« Cependant peut-être es-tu forte ou même violente quand tu te transformes, à moins que ton apparence soit celle d’un caniche… ? montre-moi ce dont tu es capable sale chienne. » une voix de fille, grave et agressive, s'éleva dans les airs en même temps que plusieurs rires nasillards. Duccio, qui traversait le couloir en compagnie de sa meute, vira alors son regard vers la source de ces bruits dérangeants, espérant découvrir la raison d'un tel amusement général. Des vampires ; qui semblaient s'acharner sur une pauvre fille. Chose pas très étonnante depuis que les sorciers d'akiwa étaient dans leurs rangs. Plongeant ses mains dans ses poches, le brun porta son attention en face de lui, continuant de marcher en direction des classes, espérant trouver sa petite amie dans le coin. Le deuxième étage était vaste et la trouver, avec ces dizaines d'étudiants qui rôdaient, n'était pas chose facile. Mais il allait bien finir par tomber sur elle, surtout si il usait de son flair : cependant, il n'aimait pas réellement le faire, cherchant le plus possible à se limiter aux capacités des humains. Certes, il assumait complètement sa nature, son second visage, mais si il pouvait séparer ses deux côtés, il le faisait. « ouah tu te contrôles plutôt bien, peut-être parce que ton bâtard de copain te donne des leçons. » et une gifle. Le giena tourna à nouveau son visage vers le petit groupe de filles, plissant les yeux : une bagarre ? Les vampires, de sexe féminin en tout cas, étaient vraiment des emmerdeuses. Plus de la moitié de ces dernières étaient soit des manipulatrices, soit des psychopathes, soit des garces en bonne et due forme. La seule qui faisait exception à la règle, pour le moment, n'était autre que tae yeon qui, au passage, était une de ses amies. Une nana maladroite comme pas deux, vraiment sympathique et abordable. Quelqu'un de bien, en gros, même si elle se révélait être un véritable danger pour tous les objets électroniques de cette école et de ses environs. Humant à contre cœur, trop flemmard pour s'approcher de ces buveuses de sang, le brun reconnut l'odeur de mi na. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Elles osaient s'en prendre à sa petite amie ? Il fallait vraiment être naïve, ou une mouche à la recherche de merde pour avoir le courage, ou la folie, de blesser une personne de l'entourage de notre garou. C'était donc la coréenne qui avait été, si gentiment, insultée de chienne et de caniche. Et encore, il avait sûrement raté deux ou trois autres saloperies du genre, présent en ces lieux depuis quelques minutes à peine. Si seulement ces nanas connaissaient la forme de la louve durant la pleine lune et ses élans de colère, sûrement seraient-elles en train de se terrer dans un trou. Et, ceci, davantage si elles avaient déjà vu duccio sous ce même jour. Par chance, c'était une chose très rare ; et il se faisait généralement très discret. L'italien mit donc ce comportement provoquant, et surtout inapproprié, sur le compte de la naïveté. N'avaient-elles vraiment pas peur de voir mi na se transformer, là, sous leurs yeux ? Ne craignaient-elles pas de se faire mettre en pièces ? Un sourire se dessina sur les lèvres de notre rouge alors qu'il se dirigeait enfin vers ces charognes : elles étaient connes, c'était un fait ; provoquer une fille susceptible de se transformer en loup colérique, et puis quoi encore ? Pourquoi ne pas se jeter dans un bassin d'acide ? Arrivant à la hauteur de ces dernières, il remarqua que mi na était au sol, convulsant. Et merde, elles allaient vraiment la faire se transformer avec leurs gamineries. Et si elle se libérait de ses chaînes au sein de l'établissement, elle se retrouverait avec une bonne dose d'ennuis sur le dos. Pas moyen qu'il permette ça. Il allait donc intervenir, méchamment, pour que sa copine se sente soutenue. Et, comme un remède miracle, ça calmerait sa charmante campagne. Se savoir supportée par son petit ami lui suffirait amplement à faire machine arrière, il en était sûr.

« pire que des vautours qui attendent leur bout de viande. Vous n'avez donc rien d'autre à foutre, comme aller mordre un vieux cadavre boursouflé au fond d'une cave ? » lança alors duccio d'une voix calme mais sèche, attrapant une des vampires, sa beauté ne la sauvant pas de son crime, par les cheveux. « et toi, petite catin, tu vas tout de suite t'excuser auprès de ma copine, ou je prends un crucifix et je te le mets si profond entre les cuisses qu'il va remonter jusque dans ta gorge et casser tes si jolies canines. » l'asiatique n'était pas spécialement violent de base, aussi étonnant que cela puisse être. Au contraire, il faisait généralement preuve d'un très grand self-control. Ce qui, l'air de rien, était le cas en ce moment : il n'était pas énervé, juste irrité; et dans cette situation, dans laquelle la majorité des garous aurait cédé au loup qui se trouve au fond d'elle, le rouge n'avait pas le moindre signe avant-coureur de la transformation. Il était parfaitement calme, prêt à se venger de chacune de ces pimbêches sans même se mettre lui-même en danger. L'agressée lança un regard de détresse à ses collèges, penchée de force vers mi na pour faire ses excuses, bien tenue par duccio. Ce dernier ne faisait preuve d'aucune délicatesse, serrant fortement les cheveux noirs entre ses doigts. « quand c'est pour sucer, tu l'ouvres tout de suite, mais quand c'est juste pour faire preuve de respect, tu as du mal ? » un soupir s'échappa des lèvres du giena, déjà blasé de devoir faire la morale à de parfaites inconnues. Soulé, il posa son pied sur la faible partie entre la jambe et le mollet de la vampire, la faisant tomber à genoux. Se penchant vers elle, cette dernière lâchant un gémissement de douleur bas, il ajouta, après avoir passé sa langue sur ses lèvres « dernière chance. Tu t'excuses ou je mets ma menace à exécution et tu verras que c'est beaucoup moins excitant que ça en a l'air. » sans plus attendre, cette dernière prit la parole, la voix cassée « pardonne-nous de t'avoir blessée. » là, duccio la lâcha enfin, la poussant. Bien, elle avait assimilé la leçon du jour. Et, en silence, le petit groupe fila, allant se plaindre dans un lieu lointain, là où il ne risquerait rien. L'italien tendit alors sa main vers mi na ; cette dernière la saisissant, il la tira, l'attirant vers son torse. Il fallait qu'elle se repose, qu'elle retrouve le calme et il n'y avait pas de meilleur endroit pour ça que le corps de son mâle alpha, comme elle aimait à le préciser. « ça va aller ma belle. De simples dentiers sur pattes en manque d'adrénaline. » derechef, il déposa ses lèvres brûlantes, protecteur, sur le front de la plus jeune, passant sa main à présent libre dans les cheveux de cette dernière. Tout était fini, ça irait mieux maintenant. Lui caressant la nuque avec douceur, il glissa sa seconde main dans le dos de mi na, le lui frottant affectueusement. Il entendait son cœur battre à tout rompre, constatant par la même occasion qu'elle tremblait toujours. Les spasmes avaient beau n'être qu'un vilain souvenir, son corps avait toujours du mal à encaisser le coup. Cela faisait six mois qu'ils travaillaient tous les deux sur ce problème : mais, sans être macho, ou sexiste, une fille avait toujours plus de mal avec la transformation qu'un homme. parce que son corps était moins résistant à la base, ses os moins épais et on en passe. La coréenne avait donc besoin du soutien du rouge depuis ce fameux jour où il l'avait trouvée à la bordure du bois : cet épisode resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Mais, quelque part, il continuait de croire qu'elle pourrait gérer la bête qui était en elle, un jour.

«quand c'est pour sucer, tu l'ouvres tout de suite, mais quand c'est juste pour faire preuve de respect, tu as du mal ? » 

