Raise your hands if you hate me || Plancton



 
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 Raise your hands if you hate me || Plancton

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Nâra Lejandro
Nâra Lejandro
you look good enough to eat.

pseudo : xHENKA
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Raise your hands if you hate me || Plancton Untitl16

Este en Xhen, y estará encantado de comerte...



Raise your hands if you hate me || Plancton _
MessageSujet: Raise your hands if you hate me || Plancton   Raise your hands if you hate me || Plancton Icon_minitimeVen 26 Aoû - 14:19

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Il y a des jours où on ne veut pas se lever, où rester dans son lit serait l’idéal. Il y a de ces jours, que rien qu’en regardant par sa fenêtre l’envie de faire quoi que ce soit nous abandonne, à cause du mauvais temps. A cause de la pluie même. Il pleuvait des cordes aujourd’hui. Le ciel était noir, et potentiellement triste, menaçant. On ne distinguait pas la lumière du jour, à tel point que Lejandro avait pu sortir tranquillement. Il ne pouvait pas rester dans son lit. Ça l’agaçait de rester sans rien faire. Même si ce n’était que marcher, il préférait ça à être dans son lit. Il avait donc déserté sa chambre, et la salle commune en milieu d’après midi. On était mercredi, par conséquent, il n’aurait cours qu’à vingt heures. Vagabondant dans les couloirs de l’école, Lex se demandait que faire. Xhen s’était enroulé autour de son bras, très bien, mais ce n’était pas facile de marcher avec, et il lui faisait comprendre. Parfois, il se demandait comment ce serait s’il pouvait se faire comprendre par n’importe quel serpent… Lejandro se posait souvent ce genre de question. Tout ce qui avait un rapport avec le pouvoir, la grandeur, ou tout simplement soit un peu obscur, ça l’intéressait. Il avait grandi ainsi, en considérant le mal comme son bien, on ne pouvait plus changer cela dans son esprit. Se dirigeant à la sortie du château, il ne fit même pas attention aux gens qui lui souriaient autour, à ceux qui lui souhaitaient une bonne journée. Il marchait, droit et fier, mais, tout ce qu’il y avait autour de lui, lui semblait invisible. Des moments comme celui-ci lui arrivaient souvent, il ne prenait plus le temps de tenir son masque. Ça lui arrivait, mais cela passait inaperçu, même le plus parfait des élèves pouvait avoir une mauvaise journée, n’est-ce pas ? La pluie ne cessait de tomber, mais lui s’en fichait, il continua de marcher, sous cette pluie froide. Xhen vint s’enrouler alors autour du cou de Lex, ce qui fit sourire le propriétaire de la bête ; Xhen avait faim. L’eau venant du ciel tapait sur lui comme sur son serpent, et c’est ainsi qu’ils s’éloignèrent doucement du château. Il n’y avait pas que Xhen qui avait faim. Seulement voilà, Lejandro ne pouvait pas manger à sa faim, encore moins ce qu’il voudrait réellement manger, mais il devait s’y tenir, il ne pouvait pas faire autrement. Du moins, pas pour le moment, car il trouverait bien une solution à son envie de sang humain. Fallait se l’avouer, il avait beaucoup de mal à se tenir à cette règle, et dès qu’il trouvait une proie facile, une proie que personne ne connaissait, il ne se gênait pas pour la dévorer. Bien entendu, tout cela était fait dans le secret… Dans la forêt, Lejandro laissa Xhen se poser au sol, lui avait de la chance, ce n’était pas des animaux qui lui manquaient. Il regarda le ciel, avec sympathie. Lui aimait ce temps de merde.

