j'arrête la première voiture qui passe pour demander des informations... au pire, s'il me propose le transport, j'embarque ! tout d'abord, je vérifie le signal de mon portable. s'il fonctionne, j'appelle mon amie callée en géographie et je lui demande les indiquations. sinon, je rebrousse le chemin, en plus, il commence à faire noir donc... j'reviendrai demain avec les outils en main. j'fais au pif puis si c'est la mauvaise j'reviendrai sur mes pas ! j'attrape le premier passant qui passe en lui disant que j'suis à la recherche d'un trésor caché, j'le laisse passer devant, si y s'fait pas bouffer, ben, j'passe. je regarde où la mousse pousse le plus, je dois suivre la direction nord, donc. on pourrait faire deux groupes de deux et chaque groupe prendrait une route différente ?
3. la personne qui te plaît depuis déjà plusieurs mois vient te rejoindre à ta chambre, tout ce que tu attendais, seulement... il/elle est complètement saoul(e) ! comment gères-tu la situation ?
elle m'allume, j'vais pas cracher dessus ! euh... eh bien ... je ne sais pas moi. que ... qu'est-ce que je dois faire. et puis.. pourquoi elle me touche comme ça, je suis encore puceau moi ! elle est jolie, mais à tous les coups elle va se mettre à pleurer ... ah ben voilà. qu'est-ce que je fais maintenant ? la consoler, c'est le seul truc que je sais faire. j'avais parié avec mon pote qu'elle avait une culotte rose, il est temps de savoir si j'ai gagné ou pas. j'profite du moment, elle est consentante non ? elle le dit, là. quoi, demain ? ben, oubliette ? oooooooh ! pourquoi j'étais pas à cette soirée, moi aussi je voulais m'amuser avec tout le monde ! heureusement que j'ai toujours du café sous la main, ça la désaoulera.
4. tu viens de découvrir ton hamster mort dans sa cage, quelle est ta réaction ?
je suis anéanti et je cherche partout comme un désespéré pour trouver le moyen de le ramener à la vie. je l'aimais tellement ! ;O; c'est triste, ... j'me demande si je peux l'empailler ... hamster ? j'ai jamais eu d'hamster ! tu m'as pris pour une chochotte ou quoi ?! quoi ? zut ! c'est la cinquième fois ce mois-ci. ggrmmbl papa va me tuer. attend ?! de quoi il est mort ! si ça se trouve c'est un virus hyper contagieux ! *sort le masque* pour toutes les fois ou il m'a mordu, c'est la vengeance suprême ... héhé. oh ça me désole, j'vais sortir et passer du temps avec mes amis. ça va me faire du bien.
5. quelle est ta matière préférée ?
étude des runes, divination, les trucs dans le genre. potions, à tous les coups y a moyen de contrôler le monde avec ça. les cours de vol, ou les entrainements de quidditch. ou peu importe, tant que c'est pas assis derrière mon bureau à rien glander... histoire de la magie ! c'est tellement passionnant. la métamorphose. prendre la forme des gens et s'infiltrer dans leur vie... uhuh. soins aux créatures magiques, j'adore être en contact avec les animaux. défense contre les forces du mal, parce que plus tard j'voudrais bien devenir un espèce d'aurore masqué qui travaille dans l'ombre.
JUST LOVE YOURSELF AND YOU'RE SET;
« Lee Ji Hyuk, vous pouvez maintenant embrasser la mariée. »
Octobre quatre-vingt cinq. C'est là, que l'erreur commence, je crois. Du moins, quand je regarde les photos du mariage de mes parents, c'est le seul mot qui me vient en tête : erreur. Lui était un grand sorcier au sein du ministère de la magie, et elle, femme à la maison. Ou, plutôt, c'était ce qu'on lui apprenait à être ; Choi Jee Na, ou le monstre qui m'a mis au monde il y a de cela une vingtaine d'années et une moyenne de cinq ans après leur mariage. Amour ? Oh, je vous arrête de suite. Il n'y avait aucun amour entre Jeena et Jihyuk, malgré les sourires que vous pourrez observer en feuilletant les quelques albums souvenirs que vous trouverez dans ce grand manoir. Promis, comme l'imposait la tradition. L'homme auquel Jeena allait se marier devait être digne. Digne de procréer les petits enfants de Choi Jeeyie, grande vélane à la tête de la famille. Si j'ai un grand-père ? Aucune idée, qui sait, p'têtre que ces choses-là savent auto-procréer, j'en ai sincèrement aucune idée à ce point-là, et j'serai pas le premier à chercher au travers de l'arbre généalogique pour voir si grand-père il y a. De toute façon : elle l'a probablement tué.
