Look at the sky; look at the warm colors which will never affect you; look at her.

Il n'aurait jamais dû se rendre sur ce toit-ci ; il aurait dû passer outre ses envies de solitude et de suicide qui aurait pu lui passer par la tête ce jour-là. Il aurait dû, mais qui aurait pu aussi bien lui confier une belle vision définissant sa nouvelle rencontre avec une jeune femme au sourire aveuglant ? Qui aurait pu lui indiquer la catastrophe qui remplirait sa vie une bonne semaine auparavant. C'était déroutant de voir à quelle lenteur Alexsy s'était décidé, à monter les escaliers de la tour jusqu'à la toiture de celle-ci, arrivant au bord du toit, il entreprenait déjà d'y jeter un oeil pour s'assurer d'aucuns dangers quelconques, puis, admettons qu'il y en y est, il se fichait royalement de la conséquence de sa mort, si, il arrivait à mourir bien entendu. Glissant sur les tuiles déteintes et parsemés de mousse verte avec le temps, il s'allongea lentement dans la pente du toit et posant ses pieds lentement sur la gouttière pour retenir une glissade susceptible de le mettre en basse position de chute mortelle. Un sourire se dessina lentement sur son visage tandis qu'il fermait instinctivement les yeux. Le soleil se baissait à peine dans le ciel de cette soirée froide. Le mois paraissait être doux, cela n'empêcha pas un frisson de parcourir l'échine du jeune homme tandis qu'un soupir brisa le silence entre, lui et le ciel magnifiquement éclairé qui s'offrait sous ses yeux. Le soleil se baissait trop lentement dans le ciel pour qu'on aperçoive déjà les rayons rouges traversés les nuages. Le soleil n'était que trop haut encore pour que ces simples nuages blancs qui parsemaient le ciel ce soir-là ne soient colorés d'une couleur chaleureuse et réchauffante. Le spectacle sous les yeux de Alexsy lui faisaient perdre la notion du temps. Combien temps était-il resté là ? Le soleil à peine visible de quelques rayons à présent, il se rendait soudainement compte d'un énième égarement de sa part.

Il n'était pas bien difficile de savoir que les absences de Alexsy étaient trop fréquentes pour être normales, mais au fond c'était une logique simple qui faisait qu'il était lui-même, si un jour il s'avérait que Alexsy n'avait pas d'absence de ce genre, il serait considéré comme un fou plutôt que comme une personne normale. Alexsy a toujours agi de cette façon ; passif, calme et lent. Lent et très illogique dans sa tête. Le simple fait de se perdre dans le temps et l'espace montrait bien sa lenteur à réagir et son côté illogique qui prenait le dessus sur une simple intelligence qui se mouvait au fond de lui, car Alexsy peut aussi bien paraitre stupide par moment, il n'en est point un. Pourquoi serait-il arriver ici sinon ? Pourquoi serait-il encore en vie sur ce toit ? Un soupir déchira à nouveau l'atmosphère et la fraicheur de la nuit arrivant lentement laissait paraitre la froideur qui engourdissait le corps du garçon. Engourdissait un peu trop son corps d'ailleurs. Un pincement de lèvres et il glisse lentement sur le côté pour reprendre pied sur le rebord de la tour en s'agrippant légèrement aux barreaux de fers qui longent le tour pour empêcher une quelconque chute. Il était d'ailleurs stupide d'avoir installé des barreaux de fers ici alors que n'importe qui peut se rendre sur la toiture. Mais il passa outre une réflexion inutile. Il a eu beau faire ça des années, aujourd'hui encore il prenait goût au jeu du danger et de l'aventure en se penchant pour regarder la hauteur qui le séparait du sol. Un mince sourire s'affichait sur son visage tandis que ses mains se crispaient sur la barre qui le retenait, il relevait son regard pour inspecter les derniers rayons du soleil. Dans quelques heures auraient surement lieu le couvre-feu des loups garou et sorciers et alors il devrait s'arracher à sa contemplation pour retrouver les salles de cours et les explications niaises des professeurs dont il s'absorbe irrémédiablement. Bien qu'il aime les cours passionnants de certains professeurs compétents, cela ne lui empêchait pas d'avoir des ambitions plus certaines à son réveil que de se rendre dans les salles de cours comme un zombie qui ne sait rien faire d'autre que suivre les instructions de son emploi du temps. Pendant des années d'ailleurs, il arborait cette image ; de zombie qui suit son emploi du temps ; de zombie qui reste trop silencieux et seul. D'ailleurs, Alexsy ne devrait pas être levé, c'est seulement quand il remarquait l'effet des quelques rayons de soleil bas qui avaient couvert sa peau, qu'il réagit seulement aux légers picotements qui démangeaient ses mains et ses bras doucement. Il n'en avait point mal, mais c'était seulement l'effet de retour à la douce châleur qui l'avait envahi en admirant la scène qui faisait surface. Un mince sourire se dessinait à la vue de sa main légèrement rougeâtre parce que comme un stupide gamin il s'était amusé à tirer son bras vers un rayon qui ne touchait que le haut du toit à son arrivée.

Un craquement léger le fit sursauté, le sortant irrémédiablement de sa torpeur et de sa rêverie inconsidéré. Il tourna son regard vers la légère silhouette sombre qui s'offrait à ses yeux. Il n'aurait sus discerner qui était cette personne à ce moment, si c'était un simple humain ou même un loup cherchant une proie indéfinissable près d'un vampire égaré et le choisir comme torture principale. C'était comme cela qu'il les voyait les loups garous. Comme des êtres ne pensant qu'à se battre et à éventuellement chercher les embrouilles. En fait; il n'a que peu d'amis loups en y repensant, mais cela n'était point un problème, car à sa surprise, une chevelure familière s'offrait à son regard vif. Elle était là. Elle. Un mince sourire et son regard se retournait vers sa contemplation sans faire attention à la présence près de lui. En fait, il savait qui était la silhouette bien que sombre mais distinctive qui s'était retrouvé là au mauvais endroit, encore en sa présence à lui. Admettons qu'ils soient des aimants et qu'ils aient quelque chose en commun, pourquoi se croiser autant de fois dans une journée ? Car encore aujourd'hui le garçon n'avait cessé de pousser des soupirs et éviter au mieux cette fille. Gabrielle. Son nom raisonna dans son esprit tandis qu'une stupide pensée suivie. Aveugle. Elle ne pouvait pas vraiment savoir qu'il était là après tout. Elle aurait bien pu le savoir aussi, d'où sa présence. Il leva les yeux, exaspéré et glissa sur le côté tandis qu'il tenta de s'éclipser. Mais tandis que la silhouette s'était rapproché dangereusement du balcon et de la barre en fer, il crut mourir en voyant ses cheveux voleter dans le vent frais de ce début de soirée. Le parfum de la jeune femme arrivait déjà aux narines du garçon, et un sourire s'était délibérément inscrit sur son visage d'habitude sans vie, sans réelle expression. Sa présence changeait réellement tout dans son esprit, dans ses gestes, dans sa façon d'agir. Pourquoi sa présence à elle ? Elle n'était rien après tout... rien qu'une fille. Et en plus une fille aveugle. Il tenta de se dire qu'elle n'était pas son type, qu'elle n'avait rien de bien comparable à ces deux dernières ex petites amies, mais rien n'en fit. Son regard posé sur sa silhouette, il se demandait encore si elle savait qu'il était là, tout près, près à agir si elle osait posé un pied sur le toit. Voulait-elle se suicider en ce jour ou passait-elle juste par hasard dans la tour où on a accès principalement au toit ? Il soupira lentement espérant encore une fois ne pas être entendu.