Minuit sonne, le dernier cours de sa nuit prend fin. Lejandro est de meilleure humeur désormais, et reste quelques instants à débattre sur le cours avec des camarades. Le voilà social, souriant, rieur, blagueur. Qui oserait croire qu’à l’intérieur, que dans son esprit il les a déjà dévorés trois fois, ou qu’il les maudit, encore et encore. Pour faire simple, à ce moment, alors qu’il rit à une remarque, il ne ressent qu’un dédain sans limites pour ces gens qui l’entourent. Les gens le dégoûtent, et il est partagé entre l’envie de les voir souffrir, ou juste disparaître. Selon lui, ils ne méritent même pas son attention. Mais il continue de jouer, son éternel rôle, rôle qu’il jouera sûrement à tout jamais, mais qu’importe, un jour, il se débarrassera de ce dégoût en retournant parmi les siens, non ? Oh, ses camarades voulaient aller faire un tour au grand salon, dans l’aile est. Lejandro sourit, et feint l’enthousiasme, allons-y, pour passer le temps, mais oui, allons-y ! Cet homme sait se fondre dans la masse, enfin, homme est un petit mot comparé à ce qu’il était. Lui était bien au dessus de cela, il le savait, on lui avait toujours dit, ce n’était que la stricte vérité.

Il pénétra dans le grand salon avec ses « camarades ». Il y avait d’autres élèves ici, certains regardaient un film, d’autres parlaient assis à une table. Lex en salua quelques uns au passage, avec un large sourire. Quand il se lassera de jouer les sociables, il deviendra sûrement un psychopathe fini ; manipuler si bien les gens, leur faire croire ce que bon lui semblait, ne pourrait pas le mener à faire des choses correctes de toute façon. Le jeune sorcier prit une chaise et s’assit près des autres, qui avaient décidé de se mettre à une table de jeu. Lui n’y jouerait pas, il les encouragerait tout simplement. Un vampire a trop de temps à perdre, vraiment trop…

Au bout d’un moment, Lejandro s’était mis à lire, se préparant pour ses prochains cours, alors qu’il suivait parfaitement la partie, ainsi que la conversation. Il était très polyvalent, forcément. Et puis, là, il se sentit observé. A vrai dire, il s’était senti ainsi depuis qu’il avait mis les pieds dans le salon, mais il s’était dit qu’avec ces personnes qui entraient et sortaient, c’était un peu normal. Sauf que là, ça commençait à l’agacer, alors, il regarda attentivement autour de lui, se levant de sa chaise, rangeant son livre. Son regard balaya la pièce, et là, il croisa le regard d’un de ses meilleurs amis, vive l’ironie. Il retint un rire, et le plus naturellement, il lui offrit un magnifique sourire. Tout en son visage laissait voir qu’il était quelqu’un de sympathique, comme il l‘avait été jusque maintenant avec les autres. Mais Léo n’y était pas vraiment habitué, n’est-ce pas ? Alors, tout en souriant, il mima : « bonsoir Leo » avant de reprendre la conversation. Ils allaient bientôt partir, mais lui, soudainement, en voyant Leo dans le coin, il n’en avait pas envie. Il sentait qu’il allait bien s’amuser.


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Hyun Léo
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MessageSujet: Re: Raise your hands if you hate me || Plancton   Raise your hands if you hate me || Plancton Icon_minitimeDim 28 Aoû - 15:19

« Il est vraiment fin, Lejandro, hein ?
- Mh ? Pourquoi, tu t’inquiètes pour lui ?
- Non, je le regardais juste et je me suis dit ça.
- … Hey, Léo.
- Quoi ?
- Il te plaît ?
- P-pardon ? Ça va pas ? Bien sûr que non, pour quoi tu me prends ?
- Quand tu le vois, t’es sûr que t’as pas envie de le plaquer contre un mur, de le retourner, d’ouvrir ta braguette et de le…
- NON, JE TE DIS QUE NON. Putain, mais tu m’emmerdes avec tes questions à la con !
- En l’occurrence, c’est pas d’un con qu’on parle, mais d’une…
- C’EST BON, MERCI. »

Courroucé, Léo mit fin à la conversation en refermant sèchement son livre de Métamorphose posé sur ses genoux. Il ne l’avait pas vraiment ouvert pour l’étudier, à vrai dire. Il se contentait de le feuilleter pour avoir l’air de faire quelque chose. Léo n’aimait pas étudier, et de toutes façons, il n’en avait pas besoin pour avoir de bonnes notes. Par ailleurs, ses cours commençaient dans plusieurs heures, mais avec l’arrivée massive des élèves humains à l’école, il avait eu le temps de se faire énormément d’amis parmi eux, ce qui justifiait sa présence dans un couloir en pleine journée. Revoir des gens normaux - oui, parce que depuis son transfert ici, il n’avait pas eu l’occasion de voir beaucoup de mortels - lui faisait un bien fou. Ça lui rappelait un peu ce qu’avait été son passé sur lequel il s’évertuait nuit et jour à épiloguer. Et puis, il faisait moche dehors, il ne risquait pas vraiment de cramer au soleil à cause d‘une fenêtre mal placée, il fallait bien qu‘il profite. La pluie cliquetait sur le toit et sur le sol depuis la veille déjà, jetant la vieille cape sombre et morne sur Dasy qu’il cherchait toujours à éliminer, plongeant les élèves dans une mélancolie doucereuse et déprimante. Il faut avouer qu’ici, ce n’était pas la joie tous les jours, à son plus grand mécontentement… car au risque de rentrer dans les préjugés, une école incrustée dans une ancienne prison et peuplées de bêtes sauvages pas toujours très commodes ne lui permettait pas de se lâcher pour faire la fête très souvent. Bref. Léo releva la tête en silence et fixa le dos dudit Lejandro qui continuait de s’enfoncer dans le couloir. Il se demanda vaguement pour quelle raison obscure il se promenait avec son vilain reptile en pleine journée mais préféra ne pas chercher plus loin. Se poser ce genre de questions n’était pas pour faire taire son compère geobuk qui semblait persuadé de l’avoir vu virer de bord, prêt à se consumer d’hilarité au moindre de ses faux pas. N’importe quoi. Comme si Léo pouvait être une personne comme ça. C’était la supposition la plus absurde que quiconque ait jamais faite à son sujet, ce qui avait le don de l’exaspérer plus qu’autre chose. Et Dieu sait qu’un nombre incalculable de suppositions avaient déjà été faites à son sujet.

Les cours se venaient de s‘achever. Léo avait purement l’impression d’avoir gâché sa journée, la marque de son livre profondément taillée dans sa joue, le coin de la bouche encore humide. Et bien oui, Monsieur pouvait parfois baver lorsqu’il dormait, ça ne vous arrive jamais, à vous ? Débraillé était le mot qui convenait le mieux pour le décrire. Tout en Léo était une sorte de gribouillis inachevé: de sa chemise dépassant de son pantalon, jusqu’à ses chaussettes dépareillées tout en passant par ses cheveux réunis à l’arrière de son crâne par un élastique de fortune qui trouvaient encore le moyen d’être ébouriffés, il n’était pas vraiment à son avantage présentement. Comme si cela pouvait avoir son importance, songeait-il parfois avec sagesse. Tout le monde l’appréciait, mal fagoté ou non, alors à quoi bon jouer les beaux gosses ? Ce n’était pas ce qu’il cherchait, la beauté n’était qu’artifice, superficielle. Assit seul dans son coin, dans un fauteuil positionné au coin du grand salon, Léo se taisait. En temps normal, nul va sans dire qu’il serait déjà entouré d’une dizaine de personnes à papoter ou à faire des bêtises, mais pour le moment, son attention était purement focalisée sur la lettre qu’il écrivait à sa famille. Lorsqu’il faisait ça, soudainement, on le laissait tranquille: tout le monde savait qu’il n’y avait rien de plus précieux pour lui que sa famille, ce qui encourageait les autres à le laisser tranquille de temps en temps pour ça. Mais pour en revenir à la beauté, à l’élégance… un frisson lui parcouru la nuque. Le genre de frissons qu’on a lorsqu’un mauvais pressentiment nous assaille. Doucement, la pointe de sa plume encore posée sur son parchemin, Léo releva la tête et chercha des yeux la raison de cette alerte qui avait fait courir sur lui un mélange d’appréhension, de dégoût et d’excitation. Naturellement, il ne lui fallut pas bien longtemps pour apercevoir l’individu qui venait de provoquer tout ça. Entouré de quelques personnes - je dis bien « personnes » et non « amis » puisque Léo doutait fort qu’il fût seulement capable de comprendre ce qu’était véritablement l’amitié - Lejandro s’avançait dans le salon. Léo ne détestait pas Lejandro, à vrai dire, mais de toute évidence, il n’était pas capable de l’apprécier non plus. Le giena représentait à lui tout seul le peu de choses que Léo ne supportait pas, et s’il avait bien tout compris ses sentiments à son égard, Lejandro nourrissait pour lui plus de méprise que pour n’importe qui d’autre. Entre eux, c’était à celui qui agacerait le plus l’autre, tant par les mots que par les actes, et ce, depuis l’arrivée de Léo deux ans plus tôt. On ne peut pas aimer tout le monde, dans la vie, hm ?