Jihyuk & Jeena se marièrent donc et eurent trois enfants. Non, enfin, deux, disons. Le premier vint en mille neuf-cent quatre-vingt dix et fut prénommé Heena. Le deuxième se perdit un treize mars quatre-vingt onze quelque part au fin fond de la toilette privée de Jeena lorsque Jihyuk l'eut poussée tout en bas des escaliers, pour faire court. Et la troisième, elle, vint quelques mois après, début quatre-vingt douze, et fut prénommée Inyoung.
Oh, je ne me suis pas présenté. Enchanté, je m’appelle Heena. Je préférerais toutefois que vous m’appeliez 'Kessy', à présent. Merci bien. Prénom féminin, vous me direz ? Ah. Longue histoire, comme on dit. Que dites-vous ? Ah, oui, c'est ce que vous me demandiez, mon histoire, n'est-ce pas... eh bien. Ça ne sera pas une surprise si je vous dis qu'avant ma naissance, je devais être une petite fille, non ? Maintenant vous le savez, dans tous les cas. Heena était donc une jolie petite fille, la première de la famille, et malgré la volonté qu'avait mon paternel à procréer un petit garçon, ça ne semblait pas fonctionner. Le monstre, elle, voulait une petite fille, elle était donc bien heureuse. Surprise à la naissance, définitivement, mais pourquoi changer le prénom ? Jihyuk n'en avait à peu près rien à foutre, il avait son petit garçon. Et Jeena pouvait toujours avoir une petite fille par la suite, ou bien traiter cet enfant comme la jeune fille qu'il devait être. Évidemment, comme toute bonne histoire, il y a un élément déclencheur. Déclencheur de quoi, vous me demanderez, cette fois ; et je vous répondrai honnêtement que je n'ai aucune autre réponse que « déclencheur de merde, » si vous voulez mon avis. Il y avait erreur dans le portrait. Erreur. Trop d'erreurs, oui.
La première erreur de ma vie fut Ahn Yeon Hee, fils de la meilleure amie de ma mère. Ou encore, mon voisin. Plus précisément : mon meilleur ami d'enfance. Qu'est-ce qu'il avait, ce garçon ? Eh bien, rien. Rien de spécial, je vous assure. Sauf peut-être que ma main devait lui être promise, si seulement j'avais été la jeune fille que je devais être. Jusque là, aucun problème. Jusqu'à ce que je me rapproche du dit garçon, du dit voisin, de la dite erreur dans le tableau. Cette idée ne semblait pas plaire à mon père. Enfin, ça, et les autres choses, aussi...
« Ton fils est faible, Jeena. Tu n'aurais jamais dû promettre sa main à ce petit con, tu vois, maintenant, de quoi il a l'air, ton fils ? Même pas capable de garder la tête haute. Une vraie femmelette. Je te dis qu'il y a un truc louche, entre ces deux-là. »
Jeena avait beau lui répéter que les gamins n'avaient que quatre et cinq ans, respectivement, mais rien à faire. Son avis était déjà tout fait, et ne changerait de direction sous aucun cas. Heena n'était pas digne de cette famille. Et je n'avais jamais été son fils.
Jihyuk ne s'adressait jamais à moi comme son fils. J'étais un monstre, à ses yeux. Je crois même qu'il avait peur de moi, parfois. Ce n'était jamais lui qui s'adressait à moi. Jamais directement, du moins. Je crois que je n'ai jamais croisé son regard, de tout mon vivant, ou enfin, de tout celui dont je me rappelle. Jeena, elle, suivait les instructions de son mari. Que le monstre reste enfermé dans sa chambre. Que le monstre ne descende surtout pas lorsqu'on mange, il y a des invités importants. Qu'il reste enfermé et qu'on ne questionne même pas son existence, parce qu'il n'en valait pas la peine. C'était comme ça, à la maison. Dans leur maison. Ça n'a jamais été la mienne.
Bien sûr, j'avais droit aux leçons obligatoires. Piano, danse classique, mais je n'étais bon à rien. Je n'apprenais rien. Et cette grande lignée de sang-purs ne m'acceptait pas. Je faisais donc acte de présence là où je le devais : dans ma chambre d'un mètre et demi carré. Éventuellement, le temps me proposa la meilleure des solutions, le meilleur des refuges : la maison de Yeonhee. J'y passais tout le temps que je pouvais. Il était la seule personne au monde en qui j'avais confiance. Le second refuge vint rapidement. Je n'étais pas assez intelligent, pas assez studieux. Je n'arrivais à rien. Non, je n'arrivais à rien : j'étais réellement un bon à rien. Alors comment peut-on apprendre à ne plus l'être ? Je n'en avais aucune idée, et encore à ce jour, je n'en ai pas la moindre idée. L'énorme bibliothèque de la noble famille des Choi était ma seconde meilleure amie. Des livres, des bouquins, des manuels, il y en avait à la tonne : pas étonnant, puisqu'ils étaient tous de grands élèves excellents à akiwa. Akiwa, grande école dont on parlait constamment à la maison. « il faut être à muneo. C'est le bon chemin. » c'était tout ce que j'entendais. Ils voulaient tous être à muneo, tous être octopus, et c'était la règle. Est-ce que j'irais à cette école, moi aussi ? Je n'en savais rien. Est-ce que j'avais des pouvoirs aussi ? C'était tout ce que je connaissais, après tout, le mode de vie sorcier. Mais je n'avais jamais tenu une seule baguette de ma vie, jamais prononcé une seule formule de ma vie. C'était interdit, de toute façon. Qui sait ce que ce bon à rien de Lee Heena pouvait commettre avec une baguette à la main.