Tremblotante, les ongles tentant vainement de se refermer sur le sol, la jeune belka réalisa doucement que l’homme qui parlait à présent n’était autre que le jeune italien. Elle en avait presque oubliée à quel point le franc parlé du jeune homme pouvait être blessant d’ailleurs elle l’admirait pour sa maitrise de lui-même, si seulement elle pouvait en faire autant. Agresser verbalement autrui sans même se transformer ? C’était beau de rêver, elle n’en était pas capable, fallait-il déjà qu’elle arrive à encaisser les méchancetés d’autrui sans convulser ou éprouver la moindre colère. Et aujourd’hui encore une fois, elle avait fait preuve de faiblesse, au final peut-être était-ce, ce sentiment qu’il la mettait hors d’elle. Ce sentiment de n’être qu’une bonne à rien, d’être promise au rang de future alpha de la famille sun sans en être réellement capable. Qui prendrait le risque de la laisser devenir alpha lorsque l’on savait qu’elle ne se contrôlait pas du tout ? Cela était tout bonnement irréfléchi. Retenant un cri de douleur, la jeune asiatique se crispa de nouveau, se mordant la lèvre inférieure tout en priant pour réussir à se contrôler. Elle n’avait plus de raison apparente d’être en colère, les sangsues venaient de comprendre leurs erreurs et Duccio avait fait son apparition à ses côtés alors pour ce sentait-elle si mal ? Certainement sa fierté qui venait d’être touchée, comme si l’apparition du jeune loup avait confirmé la faiblesse de la jeune femme. Parcequ’au final elle n’était rien sans lui, et ça tout le monde le savait. « pardonne-nous de t'avoir blessée. » Blessée ? Qui avait été blessée ? L’avait-elle été ? Cessant délicatement de convulser mi na passa une main dans ses cheveux tout en restant accroupie au sol. Alors, comme ça, elle passait une nouvelle fois pour la victime, celle que l’on venait de blesser et qui n’avait même pas été capable de se défendre. Levant les yeux, elle croisa le regard de son mâle alpha avant de comprendre qu’il lui tendait la main. Main qu’elle saisissait par automatisme se laissant attirer vers le torse de celui-ci. Elle avait besoin de se calmer et d’oublier les faits précédents mais son corps lui ne le désirait pas encore. Elle n’aurait jamais le temps de se calmer avant de filer à son prochain cours qui ne saurait tardé à commencer mais quitte à ce que sa maison perde des points, la jeune coréenne préférait sécher son cour, que perdre une nouvelle fois le contrôle d’elle-même et mettre ses camarades en réels dangers. « ça va aller ma belle. De simples dentiers sur pattes en manque d'adrénaline. » Il était attentif et affectueux, le petit ami parfait. Mais ça n’allait pas aller. Non ça ne pouvait plus continuer ainsi, elle était au bout du rouleaux. Pourtant elle n’avait pas réellement de quoi se plaindre, une bonne situation familiale , un petit ami garou, des études qui se déroulaient plus ou moins bien mais elle ne supportait plus qu’il porte lui aussi sur ses épaules le poids de son incapacité à contrôler son métabolisme. Frissonnant au contact des lèvres du jeune italien contre son front, elle posa sa tête contre le torse de celui-ci savourant son doux parfum. La neutralité au sein de l’école c’est-ce dont elle se devait de faire preuve , rester aimable et sociable sans montrer un quelconque côté négatif qui pourrait nuire à la réputation de sa maison. Se reculant légèrement du jeune homme, elle jeta un léger coup d’œil aux environs se rendant rapidement compte que la querelle avait attiré plus d’un regard. Regard dont elle se moquait littéralement si il n’y avait pas eu la meute de Duccio parmi ceux-ci. Mi na était ainsi, elle n’avait qu’un désir, s’intégrer parmi ses semblables or ce n’était pas en agissant comme elle l’avait fait qu’elle réussirait à impressionner cette meute de loups qui ne comportait aucune femelle. Tout ce qu’elle réussirait à faire se résumait à mettre mal à l’aise la meute et son petit ami. Baissant les yeux honteuses, elle tourna les talons afin de ramasser ses cours éparpillés au sol ainsi que son sac. Partir se calmer était la meilleure solution histoire qu’elle reprenne tranquillement ses esprits sans heurter qui que ce soit.

Retournant au près de son petit ami, la tête toujours baissée, elle inspira doucement avant de relever celle-ci pour croiser le doux regard chocolat de celui-ci. « merci. Pour tout. » Déglutissant douloureusement, elle laissa glisser sa main droite afin de venir saisir la main du jeune loup. « Je suis désolé pour ce que j’ai fait. Je n’ai pas supporté leur propos envers toi mais ce n’est pas une excuse face à ce que j’ai faillis faire. Ne t’étonnes pas si tu ne me vois pas en cours cet après midi, je vais aller me rafraichir puis prendre l’air . J’ai besoin de me calmer. » En effet, elle avait besoin d’une bonne douche pour calmer ce corps bouillonnant qu’était le sien. Ses mains continuant à trembler, elle relâcha celle du jeune giena à contre cœur. La jeune belka n’avait pas besoin qu’il s’inquiète plus pour elle, il avait des choses bien plus importantes à faire et elle refusait littéralement qu’il puisse les mettre de côtés pour elle. Se levant légèrement sur la pointe des pieds, elle passa l’un des ses bras derrière la nuque de la hyène avant de venir embrasser amoureusement les lèvres de celui-ci. Son canalisateur, oui il n’avait décidément aucun mal à la calmer certes difficilement mais il y arrivait. Relâchant son emprise sur celui-ci, elle lui adressa un faible sourire. « je viendrais te rejoindre dans ton dortoir ce soir mais là tu dois aller en cour alors oust dépêches toi. » puis elle fit demi tour de manière à se diriger vers la salle de bain condamnée. Un lieu où elle pourrait aisément se calmer et probablement pleurer. Non qu’elle soit triste mais des fois, le simple fait de pleurer lui permettait de faire disparaitre cette boule qui semblait coincé au fond de sa gorge. Avançant de quelques pas, elle ralentis la cadence en sentant sa vue baissée transformant le couloir en un décor flou et méconnaissable. « Votre fille, notre future alpha vous devez la surveiller intensément. Ses problèmes de santé son du à son métabolisme trop faible pour supporter la métamorphose, si elle ne veille pas à ce que sa transformation ne soit restreinte qu’à la période de pleine lune, elle pourrait bien y laisser sa vie ». Foutaise ! Avançant délicatement, l’une de ses mains venant prendre appui contre le mur du couloir, elle inspira profondément. Plus que quelques pas et elle serait hors du champs de vision de Duccio, tout ce qui se passerait après ce moment là importait peu du moment qu’il ne se rendait compte de rien.

Elle se braquait, il le sentait. Pas besoin d'être doté d'un très bon flair pour ça. Elle s'éloignait de lui, jetant des regards honteux autour d'elle : et quoi ? Depuis quand l'avis des autres comptait-il autant pour elle ? On s'en foutait, sérieusement, qu'elle frappe une vampire parce que cette dernière avait été ignoble avec elle. Ou qu'elle se mette à hurler de douleur, souffrant le martyr, devant tout le monde, comme si elle se donnait en spectacle, à la limite de se transformer en louve furieuse. Aucune fille ne pouvait se vanter d'être très douée en transformation : parce que ce n'était juste pas possible. « merci. pour tout. je suis désolée pour ce que j’ai fait. je n’ai pas supporté leurs propos envers toi mais ce n’est pas une excuse face à ce que j’ai failli faire. ne t’étonne pas si tu ne me vois pas en cours cette après-midi, je vais aller me rafraîchir puis prendre l’air. j’ai besoin de me calmer. » et ? Comptait-elle se calmer toute seule ? Il ne se souvenait pas l'avoir déjà vue sortir par ses propres moyens de cet espèce d'état de transe. Mais bon, il n'allait pas lui forcer la main ni même l'emprisonner dans ses bras tout le reste de la journée. Elle était assez grande pour prendre ses propres décisions et duccio, tolérant, n'avait rien contre le fait qu'elle s'exile un peu. C'était comme ça qu'elle allait gagner en autonomie, de toutes façons. « je viendrai te rejoindre dans ton dortoir ce soir mais là tu dois aller en cours alors oust dépêche-toi. » l'italien hocha la tête, la laissant lui faire ses adieux. Il la retrouverait donc ce soir, pour un gros câlin ; que celui-ci finisse en partie de jambes en l'air ou simplement en bonne nuit de sommeil, il avait hâte d'y être. Cela faisait un bout de temps qu'il n'était pas resté plus de trois heures avec elle ; et ça commençait à lui manquer. Cependant, bien qu'il soit ouvert d'esprit, il avait un mauvais pressentiment. Il était un loup à 50% ; et, de fait, il était suffisamment animal pour sentir que sa chère amie était blessée, plus que d'apparence : pensait-elle réellement qu'il ne s’apercevrait de rien ? Foutaises. Les prunelles noires de l'italien suivirent la silhouette presque titubante de la belka qui finit par disparaître derrière un mur. Il fallait vraiment être aveugle pour ne se rendre compte de rien ; ou alors, ne vraiment en avoir rien à foutre de cette pauvre verte. Ce qui n'était nullement le cas de duccio. Il s'agissait là d'une asiatique qui n'était autre qu'une fille de la même race que lui et, par un heureux miracle, sa petite amie. Inspirant puis soupirant lentement, le rouge se posa plusieurs questions : était-il vraiment bon de la laisser toute seule ? Devait-il lui laisser son indépendance ou, au contraire, tirer sur la laisse pour qu'elle évite de se mettre en danger ? Il n'en savait rien. Quelle solution traduirait le respect qui lui porte, et laquelle traduirait l'amour qu'il a pour elle ? Le prenait-elle pour un con qu'elle pourrait bluffer ? Non ; ça n'allait pas et il n'était pas prêt à passer sur ce pressentiment. Mieux valait qu'il vérifie, limite qu'il la fasse chier un peu pour savoir ce qu'il en était. Mais hors de question qu'il tourne les talons et aille à son examen de potions avec un doute sur la conscience. Pas moyen. Et, heureusement qu'il n'était pas parti. Parce que là, la coréenne ne semblait pas du tout en forme : elle était calée contre un mur, la tête basse, battante. Il n'allait pas faire comme si il n'avait rien vu pour éviter de longues heures d'explications. Ce n'était pas son genre et il l'aimait beaucoup trop pour se voiler la face.