Le baiser qu'ils avaient échangés par inadvertance dans ces toilettes restaient encore au goût de Alexsy. Il lui semblait que c'était hier que tout ça avait commencé. Il lui semblait que c'était hier qu'elle décida de lui faire un peu plus vivre un enfer continuel à cause d'un baiser volé, par malheur. Lui n'avait rien demander, pas même d'être embrasser, d'être attirer, d'être.... Il s'éloignait de l'évidence en se frayant un chemin dans des explications minimes dans son esprit tordu. Alexsy tentait de se faire une raison. Cette fille c'était inutile d'y penser. Elle n'était qu'une gamine qui n'avait rien à faire d'autre que persécuter ses ainés. Son nom lui était revenue quand le baiser fut rompu, ce jour-là. Et les paroles stridentes de la jeune femme s'étaient envolés rapidement vers ses oreilles pour montrer sa colère face à tout cela. Il comprenait. Facilement. Et très bien. Malgré sa lenteur, il comprenait, sa stupidité, comme tout d'ailleurs. Il n'aurait pas du fuir ses camarades de dortoir, il n'aurait pas du entrer dans ces toilettes. Et puis il n'aurait pas non plus du avoir une altercation avec cette jeune femme alors qu'elle se frayait un chemin dans le couloir le jour de leur simple rencontre. Mais pourquoi aujourd'hui, éloigné d'elle de quelques mètres, il semblait plus attirer par elle, physiquement, il semblait attirer par un quelconque contact. Le goût du baiser de l'autre fois restait en mémoire encore et toujours, plus encore depuis que la silhouette de cette simple fille parvenait à lui faire tourner la tête. Un pincement de lèvre, il déglutit difficilement tandis que ses oreilles bourdonnent légèrement comme pour lui indiquer qu'il doit agir, faire quelque chose d'idiot ou pas.

« Par un quelconque hasard, tu pourrais m'expliquer ta présence ici ? Enfin... il y a juste 6pieds de chute en dessous de toi. Je ne voudrais pas m'avancer mais si tu glisses et que tu tombes, je n'en serais que simple témoin... et non... enfin... erm.. » Un léger ton enjoué avec suivit avec ses paroles, terminant dans une légère déroute de sentiments qui le mettait dans l'impossibilité de continuer ses phrases indescriptibles. Il grimaça et se décida à l'approcher lentement. Ses pas glissant sur le sol craquant, il était presque sur qu'elle savait qu'il était là depuis le début. Le plancher était un traitre parfait. Il posa sa main sur la barre de fer à son tour et n'osa pas tourner son regard vers elle, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait voir si oui ou non il la reluquait encore une fois. Car il l'avait fait, ce jour où par inadvertance leurs lèvres s'étaient jointes, leurs langues s'étaient mêlés et que pour la première fois son désir se mêlait à ses envies et ses mains s'étaient glissés sur les fines courbes de la jeune femme, traçant la ligne de sa taille ainsi que de son dos de ses doigts fins. L'intensité de ce baiser lui avait retourné l'esprit. Ce baiser aussi fiévreux soit-il sur l'instant, n'en resta que pas moins non désiré. Il ressentait encore toute cette chaleur sur chaque parcelle de son corps comme un crépitement de feu qui ne désirait qu'à s'embraser un peu plus avec un nouveau contact de la peau de Gabrielle sur la sienne. Mais ce baiser avait eu beau n'avoir aucune description exacte, il semblait que ça le reliait un peu plus à elle, vraiment plus qu'on pouvait le croire. Ça le rendait bizarrement fou et il était indéfinissable de savoir si oui ou non il ne l'était pas réellement. Jusque là aucune fille ne lui avait vraiment taper dans l'oeil ou quoi que ce soit d'autres. Il n'était pas un de ces garçons qui court après n'importe quel fille. Mais le simple fait d'être à côté d'elle à ce moment le troublait légèrement, trop peut-être pour qu'il puisse enchainer des phrases correctement. Mais il se risquait déjà à parler à nouveau tandis que leurs mains à peine séparer de quelques centimètres se frôlaient sur la barre de fer, provoquant ainsi un frisson de plaisir dans l'échine du garçon. « Il serait plus adéquate de souhaiter la bonne soirée... Erm. Je suis impolie, je le sais. *silence* Bonsoir... Gabrielle. Belle soirée, n'es-ce pas ? Tu as bien dormi ? Tu as bien mangé ? Tu te portes bien ? Erm... C'est stupide de croire qu'on peut se parler comme de simples personnes normales non ? Enfin... » Non il ne faisait surement pas référence à ce baiser qui glissait encore sur ses lèvres comme un souvenir beaucoup trop récent à son goût, souvenir hantait tout son être.

« look the sky ; what do you think about it ? »
gaby & alex

« Ce que je fais ici ? C'est simple je prends l'air quoi d'autre ? Qu'es que tu crois ? Je ne glisserais pas ! Je ne glisserais pas pourquoi il faut toujours que tout le monde s'en fasse ? Et puis d'où tu sors, toi ? Tu veux que j'te crève ? » Il échappa un sourire lent qui se formait lentement sur son visage tandis que les paroles aussi mignonnes et cinglantes de Gabrielle parvenaient à ses oreilles provoquant en lui un léger frisson. Gabrielle n'y allait jamais en douceur, depuis le début de toute évidence, leur rencontre s'était crée avec des supplications et des cris effroyablement trop fort pour qu'il comprenne lui même ce qui lui arrivait. Là encore elle le troublait avec de simples mots stridents qui raisonnaient irrémédiablement dans sa tête par la suite. Il aurait du agir comme un bon gentleman dès le début et rester à l'écart de ses excès de colère, mais il était idiot de croire qu'il en était capable, non en fait, Alexsy cherchait les problèmes toujours. « Bordel ! Elle ce trouve où là !? » La logique de Alexsy ne le porta pas à l'aider d'avantage restant debout à quelques mètres d'elle tandis qu'elle cherchait déjà à tâtons sur le sol la seule canne qui lui permettait de se repérer. Là encore il n'agissait pas en conséquence et se taisait l'écoutant jurer et agir. Gabrielle était certes pleine de vie, mais l'handicape dont elle vivait pouvait parfois être un peu trop lourd pour elle. Il aurait du bouger. Il aurait du l'aider. Mais Alexsy et sa nature de généreux de la vie n'étaient pas en harmonie ce jour-là. Il soupira lentement tandis qu'il sentait sa présence non loin de lui et que d'un clignement de cils il se rendait compte de la proximité qui les séparaient. Il déglutit lentement tandis que par inadvertance son regard s'arrêtait sur la canne à côté de ses pieds à lui. « Merde...bho, je veux dire...ben, ouais la soirée n'est pas aussi belle que ça quoi. Et puis oui, je me porte bien, je n'ai pas mangé malheureusement, je n'ai pas eu le temps et dormir, ben je comptais le faire aujourd'hui mais maintenant tu es là. » Tandis qu'elle jouait avec ses cheveux sous son regard, il se perdait dans sa contemplation lentement comme-ci par inadvertance elle semblait être aussi jolie que n'importe quel fille à ses yeux. Pourtant elle n'était qu'une fille comme une autre, mais son regard ne pouvait s'empêcher de se poser sur sa silhouette se rappelant ainsi du baiser qui les avaient liés quelques temps avant, ce baiser qui hantait l'esprit de Alexsy. Il se posait réellement la question si elle aussi s'en souvenait comme un bon souvenir ou un mauvais ; l'un ou l'autre de toute évidence cela restait au fond indescriptible et inlassablement répétitif dans son esprit à lui. Il grimaçait lentement en comprenant sa stupidité à contempler quelqu'un de si désagréable, mais si... Il hocha la tête négativement avant d'entendre à nouveau les mots de la jeune femme, restant muet. « Et toi ? Comment tu te portes dis moi ? Tu as bien mangé ? » Il ouvrit la bouche pour répondre instinctivement mais aucuns sons ne sortaient de sa bouche, aucuns sons ne semblaient vouloir répondre. Il sentit seulement l'index de Gabrielle s'enfoncer lentement dans sa joue et il échappa un léger soupir d'exaspération quand à son attitude. « Pourquoi t'es ici le pot de colle ? » Attitude dont il montrait trop d'entrain à aimer en ce moment même et il se forçait à croire à une nouvelle pensée stupide de sa part.