Mais je n'étais pas si docile. Il faut dire que si mon paternel avait peur de moi, c'était bien parce qu'il savait que je détestais me soumettre aux ordres qu'on me donnait. Combien de fois mes colères avaient-elles provoqué des catastrophes dans la maison, combien de fois mes colères m'avaient-elles poussées à enfreindre les règles ? Mais j'apprenais rapidement de mes erreurs. Parce qu'à l'époque, oui, je croyais bien qu'elles étaient des erreurs. J'avais dix ans, la première fois que j'ai tenu une baguette. Elle appartenait à mon paternel, puisqu'il aimait tant les collectionner. C'est six mois plus tard que je réussis à effectuer mon premier sort. Et c'est à onze ans que je pu poser les mains sur mon tout premier exemplaire parlant des animagi. Je ne savais pas ce que c'était, exactement, mais seul le mot « métamorphose » me semblait si passionnant.
Les animagi. Quels personnages, tout de même.
« Un sorcier ne peut se considérer animagus que lorsqu'il est capable d'effectuer une transformation complète, » disaient les bouquins. Et moi je les lisais... passionné. C'était la toute première fois qu'une chose me passionnait; et c'est effectivement la seule passion que je n'ai jamais connu de toute ma vie, si je puis le préciser tout de suite. Un bon à rien, certes, je l'étais. Mais peut-être était-ce simplement parce qu'on me convainquait que je l'étais que je m'y étais fait, finalement. 'Pourquoi une chose comme toi arriverait-elle à faire de si grandes choses ?' me répétait la voix de mon paternel dans ma tête. Et, ironiquement, c'était exactement ce qui m'encourageait à le faire. J'avais les clés de la liberté sous les yeux, elles n'attendaient que moi. Alors, pourquoi pas ? Oh, oui, typique, le discours d'un gamin. Ce n'était cependant pas les ambitions qui m'habitaient, mais plutôt un désir de vengeance malsain. Pour toutes les fois où on m'avait enfermé, toutes les fois où ma mère m'avait forcé à manger ses foutues salades de pissenlits ou encore toutes les fois où j'avais été ignoré. Ah, ouais, j'ai oublié de vous le dire ; nommez-moi n'importe quelle plante et je vous dirai quelles sont mes réactions allergiques. J'ai bien dis, n'importe quelle. Je crois que ça amusait ma mère de me voir enfler ou avoir du mal à respirer. Quand ce n'était pas ça, je crois que ça l'amusait de me voir sauter volontairement les seuls repas auxquels j'avais droit.
Comme je disais, ce n'était pas l'ambition qui m'habitait ; mais l'envie de vengeance qui me poussait, me motivait à le faire. Envie de liberté. Jamais je n'aurais osé faire face à mes parents, jamais je n'aurais osé enfreindre les règles strictes qu'on m'avait imposé. Mais ce fut un changement radical dans ma vie. Je n'avais pas honnêtement pensé en être capable, mais j'appris rapidement que j'avais une mémoire très développée. Si mes capacités étaient meilleures que la moyenne ? En toute modestie, je dirais que oui. Einstein nouvelle génération, non, ce n'est certainement pas moi, mais j'arrivais à réciter par cœur le chapitre entier d'un manuel en y ayant plongé le nez une seule fois. Et non seulement j'arrivais à tout retenir et tout réciter : mais ça m'intéressait. Je mangeais littéralement les bouquins. Il n'y en avait jamais assez, les informations n'étaient jamais assez précises : je ne voulais pas seulement comprendre le pourquoi de la chose, mais le comment de la chose. En détails. Prouver la magie par la science, si c'était même possible, je l'aurais fait. En l'occurrence, mon obsession résidait au sein de cette chose qui m'attirait tellement ; devenir un chat. Je voulais devenir un chat et rester un chat, aussi ridicule cela puisse-t-il paraître lorsque j'en parle.
Et un chat, je fus. Je dois avouer que j'eus besoin de passer une année complète à étudier, à tenter, à essayer, et, souvent... à échouer. Mais c'est à l'aube de mes treize ans que j'arrivai enfin pour la première fois à prendre ma forme animale. Un chaton, tout jeune, tout petit, aussi maigre que je l'étais – le suis – tout de noir. Je crois que Yeonhee est passé tout près de l'évanouissement lorsque je lui ai montré le fruit de mes efforts. Évidemment, je ne lui en avais pas parlé. La peur qu'il ne croit pas en moi, peut-être. Mais j'étais si fier de lui montrer que, pour une fois, j'avais accomplis quelque chose. Et avec brio.