« merde, mi na. » souffla t-il tout en posant sa main droite sur la taille de la louve, attrapant, la seconde d'après, son maigre bras pour le faire passer autour de ses épaules. Il allait la soutenir. Parce que là, nul doute qu'elle n'allait pas tarder à s'effondrer comme une vieille tour qui aurait résisté à beaucoup trop d'assauts sans jamais être reconstruite. Elle avait besoin de lui, qu'elle le veuille ou non. Parce que, d'abord, il savait parfaitement ce qu'elle vivait et, ensuite, parce qu'il était sans doute un des seuls mecs dans ce bahut à avoir la patience de prendre soin de son petit corps fragile. Oui, c'était contradictoire : la patience ne faisait pas partie des qualités de notre italien, excepté concernant l'aide. Il pouvait bien passer des semaines, des mois, des années, à soutenir un pote. Parce que l'amitié, il n'y a rien de plus sacré. C'était son mode de fonctionnement, voilà tout : il faisait des exceptions pour certaines personnes plus que pour d'autres. Et mi na faisait partie de ces individus avantagés. Il n'allait donc pas la laisser poursuivre sa route, à la limite de perdre la vue ; si il le faisait, elle finirait face contre terre. Qu'elle range sa fierté et qu'elle se laisse faire. « aujourd'hui, tu n'es pas assez forte. Mais je te promets que tu le deviendras, fais-moi confiance. » ajouta le brun, avançant lentement en compagnie de sa petite amie. Pourquoi n'arrivait-elle pas à enregistrer ce message ? Il fallait qu'elle accepte ce qui tombait sous le sens : elle ne pouvait pas, en moins d'un an, avoir le dernier mot sur son organisme. Elle devait donc souffrir, affronter l'image qu'elle donnait d'elle à son entourage et encaisser le fait qu'elle était dépendante de lui. Pour un temps, au moins ; ça marchait comme ça. La maîtrise ne viendrait qu'avec la pratique. Et même si duccio n'était pas au courant des problèmes de santé de sa copine, il avait suffisamment les yeux en face des trous pour se douter qu'il ne fallait pas porter son attention ailleurs que sur elle ; surtout dans des moments pareils. « je vais rester avec toi, j'ai pas vraiment de cours importants aujourd'hui. et puis, t'es cent fois plus importante. » le garou esquissa un sourire, tendre, espérant remonter le moral de mi na. Il ne fallait surtout pas qu'elle s'imagine être un poids pour lui. Car c'était bien là la dernière chose à laquelle pensait notre italien concernant la belle. Elle n'était rien d'autre que son amour et la fille qu'il devait protéger. Parce qu'il était un homme, que c'était son rôle et qu'elle lui faisait confiance. Il n'avait absolument aucune pression sur les épaules ; il assumait totalement cette situation et il la vivait très bien. « allez, dans mes bras, je vais te faire prendre ton bain. » murmura la hyène, joueuse, comme si elle parlait à une petite fille pas encore en âge de se laver ou de se déplacer sans la présence d'un adulte. Fléchissant légèrement les jambes pour passer son bras libre sous les genoux de mi na, il la souleva. Rien que de ne pas avoir à marcher jusqu'à la salle de bain condamnée, qui n'était pourtant pas bien loin, devait la soulager : elle n'aurait plus d'efforts à faire, il allait s'occuper de tout. Et ce, avec grand plaisir. Poussant la porte avec son pied, duccio lança un regard à sa meute, faisant comprendre à cette dernière qu'elle n'avait pas à l'attendre. Il n'allait quand même pas empêcher ses frères de s'atteler à leurs petites occupations : la belka était sa meuf, pas celle de dox, de lloyd ou de tae. C'était donc à lui seul de l'assumer. Progressant dans la pièce très peu éclairée, il remercia ses yeux d'avoir cette fabuleuse capacité de voir même dans le noir : il n'avait pas trois bras et ça aurait été emmerdant d'allumer la lumière tout en portant une blessée. Il déposa alors la belle sur une des marches en marbre, l'y asseyant. « tu te déshabilles toute seule, ou tu as besoin de moi ? » taquina t-il, s'accroupissant en face de la brunette, amoureux.

Il était stupide de penser qu’un garou n’était pas capable de sentir la malaise dont été victime la jeune femme. Elle-même aurait pu pressentir la réaction de son petit ami. Il n’était pas aveugle encore moins stupide et n’oublions pas qu’il était loup à cinquante pourcent tout comme elle , alors non il ne s’était pas rendu compte de rien. Il s’était rendu compte de tout, de son attitude distante et de sa faiblesse. Toutefois c’était en quelque sorte un soulagement pour la jeune belka, elle n’avait pas fait ça pour qu’il la suive ni pour qu’il sèche les cours bien au contraire mais le savoir présent à ses côtés saurait probablement la calmer. Elle le laissa donc la soutenir, cédant aux vertiges , laissant peser tout son poids sur le jeune loup. Heureusement elle ne faisait pas partie de ses femmes gênée qui n’osait pas se laisser aller lorsque faible elle devait se laissait faire par leur petit ami, c’était un garou aucun doute que le poids plume de la jeune coréenne ne sera pas un inconvénient pour le jeune homme. « aujourd'hui, tu n'es pas assez forte. Mais je te promets que tu le deviendras, fais-moi confiance. »  Aujourd’hui ni demain ni les jours qui suivraient mais elle s’abstenue de le lui dire. La faiblesse physique n’est que très rarement consolidable par un quelconque apport extérieur cependant elle ne doutait en aucun cas de lui. Il l’aiderait probablement voir certainement à devenir forte moralement du moins suffisamment pour qu’elle ne se transforme que les nuits de pleines lunes. Après tout cela ne faisait que six mois qu’ils s’entrainaient ensemble, trop peu pour qu’elle ne puisse être entièrement maître d’elle-même; si elle y parvenait un jour. L’image de leur rencontre refit surface dans son esprit, se revoyant nu dans les bras de ce jeune loup qu’elle ne connaissait ni d’adam ni d’eve. Si seulement elle avait su tout ce qu’il lui apporterait aucun doute que la jeune louve aurait tout donné pour le rencontrer plus tôt. « je vais rester avec toi, j'ai pas vraiment de cours importants aujourd'hui. et puis, t'es cent fois plus importante. » Elle n’était en aucun cas surprise, c’était prévisible. Duccio avait beau passer pour un homme froid, il n’en restait que très fidèle envers les personnes qui lui était proche quitte à ce que son propre interêt passe après. C’est donc le sourire aux lèvres qu’elle leva la tête vers celui-ci face à la déclaration qu’il venait de lui faire. Cent fois plus importante, son cœur rata un petit battement non qu’elle n’ai pas l’habitude de faire face aux paroles attentionnées dont il pouvait lui faire preuve mais tout simplement qu’elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la joie à chaque fois. Toujours aussi faible, elle sentie cependant son étourdissement la quittait au fur et à mesure que le temps passait. Certes sa vue restait légèrement trouble mais ses vertiges beaucoup moins fréquents signe que son malaise ne tarderait finalement pas à prendre fin. Toutefois la fatigue causait pas l’incident ne s’envolerait pas immédiatement et contrairement aux sangsues, une heure ne lui suffirait pas à retrouver l’intégralité de sa vitalité. « allez, dans mes bras, je vais te faire prendre ton bain. » La jeune belka le fixa subitement tout en plissant les sourcils. Esquissant un sourire amusé tandis qu’il la prenait dans ses bras, elle afficha une moue joueuse tout en continuant à regarder son alpha. Cela n’était pas si mal tout compte fait. Son état ne l’arrangeait pas loin de là mais cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas profité de moment d’intimité avec son petit ami. Bon certes elle avait une notion allongé du temps et avait tendance à rendre le temps plus long qu’il ne s’avérait l’être mais cela l’arrangeait au final. Plongeant sa tête dans le creux de l’épaule du jeune italien, elle ferma délicatement les yeux histoire de se reposer un peu. Cela était tellement agréable qu’elle aurait pu s’endormir dans les bras de celui-ci comme elle l’avait si fréquemment fait d’ailleurs ce n’était pas l’envie qui manquait. Elle ne pouvait cependant se le permettre, disons qu’il n’était pas présent pour jouer les matelas aussi fatigué puisse t-elle être.

Les salles de bains condamnés n’étaient pas bien loin et ils y furent rendus bien plus vite qu’elle n’aurait pu se l’imaginer. Laissant le jeune giena la déposer sur l’une des marche en marbre de la salle, elle afficha une mine boudeuse tout en le regardant s’accroupir face à elle. La chaleur de son corps contre le sien lui manquait déjà, mais elle n’aurait pu se permettre de rester collée à celui-ci éternellement. « tu te déshabilles toute seule, ou tu as besoin de moi ? » La jeune louve laissa échapper un doux rire. En théorie elle était capable de se déshabiller toute seule et en temps normal elle lui aurait demandé de l’aider dans le simple but de s’amuser avec celui-ci. Mais là suite à son malaise, elle restait gêné de demander au jeune homme de la déshabiller alors que son corps entier brulait encore. Il ne fallait pas qu’il puisse penser que son corps était aussi brulant suite à la proposition qu’il venait de lui faire même si cela aurait été fort possible. Seuls ses problèmes de santé étaient actuellement responsable de sa forte température. Adressant un léger sourire au jeune homme tout en venant caresser la joue de celui-ci, elle entreprit de déboutonner sa chemisette. « je crois que je peux me déshabiller seule même si j’aurais adoré que tu me viennes en aide . » Un petit clin d’œil et elle retirait délicatement sa chemisette dévoilant sa jolie petite poitrine tout juste caché par un léger soutien gorge en dentelle. Elle n’avait jamais été gêné de dévoiler son corps devant le jeune alpha bien au contraire pourtant la jeune asiatique n’avait rien d’une allumeuse sauf peut-être avec son petit ami si on y réfléchissait bien. Déglutissant légèrement en reportant son regard sur le jeune homme, elle entreprit de se mettre debout agissant doucement de manière à ne pas avoir de vertiges, ce n’était pas le moment de faire un malaise, elle en avait assez eu pour aujourd’hui. Sa jupe glissa légèrement au sol lorsqu’elle l’eu déboutonné et c’est d’une main qu’elle fit signe à son compagnon de se relever. Elle avait atrocement chaud et elle savait pertinemment que sa fièvre en était la cause principale. Posant sa tête contre le torse du jeune loup, elle expira difficilement. « J’ai chaud trop chaud, on dirait une bouilloire et ne te moques pas ce n’est pas drôle. » Relevant la tête, elle tira la langue au jeune brun avant de refermer ses bras autour du cou de celui-ci. Qu’il fasse ce qu’il voulait tout ce qu’il voulait mais que cette chaleur cesse , les tambours qui résonnaient dans sa tête étaient tout bonnement insupportable. Laissant glisser ses mains sur le torse du jeune homme, elle déboutonna quelques boutons de sa chemise avant de s’arrêter. «  tu dois bien te douter que je ne vais pas prendre un bain seule mon cœur ? » si il avait cru un instant qu’il allait pouvoir la contempler pendant qu’elle roucoulait sous la chaleur de l’eau qui circulait dans l’une des baignoire de la salle, il avait complètement craqué. Plissant le nez d’amusement, elle se leva sur la pointe des pieds avant de venir attraper entre ses dents la lèvre inférieure du jeune italien. C’est fou comme elle pouvait se montrer gamine lorsqu’elle était souffrante et .. Amoureuse.