« Le pot de colle il est là depuis des heures... C'est toi qui dérange son quotidien. » Il avait glissé les doigts de sa main droite autour du poignet de la jeune fille dont les doigts étaient définitivement décidés à le torturer une nouvelle fois en ce début de soirée. Il inspira lentement une bouffée d'air qui vint faire voleter les cheveux de la jeune femme ainsi que les siens. L'air avait beau être froid, il s'en fichait. L'observant d'un regard mal assuré, un léger sourire se dessinait sur son visage tandis que ses doigts glissaient de son poignet à ses doigts faisant ainsi glisser sa main sur sa poitrine là où son coeur battait un peu trop vite et fort. Pourquoi agir ainsi alors qu'il ne l'appréciait guère ? Pourquoi... Il se racla la gorge en lâchant déjà la main de la jeune fille et reculant. « Erm... Excuse moi... » Il se mordit l'intérieur de la joue se maudissant d'avoir agit ainsi car il savait qu'il allait se prendre les foudres de la jeune fille dans quelques instants. Une grimace et il recula une nouvelle fois, se baissant déjà pour récupérer la canne blanche sur le sol. Nombre de fois il s'était demandé comment elle pouvait y arriver seule. Nombre de fois il s'était demandé comment elle se voyait. Nombre de fois il s'était demandé si elle l'aurait trouvé beau... Mais au final il ne le saurait jamais. Jamais car elle ne l'aimait pas. Jamais car elle ne voyait pas. « Il me semble que c'est à toi. Elle était juste... à côté de tes pieds. Mais euh... » bégaya t-il tout en plaçant la paume de Gabrielle sur sa canne tout en sachant que c'était son élément de torture contre lui. Il s'imaginait déjà qu'elle allait le frapper dans le tibias encore une fois au lieu de le remercier. Il s'imaginait déjà en train de l'embrasser une nouvelle fois mais cette simple image il se refusait d'y croire ; car forcément il était stupide d'y croire, car forcément c'était juste impossible. Gabrielle n'était pas le genre de fille à tomber amoureuse ; pire ; Gabrielle était aveugle et il devait se douter que au fond d'elle le manque était grand, le manque était fort, mais elle n'y pouvait rien. Il n'y pouvait rien non plus. Ces émotions qui le perturbait légèrement trop lui provoquaient des frissons dans sa colonne vertébrale. A seulement quelques mètres d'elle, il se sentait bizarrement vivant. A seulement quelques mètres d'elle, il avait la douce envie de retrouver un de ses simples contacts physique échangés lors de ses quelques minutes. Il remarqua seulement trop tard que sa main était encore enfoui contre la sienne alors qu'il n'avait juste que poser la main de Gabrielle sur la canne blanche qui lui appartenait. Se raclant la gorge il tenta de changer de sujet mais malgré lui les mots les plus subtiles sortaient de sa bouche dans un léger murmure tandis qu'il marchait déjà sur le côté pour s'éloigner un peu de cette emprise qu'elle avait sur lui sans qu'elle le sache pour autant. « Pourquoi es-tu si belle... » avait-il murmuré lentement. « Pourquoi es-tu si attractive... » continua t-il dans un soupir avant de s'assoir lentement sur le rebord du toit les jambes dans le vide. Il était là ; elle était là ; le vide s'offrait à eux ; la mort s'offrait à eux ; et bien sur il savait pertinemment qu'elle n'allait pas laisser passer des mots si déstabilisants. Il redoutait qu'elle les ai entendus. Il soupira et ferma les yeux, allongeant de tout son long son corps et balançant légèrement des jambes dans le vide profond. « Tu veux bien... ne serait-ce qu'aujourd'hui... apprécier ma compagnie ? Erm. Non ; en fait tu ne le feras pas ; je suis toujours ce triple idiot qui s'est retrouvé sur ton chemin quand on s'est rencontré et je le resterais toujours... je suis ce crétin qui est entré dans les toilettes et qui par malheur s'est retrouvé encore sur ton chemin et... » Sa phrase resta en suspend. «  et je suis ce crétin qui ne cesse de penser à ta simple personne... le sais-tu ? » aurait-il facilement ajouté si son esprit ne lui avait pas bloquer le chemin de ses mots si simples. Pendant un instant son esprit lui demandait si il l'aimait vraiment ou si il l'a détestait ; il ne savait que dire.