Yeonhee fut le seul à savoir. Et c'est à partir de ce moment, je crois, que les choses commencèrent à ne plus aller à la maison. J'avais développé un comportement totalement opposé à ce que l'on s'attendait de ma part. Je ne répondais plus lorsque l'on s'attendait à ce que j'acquiesce comme la petite poupée obéissante qu'on avait voulu faire de moi et je refusais lorsqu'on me donnait des ordres. J'avais quatorze ans, lorsque j'ai craché pour la première fois au visage de mon paternel. Et non, pas au sens figuré. Je m'en rappelle, comme si c'était hier, encore. Son visage rouge de colère, ses poings fermement serrés, et la douleur, le craquement de ma mâchoire, ou encore le visage froid et sans-vie de ma mère qui observait la scène de sa cuisine. Puis la pression qu'il exerçait sur mon collet, ses mots durs, la banquette arrière de la voiture, les ruelles sombres, sombres et macabres d'itaewon.
« Les homosexuels... » son regard me perçait, m’éviscérait, sans même qu'il ne me regarde au travers du rétroviseur. Son visage était dur, son état était critique, et tout ce que je pouvais faire ; c'était me caler au fond de la banquette, tenter de me faire oublier, disparaître, fermer les yeux et tenter de m'échapper. « ne devraient même pas constituer ce monde. » je ne savais pas exactement quel baratin il me racontait encore. J'étais inquiet, effrayé – je savais qu'il allait se produire quelque chose. Il avait atteint ses limites, visiblement. Je m'apprêtais à m'excuser, même si je n'en ressentais pas le besoin, lorsque la voiture se gara en travers d'une ruelle. La plus sombre de toutes, je dirais, mais mes souvenirs sont peut-être un peu brouillés. Pour moi, elle restera toujours la plus sombre, dans tous les cas. « tu veux savoir ce que c'est que de fricoter avec les garçons ? » mon regard s'était lentement redressé vers le siens, tentant de le croiser. D'y trouver un peu de sympathie, ou quelque chose qui ressemblait à un sentiment ne serait-ce qu'un peu humain. Mais pas un seul regard. Et le seul sentiment que j'y perçu fut la haine, le dégoût. « descend de cette voiture. »
C'est ce jour-là, je crois, que j'ai décidé que je ne voulais plus être humain. Qu'être humain ne menait à rien sauf la douleur, la tristesse, et l'épuisement. Et qu'aucun humain ne mériterait plus jamais mes excuses, qu'aucun humain ne mériterait plus jamais mes larmes ou mes maux. Plus jamais. Et c'est à partir de ce jour que cet énorme néant émotionnel se forma au fond de moi. Je n'avais jamais connu l'amour, ni la compassion, ni même la sympathie. Et je ne la connaîtrais jamais. Elle ne servait à rien.
Ma mémoire était étonnante, oui. Mais à ce jour, j'ai toujours du mal à me rappeler de cette nuit. Le seul souvenir que j'ai, c'est cette cicatrice tout près de mon œil. Je me rappelle vaguement m'être sorti de la situation sous ma forme féline et de ces grands hommes baraqués. Rien de grave, je crois. Et depuis cette nuit-là, le chaton possède une unique petite tache blanche tout près de l'oeil. Comme quoi, le passé ne me quittera jamais totalement.
there's someone behind the mask;
pseudo; mee. âge; 19yo. poste vacant ? noway~ ♪ double compte à signaler ? ptêtre. ptêtre pas. présence sur le forum; sédentaire. commentaires; ♥ comment as-tu connu DASY ? et toi ? code;autovalidation~ exemple rpg; 3105.