« je crois que je peux me déshabiller seule même si j’aurais adoré que tu me viennes en aide. » duccio esquissa à son tour un sourire, penchant légèrement la tête sur le côté, contemplant sa petite amie. Elle aurait bien aimé qu'il la dévêtisse, rien d'étonnant ; et il avait bien envie de le faire, lui aussi. Comme déjà précisé, cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas passé du temps ensemble et, donc, qu'ils ne s'étaient pas touchés. Sauf en parlant de sentiments ou de gestes bateaux. Parce que, oui, l'italien était souvent romantique avec elle, attentionné, tendre ; de fait, il était dur de ne pas se sentir bien, aimée, à ses côtés. Elle était donc souvent touchée dans l'optique où il prenait soin de la flatter et de lui montrer son amour. Mais de nombreux jours s'étaient écoulés sans qu'il ne puisse la toucher vraiment. Plus qu'une simple caresse, un simple bisou, un simple câlin, un simple je t'aime. Il avait envie de glisser ses mains brûlantes sur le corps de mi na, de la faire frissonner, de redécouvrir chaque parcelle de sa peau ; d'embrasser sa chute de reins, ses cuisses ou encore sa poitrine. Pas spécialement pervers voire fervent admirateur du sexe, il n'empêchait pas que la hyène appréciait ces moments de transe. Un peu comme tout le monde, sauf pour les frigides, bien entendu. Suivant la louve du regard, il l'observa défaire son chemisier, son sourire quittant lentement ses lèvres : elle était belle ; ça, il en avait jamais douté et nombreuses étaient les fois où il le lui rappelait. Cela ne le gênait pas de toujours rabâcher, d'autant plus que mi na n'était pas une fille très confiante. Duccio avait parfois même l'impression qu'elle ne s'assumait pas du tout, qu'elle ne s'acceptait pas. C'est comme si elle était bloquée dans son propre corps et n'arrivait pas à en sortir. Ce qui n'était pas totalement faux. Elle était coincée là jusqu'à la fin de sa vie, à moins de se suicider. Et, de même, elle devait vivre avec le garou qui était en elle et la cohabitation était plus que difficile. Mais, ce que le méditerranéen ne comprenait pas, c'est que la belka n'était pas une nana banale. Elle pouvait donc être fière, non ? Et optimiste de surcroit. Certes, il y avait des personnes plus jolies qu'elle, plus intelligentes ou plus fortes. Mais, et ? Il y avait aussi des gens pires et, en toute sincérité, le brun n'avait d'yeux que pour elle. Et si cela n'avait pas été le cas, nul doute qu'il ne se serait pas posé avec elle. Il n'aurait pas perdu son temps à supporter les crises d'une étudiante sans avoir des sentiments pour elle, ou une obsession. Parce que c'était ça. Pendant un mois, avant de passer le pas pour la conquérir, le rouge n'avait pas cessé de penser à elle : au fil des jours, elle devenait une amie proche, une protégée, un trésor. Et bien que notre homme connaissait son potentiel physique, n'étant pas particulièrement narcissique pour autant, il sentait le danger : le danger de se faire voler un tel diamant. Mi na avait ce côté adorable, fragile, qui attirait pas mal de mecs. Oh, oui, il les voyait venir de loin. Certains tentaient des approches subtiles, d'autres préféraient la franchise pure et simple. Le temps lui était compté. Si il ne tentait pas son coup, il passerait à côté ; alors il avait pensé à plein de choses, de techniques, de plans. Et, finalement, il était allé la voir et il avait oublié tout ce qu'il devait faire : les mots, la proposition, étaient sortis de sa bouche plus vite qu'il n'aurait pu le croire.

À présent, ils étaient ensemble. Chanceux ? Oui, il estimait l'être. Il avait obtenu la nana de ses rêves et leur relation était des plus parfaites malgré les problèmes de chacun. Mi na lui allait comme un gant : elle n'était ni trop obstinée, ni trop détachée. La jupe de la brunette glissa le long de ses jambes, découvrant ses fines cuisses et sa petite culotte ; ravissante vision. Duccio passa sa langue sur ses lèvres, son regard ayant quitté le visage de la belle depuis déjà quelques secondes, étant inévitable attiré par le reste de son corps. Envie de la toucher ? Là, c'était plus un besoin qu'une simple envie. Il pouvait d'ores et déjà sentir des picotements au bout de ses doigts, signe annonciateur de sa faiblesse. Dix jours sans sexe, c'était trop. Pas besoin d'être un mec qui vit que pour coucher pour trouver le temps long ; il suffisait d'être amoureux. Ou attiré ; pour certains, ça faisait amplement l'affaire. « J’ai chaud trop chaud, on dirait une bouilloire et ne te moque pas ce n’est pas drôle. » l'italien venait de se relever, invité par son interlocutrice. Et la voilà qui se calait contre lui, posant sa tête brûlante sur son torse. Effectivement, la température de son corps était un peu trop élevée pour être normale. « fièvre? » répondit aussitôt le giena, déposant ses mains sur les hanches de sa partenaire, laissant ses pouces frotter contre sa peau tandis que cette dernière abandonnait déjà son cou pour venir s'en prendre à son haut. «  tu dois bien te douter que je ne vais pas prendre un bain seule mon cœur ? » duccio soupira, amusé. Évidemment qu'il aurait dû s'en douter. Mi na devait autant être en manque que lui. Sa lèvre inférieure se faisant emprisonner par les dents de la belka, l'italien laissa ses doigts pianoter le long des côtes de la jeune fille, filant en direction de son buste. « prendre un bain chaud alors que t'es brûlante n'est sûrement pas la meilleure solution. On va attendre un peu avant, histoire que l'eau se refroidisse. » souffla t-il contre les lèvres de la verte, reculant ensuite son visage pour mieux la regarder. Plantant ses prunelles noires dans celles de sa cadette, il ajouta « et pas de sexe. » cette interdiction venait sans doute de raisonner dans la tête de mi na : et oui, bien que l'envie était là, il n'empêchait pas qu'elle était faible voire même sûrement malade. Ils prendraient quand même leur bain ensemble parce que, de un, ça faisait plaisir à la belle et, de deux, parce qu'il était risqué de la laisser toute seule dans une si large baignoire. Qui sait, douée comme elle était elle risquait peut-être de se noyer si il regardait ailleurs pendant seulement deux petites minutes. Ne prenons pas ce risque. Et puis, de toutes façons, le sexe n'améliorerait sans doute pas l'état de sa petite amie et, pour finir, il ne s’appelait pas maddox et n'avait pas toujours de capotes de la poche de son jean. Des raisons autant valables les unes que les autres. « tu rêves sans doute juste de te prélasser dans ton bain en te servant de moi comme oreiller, donc c'est mieux comme ça. » compléta t-il, appuyant son front contre celui de la brunette, ses mains se refermant sur sa poitrine. « au pire, si tu es gentille, tu auras peut-être un petit avant-goût. Vois, je suis clément. » taquina t-il, un sourire apparaissant sur ses lèvres tandis qu'il massait doucement la poitrine menue de la belka.

« prendre un bain chaud alors que t'es brûlante n'est sûrement pas la meilleure solution. On va attendre un peu avant, histoire que l'eau se refroidisse. » mi na plissa les yeux tout en se mordillant la lèvre inférieure. Il n’avait probablement pas tort, au vue de la fièvre qu’elle avait, l’eau chaude ne saurait lui être bénéfique. Attendre que l’eau refroidisse restait toutefois une bonne idée, d’ailleurs la jeune belka savait particulièrement comment occuper le temps. Il y avait tellement de choses qu’elle pouvait se permettre de faire le temps que l’eau refroidisse, après tout depuis combien de temps n’avait-elle pas savourer le corps de son petit ami. Rien que le fait de se savoir seul avec lui avait le dont de l’émoustiller, qu’en serait-il lorsqu’elle viendrait à s’occuper de lui ? Plus qu’un désir, une nécessité. Cela faisait trop longtemps qu’il n’avait pas savourer la fusion de leur deux corps et cela était réellement frustrant pour la jeune coréenne. D’autant plus que le jeune italien était courtisé par de nombreuses étudiantes , beaucoup trop d’ailleurs. Attrait physique ou réels sentiments, beaucoup de jeunes femmes avaient eu le coup de cœur pour ce jeune garou. La jeune belka lui faisait confiance entièrement confiance mais elles craignaient tout de même ces femmes car oui, certaines étaient nettement plus belles qu’elle. Relevant la tête tout en déboutonnant le dernier bouton de la chemise du jeune homme, elle lui adressa un sourire amusé. C’est fou comme elle pouvait l’aimer. « et pas de sexe. » Certaines phrases, certains mots ou même certains sons avaient cette capacité de vous mettre mal à l’aise, de vous vexer ou de vous faire sentir con, pour ce qui était de mi na , elle se trouvait dans les trois cas. Elle ne s’y était pas attendus et c’est tout en déglutissant qu’elle baissa les yeux , fixant le torse de la jeune hyène. C’était compréhensible. Duccio avait toujours su se montrer attentif envers elle , et elle savait parfaitement que si il disait cela c’était dans l’unique but de ne pas aggraver la fièvre de la jeune femme bien qu’il puisse le désirer. Du moins elle l’espérait. Mais bizarrement, elle n’était pas du même avis, se moquait totalement d’être fiévreuse ou non et le simple refus du jeune homme avait le don de lui donner encore plus envie de s’occuper de celui-ci. Oh oui elle était déterminé, mais ce qu’il fallait savoir avec la jeune belka c’est qu’elle détestait forcer les choses, elle aimait jouer , titiller, exciter autrui et il était évidemment hors de questions qu’elle supplie ou même ordonne au jeune étudiant de lui faire l’amour. « tu rêves sans doute juste de te prélasser dans ton bain en te servant de moi comme oreiller, donc c'est mieux comme ça. » Sans doute … ou pas. Quoique l’idée du bain ne soit pas mal après tout cela pouvait être excitant. Son front contre celui de son compagnon, la jeune garou ferma délicatement les yeux, frissonnant légèrement au contact des mains de son amant contre sa poitrine. « au pire, si tu es gentille, tu auras peut-être un petit avant-goût. Vois, je suis clément. » A quoi jouait-il ? Il ne pouvait tout bonnement pas se permettre de se jouer d’elle ainsi tout en sachant très bien qu’elle ne pourrait se contenter de si peu. Mais pouvait-elle réellement se plaindre ? Ouvrant délicatement les yeux, elle vint poser ses lèvres contre celle du jeune homme avant de l’embrasser tendrement. Un baiser doux, simple qu’elle approfondissait délicatement au fur et à mesure le transformant en un baiser plus passionnée et sensuel. Se détachant subitement de celui-ci tout en saisissant les mains du jeune homme qui malaxait délicatement sa poitrine quelques secondes plus tôt afin qu’il cesse sa petite activité , la jeune belka entreprit de lui retirer sa chemise en silence. Ce qui était plaisant c’est qu’elle savait parfaitement que son amant se poserait mille et une questions concernant ses intentions.

Balançant le vêtement du jeune homme un peu plus loin, elle le contourna doucement avant de venir l’enlacer par derrière. Il ne pourrait ainsi en aucun cas voir l’expression qu’adopterait la jeune femme, sinon ce serait atrocement trop simple. Posant ses douces lèvres entre les homoplates de l'italien, embrassant sa peau chaude et sucrée , la jeune coréenne laissa glisser ses mains le long des hanches du jeune homme. Sa peau brulante contre la sienne, elle pressa son bassin contre son ainé soupirant de désir. « Tu as raison laissons l’eau refroidir un moment et .. » avait-elle simplement dis, l’une de ses mains se posant sur l’entrejambe du giena faisant pression sur le membre de celui-ci à travers même son vêtement. Elle ne tiendrait pas longtemps comme ça, aussi étonnement que cela puisse paraître, mi na n’avait rien d’une sainte nitouche bien au contraire et les pulsions sexuelles n’appartenaient pas qu’aux hommes, elle en était elle aussi victime. Ses lèvres descendant le long de sa colonne vertébrale dans une pluie de baisers, tandis que l’une de ses mains s’affairait à glisser ses doigts à l’intérieur du pantalon du jeune homme, la jeune belka se mit à mordre sensuellement la peau de son amant, empoignant finalement le membre entre ses doigts. Son pouce venant glisser contre le gland de l’italien, elle cessa de le mordiller avant d’approcher sa bouche de l’oreille de celui-ci pour y murmurer quelques mots. « …. Pas de sexe. » Puis elle retira délicatement sa main du pantalon de son alpha tout en se décollant de lui, un sourire sadique sur les lèvres sans qu’il ne puisse le percevoir. Toutefois si elle ne voulait pas regretter immédiatement d’avoir stopper son activité, elle se devait de pénétrer l’eau de la baignoire.

Détachant son soutien gorge qu’elle fit tomber à ses pieds, tout en laissant glisser sa fine culotte le long de ses jambes, elle le contourna une nouvelle fois lui souriant délicatement tout en se dirigeant gracieusement vers la baignoire. Elle regrettait déjà de ne pas avoir continué, elle s’était réellement excitée en s’occupant de lui de la sorte et se stoppait ainsi était encore plus frustrant que de l’avoir entendu lui interdire une quelconque activité sexuelle. Pénétrant délicatement dans l’eau chaude, elle laissa échapper un petit gémissement de satisfaction tout en fixant le rouge de ses prunelles verte. Un sourire amusé sur les lèvres, elle se laissa glisser quasiment entièrement dans l’eau claire. Décidément le manque devait être intense pour qu’elle se comporte ainsi. C’était elle ou elle se comportait comme une salope ? Il l’avait cherché, il fallait l’avouer comme si ce qu’elle venait de faire ne pouvait pas être considéré comme un avant goût. Un avant goût drôlement délectable. « Un avant goût. Vois comme je suis clémente. Mais je n’ai pas osée aller plus loin de peur que tu ne deviennes fiévreux tel que je le suis »Taquina-t-elle, passant une main dans sa fine chevelure.

Lui, se poser des questions ? Pas tant que ça. Mi na était sa copine depuis un peu plus de cinq mois et il passait ¾ de son temps en sa compagnie ; il la connaissait donc par cœur, plus ou moins. Et il avait d'ores et déjà deviné qu'elle était frustrée à cause de son interdiction. Pour dire vrai, il connaissait déjà les conséquences de ce pas de sexe avant même qu'il ne le prononce. Et évidemment, elle allait se venger ; ce pourquoi elle était déjà en train de le dévêtir, lui tournant autour. Le pensait-elle vraiment aveugle ? La voilà qui déposait un bisou entre ses omoplates, ses mains glissant sur ses hanches en une caresse. Elle allait le chauffer : c'était ça, son courroux. Elle s'attendait sûrement à ce qu'il fasse la gueule ou, mieux, qu'il la prenne parce qu'il serait en proie à la frustration aussi. Ce qui était possible, ne parlons pas trop vite. Cependant, duccio ne se sentait pas spécialement d'attaque aujourd'hui. Il n'avait pas réellement envie de passer à l'étape supérieure ; même si cela ne demandait absolument aucun effort. Là était un avantage du couple. Certes, tous les binômes n'ont pas toujours la chance d'avoir des membres qui aiment la baise et la pratiquent souvent. Mais c'était là le point fort, si l'on peut appeler ça comme ça, du duccmi. Les deux étudiants étaient de fervents pratiquants du sexe. « Tu as raison, laissons l’eau refroidir un moment et... » et. La belka venait de poser sa main sur le pantalon de l'italien, contre son membre. Qu'est-ce que je vous disais déjà ? Ah, oui, qu'elle comptait mettre au point une vengeance. La voilà. Ses doigts se glissèrent rapidement contre la partie intime du brun, le provoquant, tandis que ses lèvres dévoraient chaque parcelle de sa peau. « … pas de sexe. » lâcha t-elle avant de finalement se décoller du corps du giena, fuyant dans la baignoire. Quel manque d'originalité. Esquissant un sourire, le méditerranéen n'était en rien irrité. En temps normal, sa rancune se serait pointée et ça aurait été l'enfer sur terre. Mais là, queudal. Il était calme, serein, amusé. Et non, mi na, ce n'était pas aujourd'hui que tu arriverais à le faire sortir de ses gonds. Par on-ne-sait quel miracle, il était posé, mature et ouvert d'esprit. Ce qui n'était pas si rare en fin de compte, sauf sur ce plan là. Doté d'un grand ego, il était difficile pour lui de passer à côté de recalages au niveau sexuel. « c'est bête pour toi mais. Je ne me sens pas particulièrement d'humeur à aller plus loin, aujourd'hui. » lança t-il alors, enlevant le reste de ses fringues dans le plus grand calme possible. C'était parfait : il n'entrait pas dans le jeu de la verte alors que, autrefois, il aurait couru illico. Peut-être était-ce parce qu'il avait dû la défendre, aujourd'hui, et qu'il l'avait découverte un peu plus faible ? De fait, il voulait juste se montrer attentif, présent, éradiquant la baise de son vocabulaire et de ses actions. De la tendresse, de l'amour, voilà ce qu'il désirait lui accorder, juste. Le reste paraissait inadapté et, presque, vulgaire. Qui aurait pu penser qu'il se comporterait comme un prince charmant, ne serait-ce qu'une petite heure ? C'était hallucinant, je vous l'accorde. Mais son refus d'aller plus loin n'avait rien à voir avec sa libido, précisons-le quand même ; mina lui plaisait vraiment, au maximum du possible, carrément. Mais voilà, en ce jour, il n'avait pas envie.

Glissant à son tour dans l'eau, lentement, une main posée sur le bord de la baignoire pour se tenir, il ajouta : « j'ai juste envie de prendre soin de toi, en fait. Autrement qu'en te prenant, si tu vois ce que je veux dire. » nageant jusqu'à sa petite amie, il s'installa derrière elle, posant ses doigts sur ses épaules, débutant une légère pression circulaire. Un bon massage, voilà quelque chose qui lui ferait le plus grand bien sans passer par les préliminaires ou la pénétration. «  ça, tu devrais aimer. Pas autant, mais assez pour ne pas te venger une nouvelle fois sur moi. » souffla t-il, approchant ses lèvres de l'oreille de sa compagne, un sourire se dessinant derechef sur ces dernières. Oh, oui, il la connaissait bien ; suffisamment pour savoir qu'elle ne s'arrêterait pas là ; davantage en voyant que l'interdiction ne l'affectait pas, lui ! Cela ne ferait que renforcer sa frustration. Alors mieux valait la prévenir maintenant plutôt que d'attendre qu'elle s'en prenne à nouveau à l'italien. Bon, évidemment, il y avait 99% de chance qu'il ne cède pas à sa nouvelle attaque mais, tout de même, il fallait lui éviter de faire des efforts inutiles qui la ferait chier davantage. Son état devait s'améliorer alors il était plus intelligent qu'elle se concentre sur son bien être, qu'elle ferme les yeux et qu'elle savoure ce qu'il lui faisait. Descendant ses fins doigts le long de la colonne vertébrale de la belle, appuyant ses pouces de chaque côté, le voilà qui s'appliquait comme un mioche débarquant à l'école primaire. Et un rond par ci, et une pression par là. Il décida même d'y ajouter quelques baisers, déposant ses lèvres contre l'épaule de mi na, les remontant lentement vers sa nuque. La chauffer ? Ce n'était pas son but. Il voulait juste qu'elle se détende, qu'elle décroche un peu de son dur quotidien, qu'elle se focalise sur autre chose. Qu'elle fasse le vide, en fait. Elle en avait besoin. Profondément besoin, même. « si tu me parlais un peu de ta vie ces temps-ci ? On a beau se croiser tous les jours, on discute pas vraiment de. Tiens. De ta faiblesse là. Je croyais que t'étais plus insomniaque pourtant ? » comme si l'insomnie provoquait de telles réactions, de tels symptômes. Mais que voulez-vous, il n'était pas médecin et, de même, il faisait suffisamment confiance à la belka pour la croire sur parole. Si il avait su qu'il s'agissait là d'une tumeur, il serait sûrement devenu fou et passerait ¾ de son temps à chercher des remèdes. Quel scandale après tout. Un monde de sorciers mais pas une personne en mesure de guérir un cancer, c'était quoi ce délire ? Déposant un bisou contre la tempe de la p lus jeune, une main abandonnant son dos, il vint alors décaler sa chevelure brune sur le côté, dévoilant la totalité de sa nuque. Qu'elle avait très jolie d'ailleurs. Posant ses yeux dessus, l'italien ajouta, comme hypnotisé : « t'es pas enceinte, au moins ? » sait-on jamais. Sa petite amie était faible et avait tendance à ne plus quitter les murs quand elle traversait un couloir, s'y accrochant. peut-être sentait-elle plus lourde, peut-être avait-elle des nausées, peut-être dormait-elle mal à cause de toutes les questions qu'elle se posait sur le sujet ? Oh mon dieu, cela devenait évident et, déjà, duccio se faisait des films dans sa tête. dieu, qu'elle le rassure, et vite.

« L'expression « Cancer du cerveau », également dit cancer ou « tumeur du système nerveux central » regroupe plusieurs formes de tumeurs susceptibles de se développer dans le cerveau. Elles sont créées par le développement anormal et anarchique de divisions cellulaires, à partir soit d'une cellule du cerveau lui-même, soit d'une cellule métastasique exportée d'un cancer situé dans une autre partie du corps. » Des termes extrêmement scientifiques qui définissait l’intitulé de sa maladie, si on pouvait appeler cela « maladie ». Ce n’était pas une grippe, ni un rhume mais plutôt quelque chose d’invisible qu’elle taisait. Pourtant elle le savait depuis longtemps, savait particulièrement les conséquences de son refus d’être opéré mais jusque là la jeune coréenne n’avait trouvé aucune raison de subir une opération chirurgical aussi importante. Soixante dix pour cent de chance qu’elle décède lors de l’opération, vingt huit pour cent de chance qu’elle s’en sorte avec des traumatismes tel que des problèmes psychologiques, une paralysie totale, la perte de ses sens primaires ou une amnésie et enfin seulement deux pour cent de chance qu’elle s’en sorte indemne. Alors cela valait-il réellement le coup qu’elle prenne le risque ? C’était la question qu’elle s’était toujours posée, jusqu’à ce que la tumeur amplifia entraînant avec elle des symptômes plus prononcés. Violents maux de tête, nausées, vertiges, perturbations de la vision, trouble de l’humeur, légère perte de mémoire, confusion mentale et crise d’épilepsie. La jeune verte n’avait tout bonnement plus le choix, d’ailleurs on ne lui laissait pas choisir, elle serait opéré d’ici environs six mois. Ce qui pour ses parents représentait déjà un gros risque. Six mois, il pouvait se passer tellement de choses en six mois et si c’était trop long ? Néanmoins la belka, ne laissait paraitre aucune inquiétude. En quoi informer ses proches l’aiderait-elle ? Seul un climat de dépression, d’inquiétude et de tristesse finirait par devenir son quotidien et elle n’en voulait pas. La jeune asiatique se contentait donc de profiter un maximum des mois qu’il lui restait car même sans être pessimiste et tout en restant réaliste, elle avait peu de chance de s’en sortir. Une autre raison pour laquelle, elle n’en avait pas parlé avec l’italien. Il n’y avait rien à expliquer, tout ce qu’elle voulait c’était profiter du temps qu’il lui restait à ses côtés. Et c’est-ce qu’elle faisait, bien que faible, elle n’avait de cesse de le désirer et une fois encore elle le lui montrait. Certes ce n’était en aucun cas le bon moment et elle n’était pas particulièrement en forme mais qu’est-ce qu’elle pouvait s’en moquer - royalement - .

« c'est bête pour toi mais. Je ne me sens pas particulièrement d'humeur à aller plus loin, aujourd'hui. » Déglutissant légèrement, elle remercia le bon de dieu, de ne pas avoir été face au jeune homme afin de lui épargner la vision que lui aurait offerte la jeune femme, vexée. Une fraction de seconde, c’est le temps qu’il lui fallut pour se ressaisir. Car non, elle ne comptait pas lui faire une scène, il n’en avait pas envie ? D’accord. Voilà ça s’arrêtait là, elle n’avait en aucun cas envie de s’engueuler avec lui juste parce qu’apparemment il n’avait pas envie d’une partie de jambes en l’air. Deplus ce n’était pas dans son interêt de forcer le jeune homme, le plaisir ne venait qu’avec l’envie des deux partenaires et non d’un seul, ce pourquoi elle cala sa tête contre le rebord de la baignoire tout en expirant légèrement. « j'ai juste envie de prendre soin de toi, en fait. Autrement qu'en te prenant, si tu vois ce que je veux dire. » Elle voyait parfaitement ce qu’il voulait dire, ce n’était d’ailleurs pas étonnant venant de lui, il l’avait toujours surprotégé alors pourquoi cela viendrait-il à changer. Qu’il reste avec elle était déjà amplement satisfaisant alors elle n’allait pas refuser que celui-ci vienne prendre soin d’elle. Même si ce n’était pas exactement de la manière qu’elle aurait souhaité. Le reste viendrait quand elle irait mieux. Fermant délicatement les yeux, sentant son compagnon ce glissait derrière elle, la jeune belka ne put s’empêcher d’esquissait un sourire lorsqu’il entama un doux massage. Le jeune giena savait comment la calmer, et là elle ne pouvait qu’apprécier ce moment de tendresse. Alors oui, elle ne se vengerait pas qu’il ne s’inquiète pas de ça. Pour le moment, elle comptait bien profiter, se relaxer et seulement quand il lui ferait signe alors elle se permettrait de le séduire de nouveau. Frissonnant face aux baisers que déposait son amant le long de sa nuque, elle porta ses mains à son visage afin de se frotter les yeux. Ce n’était pas non plus le moment de s’endormir, bien que cela soit atrocement agréable et relaxant, mina n’avait en aucun cas envie de plonger dans les bras de morphée.  « si tu me parlais un peu de ta vie ces temps-ci ? On a beau se croiser tous les jours, on discute pas vraiment de. Tiens. De ta faiblesse là. Je croyais que t'étais plus insomniaque pourtant ? » Se crispant soudainement, ses doigts se resserrèrent sur la peau nue de ses propres cuisses. Se pouvait-il qu’il se doute de quelque chose ? Elle se faisait pourtant vigilante, même son pendentif semblait atrocement banal lorsque l’on ne savait pas ce qu’il contenait. Portant l’un de ses mains au bijoux elle le fit tourner entre ses doigts sans chercher à répondre au jeune homme. Si elle prenait la parole, elle risquerait de bégayer et de lui laisser entendre que ses doutes étaient justifiés. Elle n’était plus insomniaque de toute manière l’insomnie n’aurait su provoqué de tels symptômes ce que son jeune amant ne tarda pas à comprendre. « t'es pas enceinte, au moins ? » Ecarquillant les yeux, elle s’éloigna soudainement du jeune homme. Les symptômes n’étaient pas réellement les même mais si il était capable d’en déduire cela aussi faux cela puisse être comment pourrait-elle s’assurer qu’il ne découvre pas sa tumeur ? Portant ses propres mains sur son doux petite ventre, elle se retourna fixant silencieusement l’italien. Etre enceinte, aurait été préférable. L’idée d’attendre un enfant de cet homme qu’elle aimait tant n’aurait su que la réjouir et pourtant le regard qu’elle portait sur le giena n’avait rien d’heureux. Ce n’était tout bonnement pas envisageable, elle n’aurait jamais la force de porter en elle un enfant. Sans la tumeur, peut-être, mais avec non. Se positionnant face au jeune homme, ses doigts vinrent s’emparer des mains du jeune homme qu’elle posa délicatement contre son ventre. Un geste emplis de tendresse qui risquait tout de même de laisser le jeune homme penser qu’elle était bel et bien enceinte. C’est donc dans un sourire quelque peu forcé qu’elle lui répondit avec sérénité. « malheureusement non. » |J’aurais préféré | ~ se força-t-elle à ne pas dire. Cela aurait été tellement plus simple de remplacer la tumeur par un adorable petit être. Détournant son regard, elle se mordit l’intérieur de la joue comme pour se convaincre que ce n’était pas le moment de craquer. Si il pensait qu’elle allait mal réellement mal au point de pleurer devant lui alors il se trompait. Pour rien au monde, elle n’aurait souhaité partager sa souffrance avec lui. Il était beaucoup trop important pour qu’elle ose lui faire subir cela. Lui lançant un petit regard en coin, elle secoua la tête dans tout les sens avant de se stopper riant légèrement. La belka avait toujours était ainsi , éviter les sujets tristes et blessants en se comportant comme une gamine, c’est donc tout en tirant la langue à son amant qu’elle l’aspergea d’eau. « Une gamine te suffit amplement attendons encore un peu pour procréer veux-tu ? » Oui attendons encore, espérons le futur et envisageons ce qui ne se produira probablement pas. Juste pour qu’elle puisse rire et pleurer de joie au côté du garou encore quelque temps. Passant ses bras autour de la nuque du garou, elle vint délicatement poser son front contre celui du jeune homme, fermant délicatement ses yeux. Seul cette sensation de bien être lui était réellement importante. Murmurant un doux « je t’aime », elle déposa un délicat baiser sur les fines lèvres du giena avant de venir nicher sa tête dans le creux des épaules de celui-ci. Dorénavant tout irait bien, elle en était persuadé.

Mina, enceinte ? L'idée n'était pas si désagréable, à vrai dire. Certes, un peu flippante, mais pas déplaisante. Une fille aussi mignonne portant son enfant, avait-il réellement de quoi se plaindre ? Non, mais il estimait avoir le temps de penser à tout ça. Là, ils étaient tous deux un peu jeunes pour s'imaginer parents d'un quelconque petit louveteau. Oh, oui, parce que la vie ne serait pas bien simple. Les gênes du garou l'emporteraient sur ceux de la sorcière : le môme serait fort, résistant, mais il se trimbalerait aussi le lourd fardeau que lui offrirait cruellement la pleine lune. De longues et douloureuses nuits à essayer de se contrôler, de ne tuer personne, d'accepter la bête qui se tapirait au fond de lui. Soupirant, observant la belka s'éloigner, duccio constatait que les moins étaient plus nombreux que les plus ; mais il n'empêchait pas qu'il n'avait pas le moindre envie de se débarrasser de l'embryon si celui-ci existait. Avoir un enfant ? Il n'y avait jamais réellement songé. Donner la vie à un gamin tout en sachant pertinemment que ce dernier aurait une existence maudite ne le motivait pas. Était-il réellement égoïste, dans le fond ? Vouloir épargner des petits d'une telle vie, était-ce mal ? « malheureusement non. » bon, au moins, c'était clair. Se faisant asperger d'eau, duccio soupira d'amusement, voyant la belka se comporter comme une môme hyperactive. « une gamine te suffit amplement attendons encore un peu pour procréer veux-tu ? » sans même comprendre ce qui se passait, duccio fut témoin de sa propre déception. La flamme de bonne humeur qui s'était glissée dans son cœur avait disparue ; et ce, depuis quelques secondes déjà. Depuis que mina lui avait avoué que non, elle n'était pas enceinte, bien qu'elle avait porté sa main à son ventre. Fausse joie. Avait-elle fait exprès ? S'humectant les lèvres, il glissa ses mains sur la taille de la plus jeune, l'incitant à venir dans ses bras. Lui qui ne voulait pas d'enfant, le voilà qui était déçu. Déçu que sa faible compagne ne porte pas un dévoreur de viandes dans son utérus. Merde, c'était quoi l'arnaque ? Cela devrait être une bonne nouvelle ! Il n'y avait ni de danger pour qu'elle meurt lors de l'accouchement, puisqu'il n'y en aurait pas, et les personnes qui les entouraient n'auraient pas à craindre de se faire manger. Aucune responsabilité, aucun problème, aucun risque. Tout était parfait. Si parfait que notre rital était obligé de se forcer à sourire, faussement soulagé. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Leurs vies étaient déjà bien compliquées et ils étaient encore trop immatures pour élever un autre être. ça, c'était l'excuse numéro une, ou deux. L'excuse générale, quoi. Parce que, dans le fond, le giena savait parfaitement comment s'occuper de son fils ou de sa fille, ayant déjà été le guide de ses frères et de pas mal d'autres garous. Être responsable, attentif, « être un bon père » tout simplement, il en était capable et intimement persuadé. Le je t'aime de la belka le sortit de ses pensées, lui faisant relever la tête. D'humeur câline, le brun répondit au baiser, tirant la verte contre lui. Là, sentant le cœur de sa petite amie battre rapidement contre son torse, la hyène remonta sa main droite dans son dos, venant loger ses doigts dans ses doux cheveux. « je t'aime aussi, mina. Mais je suis pas dupe. Si tu n'es pas enceinte, ni insomniaque, c'est quoi le souci alors ? » et non, il ne perdait pas le nord et malgré la pointe de tristesse bien présente dans son regard, affecté par la dite bonne nouvelle, il n'avait pas oublié sa question principale. Pourquoi était-elle si faiblarde ces temps-ci ? C'est à peine si elle tenait debout. Son état semblait s'aggraver de jour en jour, l'entraînant lentement vers un gouffre sans fond. Et lui, qu'était-il censé faire dans tout ça ? Fermer les yeux et continuer son petit train-train de vie ? Non, il était son homme. La personne là pour l'aider. La première, en tout cas. Il se devait d'être présent, avenant et, surtout, de ne pas passer à côté de ce problème important et largement visible.

Duccio n'était pas le mec qui se fiche des soucis des autres, qui passe à côté sans rien dire, sans rien voir, feintant l'incompréhension ou revêtant un costume d'aveugle. Non, il aimait cette fille ; c'était juste impossible pour lui de faire comme si de rien n'était. Attendant la réponse de sa belle, l'aîné baek lui caressait la nuque avec tendresse, un peu comme si, justement, il s'occupait d'une petite fille. Mais, en toute franchise, c'était bel et bien ce à quoi ressemblait la belka. Si naïve, si douce, si mignonne. Si gentille. Cette gamine sentait l'innocence à plein nez ; oui, bien qu'elle avait un goût très prononcé pour le sexe. Et, étrangement, même durant leurs rapports sexuels, elle avait toujours cette aura de fillette, à tel point que duccio se sentait parfois pédophile. Il lui était d'ailleurs déjà arrivé plusieurs fois de vérifier l'âge de sa cadette : sait-on jamais, si elle avait bu une potion ou lancé un sort pour paraître plus vieille. Repensant à ça, le giena esquissa un sourire, appuyant sa tête contre celle de son interlocutrice. « laisse tomber, on en parlera plus tard. Que dirais-tu de. » roulant des yeux, il fit mine de réfléchir, inspirant puis expirant profondément. « tiens. Pourquoi ne pas faire un enfant ? » son sourire s'élargit aussitôt. Si il se trouvait drôle ? Oui, assez. Il désirait juste lui remonter le moral, lui faire oublier la raison de son état même si il voulait par dessus tout la connaître. Il n'avait pas l'impression qu'elle était sur le point de tout lui déballer, il était donc inutile d'insister pour le moment. Et puis, faire l'amour l'affaiblirait sans doute un peu plus, la mettant au maximum en confiance et, là, il pourrait attaquer, à nouveau. Mina marchait comme ça : il fallait vraiment qu'elle soit calme, ou très mal, pour qu'elle fasse des aveux. Il allait donc jouer sur ce terrain-ci. Passant son pouce sur les lèvres de la brunette, le rital les observa, les caressant. « enfin, si tu veux, je ne te force à rien. » si il voulait vraiment un môme ? Dans le fond, oui. Maintenant que la possibilité s'était montrée, un désir presque ardent d'être papa occupait son esprit. Mais il n'était pas égoïste et les chances que le bébé soit bien accroché, si ils en faisaient un, étaient bien maigres. Regardez-la. Toute fragile. Il n'avait qu'à la pousser un peu pour qu'elle se brise : comment porter un second être quand on est comme ça ? Oh, et puis, trêve de conneries. Ce n'était pas le moment ; dans un futur proche, peut-être. Ou pas. C'était mal, mal. Plantant ses prunelles couleur encre dans celles de son interlocutrice, la hyène s'humecta les lèvres, la relâchant pour venir glisser sa main à présent libre entre ses cuisses. Elle avait toujours envie de coucher avec lui, il la connaissait bien. Ils auraient pu parler de l'enterrement d'un proche qu'elle n'aurait quand même pas refusé. Peur ? Non. Nymphomane ? Non plus. "Juste amoureuse" répondront certains, "aimant le sexe avec son petit ami" répondront d'autres. Glissant son majeur entre les petites lèvres de la belka, duccio vint masser avec lenteur l'entrée de son vagin, en redessinant les contours. « tu prends la pilule ? On en avait parlé, mais je ne me souviens pas si t'as été l'acheter après. » son autre doigt abandonnant la bouche de sa compagne, il se contenta de lui caresser la joue, tendre. « parce que sinon, inutile de se chauffer, j'ai pas de capote et dox est à trois mille kilomètres. » en gros, si elle ne la prenait pas, c'était mort. Ils remettraient à plus tard, au soir sans doute, mais pour la séance de sexe dans le bain il fallait oublier.