C’était comme ça, elle n’arrivait pas à être douce en sa présence, ni même à être compréhensible, elle avait juste envie de lui faire la peau, voilà. Lorsqu’elle le voyait, elle se trouvait être comme un animal en danger et elle se devait de sortir les griffes. C’était toujours comme ça et il lui arrivait souvent de ce demander souvent si un beau jour tout changerait. Si son cœur s’apaiserait, qu’elle serait enfin libre ? Oui, elle aimerait l’être. Son cœur ne cessait de battre, sa respiration, elle, n’avait pas ce rythme requis. Elle devenait de plus en plus bête et sa vulgarité était même pour tout dire abusé. Oui, c’était comme ça qu’Alexsy rendait Gabrielle. Tout ça c’était de sa faute, maintenant il n’avait rien à dire. « Tais-toi et subis ! » lui aurait-elle répondu s’il n’avait pas marché dans son sens et en prime elle lui aurait foutue un coup avec sa canne, mais ça n’est pas comme si c’était le cas, n’es-ce pas ? Elle soupira fortement ce laissant jouer avec ses longs cheveux bruns, stresse quand tu nous tiens par la peau des fesses. Elle avait la soudaine envie de partir, de le laisser au beau milieu du toit et de ne plus le revoir. Tous ses sentiments pour lui, ces choses qu’elle a l’impression de ressentir, elle ne veut plus qu’ils existent. Trop douloureux. Oh non, non, ça n’est pas de la douleur, elle pense tout simplement que ça la stresse et l’empêche de réfléchir correctement comme elle a l’habitude de le faire. Elle agit bêtement en sa présence alors qu’elle pourrait se trouver être calme et tellement adorable. Son doigt s’enfonça bêtement dans la joue du garçon, un immense sourire sur ses lèvres rosies et humides par la salive, pourquoi ne répondait-il pas à ses questions. Non mais quel abruti. Ce silence, cette impression d’être regardé plus qu’elle ne devrait. Sensation atroce, elle le tuerait s’il continuait de cette façon. « Le pot de colle il est là depuis des heures... C'est toi qui dérange son quotidien. » Pardon ? Elle ouvrit grand les yeux en s’apercevant que les doigts du jeune homme entourèrent son poignet que disait-il ? Etait-il sérieux ? Ou était-il tout simplement suicidaire. Elle ne dit malgré ça rien, laissant ses sourcils ce froncer et sa bouche remonter comme sur le point d’éclater. Il retira très rapidement ses doigts, prenant le temps de s’excuser, laissant Gabrielle le cacher derrière son dos, comme si elle avait peur qu’il la retouche encore une fois. Un petit sourire ce dessina sur ses lèvres, il s’excusait…Il était vraiment mignon, il s’excusait pour tout et n’importe quoi, c’était hallucinant, avait-il peur des représailles ? Qu’elle le froisse et qu’elle se mette à gueuler ? Gentil garçon. Parfois elle aimerait vraiment bien s’entendre avec le jeune homme. Pouvoir lui raconter ses ennuis, lui raconter ses craintes et elle en passe, juste parler normalement sans qu’ils aient à ce cracher dessus – enfin c’est plutôt elle qui fout la merde – elle laissa ses deux bras retomber le long de son corps, laissant ses deux mains ce balader d’avant en arrière, haussant des épaules comme pour lui montrer que ça n’était rien. Elle s’en fichait, il pouvait l’insulter comme jamais, elle aurait beau ce mettre faussement en colère, elle l’aimera toujours…enfin…amitié, n’allait pas plus loin, elle n’est pas folle non plus. Gaby ce mordit gentiment la lèvre inférieure ce grattant le poignet. « Il me semble que c'est à toi. Elle était juste... à côté de tes pieds. Mais euh... » elle sursauta faiblement, ce souvenant que c’était bien sa canne qui l’avait ramener jusqu’ici, juste en face de lui. Elle ne savait pas trop quoi dire. Comment avait-elle pu être aussi bête. Juste à ses pieds disait-il. Elle frissonna au simple contact qu’elle eut avec les mains du jeune homme qui lui remit entre les mains sa canne, c’était comme si elle vivait à nouveau, cette canne faisait énormément beaucoup pour elle. Elle était ses yeux en quelque sorte et elle en avait énormément besoin. Elle tapa deux fois sur le sol avec sa canne comme pour ce rassuré. C’était bon de la retrouver. « Merci, le pot de colle. » dit-elle dans son plus long bâillement, elle ne sentit que très tardivement la main du garçon sur la sienne, disons même qu’elle ne le remarqua qu’après qu’il l’est retiré brusquement. Crétin, avait-elle envie de lui balancer, ne pouvait-il pas être plus rassurant, elle ne cessait d’être mal à l’aise et de rougir comme une malade.

Un nouveau soupir, elle avait souvent cette envie de fermer les yeux et de pouvoir le voir. De pouvoir, voir s’il était aussi beau que les filles de sa classe le disaient, de savoir s’il était aussi grand et mignon qu’elles le disaient, elle avait vraiment envie de se construire un avis personnel et de pouvoir critiquer de elle-même ce qui n’allait pas. Sa chaleur, sa douceur, son toucher, elle y était accroc par contre, quand il lui caressait la joue, quand leurs lèvres s’étaient liés, elle avait plutôt apprécié, voir même adoré, elle en avait tremblait et c’était demandé pourquoi elle n’avait pas réagi comme Wang Gabrielle Kaïra aurait réellement réagit. Obnubilée. Amoureuse. Ivre. Cherchez en donc encore ! Euuh…non en vrai il n’y a pas grand-chose à dire sur ce qu’elle ressent c’est juste immense, une sorte de montagne russe dans sa tête. De l’adrénaline pendant un court moment passé avec lui, c’est horrible. Elle s’humecta les lèvres. « Pourquoi es-tu si belle... » elle releva la tête laissant son regard vide et noir le regarder sans qu’elle ne le sache vraiment. Ses pupilles plongeaient maladroitement. Belle ? A qui parlait-il ? Il était avec une fille ? Elle haussa un sourcil, restant tout de même calme, elle tapa une deuxième fois avec sa canne sur le sol. Elle n’avait pas l’impression qu’il était plusieurs. Il n’y avait qu’eux deux, bizarre…pourtant il continua : « Pourquoi es-tu si attractive... » il parlait tellement doucement qu’elle n’avait pas très bien entendu le dernier mot. Attra-quoi ? De quoi parlait-il ? Lisait-il ? Ah oui, peut-être…Elle espérait pour sa face ! Et pourtant, elle ne put s’empêcher de baisser la tête, de ce laisser rougir comme jamais. Sa voix était unique, elle tapait violement contre ses oreilles, contre ses tempes, il avait une manière de dire les choses, c’était presque apaisant. Belle…lui parlait-il ? Trouvait-il vraiment qu’elle était jolie ? Elle aimerait parfois retourner ce genre de compliment, mais malheureusement elle ne voyait rien. L’un de ses pères ce trouvait être très croyant, parfois, il disait que la vie était bien faite, qu’il ne fallait pas se plaindre. Que si elle n’avait pas la vue, c’était peut-être parce que Dieu lui aurait évité d’être critique envers certaines personnes et peut-être qu’elle serait devenue une peste. Il a toujours pensé comme ça et lui dit aussi, qu’elle est fabuleuse comme ça. Elle n’y croit pas trop, lorsqu’elle ce touche le visage, elle a l’impression que quelque chose cloche. Hm, peut-être qu’elle se fait des idées, peut-être qu’il ne parle pas d’elle, vraiment. Han, la honte. Elle s’ébouriffa les cheveux, le sentant s’éloigner d’elle. Il n’était pas très loin, mais tout de même, plus en face d’elle. Gaby, soupira lentement, faisant mine de n’avoir rien entendu. « Tu veux bien... ne serait-ce qu'aujourd'hui... apprécier ma compagnie ? Erm. Non ; en fait tu ne le feras pas ; je suis toujours ce triple idiot qui s'est retrouvé sur ton chemin quand on s'est rencontré et je le resterais toujours... je suis ce crétin qui est entré dans les toilettes et qui par malheur s'est retrouvé encore sur ton chemin et... » et ? Va-y crétin continue, tu m’as plus mal à l’aise qu’il y a deux minutes ! Elle grimaça, tournant les yeux, était-il devenu addict à cette situation ? Ce baiser le hantait-il ? Rho, sale môme. Elle haussa une nouvelle fois des épaules, ne prenant pas le temps d’avancer, elle resta debout comme une piquet la tête légèrement penchée. Egarée. Voilà ce qu’elle était. « Si tu arrêtes de faire allusion à ce qui a pu se passer dans ces fichues toilettes, je veux bien de toi comme compagnie. Je n’aime pas trop y penser, après tout ça n’était qu’un simple et stupide accident. J’ai mal agis en te gueulant dessus et je m’en excuse. » la bonne blague, tu apprécies tous les jours de ta vie sa présence, tu la dégustes presque perverse ! Et puis un simple et stupide accident, tu essayes de cacher quoi là ? Tu sais très bien au fond de toi que c’était plus.