Spoiler:
Même sa voix semblait avoir quelque chose de particulier, de different, quelque chose d’assez puissant pour lui procurer de nouveaux frissons. Il avait levé la tête, observant attentivement chacun des traits de son visage, répétant inconsciemment les gestes du plus jeune, mordillant sa propre lèvre inférieure. Il ne savait pas non plus ce qui se passait dans sa tête, ni dans la sienne, et le froid n’avait pas été si frappant qu’il aurait dut l’être lorsque la couverture avait quitté le corps des deux jeunes hommes. Il s’était laissé faire, docilement, quoi que ses muscles se tendant légèrement lorsqu’il le poussa, bien que doucement, afin qu’il se retrouve en position allongée au sol. Et même si la couverture le protégeait du sol froid, il pouvait le ressentir au travers du tissu, ce qui, pour cause, le fit frissonner une fois de plus, d’une façon moins agréable cependant. Mais il était tellement perdu, tellement confus et à la fois tellement concentré à ne fixer que le regard du dragon qu’il n’avait qu’à peine remarqué le contraste, le froid qu’il ressentait lorsqu’il ne touchait plus la peau du garçon. Tous ses gestes; il les avait observés avec attention, comme s’il cherchait à comprendre, à deviner tout ce que l’autre allait faire. Mais il ne savait pas, absolument pas, et c’était comme un blanc dans sa tête, comme si son cerveau avait finalement décidé de se déconnecter de la réalité afin de retirer tous les doutes qui lui passaient par la tête, afin qu’il n’ait plus à s’inquiéter de quoi que ce soit, afin qu’il puisse agir comme son corps, son cœur, le voulait; et pas comme sa tête, elle, qui tentait constamment de réfléchir, trouver une solution, trouver une raison ou l’éloigner. C’était un conflit, un conflit entre la tête et le cœur, le corps et l’esprit. Voilà la meilleure description qu’il pouvait trouver à cette drôle de tempête qui se formait au creux de son ventre, au fond de son estomac, cette chaleur qui se faufilait au travers de tout son corps dès que l’autre posait ne serait-ce qu’un doigt sur sa peau, un regard vers lui. Il était resté immobile, comme un idiot – comme l’idiot qu’il était – alors que l’autre se rapprochait encore plus de lui, plaçait son bras en travers de son torse et ses lèvres contre sa gorge. Il ravala difficilement sa salive alors qu’il posait un baiser, deux, puis trois contre cette peau un peu trop brûlante, une nouvelle vague plus difficile à contrôler traversant son corps, torturé. Sa mâchoire se resserra brusquement. Il n’était pas faible; il n’avait jamais été faible, surtout pas face à un homme – encore moins face à un homme, jamais, et la frustration qu’il aurait dut ressentir il y avait de cela déjà quelques minutes commençait à faire surface au fond de lui, même s’il n’arrivait pas réellement à la décrire ni à savoir d’où elle venait. Ses poings se resserraient, ses lèvres se pinçaient, et ça commençait à bouillir au fond de lui. Mais il ne savait pas exactement ce qui le frustrait le plus, dans tout ça; le fait de ne pas avoir le contrôle sur ses propres réactions, le fait de ne pas avoir le contrôle tout court, ou alors le fait… de ne pas être totalement satisfait. Peut-être un mélange de tout ça, en fait. Ses poings se relâchèrent, seulement pour aller resserrer douloureusement la couverture sous lui lorsque l’autre trouva son oreille, sa tête se cambrant doucement et ses lèvres s’entrouvrant. Dieu, ça, c’était trop sensible. Ses traits s’étaient adoucis en une seconde, la frustration s’envolant aussi rapidement qu’elle était venue. « je- s’il te plaît.. retiens moi ou je vais faire une bêtise.. »
Dilemme. Pourquoi avait-il envie de lui dire de ne pas se retenir; de poursuivre, de continuer, de faire ce dont il avait envie – tout ça, en même temps d’avoir envie de lui dire de tout arrêter maintenant ? Il n’avait pas envie de tout couper tout de suite, n’avait pas envie de reculer – ou peut-être que si, finalement, il avait envie de reculer à avant tout ça et ne jamais s’aventurer dans la forêt, uniquement pour ne pas devoir vivre tout ça, vivre ce dilemme, se retrouver dans cette fâcheuse position où il ne savait absolument plus quoi faire. À nouveau, il se vit immobile, son torse levant au rythme de sa respiration irrégulière, ses yeux fermés, ses pensées défilant si rapidement dans sa tête qu’il n’arrivait même pas à les saisir lui-même. Prendre une pause, s’arrêter quelques secondes, réfléchir à ce que tout ça signifiait, les conséquences qui s’en suivraient, les regrets qu’il aurait probablement à la suite de tout ça; ridicule, complètement ridicule. Il croyait fermement qu’avoir des regrets, c’était bête, c’était… lâche. Certes, il avait bien des regrets, mais généralement, il s’arrangeait pour ne pas trop y penser et essayer de positiver, tourner la page; il n’y avait jamais que du négatif dans la vie, après tout. C’était étrange de croire qu’un garçon comme lui pouvait penser de cette façon, qu’il pouvait seulement