Fullness, plénitude, épanouissement, bonheur. La jeune asiatique n’avait pas besoin d’un nombre de facteurs positifs exceptionnels pour être heureuse. En réalité, il ne lui en fallait qu’un. Duccio. Il y avait beau avoir la maladie, la simple présence du jeune italien arrivait à la rassurer, à la consoler et tout cela sans même qu’il ne se doute de ce dont elle était porteuse. Du moment que lui allait bien comment pourrait-elle allait mal ? Et c’était sa propre définition de l’amour, les sentiments de son conjoint déteignant sur elle à la perfection. Oui, elle était niaise et atrocement gamine lorsqu’il s’agissait de parler de ce qu’elle ressentait pour le jeune homme mais que voulez-vous. Il suffisait d’un rien, pour qu’elle sourit. D’un rien pour qu’elle oubliât. De lui pour qu’elle soit heureuse. En y réfléchissant plus minutieusement, mina se rendait compte au fil du temps que même si l’italien ne l’avait jamais aimé, même si il ne s’était contenté de n’être qu’un ami, qu’une connaissance. Oui même dans ces cas présents, elle n’aurait pu s’empêcher de développer des sentiments à son égard. C’était relativement stupide d’être ainsi, aussi naïve mais que voulez-vous c’était relativement plus fort qu’elle. Ce qui la caractérisait. En y songeant, la jeune verte souffrait de son silence face au giena. Était-ce lui mentir que d’omettre de lui dire qu’elle avait une tumeur au cerveau ? Elle avait pleinement conscience qu’il le prendrait mal et pourtant cela ne changeait rien. A aucun moment, elle ne désirait qu’il n’ait pitié d’elle et se rende malade pour elle. C’était relativement égoïste puisque seul ce qu’elle désirait importait véritablement. Ne pas prendre compte de ce que pourrait désirer son conjoint en apprenant la vérité relevait d’un certain manque de respect. Toutefois elle ne souhaitait pas approfondir le sujet. Ils étaient bien tout les deux, vivant au jour le jour et cela n’était pas prêt de changer pas tant qu’elle serait encore en vie. Deux personnes se lient par la confiance qu’elles ont l’une en l’autre. Une traîtresse c’est-ce qu’elle était en quelque sorte mais d’un côté cela n’avait rien à voir avec la tromperie, elle se contentait juste de retarder le moment fatidique, celui où elle devrait probablement lui faire ses adieux. Plus tard cela aurait lieu moins ce serait douloureux pour elle de le voir souffrir. Une confiance aveugle, un amour inhumain et une connerie purement humaine. Comment nommer le sentiment qui était né dans son cœur le jour où elle l’avait rencontrée ? L’amour ? L’excitation ? Non.. Pas ces mots aux consonances douces, un envie proche de la jalousie … de l’impatience et du désir. « je t'aime aussi, mina. Mais je suis pas dupe. Si tu n'es pas enceinte, ni insomniaque, c'est quoi le souci alors ? »  Que ressentait-on lorsqu’un proche venait à disparaitre ? Cela était-il semblable à la sensation si désagréable que laissait notre compagnon lorsqu’il quittait subitement le bain chaud que nous partagions ensemble laissant s’installer un climat relativement froid et morne ? La simple pensée que Duccio puisse ressentir cela lui procura de léger frissons de long de l’échines. Ces dernières paroles continuaient d’errer entre espoir et désespoir. Parce que la chose la plus importante dans le vie de chacun varie en fonction des gens. A ce moment précis la chose la plus importante pour la belka était de pouvoir entendre l’italien lui dire qu’il l’aimait encore et encore. Oui la chose la plus importante. En lui mentant, lui cachant ainsi la vérité, mina se rendait compte que son propre égoïsme finissait par la blesser elle-même lui faisant encore plus mal. « notre cœur veut être heureux alors il vibre. À chaque fois ça blesse quelqu’un et ça nous blesse aussi , est-ce qu’on peut vraiment atteindre le bonheur. » A l’époque et encore actuellement, l’asiatique voulait à tout prix avoir une relation profonde et forte avec quelqu’un , une relation inaltérable. Mais on ne peut pas attacher deux personnes l’une à l’autre, on ne peut que les relier alors il ne devait pas s’enchainer à elle pas autant qu’elle ne l’était déjà à lui. Le regard fixant un point invisible, elle fut subitement tiré de ses pensées par la réplique du jeune homme.. « laisse tomber, on en parlera plus tard. Que dirais-tu de. »> Soulagement et stupéfaction. Elle n’aurait pas besoin de lui mentir plus qu’elle ne l’avait déjà fait toutefois cela la surprenait qu’il abandonne si facilement lui qui habituellement cherchait toujours à savoir la raison de ses troubles. .« tiens. Pourquoi ne pas faire un enfant ? » Déglutissant faiblement, elle releva la tête vers son amant, les yeux écarquillés. Son cœur battant la chamade comme si elle n’avait pas été plongé précédemment dans de nombreuses idées noires. Pourquoi changeait-il subitement d’avis ? Il avait pourtant été bien clair auparavant qu’il n’en avait pas envie, n’était pas d’humeur à lui faire l’amour. Alors pourquoi ce changement si soudain ? Cela était pourtant très clair, il souhaitait probablement lui faire plaisir, hors ce n’est pas réellement ce qu’elle désirait. Qu’il lui fasse l’amour oui, qu’elle soit la seule à le désirer réellement .. Hmm non. Le pouce du rital vînt alors caresser ses lèvres, celle-ci s’entrouvrant légèrement face au contact de cette peau douce. Si elle le voulait ? Toujours. C’était pourtant bien réel, pas une seule fois , elle n’avait repousser les avances de l’italien, pas une seule fois refuser de fusionner son corps au sien et pas une seule fois elle n’avait ressentis l’absence de désir à son égard. Perverse ? Nymphomane ? Obsédé ? Non enfin pas totalement plutôt amoureuse. Oui ce devait être cela.

Ses yeux verts plongés dans ceux du giena, elle frissonna en sentant la main du jeune homme se glissait sensuellement entre ses cuisses. S’humectant les lèvres d’un coup de langue, elle se mordit la lèvre inférieure sans pour autant le quitter du regard. Les suspicions de l’italien sur son éventuel prise de pilules la firent sourire. La contraception était quelque chose de nécessaire pour la jeune Coréenne. Pour différentes raison elle ne souhaitait en aucun cas se retrouver enceinte. Elever une enfant n’était pas chose aisée encore plus lorsqu’il s’agissait d’un futur garou ce qui serait obligatoirement le cas si elle tombait enceinte de Duccio deplus elle était physiquement incapable de mettre au monde. Trop faible pour permettre à un petit être de croître en son sein. Mais là n’était pas la question qu’elle la prenne ou non cela n’était pas réellement ce qui la préoccupait principalement mais plutôt le désir présent ou non de l’italien. Se penchant sur son conjoint, elle entrouvrit ses lèvres , ses yeux pétillants d’excitation. « je prends ce qu’il faut mais cela ne sert à rien que tu m’excites pour après me dire que tu n’en as aucunement envie , ma fierté en a déjà bien trop prit pour elle-même. » Un doux murmure au creux de son oreille. Repousser les avances de la jeune femme, lui dire ne pas avoir envie d’elle était légèrement vexant même si elle se doutait qu’il faisait ça pour son bien. Surement pour qu’elle reprenne des forces. Que les choses soient claires si il se jouait encore d’elle, ce n’était pas gentiment qu’elle accepterait le refroidissement. Posant délicatement l’une de ses mains sur la nuque de son amant la remontant délicatement dans sa chevelure , elle fit glisser sa main libre le long du torse de l’italien. Jouant du bout de ses doigts comme si elle dessinait des traits invisibles , descendant sa main le long de ses hanches avant de venir caresser son bas ventre sans pour autant s’attaquer à la verge de celui-ci. Ses lèvres quand a elles vinrent délicatement se poser sur la nuque du rouge y déposant de longs baisers sensuels. Oh que oui elle le désirait de tout son corps, son bas ventre la brûlant déjà atrocement. Mina n’avait jamais eu besoin d’énormément de préliminaires pour pouvoir passer à l’acte c’était ça qui était plaisant dans un sens lorsqu’elle désirait une baise rapide , il n’avait pas besoin de la chauffer intensément et lorsqu’ils désiraient se jouer l’un de l’autre, le désir se révélait trop intense tellement jouissif. Remontant délicatement ses lèvres le long de la mâchoire de l’étudiant, elle plongea ses prunelles dans les siennes avant de lui adresser un léger sourire. « j’ai pensé que je pouvais mourir parce que je te voulais, je n’en pouvais plus tellement je te voulais. Mais moi qu’ai-je bien pu t’apporter ? » Un léger rire cristallin se glissa entre ses lèves tandis qu’elle plissait les yeux riant. « Les écrivains sont atrocement romantique tout comme la majorité des femmes, mais ils ont raison sur un point : je me meurs de désirs pour toi. » S’humectant les lèvres, elle posa délicatement son front contre celui de Duccio avant de venir embrasser sensuellement celui-ci. Si il n’avait pas la tête à cela qu’il le lui dise maintenant et elle se contenterait de retourner en classe sans faire d’histoire.