Elle bailla une nouvelle fois, faisant un premier pas en avant. Elle avait bizarrement froid dans cette tenue, alors qu’elle avait bien pris soin de mettre ce stupide pull léger aux multiples rayures bleu marines, elle portait un simple jean avec et se trouvait être en chaussons, aujourd’hui, elle n’avait pas fait d’effort avec l’uniforme disons même qu’elle avait totalement oublié. « Pourquoi tu m’as demandé si j’avais bien mangé ? Tu comptais m’inviter quelque part ? » commença-t-elle pour plaisanter, elle fit un nouveau pas en avant, puis un second, la canne blanche bien tendue vers l’avant comme pour être prudente, lorsqu’elle toucha le corps du jeune homme avec celle-ci, elle ne tarda pas à s’assoir bien loin, toujours aussi souriante, elle passa une main dans ses cheveux. Elle posa maladroitement sa main sur le torse du garçon ce qui la fit sourire de plus belle, il n’était pas si loin que ça. Tant mieux, si elle tombait il la rattraperait, enfin, il avait plutôt intérêt ! « Tout à l’heure…Qu’es que tu lisais dis-moi ? Pourquoi es-tu si belle ? c’est de quel auteur ça ? » bien évidement qu’elle savait qu’il ne lisait pas, elle cherchait juste à en savoir beaucoup plus. « Tu lis des bouquins à l’eau de rose maintenant ? Lis le moi. » elle le testait bien évidement, juste pour voir comment il agirait. C’était tellement drôle de s’amuser avec cet homme que l’on nomme Hwang Alexsy. Elle appuya un peu plus sur son torse comme pour lui ordonner de lire.

« Si tu arrêtes de faire allusion à ce qui a pu se passer dans ces fichues toilettes, je veux bien de toi comme compagnie. Je n’aime pas trop y penser, après tout ça n’était qu’un simple et stupide accident. J’ai mal agis en te gueulant dessus et je m’en excuse. » Il échappait un soupir tandis qu'il se redresse pour faire face à la jeune femme debout à quelques mètres. Il éprouvait tout d'un coup la peine de ne pas pouvoir être normal pour elle ; de ne pas être normal lui aussi ; car il était stupide. Les paroles arrachant le coeur de Alexsy ; il se résignait à croire qu'au fond cette obsession incertaine n'était qu'une autre stupidité de sa part. Cette obsession restait pourtant inutilement là ; cherchant un moyen de s'agrandir peu à peu dans son esprit comme dans son coeur ; dans son espace. Il échappait un autre soupir. « Pourquoi tu m’as demandé si j’avais bien mangé ? Tu comptais m’inviter quelque part ? » En silence, il resta légèrement dérouté. Simple courtoisie de sa part, c'était tout. Simple courtoisie et juste une envie soudaine de savoir si elle allait réellement bien. Non le garçon ne remarquait surement pas les rougeurs qui avaient traversés ses joues quelques secondes avant. Non il était aveuglé par sa beauté plutôt que par ses réactions subsistantes. Vêtue d'un pull surement trop léger au goût de Alexsy, il aurait tant voulu la prendre dans ses bras et la serrer contre lui pour la réchauffer autant qu'il aurait pu. Mais la simple pensée qui le traversait réussissait à le perturber lui, plus par ses pensées idiotes que par ses actions inactives. Mais c'était seulement la présence de sa main posé sur son torse alors qu'il s'était légèrement redressé et qu'elle s'était baissé pour faire en sorte de s'assoir à quelques pas, pas encore trop près de lui pour qu'elle ne lâche son emprise. Sa main réchauffait considérablement la peau de Alexsy, malgré qu'il soit vêtue d'un pull gris foncé ce jour-là et qu'il n'ai ni froid, ni chaud, c'était comme-ci sa peau le brûlait considérablement à ce simple contact séparé par deux couches de tissus inutiles. Il se mordit l'intérieur de la joue pour se forcer à ne pas échapper un soupir pleins d'entrain à vouloir agir comme un fauve ou que sais-je. « Tout à l’heure…Qu’es que tu lisais dis-moi ? Pourquoi es-tu si belle ? c’est de quel auteur ça ? » Il failli s'étrangler. Elle l'avait entendue. Il se raidit et tenta malgré lui de passer outre. Du moins, il aurait voulu le faire, mais c'est seulement à ce moment là qu'une stupide pensée l'avait traverser. C'est seulement à ce moment-là qu'il échappait un léger sourire et que sa main venait glisser étrangement trop tôt sur la joue de Gabrielle avant de glisser sur l'arrête de sa mâchoire et de laisser retomber sa main sur le sol nonchalamment. « Tu lis des bouquins à l’eau de rose maintenant ? Lis le moi. »

« Je lisais... Erm... Non... je ressassais de vieilles idéaux d'un livre que j'ai pu lire il y a quelques mois... » Il inspira profondément. Il savait qu'elle le mettait à l'épreuve. Juste à cause de simple mots qu'il ai pu s'arracher à sa bouche et qui n'existait que dans son esprit tordu et compliqué à lui. « Quitte à me prendre pour un plus stupide que je ne suis... les bouquins à l'eau de rose, font parfois le bonheur de nombres personnes, Gabrielle. Tu ne peux pas... aish.. le savoir. » La fin de sa phrase déchirait l'atmosphère et son coeur un peu plus. La savoir différente lui montrait bien que la distance séparant ses sentiments et les colères de Gabrielle ne se réduiraient à néant. Jamais. Il ne fallait pas croire à un miracle. Mais il se força à inventer un nouveau mensonge et à parler... peut-être trop à coeur ouvert cette fois. « C'est... en fait c'est l'histoire d'une fille différente. Vraiment différente. Elle vit un calvaire chaque jour et un crétin s'est mis sur son chemin un jour. Et le deuxième jour, il est réapparu dans son champ de vision. Il est réapparu encore dans sa vie. C'était le pire crétin de la terre en fait ; et lui aussi était différent des autres ; solitaire et méprisant parfois les plus génies de ceux de son... erm.. lycée. » Il marquait une pause et l'observait quelques instants. « Et donc un jour il est par malheur ou chance, tomber sur elle, dans tout les sens du terme. Et ils ont finis par s'embrasser. Réellement. Et depuis il... enfin... j'me suis arrêté à la partie où il l'a croisé dans une ruelle, truc du genre ; Chatbulle m'a empêché de continuer ma lecture hier soir... » Double mensonge. Ca n'allait surement passé outre, surement pas ça. Il grimaçait tandis que sa respiration ne cessait de s'intensifier tant la peur d'un cri quelconque, d'une réprimande de sa part ne soit accablante pour lui. Mais avant même qu'elle n'ai pu dire quelque chose de censer ou non, sa main retrouvait le chemin de sa joue et il vint déplacé quelques mèches de cheveux qui s'étaient trouvés sur son nez et dans un de ses cils tout en observant ses grands yeux. Vide. Sans vie. Il aurait aimé la voir souriante, rieuse, pleines de vie. La sensation de sa présence réchauffait tout de même la minime atmosphère froide et légère de cette soirée et de son coeur. « Erm... Je te ne mentirais pas... Tout ça c'est... » Mensonge. Vérité. Ces mots traversaient son esprit un à un. « Dois-je réellement t'avouer que ce simple et stupide accident hante mon esprit un peu plus que ta simple image ? » Et en plus il devenait presque poétique. Quel désastre le Alexsy. « Je devrais me taire... Je ne fais qu'assaillir tes nerfs un peu plus qu'ils ne le sont contre moi. Et puis... Comme tu dis, je fais des allusions à ce qui n'est autre qu'un accident et qui... » Il se frappa le front de sa main gauche et glissait lentement ses doigts de la joue de Gabrielle provoquant indéniablement un frisson dans sa colonne vertébrale. Sa main droite vint attraper la main de Gabrielle encore posé sur son torse et il l'a reposait sur ses genoux à elle avant de reculer dans un glissement sur la gauche. « Enfin bref..... » voilà quel effet tu me fais... pensait-il malgré lui. L'effet de toujours depuis leur rencontre ; bien qu'il ai réagit trop lentement pour s'en rendre compte. Il sentait encore la peau de Gabrielle contre ses doigts. Il sentait encore ses courbes sous ses caresses. Image subsistant dans son crâne, il tentait autant qu'il pouvait de se refuser d'y penser. C'était trop stupide de croire qu'il... Se redressant un peu plus, le dos droit et les jambes encore dans le vide, il ne quittait pas Gabrielle du regard. « Je peux... Gabrielle, es-ce que je peux vérifier quelque chose ? » Mais il ne posait que la question. Mais il agissait directement. Se rapprochant directement d'elle, sa main glissa sur sa joue tandis que son bras passait dans son dos. Et ses lèvres. Ses lèvres qui l'appelaient depuis la dernière fois, il les rejoignaient déjà. Un frisson de bien être le traversait et ses lèvres glissaient déjà sur celles de Gabrielle. Il humait son parfum lentement. Il humait la différence de se baiser légèrement provoqué. Il humait le désir qui l'avait enivrer jusque là. La pression de son bras se resserrait et il sentait déjà le corps de Gabrielle contre son torse. Il ne voulait point quitter cette étreinte, ce baiser interminable. Mais au fond, il faisait que des conneries le jeune homme ou peut-être pas....