être, au fond, positif, mais il l’était, vraiment. Du moins, comme il le pouvait. En attendant, son cauchemar se déroulait, là, devant lui, et il le laissait se passer comme si de rien n’était, laissait filer toutes chances de se rattraper, était… totalement, complètement consentant, pour il ne savait quelle raison farfelue encore. Pourquoi, au fond, refusait-il de tout simplement s’abandonner à ce dont il avait envie ? Il pouvait bien se dire qu’après, ça n’arriverait plus, et qu’autant tout couper maintenant avant que ça n’aille trop loin; mais il le savait, c’était comme n’importe quoi. Après, ça le hanterait. Il repenserait à ses lèvres, son regard, ses yeux, ses mains sur son corps et en voudrait plus encore. Parce que même s’il pouvait ressentir quelconque sentiment de… dégoût, peut-être, de rage, ou de quoi que ce soit dans le genre – envers lui-même, cela va de soi – il ne pouvait nier qu’il appréciait, qu’il aimait, et qu’il se languissait d’en recevoir encore plus de la part de l’autre, et peut-être même pouvoir lui en donner plus en l’occurrence. Ça deviendrait donc… une obsession, peut-être. Une frustration qu’il ne pourrait contrôler, et il vivrait avec cette frustration sur la conscience jusqu’à ce qu’il ne décide de finalement obtenir satisfaction; et, à ce moment-là, ça serait pire, il le savait. Pire que tout ce qu’il pouvait imaginer en ce moment, pire que tout ce qu’il ne pouvait également pas imaginer. Tandis que, maintenant, là, il y avait peut-être une possibilité d’y mettre fin sans trop en subir les conséquences par après… ah, il devenait débile, complètement taré, ça n’aurait même jamais traversé son esprit, jamais. Jamais il n’aurait pu, un jour, considérer cette idée. Pas même considérer penser à ce genre de situation, pour lui, c’était tout simplement inimaginable. Et pourtant, en ce moment, le dragon semblait être beaucoup trop loin de lui. C’était ridicule, au fond, parce qu’il était réellement tout prêt de lui; il le touchait toujours. Mais il n’était pas assez près, ne le touchait pas assez, n’était pas assez collé à lui tout simplement. Il ne savait pas exactement ce dont il avait envie; seulement, là, il voulait le sentir, le toucher, savoir qu’il le touchait, être si près, tellement serré contre lui – comme jamais il ne l’avait été avec personne. Et ça, oui, ça, ça faisait définitivement peur; parce qu’il savait à quoi s’apparentait ce sentiment, il le savait, il l’avait déjà ressenti; mais jamais d’une façon si… puissante, si prenante, si insupportable. Il ouvrit finalement les yeux au bout de quelques secondes de réflexion. Et réalisa que même après avoir tenté de réfléchir avec ce qu’il lui restait de fonctionnel – pratiquement rien, donc – il ne savait toujours pas quoi faire. Il ne savait même pas quoi lui répondre. Mais il se força tout de même à – tenter – de former une phrase à peu près cohérente; « Bétîse. » Il pinça les lèvres et tourna la tête vers la sienne, sa main glissant le long de son bras pour se refermer contre ce dernier, tentant de contrôler tout ce qu’il n’avait pu contrôler jusqu’à maintenant. Il ravala sa salive et poursuivit. « Qu’est-ce que tu veux dire par bétîse ? C’est quoi une… une bétîse ? »
Il avait sincèrement pose cette question parce qu’il ne savait réellement pas ce qu’il voulait dire par ‘bétîse’; aussi stupide cela pouvait-il paraitre. Oh, non… le félin ne manquait pas d’expérience sexuelle, au contraire. Il n’avait d’ailleurs jamais ressenti quelconque inhibition envers ce genre de choses, ne s’était jamais posé de questions; avait toujours été le premier à croire fermement que, dans ces moments-là, on devait écouter ses envies et ne pas se retenir. Pourtant, là, il avait l’impression de devenir une espèce de pré-adolescente, idiote en surplus, une petite vierge qui n’y comprenait rien et n’avait jamais même touché une personne de sa vie. En fait… c’était un peu le cas, si on considérait la situation. Il n’avait effectivement jamais touché un autre homme, n’avait jamais laissé un autre homme le toucher – volontairement du moins – et… en fait, n’avait jamais voulu qu’une telle chose ne se produise. Alors, au fond, c’était un peu comme dire qu’il était effectivement un pauvre puceau qui retournait à la case départ. Pourquoi lui demandait-il de l’empêcher, à lui ? C’était beaucoup plus difficile pour lui de savoir ce qu’il devait faire, ce qui était de trop, ce qui n’était pas de trop et ce qui pouvait les faire dérailler jusqu’à un point de non-retour. N’en étaient-ils pas déjà à un point de non-retour, justement… ? Il devait y avoir pire, alors, et cette pensée, plutôt que de l’effrayer, l’excitait drôlement. C’était un peu malsain comme position, non ? L’excitation. Oui, il se sentait réellement impatient, et par-dessus tout excité et insatisfait comme il ne l’avait jamais été. C’était immonde, comme sensation, mais il était avide d’en savoir plus. Avide de connaître ce que signifiait le mot ‘bétîse’ pour le yongwang.