Léo le regarda aller s’assoir à une table non-loin en plissant les yeux. Comme il pouvait l’agacer ! Monsieur parfait, Monsieur gentil, Monsieur sociable… des clous ! Lejandro n’était rien de tout ça, il le savait bien, ce n’était qu’un jeu qu’il mettait soigneusement en place pour avoir les autres dans sa poche. Si pitoyable, si ridicule… mais quelque part, au fond, Léo avait quand même un peu de peine pour lui. Sans doute était-il trop compatissant, mais il cherchait des excuses à Lejandro. Peut-être se sentait-il seul, par exemple. Ou alors, peut-être que ses parents le battaient et qu’il avait besoin de se sentir entouré. Enfin, tout cela était plus qu’improbable, mais le kaban ne pouvait s’empêcher de se dire ce genre de choses. Il aurait pardonné beaucoup de ses affronts à Lejandro s’il avait appris qu’une catastrophe x ou y agrémentait sa vie quotidienne, alors il cherchait, il se posait des hypothèses. C’était toujours une meilleure occupation que d’observer attentivement la courbe de sa mâchoire, le détail de ses mains ou sa gorge nacrée au point de donner prétexte à ses amis de se foutre de lui. S’il en avait été capable, Léo aurait été forcé d’admettre qu’il aimait bien regarder Lejandro. D’ailleurs, il réalisa soudainement qu’il n’avait pas cessé de l’observer durant tout ce temps, et il s’apprêtait à reporter son attention sur sa lettre lorsque son dongsaeng se leva lentement, parcouru la pièce des yeux… et s’arrêta sur lui. Léo resta stoïque, interdit mais laissant paraître une neutralité protective histoire de ne pas avoir l’air stupide. Contre toute attente, Lejandro lui sourit, puis forma quelques mots sur ses lèvres qu’il identifia comme une salutation. Ooh non, ce n’était pas bon signe. Néanmoins, Léo ne montra pas son trouble et lui rendit son salut d’un geste de la main avec un sourire railleur, alors qu’intérieurement il se demandait très intensément pour quelle raison il lui portait soudainement attention. Sans doute aurait-il dû sentir les ennuis arriver, mais il se contenta de se poser des questions, toujours en le fixant pendant qu’il se remettait à discuter avec sa cour. Sa cour. Parce que Môssieur était un roi, une sorte de souverain que ses disciples admiraient avec des étoiles navrantes dans les yeux. Léo, loin d’être aussi stupide qu’on pouvait le croire, détestait cette attitude qu’il avait remarquée dés la première fois. Aussi aimable avec les autres qu’il était exécrable avec lui, alors qu’il ne lui avait rien fait. Quoique, qui sait, le jeune homme ne se souvenait plus vraiment comment les joutes avaient débuté entre eux, ni qui avait lancé la première offense. Mais d’un naturel plutôt pacifiste dans l’âme, quelque chose en Léo lui disait que ce n’était initialement pas de sa faute. Raah. Pourquoi se tracassait-il donc au sujet de cette si mauvaise personne ? Il était inutile d’y penser, ils n’étaient pas fait pour être potes et point barre. C’est sur cette réflexion très profonde que Léo se remit à sa lettre en fronçant les sourcils, se coupant de toute agression visuelle que pouvait représenter Lejandro uniquement pour le distraire. Aujourd’hui, il n’avait pas envie de lui chercher des noises, que le petit en profite donc pour aller parasiter l’existence d’un autre !
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