Le côté idiot de Alexsy reprenait le dessus et le guidait à en faire des idioties plus grosses que lui. C'est seulement quand sa main se posait sur son torse que le baiser fut coupé et qu'il la fixait de ses yeux de grand gamin. Alexsy était réellement un gamin ; il agissait comme bon lui semble sans ce soucier des conséquences qui pourraient mal tourné ou pas. Il se fichait éperdument du bon côté de ses actes comme du mauvais ; il agissait ; stupidement. C'était une part de lui que les gens devraient redoutés au plus profond car on ne sait jamais réellement ce qu'il s'apprête à faire en présence de vous. La preuve en était. Il s'était empressé d'embrasser Gabrielle comme-ci ses pulsions de gamin stupide contrôlaient son cerveau. C'était comme-ci il avait attrapé un insecte dont sa petite soeur avait peur et qu'il le déposait sur l'épaule de celle-ci alors qu'elle ne cessait de crier. Il franchit trop les limites ; non ; en fait Alexsy n'a pas de limites à faire l'idiot ; à être crétin. Une légère moue finissait par s'installer sur son propre visage, ne réalisant que trop peu ses actes qui enfonçait un peu la seule et légère estime que Gabrielle pouvait peut-être avoir pour lui. Il serra les dents comme-ci il se rendait enfin compte de la situation et se décollait lentement d'elle, son regard toujours posé sur elle. Regard qui semblait ne vouloir que persister à la contempler. « Alexsy, c’est quoi ton problème là ? Tu manques de sommeil, je te le dis franchement. » Cela pouvait bien être cela. Mais il n'aurait su lui même si c'était le manque de sommeil ou la réelle obsession qui le rendait fou. Non il n'était que peu fou ; il était lui ; il se dévoilait à vue d'oeil comme un de ses stupide gamins de trois ans qui pourraient donner une fleur à une petite fille et se ramasser un bisou ou une gifle. C'était exactement la même chose sauf qu'il avait vingt et un ans. Son problème, c'était elle, surement, techniquement, logiquement, éventuellement. Il grimaça se rendant compte de sa stupidité à enchainer les conneries et il se mordit la lèvre tout en la fixant. « Qu’es que tu voulais vérifier au juste ? Je ne comprends pas. M’embrasser à nouveau n’a servi qu’à me mettre mal à l’aise, je te l’assure ! Je vois pas où tu veux en venir. Ça commence même à me faire flipper. » Il voulait juste vérifier l'hypothèse que c'était elle qu'il l'obsédait ; que c'était elle qui faisait battre bizarrement son coeur et que elle était la seule à le rendre mal à l'aise. Petit à petit, il avait tenté de confirmer son hypothèse autrement ; les premiers contacts n'avaient que trop provoquer en lui des frissons d'extase. Déglutissant difficilement, il sentit la tête de la jeune fille se poser sur son épaule tandis que ses yeux devinrent grands et ronds et que son regard se perdait dans la contemplation du ciel tout en humant le parfum des cheveux de la jeune fille. Il sembla se retenir de déposer sa main sur sa tête et de caresser doucement ses cheveux. Il sembla retenir un soupir avant d'enfouir son visage dans son cou à elle. Il sembla retenir tant d'actes encore trop idiots pour être normaux et possible avec elle. Non. Elle était juste Wang Gabrielle et lui Hwang Alexsy. Ils étaient juste rien du tout. « Tu ne sais que me rendre mal à l’aise, c’est horrible, je te l’assure. » Fermant les yeux, il déposa son menton sur le haut de son crâne inspirant difficilement l'air qui les entourait. Il fermait les yeux et imaginait autrement sa stupidité à lui ; sa colère à elle. Il imaginait d'autres scènes ; d'autres envies ; d'autres évasions possible. Elle était sa source d'évasion ; personne d'autre jusque là ne pouvait prendre sa place ; et voilà des semaines qu'il y pensait ; des semaines qu'il réfléchissait beaucoup trop ; qu'elle hantait et envahissait son air, son esprit. Ouvrant doucement ses yeux, ses bras avaient finalement entourés la taille de la jeune fille de sorte à la rapprocher un peu plus de lui. Malgré les circonstances, elle restait proche, ne réduisant que trop peu la distance les séparant. Déglutissant une nouvelle fois, il soupira bruyamment. « Admettons que je sois stupide, que je te mette mal à l'aise, que j'ai peu dormi, que tu es pire que de mauvaise humeur aujourd'hui, que tu as peur de mes actes un peu trop stupide, que je sois incompréhensible et fou... » Un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres tandis qu'il glissait sa main dans le cou de la jeune fille pour remonter jusqu'à sa joue, son pouce glissant le long de sa mâchoire. Tendre le petit Alexsy ? Semblerait-il. « Admettons tout ça... Peux-tu seulement avouer que tu n'apprécie pas... que tu... erm... que l'effet que provoque ces deux baisers en moi n'est pas le même pour toi ? Avoue le et je... je te lâche. Je te fuirais comme la peste et je tenterais de ne plus jamais te croiser juste pour ton... bonheur... »