« Je ne sais même pas comment te retenir. » expliqua-t-il finalement, sur un ton plus doux, plus sérieux. Ton qui ne cachait cependant pas à quel point le délire semblait prendre le dessus sur sa personne en ce moment; parce que, oui, c’était un pur délire, un délire comme il n’en avait jamais vécu encore. Et malgré la douceur de sa voix, le ton qu’il avait voulu employer en cet instant, il cachait difficilement sa fébrilité. Sa curiosité, son avidité, son… impatience ? Impatience qu’il devrait taire, visiblement, parce que c’était à lui de faire quelque chose à présent. C’était à lui d’essayer de stopper cette tempête. Mais il avait le sentiment, l’impression, la certitude qu’après cette tempête… ; le beau-temps, lui, il ne viendrait jamais. Autrement dit, qu’il était tout simplement impossible de la stopper, cette foutu tempête qui faisait rage et détruisait toute cohérence encore présente chez le garçon. Il souffla, doucement, lentement, sa main remontant le long de son bras pour s’arrêter au niveau de son épaule et redescendre vers son torse, ses ongles chatouillant sa peau avec délicatesse; y appuyant juste assez de pression pour y laisser une marque blanche sur son passage qui se transformait rapidement en marque rougie, quelque chose qui disparaîtrait rapidement mais qui semblait le soulager; au moins juste un tout petit peu, juste assez pour dire qu’il arrivait à marquer le corps de l’autre, même si cela n’était que temporaire parce qu’il avait envie de laisser sa trace sur ce corps encore trop inconnu pour le plus vieux; le marquer et voir le résultat. Tenter de résoudre cette énigme, le comprendre, assimiler pourquoi il ressentait toutes ces choses en ce moment. Savoir jusqu’où il pouvait le mener, à quel point il pouvait le rendre fou, peut-être, si c’était possible – parce qu’il osait espérer que Min Guk le désirait, même si c’était complètement absurde d’espérer ce genre de choses. S’il ne se trompait pas, le garçon ressentait les mêmes choses que lui – peut-être moins fortes, peut-être plus fortes, il ne savait pas, et avait franchement l’impression d’être… un extra-terrestre, voilà. De ne pas être normal en ce moment, à ressentir des choses qu’il n’aurait, en temps normal, pas dut ressentir. Et donc, oui… il avait envie de le pousser à bout et peut-être même de se faire désirer. Mais ça, il l’avait toujours fait, avait toujours été comme ça; avait toujours adoré se savoir désiré. Avait toujours adoré pousser les gens à bout et jouer à ce jeu, tout sexe confondu, même si… normalement, avec la gente masculine, l’effet n’était pas réciproque. Parce qu’il le savait; il le savait parfaitement, même, que s’il tentait de jouer avec les nerfs de l’autre garçon, il se torturerait lui-même à le faire. « Je n’ai pas envie de te retenir… je crois. » Il sentit alors le rouge lui monter subitement aux joues et il pinça les lèvres. Le fait qu’il en rougisse était d’autant plus gênant; et maintenant qu’il repensait aux mots qu’il venait de lui adresser, il réalisait que, finalement, il n’aurait peut-être jamais dut parler, jamais dut lui communiquer ses sentiments sur le coup. Et lui qui avait toujours pensé que, se retenir, ce n’était que pour les lâches… qu’il fallait plutôt agir et faire ce dont on avait envie. Oui, il avait la fâcheuse habitude d’être impulsif, et peut-être qu’au fond, de penser comme ça, ça lui apaisait la conscience, quelque part. Il bredouilla quelques excuses et sa main retomba au sol. Dormir. Oui, voilà ce qu’ils devaient faire en ce moment, voilà ce qu’ils auraient dut faire dès le départ, dormir, c’était ce dont il avait besoin. De toute façon, tout ce stress, toute cette excitation, toute cette nervosité pesaient à présent sur lui, et, Dieu, lorsqu’une chose excitait trop… que ce soit sexuellement parlant ou toute autre chose; ça avait tendance à vous épuiser encore plus, surtout lorsqu’on se retrouvait dans un état tel que le siens. Pourtant, il n’arrivait pas à se faire à l’idée, n’arrivait absolument pas à se raisonner. Mais il soupira tout de même et s’empressa finalement d’ajouter la suite pour ne pas lui laisser le temps de répondre aux interrogations dont il lui avait fait part; « Tu dois avoir raison en fait, c’est idiot. » … et ce, même s’il avait réellement, du plus profond de son être, envie de savoir quelles étaient les bêtises dont il parlait. Caprice, fantasme inavoué, il voulait savoir ce qui passait par la tête du plus jeune.
Il attrapa la main du dragon et la resserra une seconde avant de se tourner, lentement, comme s’il tenait à prendre des précautions, à ne pas faire un geste trop brusque ou quoi que ce soit. Même ce qu’il s’apprêtait à faire, juste là, ça lui semblait tellement ridicule qu’il préférait ne pas y penser à ça non plus. Mais il avait envie de le sentir contre lui encore, ne voulait absolument pas couper le contact, pour rien au monde, même si cela signifiait prendre une position encore plus stupide que toutes les précédentes; peu importe. Ses doigts s’entremêlèrent doucement aux siens, un peu comme il l’avait fait un peu plus tôt. Mais, cette fois, le geste lui semblait moins stupide, plus naturel. Oui, voilà, naturel, aussi bête cela puisse paraitre, comme si ses doigts, sa main, en ce moment, n’avait rien d’autre à faire, que c’était là qu’elle allait; que la main de Min Guk appartenait à la sienne même si ce n’était que pour un court instant et qu’elle devait absolument s’y trouver. Juste là, comme ça, c’était parfait… ou presque. Il tira avec la même douceur la main contre lui, le forçant à le suivre dans son déplacement alors qu’il se tournait sur le côté, le forçant à le rejoindre dans la même position. Si pour n’importe qui ayant vécu cette situation, la position pouvait paraitre encore plus subjective, lui, il n’en avait absolument rien à faire. Tout ce qui comptait, toujours, c’était de le savoir près et de pouvoir sentir encore sa peau contre la sienne, sa chaleur, son souffle, son cœur qui battait… le siens battait toujours aussi rapidement, d’ailleurs, essoufflé de la course qu’il venait de lui faire subir. Il força donc le bras du dragon à le serrer, un peu comme il l’avait fait plus tôt, forçant ses doigts, sa paume, à se poser à plat contre son ventre, même si ses doigts restaient toujours un peu entremêlés aux siens. Il y avait plus confortable que ça, certes; mais en tant que félin, il savait s’adapter à n’importe quelle position, n’importe quel endroit, et il pouvait dormir aussi bien que dans un lit douillet, au chaud, sous les couvertures. Bon… normalement, c’était sous sa forme féline, bien entendu. Et il n’y avait rien de comparable à un lit et des couvertures propres et chaudes. Mais, oui, il s’adapterait, au moins cette fois, et Min Guk n’aurait pas le choix non plus de faire comme lui. Il le força ensuite à se rapprocher de lui, au maximum, son dos touchant son torse. Et il ferma les yeux, priant pour que la tempête s’évanouisse rapidement, pour que le sommeil vienne le plus rapidement possible lui aussi. Il ne l’avait pas à proprement parlé repoussé; lui avait même dit qu’il n’avait pas envie de le repousser, lui avait fait comprendre que si ça ne tenait que de lui et de ses foutus impulsions du moment, il n’aurait jamais tenté de couper, d’arrêter tout ça, de tenter de jouer dans un terrain disons… plus sécuritaire ? Mh, on pouvait le dire comme ça, oui, il imaginait. Il fut silencieux un moment avant de se presser contre lui, recherchant un contact plus concert, une façon de le sentir contre lui comme il le pouvait sans retomber dans le jeu auquel ils s’étaient donné toute la soirée. Pourquoi avait-il peur de ne pas le retrouver à ses côtés au lendemain matin ? C’était bête, puisqu’il savait parfaitement que, justement, au matin… il serait tellement gêné, aurait tellement honte qu’il n’oserait certainement même pas lui adresser ne serait-ce qu’un petit mot. Sans doute. Au dernier moment, il tourna la tête, l’observant par-dessus son épaule. Il mordilla sa lèvre inférieure avant de rapprocher son visage du siens, ses lèvres venant frôler les siennes. Dieu, ce qu’il avait envie de l’embrasser, juste là. Oh et puis tant pis; il captura ses lèvres après avoir hésité un moment. Première fois qu’il entreprenait réellement quelque chose. Mais, au point où ils en étaient rendus…
Jack the Bat
pseudo : jack avatar : moi-même enfin èwé messages : 222 double compte : jamais ! i'm here since : 12/06/2011my heart is : douloureuse petite histoire. animal de compagnie : tututuh. je me suffis voyons.
Sujet: Re: kessy ♣ &it was suicidally beautiful. Sam 25 Juin - 16:29
GIENA
« La bouteille de vodka enchantée que tu viens de faire tourner sur le sol s’est arrêté sur la couleur rouge. Tu peux constater qu’une fumée carmin sort du goulot et te laisse apercevoir une sorte de hyène en mouvement. Bravo, tu as réussi ta répartition. Si cela n’avait pas été le cas, aucune fumée ne serait apparue et tu aurais dû recommencer une nouvelle fois. Bienvenue chez les giena ! Dans cette maison se trouvent les élèves les plus rusés de l'école. Malheureusement, ils sont souvent perçus comme les mauvais éléments de l'école et suscitent la crainte tout comme l'admiration. Mais comme partout, il y a des exceptions, n'est ce pas ? Quoi qu'il en soit votre animal d'emblème – et vous l'aurez compris – est la hyène et votre couleur officielle est le rouge. Ah ! J'allais oublier, voici ton horaire w01 pour toute l'année, garde-le précieusement. »
kessy ♣ &it was suicidally beautiful.
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