Ultimatum. Il était tout de même stupide de croire qu'elle lui avouerait la vérité si il y en avait une. Mais le malaise était là ; il grandissait surement en elle comme en lui et il se maudissait d'être aussi nul et imparfait. Il serra les dents et se pencha vers elle, leurs lèvres à quelques centimètres. La sensation de son souffle sur ses joues qui le frappaient légèrement provoquait en lui une multitude de frissons qu'il se refusait de ressentir. « Avoue moi juste que tu n'as pas envie de m'embrasser... là... tout de suite... » Ses lèvres éffleurant les siennes, il avait rapproché un peu plus son visage du sien, tentant le diable, tentant le tout, tentant le pire. Il était presque certain qu'elle le pousserait violemment et lui crierait dessus comme jamais. Il en était sur mais il semblait irrémédiablement s'en foutre. Vraiment. Oui il s'en fichait, tant qu'il obtenait ce qu'il voulait. Un brin de manipulation traversait Alexsy a ce moment. Un brin, non, une immensité de pensées manipulatrices l'avaient assaillis comme pour espérer que tout était possible, qu'il pouvait être quelqu'un de plus entreprenant en sa compagnie à elle. Pour lui montrer qu'il n'était pas un idiot, un crétin. « D'ailleurs, es-ce que Hwang Alexsy est toujours ce pseudo crétin que tu sembles détester ? » échappa t-il tandis que sa main libre se glissant dans son dos avant de glisser lentement vers sa hanche qu'il sembla caresser lentement et rapprocher de lui un peu plus. Il se maudissait presque d'agir comme un bad boy ce jour-là, mais c'était elle qui le faisait agir ainsi. « Et... sais-tu seulement que c'est toi qui provoque ce genre de comportement en moi ? Car... je n'agis jamais ainsi, presque jamais, presque pas du tout. » Ses lèvres effleuraient à nouveau celles de Gabrielle et un sourire en coin se dessinait lentement sur son visage tandis qu'un frisson le parcourait encore une fois. Frisson plus intense. Plus frais. Plus vivant. Ils étaient assis là, sur ce toit, et il avait osé l'embrasser, il oserait même recommencer si elle ne refusait pas, mais il avait trop d'estime pour elle, elle le hantait, elle le rendait fou, elle le rendait incontrôlable, mais il contrôlait sa petite part d'humanité envers elle. Sans prévenir, son visage s'enfouissait dans son cou, lentement, il y déposait un baiser tout en respirant son parfum. Ses mains étaient posés sur sa taille à nouveau et quand il quitta son cou où il s'était logé, il finit par lâcher. « Tu ne comprends toujours pas ou je dois continuer ? »

« Tu deviens fou. Sans déconner, je dois t’avouer que tu me fais presque peur. » Etait-il fou ? Sans aucun doute. Lui même se surprenait à vue d'oeil que les minutes passaient. Il se mordait déjà l'intérieur de la joue violemment en se maudissant d'être bizarre et d'agir bizarrement. Il le faisait bien trop en sa présence à elle maintenant et il était certain que les nombreuses révélations cinglantes de la jeune femme ne glaçait qu'à peine son sang, non, cela envenimait presque son désir de la rendre folle à son tour ; joueur ? Peut-être bien, mais autant savoir que avec Wang Gabrielle c'était pire que peine perdue malheureusement. Il persistait dans son esprit, dans sa tête, se répétant que cette obsession inconditionnelle n'était autre qu'une manipulation du diable en personne. Il était le diable et elle la déesse ; dans la mesure où il tentait tout en pêchant du mieux qu'ils pouvait, autant qu'il pouvait. Ses lèvres avaient capturés les siennes ; ses mains s'étaient glissés sur son frêle corps ; il avait frôlé mainte et mainte fois la folie pure en effleurant simplement ses lèvres à elle ; il avait presque agi comme le parfait séducteur de ses dames mais cela n'avait pas marcher pour autant ; Gabrielle était le genre de fille de marbre, qui ne réagit à rien, autant que lui d'ailleurs. D'habitude c'était lui le trouble fait qui était lent comme un pot et moue, terriblement moue. Ce jour-là, elle, était la jeune femme molle et lui le garçon dont les attraits ne cessaient de changer étrangement, trop étrangement, trop rapidement. Alors lui devenir fou ? C'était plus que possible. « Peur ? C'est l'effet recherché.. je crois. » Son sourire se dessinait sur son visage tandis qu'il ferma les yeux et s'allongeait de tout son long retrouvant sa posture des minutes auparavant ; avant qu'elle n'entende ces stupides mots qui l'ont poussés à bout ; avant qu'elle ne le rejoigne et abuse de la situation avec un autre et énième contact qui affolait son coeur à lui. Reprenant son sérieux et sa neutralité passagère, il inspirait l'air autant qu'il le pouvait. Il inspirait et restait silencieux. Ses pensées ne subsistaient qu'à se mouvoir d'admiration pour elle ; mais il chassait rapidement une pensée sur les dit baisers, sur les dit contacts, sur le dit parfum de la jeune femme. Non il devait chasser tout cela de sa tête au plus vite ; car il s'enfonçait loin dans les ténèbres, sans elle, sans rien. Déglutissant doucement, cette sensation d'évasion qu'il avait finalement quitté si rapidement à son arrivée sur le toit à cause d'elle, il voulait la retrouver. Quitte à sauter du toit il le ferait; quitte à sauter là maintenant et faire croire que, par inadvertance, il voulait se suicider, se tuer... C'était une énième pensée stupide qui surgissait dans l'esprit de Alexsy. Esprit tordu. Esprit tracassé de tout. Il soupire lentement et ouvre les yeux avant de diriger directement son regard sur elle. Ses grands yeux vide... il aurait aimé pouvoir s'y refléter à l'occasion ; il aurait aimé y voir un brin de vivacité. En vain.

« Continuer serait peine perdue en fin de compte ; et puis... et puis je n'aime pas jouer avec ça. Ce n'est pas comme-ci j'en avait l'habitude. J'en ai jamais eu l'habitude, es-ce que tu as l'habitude de me voir ainsi ? De me voir simplement en compagnie de jeunes femmes ? Non ; pas vraiment... parce que... enfin bref. Tout ça ne veut rien dire encore une fois et je m'en excuse. » Fou il l'était. Il ne disait que des brèves répliques idéalement neutres d'habitude mais ce jour-là chaque mot, chaque phrase, il se perdait dans une explication idiote et sans aucuns sens requis. Mais c'était tout à fait lui ; il agissait toujours de cette façon depuis des années pourquoi subsister à changer alors ? Pour les autres. Pour Hyo Joo. Pour Aika. Pour Ji Eun. Et même pour Gabrielle ; sa possible Gabrielle. Non elle n'était pas sa Gabrielle ; pas en ce jour ; ni dans un autre. Elle était juste Wang Gabrielle. La jeune femme qui a l'idéal ne mâchait pas ses mots et dont le caractère mièvrement fort et doux à la fois faisait rêver Alexsy par moment ; parfois ; éventuellement trop de fois. « Je devrais peut-être retourner à la salle commune.. pour le coup... je m'enfonce bien avec mes explications à deux balles et mes réactions stupides. » Il sourit doucement et s'était levé lentement tout en lui jetant un regard doux. Regard doux qu'elle ne pouvait pas apercevoir pour autant. Il soupirait une seconde fois et posait sa main sur ses cheveux, un sourire aux lèvres avant d'avancer doucement et de s'arrêter à quelques pas d'elle. « Je te fais un peu trop perdre ton temps à mon goût.. il me semble. Autant mettre fin à un carnage absolu... a moins que tu ne désire rester avec un abruti comme moi pendant des heures sur ce toit alors que... alors que tu as mieux à faire.. nee ? » Il se maudissait de parler trop. Encore une fois. Encore et toujours. De toute façon c'était toujours ainsi. Il se fondait en différence auprès de quelqu'un et redevenait passif et idiot quelques minutes plus tard ; comme-ci il était indéniable qu'il agisse comme ça. Devenir tout d'un coup entreprenant et manipulateur pour revenir à sa face habituel d'idiot de première ; mais qui disait qu'il était idiot au fond ? Qui ? Lui ? Les autres ? Non... c'était une image que certains voyaient et d'autres non et en l'occurrence Gabrielle la voyait aussi ; trop ; beaucoup trop. Il aurait aimé qu'elle voit une autre facette de lui, une part de lui meilleure que celle qu'il arborait chaque jour. Idiot.. comment pourrait-elle s'intéresser à toi après ça ? pensait-il immédiatement. Tu agis toujours comme bon te semble et tu te fiches des réactions qui peuvent subsisté à tes excès de nervosité, d'anxiété ou de manipulation incertaine. I D I O T. Il ferma les yeux, pressant ses cils les uns contre les autres. Non il tentait juste de croire à un rêve, un rêve et juste un rêve qui pourrait lui dire qu'il n'a jamais agit ainsi. Mais pour le coup il se goure bien. Trop bien. Elle est encore là. Il est encore là. « Et ehm... quitte à ce que tu me tues une bonne fois pour toute... je m'excuse. Pour tout. Surtout pour tout ça. »

Spoiler:

« Tu parles trop, laisse tomber. » Il le savait déjà assez bien pour qu'elle ne lui répète encore une fois sa bêtise de parler trop ou d'agir comme un idiot. En était-il seulement un ? Au fond non, il savait pertinemment ce qui le poussait à agir, bien que la plupart de son cerveau ne soit géré que partiellement par sa propre idiotie à se foutre de ce que les gens pensent ou feraient à sa place. Il était clair qu'aucun triple idiot n'aurait décidé d'embrasser Gabrielle la fille aux vulgarités parfaitement attirantes. Et voilà qu'il recommençait à se trucider la tête pour ne pas dire, se monter la tête contre lui et contre ses agissements futiles qui le ridiculisait un peu trop à son goût ce soir-là. Non c'était plus que se ridiculiser en public, il s'agissait de Gabrielle bon dieu, la fille qu'il s'était promis de ne jamais apprécié à cause de son tempérament, et voilà qu'il l'embrassait comme un triple idiot et tentait le diable en s'approchant beaucoup trop d'elle. En tentant le pire comme le meilleur, il s'enfonçait déjà dans les troubles les plus incertains qui l'avaient déjà ronger pendant ces derniers jours. Pourquoi l'embrasser une deuxième fois alors qu'elle ne le réclamait en aucun cas ? Il échappa un soupir comme perdu par lui même. « Je te dis que tout va bien, pourquoi cherches-tu toujours à refaire surgir le passé ? Tu m’as embrassée, tu m’as dit des choses plutôt étranges…mais ça ne remet pas en cause ce que je ressens pour toi. Nous sommes amis Alexsy. » Juste amis. C'était ce qu'il devait se répéter dans son esprit pour ne pas tomber dans le doute une dernière fois, c'était ce qu'il tentait de se répéter. Mais c'est seulement quand ses mains se vinrent se glisser sur ses joues qu'il resta pétrifié, figé comme un statue de marbre. Elle effleurait chaque partie de son visage tandis qu'il la fixait silencieux, tandis qu'il perdait le fil de ses pensés comme de tout. Perdu. Pétrifié. Perdu. Irrévocablement pétrifié. Ce fut seulement quand les lèvres de Gabrielle vinrent se poser sur celles de Alexsy dans un penchement de tête qu'il retrouvait obligatoirement ses sens tout comme il les perdaient. C'était idiot, stupide, con, inutile, une perte de temps et pourtant... Elle l'embrassait. Ses lèvres se mouvant à travers les siennes dans un mouvement amoureux, trop amoureux, ses yeux encore surpris la fixait tandis qu'elle mettait déjà fin à ce léger plaisir plein de bonheur qui l'avait enivré lentement. L'adrénaline d'un seul baiser donné par elle le mettait un peu plus dans l'incompréhension. Des tas de questions assaillirent son esprit comme au départ. Des tas de questions sans réponse. Elle l'avait presque supplier de cesser d'être un crétin prétendant être « amoureux et irrévocablement dingue d'elle », elle avait prétendu ne rien comprendre à ce qu'il abordait en silence, en phrases incomplètes, en pensées dévoilés au grand jour. Mais là c'était presque le comble. « Tu as vu. Maintenant nous sommes quittent. » Ca pour l'être ils l'étaient, et ce n'était que trop dire. Son sourire ne quittant pas ses lèvres, elle caressait doucement ses cheveux.

Déglutissant difficilement il crut se perdre dans ses yeux sans vie tandis qu'il perdait le fil du temps et du silence qui pesait autour de lui, d'eux. Non il ne voulait plus partir au final. Non il ne voulait plus croire à une possibilité d'oublier et de passer outre cela. Non il ne voulait plus tout ça. Il la voulait juste, auprès de lui, auprès de son coeur quelques fois trop meurtri, auprès de ses pensées les plus centrés sur elle. Toujours centré sur elle. Elle. Et toujours elle. Gabrielle. Sa main se glisse lentement sur son bras jusqu'à sa main et il entrelace lentement ses doigts autour des siens en faisant une légère moue. « Quitte à me prendre une gifle ou un coup de canne, je ne te lâcherais pas après ça.. tu le sais ? » Il approchait son autre main de son visage et effleurait du bout des doigts ses joues, son nez, ses lèvres avant de laisser retomber sa main dans un mouvement bref. Il poussa un soupir doux et lâchait son emprise sur elle, lâchait ses doigts, lâchait tout. Il ne pouvait que trop perdre le fils de ses stupide émotions qui le submergeaient à vue d'oeil. Et puis, elle ne savait pas du tout ce qu'elle gagnait en l'embrassant en retour comme si ils étaient quittent. Il échappa un rire moue. « Je m'étais mis en tête que c'était stupide et complétement impossible, que nous étions amis comme tu l'as dit... mais le fait que nous soyons quittes à présent... je crois que cela amplifie que trop peu mes tendances à vouloir me rendre fou tout seul et à te bouffer ton oxygène ce soir... » Il échappait un léger sourire tandis que son regard ne quittait que trop difficilement sa contemplation pour elle. Il fallait se rendre à l'évidence, son coeur ne battait que trop fort en sa présence, son souffle court n'en revenait qu'à vivre que trop peu de temps après un troisième baiser échangé avec elle. Un frisson le parcourut lentement. Il inspira profondément et poussa un soupir comme à la fois soulagé et contrarié. « Enfin... je dis ça... te méprends pas... je ne te sauterais pas... plus... dessus. Soit en sur. Ca éviterait une crise cardiaque pour toi comme pour moi... je pense. » Il se frappait le front de sa paume se rendant compte de ses propres mots idiots. Sa main s'était à nouveau glissé dans celle de Gabrielle, inconsciemment. Il grimaçait lentement de peur qu'elle ne recule rapidement. Cette frénésie était vraiment destructrice ma parole. « Désolé... je dis encore n'importe quoi.. »

Spoiler: