the taste of the past.



 
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 the taste of the past.

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Lee Gabriel
Lee Gabriel
i'm not a freak anymore.

pseudo : Mayu
avatar : Shin Dong Ho [U-kiss]
messages : 69
i'm here since : 16/08/2011
âge : 30
my heart is : stuck in the past.
animal de compagnie : un mignon petit chat siamois nommé Mozart qui ne lui attire que des ennuis.
wizard's spellbook :
the taste of the past. 50npyd
nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
the taste of the past. Sansre1rf


the taste of the past. _
MessageSujet: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeSam 17 Sep - 10:45

À ce qu’on dit, ce sont les épreuves de la vie qui nous font évoluer. Les douleurs, les malheurs, tout ça quoi, forgent le caractère de la personne que nous sommes ou que nous devenons. Certains endurent bien plus que d’autres, et puis parfois, le pire arrive très tard. La jeunesse est une de ces périodes où nous sommes le plus propice à souffrir. La découverte de forts sentiments, les premières trahisons, ce genre de blessures qu’on ne connaissait pas enfant et qui déchirent le cœur à présent. En général, on ne s’y attend pas, et forcément, ça fait encore plus mal. Du haut de ses dix-sept ans, Gabriel trouve qu’il a déjà bien assez goûté à ces choses là. La mort de sa mère le hante encore, et la trahison de son premier encore lui procure toujours cette horrible envie de vomir son organe rouge. Il parait que c’est comme ça pour tout le monde, que personne n’y échappe. Pourtant, quelques fois il se demande si c’est vrai. Isaac, par exemple, il n’a l’air de ne jamais souffrir, et justement d’adorer blesser les autres. Peut être que ces êtres là n’ont pas mal parce qu’ils font le mal ? Gabriel soupira, depuis que ce monstre l‘avait mordu, il portait une grosse écharpe en laine blanche que sa mamie lui avait tricoté afin de cacher les marques jusqu‘à ce que celles-ci veuillent bien totalement disparaître. Il n‘avait pas envie que les autres voient ça. Surtout que la plupart était bien au courant de ses petits soucis avec le giena. Finalement, peut être qu’il est sans doute plus simple d’être méchant. Assis adossé à un mur dans les couloirs de l’école, Gabriel faisait ses devoirs ou du moins, un semblant de quelque chose pour que ses professeurs ne s’énervent pas contre lui aux prochains cours. Samedi était un jour qu’il adorait, parce que les couloirs étaient plutôt calmes puis cela faisait partie des rares jours où il pouvait éviter les vampires. Malgré ses difficultés à prendre leur rythme de vie, Gabriel commençait tout doucement à être décalé dans son cycle de sommeil. Il n’arrivait à dormir que très tard dans la nuit. Pour dire, il était bientôt minuit passé, et ses yeux étaient toujours grands ouverts. Alors oui, un élève normal devrait être dans la bibliothèque ou encore assis sagement à une table sauf que, vous l’aurez compris, Gabriel n’avait rien de l’élève studieux. Puis ainsi, cela lui permettait de rêvasser en regardant ses camarades. De temps en temps, une ou l’autres de ses amies s’installait à côté de lui, discutait quelques minutes avant de l’embrasser sur la joue et de partir. Quant à son chaton, il jouait avec les lacets défaits de sa chaussure gauche.

Dans un énième long soupir de lassitude il acheva l’une de ses phrases avec un point magistral, levant très haut son bras comme si ce qu’il venait de faire était absolument fantastique. Ce geste l’incita à sortir sa petite tête de son cahier, et malheureusement, ce fut au mauvais moment. Au loin, une chevelure blonde qu’il ne connaissait que trop bien, une silhouette terriblement familière que ses yeux n’avaient parcouru que trop de fois par le passé, et un rire qui résonnait à ses oreilles comme une vieille rengaine. Nam Ilyah dans toute sa splendeur, entouré de quelques personnes, probablement des camarades de classe, des amis ou même de simples connaissances. À vrai dire, ça n’avait pas d’importance puisque Gabriel ne voyait que lui. Son cœur en l’apercevant avait même manqué plusieurs battements. Il le croisait rarement dans les couloirs de l’école, pourtant, à chaque fois que cela arrivait, il se sentait mal. Son cœur se tordait dans tous les sens sous la douleur qu’infligeait l’horrible souvenir d’Ilyah s’imposant à lui. Il le voyait encore dans ce lit, avec une personne inconnue. Il se souvient tant du sentiment de légèreté qu’il avait ce jour là en se rendant chez lui, puis du dégoût qui l’avait ensuite pris par la gorge devant l’affreuse scène. Le voyant tourner la tête dans sa direction, Gabriel baissa immédiatement la tête faisant mine d’écrire. Il ne devrait pas être aussi gêné par la situation. Il n’y avait rien eu de grave non ? Logiquement, il ne s’était rien passé entre eux. Alors pourquoi se sentait-il blessé ? Pourquoi avait-il la gorge nouée en le regardant ? Sans rire, c’était quoi ces conneries de sentiments qui lui laissaient ce goût amer dans la bouche.

Doucement, il relève son regard brillant d’innocence sur le groupe d’élève, plus précisément sur l’un d’entre eux évidemment. Ilyah ne regarde plus vers lui, peut être qu’il ne l’a même pas vu d’ailleurs. N’est-ce pas ridicule de s’éviter de la sorte ? Immature même. Venant de Gabriel, c’est compréhensible d’un côté, il fuit toujours les problèmes ou ses craintes. Mais Ilyah, à aucun moment il ne s’était imaginé qu’il serait comme ça. Aussi lâche que lui finalement. Oui, lâche, c’était bien ce qui le qualifiait le mieux finalement. Lâche parce qu’il avait choisi de le trahir, lâche parce qu’il ne lui avait rien expliqué, lâche parce qu’il avait rompu tout contact du jour au lendemain. Enfin, Gabriel ne lui avait jamais renvoyé de message non plus. Et d’un côté, il n’avait aucune raison de se justifier au près du jeune belka, mais Gaby aurait aimé comprendre, vraiment. Ils étaient amis après tout, enfin amis, un petit peu plus peut être bien qu’aucun des deux n’ait jamais avoué quoi que ce soit. Gabriel se mordit doucement la lèvre, il ne pouvait pas défaire son regard de son ancien ami, de son passé. Car c’était ainsi, Ilyah faisait partie de son passé, il en était un morceau et dieu sait comme Gabriel aimerait qu’il soit toujours dans sa vie. Seulement, cela semblait être une tâche difficile. Il faudrait du courage pour oublier, de la force pour pardonner. Tout ce que le jeune belka n’avait pas en réserve en fait.

À force de rêvasser, Gabriel ne remarqua même pas que son chaton était parti à l’aventure. D’ailleurs, à croire que Mozart le faisait exprès, il s’en allait toujours durant les moments où son maître partait dans un autre monde. De plus, cela ne lui attira la plupart du temps que des ennuis. Il n’y avait qu’à prendre la fameuse fois où Mozart s’était aventuré dans les cachots hein. Enfin, il l’aimait quand même son minou, puis même si il n’était pas là, il parviendrait à se mettre dans de beaux draps tout seul. Ce n’est que parce qu’il détaillait Ilyah de haut en bas depuis une dizaine de minutes qu’il remarqua que la boule de poils était soudainement entré dans son champ de vision. Il écarquilla les yeux, se redressant d’un seul coup envoyant ainsi valser son cahier qui s‘écrasa contre le sol. Tant pis, un chat c’est plus important qu’un cahier, surtout si celui se dirige dangereusement vers quelqu’un que vous connaissez et dont vous ne voulez vraiment pas attirer l’attention. Mais il semblait qu’en plus de toujours s’enfuir au mauvais moment, Mozart avait aussi le chic pour aller se frotter contre les mauvaises personnes. À mesure qu’il voyait la distance réduire entre son animal et son passé, Gabriel sentait son cœur s’affoler. Il battait de plus en plus vite, lui aussi avait envie de s’enfuir, lui aussi ne voulait pas se confronter au passé. Et finalement, Mozart passa entre les jambes du giena en faisant un huit, avant de se mettre sur ses pattes arrière s’accrochant à son jean, quémandant visiblement d’être porté par celui-ci. Ah, pourquoi diable son chat était-il aussi affectif même avec les inconnus hein ? Il ne pouvait cependant pas rester là, à attendre que cela se passe. Alors il commença à avancer, réduisant la distance qui le séparait d’Ilyah mais plus il s’approchait, plus il ralentissait. Finalement, il s’arrêta à cinq mètres du giena, droit comme un piquet, il triturait nerveusement les manches trop longues de son uniforme. Il attendait qu’Ilyah le remarque, qu’il sente son regard sur lui, ce qui ne tarda pas. Gabriel sentit ses joues rougir lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de son passé. Il se mordait même l’intérieur de sa joue droite, ne sachant pas si il devait encore s’avancer, ou même dire quelque chose. De toute façon, il était comme paralysé, la seule chose qu’il parvint à faire, ce fut un sourire. Juste un petit sourire, timide, en coin, à peine perceptible, mais bien présent. Un sourire pour Ilyah.
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Nam Ilyah
Nam Ilyah
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MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeSam 17 Sep - 21:13

    Il savait qu'il ne devrait pas y repenser, mais c’était parce qu'il se retrouvait face à lui-même qu'il devait faire l’effort de ne pas s'effondrer devant ce genre de choses. Tout avait commencé l’hiver dernier alors qu'il se questionnait sans cesse sur les actes qu'il devait produire pour autrui, pour lui-même et pour atteindre un cheminement qui lui aurait fait certainement plus de bien qu’autre chose. À partir de cette période-là, tout avait commencé à devenir plus confus que tous les problèmes qu’on lui posait. Et sans décrire et définir quoique ce soit, il en était arrivé à se perdre dans ses propres pensées. Pourquoi ? Ou, devrait-il dire, quel genre de sentiment détenait-il pour ne pas arriver à jeter ces pauvres souvenirs de sa mémoire ? Des options s’offraient à lui à partir de cet instant-là, pourtant il savait que quelque chose ne coïncidait pas avec le reste. Même si "l’attachement" devait être la réponse la plus cohérente, dans l’actualité des choses, aucun sentiment ne se manifestait aujourd’hui. Alors qu'il savait qu’en ce moment-même il venait de perdre ce qui avait pu être qualifié de rareté dans la misérable vie qu'il menait en cet instant présent. Il y avait encore des choses qu'il devait découvrir… et des choses qu'il se devait de clarifier. Il le savait, il ne serait jamais capable de lui dire qu'il l'aimait. Sans doute parce que c'était bien plus que ça, après tout ce n'était qu'un gars, parmi tant d'autres. Si ce n'était pas lui, ça se serait un autre. Il n'avait pas trouvé le bon moment, les bons mots, n'y même le courage dont il faisait preuve continuellement chaque jour, non il avait eu peur, peur d'affronter ses sentiments, peur que les choses tournent mal, que par sa faute tout soit gâcher. Il avait été lâche, au lieu de faire face à ce qu'il ressentait il avait fuit bêtement, se glissant alors dans les bras d'un autre pour mettre fin à ce que l'on pouvait appeler un semblant de relation. Chaque début de relation est toujours jolie à voir, chaleureuse à toucher et bonne à penser. Mais la finalité est la même, n'est-ce pas ? Généralement, les gens commencent toujours par entretenir leur début et finalement laisse en déclin la suite de la relation. C'est ce qui fait qu'elle tombe, et le plus souvent, rend la situation "tragique". C'est ce qu'on appelle une fin. La "fin d'une relation". Il n'y a pas plus logique. Et c'est cette répétition qui rend ce genre de situation "normale" et en devient-même une vérité presque général. C'était devenu monotone, même si tout allait pour le mieux Ilyah avait eu besoin de plus que de simples câlins et baiser sur la joue, c'était difficile à dire, mais oui la cause de cet éloignement soudain ainsi que la "tromperie" c'était dû à toutes ces choses futiles. Ridicule n'est-ce pas ? Il aurait tant voulu l'oublier, mais le problème était qu'à chaque fois qu'il fermait les yeux son visage était la, son sourire, la chaleur des baiser contre sa joue, tout, il faisait son possible pour tourner la page, mais en vin. Il était amoureux de lui. Comme ces mecs qui partent à la dérive et qui ne savent pas ce qu'ils font, il était dépendant de ces sourires. Peut-être qu'il ne le voyait pas, ne s'en rendait sans doute pas compte, mais ça lui faisait un bien fou de le voir sourire. Ces fossettes qui apparaissent et cette moue qui suivait après un fou-rire. Il observait chacune de ces mimiques et les encraient au fond de sa tête. Le soir, alors qu'il se couchait seul au fond de son lit, il y repensait. Pas pour se rappeler à quel point il était seul, mais plus pour se rendre compte qu'à présent il était gravé au fer rouge sur son coeur. La cicatrice saignait à bloque et il ne faisait qu'empirer la chose en ne pensant rien qu'à lui. Le temps, les années ont passé, mais pourquoi rien ne s'efface ? Le temps semblait si long et encore aujourd'hui il avait l'impression que les blessures et le mal qu'il avait fait ne guérirons jamais. Combien de temps, de secondes, de minutes, d'années étaient passées exactement ? Il ne savait plus, à force de trop penser à lui il en avait oublié de compter, il ne se souvenait pas et à vrai dire il s'en fichait pas mal. Il le voyait constamment, tous les jours il faisait son possible pour ne pas croiser son regard, devoir affronter la vérité était une chose qu'il craignait, être forcé de lui avouer ce qu'il ressentait pour lui à l'époque et le pourquoi de son comportement aussi minable. Il aurait tant voulu faire marche arrière, refuser les avances d'un inconnu, avouer ses sentiments à Gabriel, tout aurait été beaucoup plus simple, malheureusement c'est impossible d'effacer, d'oublier. Ces souvenirs sont douloureux, même si au plus profond de son coeur il aimerait les faire disparaître c'est impossible il en est conscient. Ilyah s'attache rapidement, mais a peur de donner son coeur à autrui d'où le fait qu'il mente sur ce qu'il ressent réellement, la cause ? Ce qu'il a fait, son comportement, sa lâcheté, son "infidélité". Comment pouvait-il être encore là ? Comment pouvait-il encore hanter ses nuits, pénétrer dans ses rêves, sembler réel à son réveil ? Cette sensation étrangement réelle de ses lèvres qui effleurent sa peau de satin, de ses yeux posés sur lui, de cette main près de la sienne. Comment est ce possible ? Après tous ses efforts, tout ce qu'il avait rejeté en bloc venant de lui, tout ce qu'il avait refoulé, mit sur le bas-côté... Pourquoi était-il toujours là ? Ce n'était même plus la petite dose de bonheur éphémère dont il avait besoin. C'était devenu la douleur des sommeils où il avait trop bien dormi quand tout allait bien. La partie de lui qui voudrait qu'il reviennes se confrontait sans cesse à celle qui savait trop bien le mal que ça engendrait, qu'Ilyah lui ferait encore. Et chaque fois qu'ils se croiseront, ils seront tentés...jusqu'à s'y brûler les ailes définitivement.

    L'horloge placardée sur le mûr de sa chambre indiquait minuit, il était en compagnie de joonha qui essayait depuis vingt bonnes minutes déjà de le faire sortir de cette pièce où il avait passé la soirée. Ilyah se leva de son lit menaçant alors son colocataire du regard, il commençait sérieusement à le chauffer donc avant qu'il ne se montre grossier autant faire ce qu'il voulait pour une fois. Le beau blond retira son uniforme pour enfiler une tenue plus décontractée, au diable le règlement, c'était le week-end ils n'avaient pas cours donc le port de l'uniforme il s'en fichait royalement. Laissant échapper un long soupire il suivit le jeune homme à travers les longs couloirs, adressant des petits sourires aux personnes qui croisèrent leur route, il fut rapidement abandonné par son ami qui devait rendre visite à quelqu'un. Ilyah marcha, encore et encore ne sachant pas vraiment où il allait, il ne voulait pas rester seul, mais ne voulait pas d'une mauvaise compagnie non plus. S'envoyer en l'air lui ferait probablement oublier sa mauvaise humeur, mais pour le moment il n'avait pas la tête à ce genre de plaisir. Plonger dans ses pensées il en fut rapidement ressorti quand il sentit des petites mains attraper ses hanches, se retournant brusquement son regard croisa alors celui d'une boule d'énergie qui ne cessait jamais de l'embêter, mon dieu que cette fille était gentille, mais elle était aussi la définition parfaite du mot "lourd", le sourire aux lèvres il lui ébouriffa les cheveux tout en saluant les personnes qui venaient de se joindre à eux. Le silence qui quelques minutes plus tôt régnait dans tout le couloir venait d'être brisé par un torrent de paroles, les vampires étaient des êtres très bruyant. Des sottises dites laissaient apparaître les dents blanches du jeune homme, la dite boule d'énergie lui donna un coup de coude « C'est qui ce mec ? Puis pourquoi il te regarde comme ça ! » peu à peu son sourire se dissipa, le mec en question était l'objet de ses désirs passés, celui qui avait tant de fois hanté ses nuits, celui dont les souvenirs étaient présent chaque jour, celui qu'il ignorait constamment.. Gabriel. Se mordant la lèvre inférieure, il détourna le regard vers lui se posant alors un tas de questions à son propos « Ma belle tu ne m'auras jamais alors évite les remarques de ce genre. » lui adressant un sourire vicieux il reporta son regard vers ses amis, désormais ailleurs il restait de marbre devant leur parole, le sourire encore présent sur ses lèvres il y a quelques minutes avaient totalement disparu laissant place à un regard vide qui fixait un point invisible devant lui. Se glissant la main dans les cheveux il s'apprêtait à retourner à son dortoir, ne voulant en aucun cas faire face à son passé, mais il se rendit compte que les choses n'allaient pas se passer de cette façon quand le chat du jeune sorcier se glissa entre ses jambes, formant un huit il le regarda faire, se retrouvant alors sur ses deux pattes arrières agripper au jean du vampire. Ilyah poussa un léger soupire, puis geste inattendu il attrapa le chaton qu'il caressa lentement un sourire timide dessiner sur les lèvres, moment de tendresse quelque peu étrange qu'Ilyah ne mis pas longtemps à stopper. Fixant le sol un instant, il releva lentement la tête vers Gabriel qui se trouvait à présent bien plus proche de lui qu'il n'aurait pu l'imaginer. Déglutinant difficilement, son regard se plongea dans le sien, ne sachant pas quoi dire, aller savoir pourquoi en sa présence il était si déstabilisé. Fronçant alors les sourcils il tourna la tête en direction de ses amis qui le regardaient avec interrogation, un signe de tête puis ils s'éloignèrent lentement laissant alors le giena avec ça plus grande peur. Il se rappelait alors de cet instant où il avait eu peur de croiser son regard, parce qu'il savait qu'ils ne seraient jamais ensemble. Sans le quitter du regard il s'adossa contre le mûr puis s'avança vers lui, brisant la distance qui les séparaient en soulevant délicatement son visage du bout des doigts, on pouvait apercevoir un petit sourire au coin de ses lèvres, parcourant alors toutes les parties de son visage, de son corps, toutes ses choses qui avaient été si loin de lui depuis tellement longtemps. Il ne lui dirait jamais, mais sa présence lui manquait énormément. Retirant ses doigts du menton du belka, il resta néanmoins proche de lui, assez pour venir susurrer quelques mots aux creux de son oreille. « Dis-moi, ça fait depuis combien de temps que tu m'observes comme ça dans ton coin ? On dirait que tu penses encore à moi, n'est-ce pas Gabriel ? » Provocateur ? Non, disons qu'il restait juste lui-même, le jeune sorcier devait savoir une chose, Ilyah avait changé, il était toujours le même qu'avant certes, mais plus vilain, arrogant et surtout joueur. Puis cette odeur si familière qui s'était emparée de ses sens, celle de Gabriel, il ne l'avait pas oublié, être si proche de lui le fit frémir. Afin de lui faire face, il recula de quelques pas laissant à nouveau une certaine distance se reformer entre eux. Jetant un coup d'oeil rapide au chaton qui se trouvait encore dans ses bras, il lui porta une dernière caresse avant de le tendre à son maître. « Tu devrais reprendre t'as boule de poil je ne tiens pas vraiment à partager mon lit avec. » Ilyah ne faisait pas attention à ces paroles et s'il continuait il allait finir par s'en vouloir, parler de "manque" puis de "partage de lit" n'était sans doute pas la meilleure chose à faire s'il voulait éviter de parler du passer. Mais au fond nous devrions supposer qu'une deuxième chance doit être donné à tout le monde. Ilyah a toujours cru à ce genre de choses, convaincu que chacun a un bon fond en lui et pourtant il est loin d'être un ange. Enfin, nous parlons de deuxième chance mais il y a souvent une troisième qui suit.. L'erreur est humaine parait-il. Pourtant en grandissant, il c'était rendu compte qu'il y avait une limite au pardon ; certaines erreurs demeurent impardonnables. Et c'est quand même fou comme le pardon soulage l'existence. Ceci dit, pardonner doit se penser avant de se dire. On ne peut pas pardonner uniquement pour apaiser une conscience. Il y a des erreurs qu'on paye au prix fort et on ne s'en rends compte qu'en les faisant. « Il se fait tard, il est l'heure pour toi d'aller dormir sagement.. au revoir ? » Il allait fuir encore une fois, décidément il ne savait faire que ça, Ridicule, lâche et immature voilà ce qu'il était. Mais on n'a pas le droit de tourner la page sans avoir fini d'écrire le chapitre pas vrai ?
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MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeDim 18 Sep - 8:12

Il est impossible d’oublier. L’être humain garde tout, et même le souvenir le plus insignifiant est imprimé quelque part dans un petit recoin de la mémoire. De ce fait, le passé n’est jamais réellement le passé. Puisque chaque seconde qui passe est passé, chaque nouvelle minute constitue un peu plus ce que nous sommes. Alors comment ne pas vivre par rapport au passé quand celui-ci est si présent dans nos vies ? Les souffrances endurés, les bonheurs partagés, tout est gravé sans la moindre expression. Une sorte de moteur pour le présent afin de pouvoir atteindre l’avenir. Sauf que c’est ce qu’il y a de plus douloureux. Il est difficile de devoir faire avec, de le regarder sans avoir envie de pleurer, ou de tout laisser tomber. Car en général, les moments de peine sont si nombreux, ce sont les souvenirs les plus vifs dans nos vies, comme une plaie béante, suintante sur laquelle on ferait couler de l’alcool en continue. Quand est-ce que la souffrance s‘arrête ? Probablement jamais. On souffre moins, on s’habitue, ça s’atténue, mais ça ne s’en va pas. On est comme obligés de faire avec, de surmonter le mal pour tenter en vain d’atteindre le bonheur. Cette chose étrange qui nous file toujours entre les doigts, car trop occupés à regarder le passé, nous en oublions l’instant. Gabriel ne comptait déjà plus les secondes. Il était perdu dans l’autre monde. Les images défilaient devant ses yeux. Il se voyait rire à ses côtés, blotti dans ses bras à parler de tout et n’importe quoi, il avait l’impression que c’était proche, si proche de lui. Alors qu’en vérité, deux longues années étaient déjà passé. C’est énorme deux ans. On ne s’en rend compte que comme ça, quand quelqu’un disparait et que seule la douleur reste. C’est facile pour un gamin de mettre tout ça de côté, de prétendre, et d’enfiler un bouclier. Il s’était dit, ça me fera mal qu’une fois, et pas deux. Je vais faire attention maintenant. L’innocence même, car s’empêcher de souffrir n’est-ce pas s’empêcher de vivre ? De toute manière, il n’avait pas réellement réussis. Il avait pensé à Ilyah tellement de fois, ça lui avait écrasé le cœur. Un peu comme là d‘ailleurs. Il avait l’impression que quelqu’un serrait de toutes ses forces son petit organe rouge dans l’espoir de le faire exploser. Il lui avait fallu un seul petit mois à l’époque pour s’attacher à ce garçon. Un mois on pense que c’est peu, mais finalement c’est beaucoup si chaque jour on côtoie l’être aimé. Aimer, c’est quoi aimer ? Avait-il vraiment aimé Ilyah ? Était-ce pour cette raison qu’il se sentait à présent si mal ? Était-ce pour ça que ce dernier avait réussis à lui faire pleurer toutes les larmes de son corps ? Il s’en souvenait très bien, il avait encore l’horrible image devant les yeux. Il entendait encore les bruits qu’il avait écouté au travers de la porte. Il se voyait courir hors de cet endroit, courir le plus loin possible, courir jusqu’à chez lui. Le regard interloqué de son père. La porte de sa chambre fermé à clé, et les larmes qui ont coulés toute la soirée, toute la nuit même. Pourtant, là, alors qu’il était debout, qu’il l’observait. Il n’avait pas envie de pleurer mais bien d’hurler. Oui, si il en avait le cran, il lui crierait dessus, il lui dirait sa colère, sa haine, sa rancœur, toutes ces choses qu’on enferme dans le cœur qui font si mal, et qui malgré le temps qui passe jamais ne s’effacent. En parlant de son cœur, si il battait vite avant, cela ne fit qu’empirer lorsqu’il réalisa qu’Ilyah était en train de s’approcher. Oh non, il allait devoir lui parler. Il allait devoir le regarder dans les yeux, ils allaient être proches, mais il ne pourra pas se loger dans ses bras. Parce qu’il ne peut plus faire, parce qu’il y a cette haine qui fait office de barrière. Une barrière qu’Ilyah franchit sans gêne en prenant son visage d’enfant entre ses doigts. Gabriel entrouvrit la bouche, comme si il souhaitait dire quelque chose. Mais comme toujours, aucun son ne parvint à sortir. Normalement, il aurait détourné le regard, mais cette fois, il ne parvenait pas à défaire ses yeux du visage d’Ilyah. Voilà longtemps qu’ils n’avaient pas été aussi proche. Deux ans en fait, deux ans sans qu’il ne puisse admirer les traits de cet homme. Lorsqu’il le relâcha, Gabriel souffla doucement, baissant la tête dans un même temps. Ses joues avaient depuis longtemps viré au rouge tomate et il ne voulait pas qu’Ilyah continue de voir ça. Il ne voulait pas qu’il le considère comme un bébé, quand bien même il l’était. « Dis-moi, ça fait depuis combien de temps que tu m'observes comme ça dans ton coin ? On dirait que tu penses encore à moi, n'est-ce pas Gabriel ? » Il clôt très fort ses petits yeux, mordit sa lèvre comme si il voulait retenir ce frisson qui malgré tout secoua tout son corps. Le souffle d’Ilyah à son oreille lui donnait la chair de poule. Mais ces paroles, ces mots, ils lui retournèrent le cœur. Cela n’avait rien de gentil. Vraiment rien. Gabriel se sentait même encore plus gêné à présent, comme si il avait été découvert. Parce que naturellement qu’il pensait encore à lui. Est-ce que par là Ilyah sous-entendait que lui n’en avait plus rien à faire du jeune belka ? C’était là ce que comprenait Gabriel en tout cas. Et peut être que ce fut pour cette raison qu’il se sentit blessé, une nouvelle fois.

Nam Ilyah semblait très doué pour le blesser. Quelque chose qui n’avait peut être pas changé. Mais ne dit-on pas que les êtres que l’on aime sont ceux qui peuvent nous faire le plus de mal ? En voici la preuve, quelques phrases et déjà Gabriel avait envie de partir en courant pour pleurer dans un coin. Ilyah n’était plus le même. Le son de sa voix avait changé. Jamais il n’aurait osé lui parler de la sorte par le passé pas vrai ? Ils étaient amis, alors forcément gentil avec lui. Il l’avait protégé, câliné, amusé mais jamais utilisé ce ton là pour lui parler. Alors qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Cela déstabilisait tant le plus jeune qui n’arrivait pas à comprendre. De toute façon, depuis sa dite trahison, il ne comprenait rien. Et il commençait à croire qu’il ne comprendrait probablement jamais. « Tu devrais reprendre t'as boule de poil je ne tiens pas vraiment à partager mon lit avec. » Gabriel releva sa petite bouille vers son interlocuteur à l’entente des mots « partager mon lit ». Il fronça légèrement les sourcils en le voyant tendre le chaton. S’il n’était pas un bébé, il lui aurait répondu que pourtant ça ne semblait pas le déranger de partager son lit. Mais voilà, il était Lee Gabriel, l’adolescent le plus innocent et le plus pure du monde. Le plus coincé, le plus timide, le plus peureux. Rien de bien avantageux en fait. Ça lui pourrissait même la vie. « Désolé. » Voilà la seule chose qu’il lui répondit. Imbécile, idiot, il se paye de ta tête et tu t’excuses ? Gabriel récupéra son chaton qu’il embrassa sur la tête avant de le caresser derrière l’oreille avec son index, évitant ainsi d’avoir à regarder Ilyah. Il ne pouvait plus, il n’arrivait plus. Il lui avait à peine parler, que déjà son cœur souffrait de trop. Le passé est vraiment terrible, pire qu’horrible lorsque partager avec quelqu’un. Gabriel savait pourtant qu’il n’avait pas le droit d’en vouloir à Ilyah, techniquement, il ne lui avait rien fait de mal. Parce que tu sais Gabriel, pour être cocu, il faut avant avoir un compagnon. Or Ilyah n’était pas le tien, vous n’étiez qu’amis pas vrai ? Amis, cela sonne tellement faux. C’est tellement se voiler la face. Pauvre enfant, quand seras-tu capable de mettre le bon mot sur tes sentiments à l’égard de cet homme ? Quand auras-tu le courage de t’avouer ce qui fait si peur et si mal en même temps ? Le jour où tu pourras, alors peut être que tu comprendras un peu mieux. « Il se fait tard, il est l'heure pour toi d'aller dormir sagement.. au revoir ? » Il rêvait ou Ilyah était encore en train de se défiler et en plus de ça de le traiter comme un bébé ? - bon d’accord il en était un. - Gabriel leva soudainement son menton, et plantant son regard dans le sien, prononça très clairement un « Non. » Ah oui, non ? Gabriel était donc capable de dire non, de manifester son mécontentement et surtout d’oser faire face de la sorte à quelqu‘un comme Ilyah. Finalement, lequel était le plus puéril des deux ? Probablement pas le jeune Lee. C’était bien la première fois que le belka faisait preuve d’un peu de courage. « Je suis peut être qu’un môme, mais toi tu es un lâche. » Sa voix d’enfant perdit de sa force sur les derniers mots qu’il ne fit que murmurer mais qu’il réussit tout de même à sortir. Il fallait bien que quelqu’un dise les choses telles qu’elles étaient non ? Etrange cependant que ce soit à Gabriel de faire cela. Il n’en avait pas l’habitude. Mais cette situation devenait pesante, c’était lourd dans son cœur, douloureux aussi. Seulement, Ilyah ne semblait pas aussi affecté. Soutenant difficilement son regard, Gabriel au visage habituellement si rieur laissait cette fois-ci transparaître toute sa peine, toute sa haine. On ne voyait que ça dans son expression. Il semblait désolé aussi, non pas d’avoir dit ça, mais d’avoir croisé son chemin, de s’être attaché à quelqu’un qui n’en avait pas grand-chose à faire apparemment.

Gabriel finit par baisser les yeux, cherchant autre chose à fixer. Le poids qu’il sentait était trop dur à supporter. Finalement, ses deux perles foncées se posèrent sur les personnes qui entouraient Ilyah il y a quelques minutes. Elles les fixaient d’un regard que le jeune Lee ressentait comme mauvais, moqueur, et tout ce qui va avec. Gabriel fit un signe de tête vers eux, les désignant. «  Ils t’attendent je crois. » Gabriel haussa les épaules. Il n’aura pas ses explications de toute manière, alors à quoi bon parler à Ilyah, pourquoi ne pas simplement faire comme si de rien n’était. C’était bien ce qu’Ilyah faisait, et apparemment ce qu’il voudrait que Gabriel fasse non ? Parce que c’était choisir la facilité que d’agir de la sorte. Et finalement, ni l’un ni l’autre n’avait envie de compliquer les choses pas vrai ? Parce que c’était ainsi entre eux, trop compliqué. Il y avait trop de non-dits, trop de sentiments cachés, et on sait tous que c’est mauvais, que ça bousille le cœur. Enfin peut être pas, peut être qu’il est le seul à avoir mal. Le jeune Lee reporte son attention sur le giena, et sourit faiblement. Lui, il ne peut pas être méchant avec Ilyah. D’ailleurs, il ne peut être méchant avec personne alors. Il fit un pas en avant, posa sa main sur sa joue, et l’embrassa sur l’autre. Juste comme ça, juste parce qu’il en mourrait d’envie depuis que le blond était entré dans son champ de vision. Parce que cela faisait trop longtemps, parce que cela lui manquait. Ce geste, l’air de rien, lui avait demandé beaucoup de force, ses mains tremblaient même légèrement à présent. « Bonne nuit Nam Ilyah. » Dans une petite révérence de polie, il s’abaissa en avant, et après un dernier regard, un dernier sourire. Il tourna les talons, à quoi bon rester à discuter si c’était pour ne rien obtenir. Il retourna au mur où il était adossé avant, là où ses affaires étaient étalés. Il s’agenouilla et ramassa son cahier. Oh flûte, les pages sont cornées. Sans lâcher son chaton, il range difficilement avec une main sa plume, ses feuilles, ses livres. Enfin ça, c’était sans compter sur un de ces camarades de classe passant par là qui se fit un plaisir de donner un coup de pied dans son sac. Gabriel ouvrit grand la bouche, visiblement choqué, puis la referma en voyant de qui il s’agissait. Rien de grave finalement, il en avait l’habitude. Puis tant que ce vampire là se contentait de frapper ses affaires, tout irait bien. Une victime lui ? Oh pas vraiment. De temps en temps seulement. Pendant de longues secondes il observa ses affaires qui se retrouvaient éparpillés sur le carrelage, et involontairement, son regard dévia vers Ilyah. Sa bande d’amis semblaient rire à cause de la scène qui venait de se produire, alors Gabriel fronça les sourcils, et tira la langue au giena qui regardait dans sa direction car il en était sur, Ilyah devait trouver cela tout aussi drôle.
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Nam Ilyah
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the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeDim 18 Sep - 15:59

    Ce serait un mensonge, s'il venait à lui dire qu'il ne pensait pas à lui, jamais. Ce n'était pas vrai, parce qu'il pensait à lui, tout le temps. Chaque seconde, il avait l'impression que tout lui rappelait qu'il était là, quelque part. Parce que tout ce qui lui appartenait aujourd'hui c'était un brin de pensée qui lui était destiné. Alors à quoi bon se voilé la face, chercher l'erreur là où elle n'est pas ? Il n'avait jamais prétendu être celui qui lui était destiné. Parce que ce n'était pas le cas, au fond c'était ça qui lui avait fait le plus de mal, ce qui l'avait blessé le plus. Parce qu'il était sa réalité, le seul lien qui le retenait encore à cette misérable vie. Il avait bien trop de fierté pour admettre qu'il avait eut tort, dire qu'il avait tout détruit. Il avait toujours rêvé d'être le seul pour lui, d'être celui qu'il désirait. Mais était-ce vraiment vrai ? Non. Au fond, c'est ça qui avait rendu sa chute encore plus douloureuse. Le voyait-il, comme ce garçon beau et attirant qu'il avait toujours voulu être pour lui ? Il l'ignorait, mais, probablement que la réponse était non. Gabriel était celui qui était toujours là pour lui, il était celui qui l'écoutait parler pendant des heures, il était celui qu'il admirait dans toute sa splendeur. Ils étaient deux pièces, différentes. Pourtant, il avait toujours eu l'impression que Gabriel était la deuxième part de lui. Il le connaissait tellement bien... Lui seul était capable de le calmer, de le faire rire quand l'envie était tout sauf présente. Pour lui seul son "coeur" battait. Aujourd'hui combien de fois par jour Ilyah pensait-il à lui ? Une fois ? Deux fois ? ... Une dizaine peut-être ? Arrêtons de nous mentir, la vérité blesse, le mensonge tue. Il était tombé amoureux comme on pouvait attraper une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre son gré et sans pouvoir s'en défendre. Et puis... Et puis il avait fini par le perdre. De la même manière. La douleur recommençait. C'était fréquent, par les temps qui couraient.Un poing dans la bouche pour ne pas hurler et les paupières en mode essuie-glace pour chasser l'eau qui coulait... Il n'en pouvait plus. Trop fatiguée de s'en vouloir à lui-même pour le mal qu'il lui avait fait. Et de nouveau, il pleurait. Tous ces sentiments retenus en lui pendant tout ce temps ont finalement trouvé leur porte de sortie. Ce flot de larmes qu'il pensait pouvoir retenir en lui, pour toujours, avait réussi à s'enfuir et terminer maintenant course sur ses joues, inonder ses mains qui tentaient en vin de retenir des pleurs. Ses mains qui compressaient sa bouche pour éviter qu'il ne gémisse. Mélodramatique, étonnamment, il l'avait toujours été ; alors c'était un torrent qui s'était échappé de ses yeux, qui avait rendu ses yeux rouges et gonflés. Il n'était pas seul, mais à cet instant personne pour l'aider, pour le comprendre. Pas un seul geste pour le consoler, pas une seule main pour le bercer. C'était donc seul qu'il s'était endormi, dans ses draps souillés d'eau salée, d'un sommeil sans rêve ; seulement bercée par les notes de la pluie cognant contre les carreaux qui n'auront même pas réussi à apaiser ses maux. Il y avait des choses qu'il avait perdus en route, qu'il avait laissé sans trop s'en soucier. Des choses qu'il aurait dû dire, d'autres pas. Des silences qu'il aurait aimé lui faire comprendre, des phrases qu'il aurait préféré qu'il ignore. Il aurait aimé s'attacher encore plus, s'attacher mieux. De sorte qu'ils ne puissent pas s'effiler. Il aurait aimé qu'il soit là, toujours, qu'ils soient plus forts de jour en jour. Et c'est aujourd'hui qu'il s'en rendait compte. Ces souvenirs et ces espoirs qui lui glissaient entre les mains. Et là, au milieu de cette foule de gens, au milieu de ses cris, de ses rires et de tous ces visages, il se sentit ailleurs. Il était autre part. Physiquement près d'eux, mais si loin intérieurement. Le regarder, le savoir à quelques mètres de lui le rendait fou, il le revoyait blotti au creux de ses bras, avec ses yeux pétillants et son sourire si extraordinaire, là, maintenant juste à quelques centimètres de lui. C'est à ce moment qu'il venait de réaliser à quel point il lui avait fait du mal. Ilyah n'y était pas allé de main morte dans ses mots, c'est une fois prononcé qu'il se sentait stupide, comment pouvait-il lui dire ce genre de choses qui ne feraient que ressasser les douleurs du passé? Il n'y avait pas pensé sur le coup, encore trop déstabilisé par la présence de Gabriel. Il lui disait des mots blessant, des mots qu'il venait sans doute de mal interpréter, mais pourtant le jeune belka ne faisait rien, il restait devant lui à le regarder avec cet air qui avait tant fait craquer Ilyah auparavant « Désolé. » Pourquoi ? Pourquoi venait-il de s'excuser ? Ilyah venait de le provoquer et lui qu'est-ce qu'il faisait ? Il s'excusait ! Non, mais ce n'était pas croyable, décidément il n'avait changé en rien. Interloqué par ce qu'il venait de dire, il le fixait encore et encore, ne sachant pas quoi répondre, il faisait comme si tout allait bien, alors que rien n'allait, non il n'allait pas bien, Gabriel n'allait pas bien il le voyait aussi, et pourtant il ne faisait rien pour arranger les choses. Il se battait pour lui mentir encore et toujours. Préférant fuir et éviter d'aborder les sujets douloureux Ilyah trouva l'excuse de l'heure tardive pour s'éclipser, mais Gabriel n'avait pas l'air d'être d'accord « Non. » Non ? Lee Gabriel venait vraiment de lui dire non ? C'était bien rare d'entendre ce mot sortir de sa bouche, ouvrant lentement les lèvres pour répliquer à son tour il fut rapidement coupé, à nouveau. « Je suis peut-être qu'un môme, mais toi tu es un lâche. » outch, il venait de toucher la corde sensible. Serrant les poings Ilyah se mordit la lèvre inférieure abaissant alors le regard, il aurait voulu pouvoir pousser ce mot au-dessus d'une falaise et le voir se briser en mille morceaux, ça faisait déjà tellement de temps qu'il voulait oublier, mais il n'arrivait pas à tirer un trait dessus. Comment devait-il s'y prendre pour effacer tous ces mauvais souvenirs ? Il avait tout essayé, absolument tout. Passer des soirées à boire, à pleurer, à crier tout le mal qu'il ressentait, à coucher à droite à gauche.. mais rien, il devait accepter de vivre avec ce qu'il avait fait. Encore et toujours, malgré lui, son regard était imprégné sur sa peau. « Ils t'attendent je crois. » Ilyah ne détourna pas le regard, il savait très bien de qui parlait Gabriel, sans doute de ses amis qui s'étaient éloignés après sa demande, ils devaient trouver étrange le comportement du giena et ne manquerait probablement pas de le charrier à propos de cet instant, puis la boule d'énergie allait lui faire une scène, il la sentait venir comme une tornade mon dieu il n'allait pas se coucher tôt aujourd'hui. « Franchement je m'en fou ils ont cas attendre. » Pour le moment il trouvait plus important à faire en étant avec Gabriel. Etonnamment il venait de le faire passer avant eux, mais ça s'en rendait-il vraiment compte ? Il voyait dans ses yeux de la peine, mais aussi de la haine et tout ça à cause de lui, il se sentait mal, mal de le faire souffrir encore inconsciemment, le voir dans cet état lui rappelait tant de choses, son visage rieur venait de disparaître, ou était donc se sourire ? Il était si beau quand il souriait, beau tout le temps, même quand il riait et qu'on voyait toutes ses dents. Il était beau quand il rougissait, beau en toutes circonstances, même quand il faisait une blague pourrie en plein dans un silence. Il était beau quand il se trompait, quand il s'entêtait, il s'en rendait compte, même quand il avait l'air bête. Il était beau quand il s'énervait, beau sans se mentir, même s'il venait à s'énerver. Il était beau avec son visage d'enfant endormis, beau quand il avait le rhume, il était beau, c'est ça qui est fort, même quand il le gonflait royalement. Mal réveillé, même coiffé par ses couvertures. Un baiser, une chaleur soudaine venant se coller contre sa peau de satin, un contact qui soudabaissainement ses paupières, ce fut comme un électrochoc, ses lèvres.. ses lèvres si lointaine, ce toucher qui lui avait tant manqué, un frisson qui par le passé avait traversé son corps dans les mêmes circonstances. Si ce n'était pas lui, Ilyah l'aurait envoyé valsé, ne manquant pas de l'insulter sur son passage, mais hélas la froideur dont il pouvait faire preuve venait de s'envoler. « Bonne nuit Nam Ilyah. » Non, il ne pouvait pas partir comme ça ! Pas après avoir fait remonter tant de souvenirs, il voulait à cet instant l'empêcher de partir, il ne voulait pas qu'il s'éloigne, il voulait rester avec lui que ce soit pour quelques heures, quelques minutes ou même quelques secondes pourvu qu'il reste là ! Dire qu'il y a quelques minutes il voulait s'enfuir, la seule chose qu'il voulait faire maintenant était de le prendre sans ses bras.. mais il ne pouvait pas n'est-ce pas ? Immobile, il le regarda s'éloigner, incapable de prononcer le moindre mots, il devait dire quelque chose, mais ça ne voulait pas sortir. Gabriel devait surement souffrir, au fond de lui il devait vraiment avoir mal et lui ne faisait rien pour lui venir en aide, pour apaiser ses douleurs. La douleur peut se manifester sous différente formes : ça peux être un petit pincement, une légère irritation , une douleur lancinante, une douleur qu'on supporte tous les jours et il y a le genre de douleur si grande qu'elle bloque tout le reste et fait disparaitre le reste du monde ; Jusqu'à ce que la seule chose à laquelle on pense c'est à quel point on souffre. La façon dont on gère notre douleur dépend de nous ! La douleur on l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore et pour certains gérer la douleur c'est foncer tête baisser. La douleur vous devez essayer de la surmonter, espérer qu'elle disparaisse d'elle-même, espérer que la blessure qu'elle a causée se referme. Il n'y a pas de solution, pas de remède miracle, vous devez respirer à fond et attendre qu'elle s'estompe. La plupart du temps on peut gérer la douleur mais parfois la douleur s'abat sur vous quand vous vous y attendez le moins, elle vous attaque en traitre et ne vous lâche pas. La douleur vous devez juste continuer à vous battre parce que de tout façon vous ne pouvez pas l'éviter. Il était encore là, un sourire placardé sur le visage, un sourire qui sonnait comme faux pour Ilyah. Comment pouvait-il avoir la force de sourire ? Il n'arrivait pas à comprendre. Ramassant chacune de ses affaires, Gabriel ne lui adressait plus aucun regard, c'était sans doute mieux ainsi, il devait faire son possible désormais pour tourner la page, cette page lourde et douloureuse, il fallait la tourner.

    Tournant alors les talons, Ilyah ne mis pas longtemps à revenir sur ses pas interrogé par les bruits qui étaient parvenus à ses oreilles. Gabriel était encore sur le sol froid, près de lui un élève de la maison d'Ilyah, il ne le connaissait pas, mais savait ce qu'il était et que pour être à giena il n'était sans doute pas un ange. S'avançant d'une pas déterminer en ça direction il l'attrapa violemment par le col de son chandail avant de le plaquer contre le mûr. « Espèce de connard recommence encore une fois et je te fais la promesse que je te ferais bouffer ton propre sang ! Dégage ! » Serrant les dents pour se contrôler le jeune vampire ferma les yeux un court instant avant de détourner son regard vers le jeune belka qui n'avait cessé de le regarder durant tout le temps où il avait volé à son "secourt". Pourquoi avait-il réagi de cette façon d'ailleurs ? Gabriel ne courait aucun danger et aurait très bien pu s'en sortir tout seul.. Il avait ressenti un pincement, le genre de sentiment que l'on ressent quand quelqu'un qui compte pour nous est en danger, les temps ont changé certes, mais à ses yeux il reste quelqu'un d'important. S'abaissant à la hauteur de l'asiatique, il ramassa les dernières affaires qui traînaient sur le sol, il aurait pu le laisser seul et sans aller, mais pour une fois il n'avait pas envie de fuir. « Désolé.. » Qu'Ilyah dise qu'il était désolé était aussi étonnent que de dire non pour Gabriel, il ne s'excusait jamais, même s'il était en tort il ne s'abaissait jamais à des excuses, puis que devait comprendre le belka au juste ? A vrai dire même Ilyah n'était pas certain de ce qu'il voulait sous-entendre, s'excusait-il pour la violence dont il venait de faire preuve ou pour le mal qu'il lui avait fait dans le passé ? Il faudrait sans doute plus d'un mot pour se faire pardonner ses erreurs. Le beau blond se redressa jetant un coup d'oeil rapide derrière son épaule pour voir si ses amis étaient encore là, par chance ils avaient enfin compris qu'ils ne devaient pas l'attendre, échappant un léger soupire il tendit sa main à Gabriel pour l'aider à se relever. « Comment est-ce possible d'être aussi mou que toi ? » un sourire en coin, puis il lui ébouriffa les cheveux tout en regardant la moue qui s'affichait sur son visage. « Oh j'allais oublier.. ne pose plus tes lèvres sur moi sans mon autorisation. » le ton de sa voix était tout sauf menaçant, non ce n'était pas du tout dans son intention, s'il lui disait cela c'était juste pour éviter que lui-même ne se laisse tanter, parce que oui s'il pourrait lui offrir un baiser la tout de suite ce serait sans hésitation. Il s'adossant contre le mûr tout en fixant le sol, que devait-il faire ? Partir et prendre le risque de ne pas lui reparler avant des jours, des semaines voir même des mois ? Non, il n'avait plus envie de jouer au chat et à la souris. « Maintenant ça va être comme ça, tu me parles tant mieux. Tu me parles pas tant pis. » Contradictoire ? Une fois il disait qu'il ne voulait plus qu'il s'éloigne, puis maintenant il lui balançait à nouveau des choses à peine sensé. Il n'y avait pas à dire, il se trouvait vraiment débile ! Ilyah se retourna lui faisant désormais dos, vraiment, il ne savait plus quoi penser de la situation, tout allait si vite d'un coup, des questions, des milliers venaient et partaient dans sa tête. En réalité il avait juste peur, peur de s'approcher de trop et risquer de le blesser encore, le manque et l'envie étaient présentes, mais devait-il répondre à ces envies ou laisser cette distance et cette gêne entre eux ? Se mordant la lèvre inférieure il se retourna à nouveau, hésitant il s'approcha du belka posant l'une de ses mains contre son torse qu'il fit délicatement reculer contre le mûr, plongeant ses yeux dans les siens, il resta silencieux, leur souffle se mêlant tant ils étaient proches à cet instant. « Tu sais ce que je pense de nous deux ? On est deux putains de cons qui attendent que l'autre fassent le premier pas. » ...

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Lee Gabriel
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nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
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the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeLun 19 Sep - 10:34

Gabriel, un bouc-émissaire ? Plus ou moins. Tout dépend du point de vue en fait. Le grand problème du jeune Lee étant son côté peureux et timide. Il est du genre à ne rien dire, quoiqu’on lui fasse, par peur de subir quelque chose d’encore pire. Alors au mieux, lorsqu’on le bouscule, il gémit si il a eu mal, mais il ne se révoltera jamais. De toute manière, qu’est-ce que ça pourrait lui apporter à part des ennuis ? Puis ce n’est pas avec sa force de mouche qu’il arriverait à se défendre. Donc il se tait, et cela n’amuse guère ceux qui de temps à autre le choisissent comme victime. Parce que oui, c’est bien connu, un gosse qui chiale, c’est bien plus drôle. Pourtant, il a la larme facile ce gamin non ? Eh bien, il s’avère que oui, il pleure pour rien, mais sans doute pas parce qu’on le bouscule ou qu’on vide son sac sous ses yeux. Pour le blesser, il faut lui faire mal dans le cœur, il faut se moquer de lui ou encore l’insulter. C’est comme ça qu’on le fait chialer sa mère. Et fort heureusement pour le moment, personne ne s’en est encore pris à lui de cette manière. Oh, probablement que cela ne tardera pas, après tous, les gienas ici sont vraiment horribles. Mais pour le moment il est plus ou moins tranquille. Il préfère mille fois qu’on le pousse plutôt qu’un harcèlement psychologique. D’ailleurs, en voilà aux couleurs rouges qui devait sans doute être de mauvaise humeur. Qu’à cela ne tienne, qu’il tire donc dans son sac, ce n’est qu’un sac, ça ne sont que des cahiers. Puis Gabriel n’était pas du genre très soigneux avec ses affaires de toute façon. Néanmoins, sur le coup, il fut surpris. Normal, il venait quand même de voir ses bouquins s’envoler, mais bon, il se contenta de soupirer en les contemplant sur le carrelage de l’école. Par contre, il ne s’attendait pas à voir réapparaître Ilyah, là était le véritable choque. Il écarquilla les yeux en le voyant soulever ce pauvre élève qui ne devait certainement pas s’y attendre. D’ailleurs, gêné, Gabriel baissa les yeux. Gloups, c’était bien la première fois qu’on prenait sa défense depuis son arrivée ici. Enfin, il y avait bien Choi Lin, mais elle était loin d’être aussi intimidante qu’Ilyah venait de l’être. En même temps, Ilyah était un homme, et un vampire ? Gabriel n’en était pas très sur, mais cette violence, l’expression qu’il avait employé pour intimider l’élève. Bon dieu, faites qu’il fasse fausse route. Il ne voulait pas d’un deuxième vampire dans sa vie. Isaac le torturait bien assez. Enfin, Ilyah n’oserait pas lui faire de mal n’est-ce pas ? Et voilà qu’il paniquait, qu’il doutait. Ilyah n’était pas un vampire non, il l’aurait remarqué voyons. Ils avaient passé tout un été collés ensemble. Et si il avait été aveuglé par ses sentiments ? Si du coup, il ne s’en était pas rendu compte ? Gabriel sentait son cœur désormais encore plus affolé. Ilyah venait non seulement de le protéger, mais en plus, Gabriel avait à présent quelques doutes sur sa véritable nature. Mais en le voyant s’agenouiller pour l’aider à ranger ses affaires, il les oublia étrangement. Ilyah était gentil avec lui. Pas comme avant avec ses paroles et son attitude provocantes. « Désolé. » Gabriel releva brusquement la tête. Quoi désolé ? Désolé pour quoi ? Pour ce qu’il venait de se passer ? Pour son comportement d’avant ? Ou pour le mal qu’il lui avait fait dans le passé ? Sois plus clair voyons. Et le cœur du pauvre Gabriel qui battait à tout rompre. Plus aucune connexion ne fonctionnait correctement dans son cerveau. Si bien qu’il mit un certain temps avant de prendre sa main pour se relever. « Comment est-ce possible d'être aussi mou que toi ? » Gabriel sourit doucement puis lui tira la langue avant de faire la moue pendant qu’il lui ébouriffait les cheveux. Un enfant, voilà de quoi il avait l’air. « Oh j'allais oublier.. ne pose plus tes lèvres sur moi sans mon autorisation. » Mais la petite brise de légèreté qu’il avait ressenti s’en alla bien vite, Ilyah venait à nouveau de plomber l’ambiance. Ne plus l’embrasser ? Il n’avait donc plus le droit de le faire. Gabriel avait comme un nœud dans la gorge, c’était terrible quand il y pensait. Ilyah voulait donc bien s’éloigner de lui, il ne regrettait pas ce genre d’attention alors ? Parce qu’au jeune Lee, cela lui manquait énormément. Être dans sur un lit, dans ses bras, la joue collé à son torse puis rire pour une bêtise ou encore poser questions sans queue ni tête et débattre durant de longues heures. Il se souvient même qu’une fois, il était rentré si tard que son père avait appelé la police. Et aujourd’hui, plus rien alors ? Plus de bisou, plus aucun contact ? Gabriel approuva sagement ses paroles d’un simple hochement de tête. « Si c’est ce que tu veux. » Oui parce qu’évidemment, il sous-entendait là que Gabriel aurait apprécié ne pas avoir ce genre de limite, déjà que la colère qu’il ressentait envers le blond en était une assez grande. Il baissa les yeux, peiné, fixant à présent ses pieds pour éviter de se sentir encore plus con face à Ilyah. « Maintenant ça va être comme ça, tu me parles tant mieux. Tu me parles pas tant pis. » Le belka se mordillait la joue, sentant encore ce terrible nœud dans la gorge. Pourquoi voulait-il paraître détaché ? Était-ce par ce qu’il l’était ?

Gabriel ne savait plus, ne comprenait plus. Il doutait de lui, et d’Ilyah. Peut être qu’après tout, ce dernier n’avait jamais réellement apprécié sa compagnie, cela expliquerait la trahison, enfin trahison, façon de parler n’est-ce pas. Mais d’un autre côté, ce n’était pas trop possible, ils s’étaient quand même vu presque chaque jour pendant ce fameux été, si Gabriel l’ennuyait, il aurait pu l’envoyer balader à maintes et mains reprises. Son cerveau fonctionnait trop, pour peu, il en aurait presque mal à la tête. Il détestait Ilyah, mais franchement, il ne voulait pas que cette discussion prenne fin, et surtout, il aimerait qu’il y en ait d’autres. Parce que plus que de le haïr, il lui manquait tellement. Il ne pouvait pas croire que cela ne faisait rien au giena, ou alors leur réputation se confirmait, et ils avaient bien tous un cœur de pierre. « T-tu ne veux plus qu’on soit amis ? P-plus du tout ? » Parce que c’était là ce que comprenait Gabriel. Il releva la tête, mais tout ce qu’il vit, ce fut le dos de son ami. Alors il soupira tristement. Leur discussion ne menait à rien pas vrai ? Cela n’allait nulle part et pire encore ça n’avait aucun sens. Ils tournaient autour du pot, l’un comme l’autre. Evitant le sujet qui fâche, à savoir le passé, mais surtout leurs sentiments. Gabriel ne savait pas ce qu’était exactement l’amour. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, la seule fois où il pense avoir ressenti quelque chose s’en approchant, c’est avec Ilyah. Le manque alors que l’on vient juste de quitter la personne, l’envie d’être toujours près d’elle, tout ça quoi. Il n’y avait que lui qui lui avait fait cet effet là. Alors, était-il amoureux du blond à l’époque ? Probablement. Mais il aurait fallu lui faire un dessin, le planter devant cette vérité là. Et aujourd’hui, l’aimait-il encore ? Ou plutôt, l’aimait-il assez pour passer par-dessus la trahison, par-dessus le mal qu’il lui avait fait ? Peut-on seulement pardonner cela, l’infidélité. Comment être sur que la personne ne re-commettra pas l’impardonnable ? Les deuxièmes chances doivent-elles être offertes ou méritées ? Ilyah voulait-il une seconde chance ? Ilyah se posait-il les mêmes questions ? Gabriel n’arrivait pas à savoir, il ne savait pas à quoi ressembler quelqu’un d’amoureux, alors comment pouvait-il voir qu’Ilyah mourrait d’envie autant que lui de le serrer dans ses bras. Enfin, le blond se retournait pour lui faire face, Gabriel lui sourit tristement, comme si il était lui aussi désolé que cela soit aussi gênant, aussi lourd entre eux. Le voyant s’approcher, son cœur paniqua instantanément. Il recula jusqu’à ce que son dos rencontre le mur obéissant à la légère pression que la main d’Ilyah exerçait sur son torse. Intimidé par leur nouvelle proximité, il cacha un peu son visage dans son écharpe blanche, ses joues s’étant habillées d’une jolie couleur rosée. Avec difficulté, il soutenait le regard d’Ilyah, leurs visages beaucoup trop proches lui coupant le souffle. « Tu sais ce que je pense de nous deux ? On est deux putains de cons qui attendent que l'autre fassent le premier pas. » Voyant ses lèvres remuer son regard dévia sur celles-ci, et il peina à comprendre le sens de chaque mot presque comme si il avait peur de voir où il voulait en venir. C’était un peu ça en fait, il avait peur. Peur d’Ilyah, peur de ses sentiments, peur d’être blessé, d’avoir le cœur brisé, une seconde fois. Mais là tout de suite, il n’avait plus tellement envie de penser au passé, il ne souhaitait qu’une chose, vivre le présent. Mettre ses craintes de côtés, pour une fois dans sa vie, et juste profiter de ce que le destin lui offrait. « Faisons-le. » Murmura-t-il timidement à la recherche de quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait le rassurer dans le regard du giena. Parce que sans ça, comment pourrait-il trouver le courage de briser le peu de distance qui les sépare ? Son visage d’enfant, s’illumine alors d’un faible sourire. Un sourire tendre, embarrassé, mignon. Gabriel n’est pas beau, il est mignon. Les secondes passaient doucement, et pourtant, il avait l’impression que quelqu’un avait arrêté le temps pour eux. Oubliant l’interdiction posée par Ilyah quelques secondes plus tôt, il laissa ses lèvres rencontrées les siennes pour la première fois. Ses petits bouts de chairs roses se posèrent juste sur leurs semblables, sans esquisser le moindre mouvement, appuyant à peine dessus. Gabriel n’avait aucune expérience. Est-ce qu’Ilyah le savait ? Peut être qu’il s’en doutait, mais probablement qu’il ne s’imaginait pas que ce soit à ce point là. Son premier baiser, on le lui avait volé, quelques jours plus tôt. Et quand je dis voler, c’est réellement voler. Mais il ne pouvait mentir, cela avait été tout de même agréable. Seulement, ça n’avait rien à voir avec ce qu’il ressentait là. Des frissons parcouraient tout son corps, et comme par peur de perdre l’équilibre, au moment où il esquissa enfin un mouvement, attrapant la lèvre inférieur d’Ilyah entre les siennes, il s’agrippa à l’avant-bras de ce dernier. Craignait-il qu’il s’en aille ? Peut être. Qu’il parte parce que finalement ce baiser était décevant. Alors seulement à cette pensée, il se laissa guida par son instinct, échangeant avec Ilyah un véritable baiser. Ne mens pas Gabriel, tu en as rêvé, tu crevais même envie de dépasser la limite. Et finalement, tu regrettes de ne pas l’avoir fait plutôt, parce que cela n’a rien d’effrayant dans le fond. Leur embrassade dura un long moment tout de même, dans une valse lente, sensuelle, grisante. Une bonne minute était passée lorsque leurs lèvres se décollèrent enfin tout en douceur. L’adolescent ouvrit lentement les yeux, il était temps de redescendre sur terre. C’est difficile n’est-ce pas Gaby ? Ses joues déjà rouges avant, l’étaient à présent encore plus. Il réalisait la chose, et n’arrivait même pas à croire qu’il avait osé. Quand sa main, lorsqu’il se rendit compte qu’elle serrait fortement le poigné de son ami, il s’empressa de le relâcher et de la cacher derrière son dos, comme si il venait de faire une bêtise. Et maintenant ? La situation n’était-elle pas encore plus gênante qu’avant ? Leurs cœurs s’étaient allégés le temps d’un baiser, mais voilà que la réalité les rattrapait. Gabriel ne savait pas quel sens donner à ce qu’ils venaient de faire. Il savait encore moins si Ilyah voulait y donner un sens. Dans quel cas, se sentait-il capable de passer outre les blessures du passé ? Gabriel lui en voulait. C’était un fait. Il lui en voulait même à en mourir. Il avait eu si mal. Il avait tellement pleuré par sa faute. Un baiser ne peut pas effacer ou balayer quelque chose comme ça. On pardonne pas ça, c’était un total manque de respect de la part d’Ilyah. En y repensant, en visualisant encore la scène, Gabriel en avait les yeux humides, l’inondation s’annonçait proche. Si Ilyah ne faisait pas attention, il allait bientôt avoir un môme en larmes devant lui. « Tu n’es pas pardonné pour autant. » Souffla le belka. Gabriel aimerait dire qu’Ilyah n’était pas en tort, qu’après tout, ils n’étaient pas ensemble, qu’il n’y avait eu aucune promesse. Mais en fait, il avait tellement souffert de cette espèce de rupture brutale entre eux, de ce qu’il vivait comme une trahison, que non. Il ne pouvait décidemment pas tourner les choses de cette manière pour effacer l’erreur de son ami. Il fallait que ce soit clair, une bonne fois pour toute. Qu’il lui fasse comprendre qu’il l’aimait, et qu’il en avait bavé par sa faute, une seule phrase suffisait. « Tu sais, tu m’as fait mal. » 
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Nam Ilyah
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the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeSam 24 Sep - 8:03

    Il n'avait même pas envie qu'il lui dise qu'il l'aimait. Il avait juste envie qu'il lui fasse vivre ces histoires qu'on lit dans les livres, ces histoires où les garçons ne lâchent pas prise, où ils rattrapent les filles qu'ils aiment parce que les voir partir est trop douloureux. Il aurait tant voulu qu'il l'harcèle d'appel lorsqu'ils se chamaillaient pour des balivernes et qu'il s'excusait même si tout était de sa faute. Il avait juste envie qu'il soit là quand ça n'allait pas et même quand ça allait. Il voulait qu'il l'oblige à l'écouter même quand il n'en avait pas envie, il aurait aimé recevoir ces baisers enflammés qu'on donne sous la pluie et il voulait aussi tous ces sms qui auraient dit qu'il lui manquait alors qu'ils venaient tout juste de se quitter. Mais Gabriel, il n'avait pas été capable de faire ça. Non pas parce qu'il avait bien trop de fierté et que la seule personne qu'il pouvait aimer était lui-même, non il n'était pas ce genre de personne et pourtant Ilyah n'avait plus l'envie d'attendre, il n'avait plus la force et la patience de courir derrière toutes ces petites choses, même s'il était amoureux il n'avait plus envie de courir derrière lui. Il aurait juste aimé qu'il le fasse de lui-même et qu'il le remarque enfin, à quel point il aurait aimé qu'il soit à lui, à quel point son unique présence le rendait heureux. Ilyah ne regrettait pas son acte. Il regrettait son état. Il pensait pouvoir s'en remettre, mais en fait il n'y arrivait pas. Non, il ne l'aime plus, enfin il n'en est pas certain, pas du tout même. Pendant une période, il aurait fait n'importe quoi pour lui, il aurait fini sous les roues d'une voiture si ça aurait pu l'aider, le sauver ou juste lui plaire. Aujourd'hui, il n'est plus là près de lui, non, il est loin, si loin qu'il a encore tant de mal à accepter son absence. Ce manque si fort, si intense qu'il ressent en pensant à lui.. Il avait besoin de lui, mais Ilyah lui avait fait tellement de mal, un mal impardonnable, quelque chose de cruel, aussi douloureux que la lame d'un couteau. Aujourd'hui il restait toujours une empreinte, une cicatrice, de ce qu'il avait ressenti en réalisant qu'il venait de le perdre sans doute pour toujours. Une cicatrice qui ne partirait pas, qui lui rappellerait toujours qu'il n'était pas n'importe qui. On dit toujours qu'il faut être patient et attendre, mais combien de temps devait-il attendre ? Attendre que la douleur s'estompe, qu'elle disparaisse et qu'il finisse par oublier. Il avait attendu, longtemps, très longtemps et pourtant rien n'avait changé, pourquoi oublier était toujours une chose aussi difficile à accomplir ? Avait-il la force d'oublier Gabriel ? Même en le souhaitant du plus profond de son "coeur" allait-il y parvenir ? Maintenant qu'il avait son passé devant les yeux pouvait-il vraiment renoncer à lui ? Il avait l'impression que chacun de ses regards lui transperçaient le "coeur", il détestait ce qu'il provoquait en lui, ce sentiment de peur, cette peur de le perdre à nouveau.. parce que oui il s'en fichait des autres, c'est lui qu'il voulait. Avec son caractère d'enfant, avec ses manies, ses défauts, ses joues rosies, sa naïveté. Il se fichait de savoir qu'il ne le rendrait peut-être jamais heureux, c'est lui et seulement lui qu'il voulait. Peu importe les autres garçons ou même les autres filles, ce bonheur futur ou qu'importe, ils ne seront jamais lui. Est-ce que ça pourrait faire une différence s'il lui disait que personne au monde ne pourra jamais l'aimer autant qu'il avait pu l'aime ? Est-ce que ça changerait les choses s'il lui disait toutes ces choses qu'il garde depuis tellement de temps pour lui ? Comment devait-il s'y prendre, que devait-il dire pour qu'il le pardonne ? Il y a eu et il y aura encore des tas de personnes qui essayeront de prendre sa place, mais cette place il ne savait même pas s'il serait capable de leur laisser. Il n'arrivait pas à se convaincre de l'impossible, non, il n'en avait pas la force, il ne voulait pas abandonner, pas encore. Il ne laisserait pas tomber ! A cet instant il ne se reconnaissait plus. Où était passé toute cette fierté, cette envie de rire aux nez de gens et de se moquer de tout et de rien ? Il ne savait même plus qui était cet homme blond debout au fond du couloir, qu'est ce qu'il attendait ou ce qu'il voulait. Il avait juste l'impression de s'enfoncer toujours plus de ne plus savoir quoi faire. Non, il n'allait pas bien, non, il n'allait pas mal. Il se sentait si vide, et c'était pire que tout. Il ne cherchait pas à être heureux, ni quoi que ce soit, il voulait juste être avec Gabriel, c'était ça oui, tout ce qu'il voulait c'était être avec lui. Mais il y avait tant de choses à surmonter, à avouer, à pardonner puis à oublier, comment devait-il s'y prendre ? C'était tellement compliqué. Il ne voulait plus avoir à s'avouer qu'ils ne seront jamais ensemble, il ne voulait plus avoir mal, mais surtout il ne voulait plus jamais lui faire de mal. « Faisons-le. » Il avait vraiment suffit d'un rien pour le faire basculer dans un autre univers. Mais si bon était ce qu'il avait pu savourer le temps d'une minute... Il n'aurait jamais pensé être affecté de cette façon. Ressentir un manque, puis un vide, avoir peur de le perdre à nouveau, vouloir à tout prix rester serein et cela jusqu'au bout, se laisser emporter, avoir des frissons, ne pas vouloir s'en séparer et ne surtout rien perdre des souvenirs bâtis à travers toutes ces avancées engagées. Non, il ne voulait pas que ce baiser ce termine, ses lèvres si douces, si attrayante qui lui faisaient tant envie, ce baiser le seul et l'unique qu'il avait reçu de Gabriel.. Cet instant il aurait voulu qu'il dure encore et encore, qu'il ne cesse que dans très longtemps. Mais une chose était certaine, il n'accepterait pas de faire semblant d'être heureux, pour se réveiller seul le lendemain. Il avait peur d'ouvrir les yeux, de croiser son regard et de se dire que c'était terminé. Il ressentait l'envie dans chaque parcelle de son être, c'était à croire que son corps le réclamait.

    Il l'aimait toujours c'était un fait, il devait arrêter de se mentir à lui-même. Ouvrant délicatement ses yeux pour les plonger dans ceux de l'asiatique il déglutina difficilement tout en se mordant la lèvre inférieure. Que signifiait ce baiser ? Pourquoi avait-il brisé ce peu de distance qui restait entre eux ? Qu'allait-il se passer maintenant ? « Gabriel .. » Abaissant le regard, il rattrapa rapidement la main du jeune homme entremêlant ses doigts avec les siens, comme par peur de le perdre, qu'il parte et qu'il ne revienne plus. Son regard était soudainement devenu si triste, Ilyah caressa la main du plus jeune comme pour le rassurer, pour lui montrer qu'il n'avait pas à avoir peur. « Tu sais, tu m'as fait mal. » C'était donc pour ça ? Cette tristesse qu'il pouvait voir dans ses yeux c'était à cause de lui ? Il avait l'impression qu'à chaque fois qu'il se trouvait près de lui, il lui faisait du mal comme s'il n'était bon qu'à ça .. le faire souffrir encore et encore. Nous voulons tous être aimés, être heureux. Alors pourquoi ne le sommes-nous pas ? Car nous sommes devenus des experts en sabotage de notre propre bonheur. On se sent comme des victimes alors que ce sont nos choix. Les mauvaises habitudes, les vices, l'incapacité de montrer de l'amour et de la compassion. Voilà ce qui nous détruit. Nous ne sommes pas des victimes. Nous sommes des assassins quand on en vient à l'amour et au bonheur. Être fort, c'est aimer quelqu'un en silence, c'est irradier de bonheur quand on est malheureux, essayer de pardonner à quelqu'un qui ne mérite pas le pardon, c'est attendre quand on ne croit pas au retour, rester calme dans les moments de désespoir, C'est montré la joie quand on ne la ressent pas, sourire quand on souhaite pleurer, rendre quelqu'un heureux quand on a le coeur en morceaux, c'est se taire quand l'idéal serait de crier à toute son angoisse, c'est consolé quand on a besoin de réconfort, c'est avoir la foi bien que l'on ne croie pas... Le fait est que mentir est une nécessité. On se ment à nous-même parce que la vérité fait très mal. Il avait peur, peur de dire les mauvais mots, de ne pas savoir s'expliquer correctement, de regretter sa franchise. « Que je le veuille ou non, je t'oublierais.. c'était ce que je voulais, oui je le voulais vraiment t'effacer, pour toujours, ne plus penser à toi, ne plus jamais devoir croiser ton regard, je voulais que tu sois un souvenir que je pourrais oublier.. oui c'était ce que je voulais. » Continuellement, tous les jours, chaque instant il aurait voulu effacer Gabriel de sa mémoire, mais il n'en avait jamais été capable, même s'il faisait son possible pour l'oublier il restait là accrocher à lui, il ne pouvait rien faire apar accepter qu'il avait besoin de lui. Le monde n'est pas fait que de merveille, il le savait. Son contraire existe aussi. Et c'est sur ce point important où il s'était stupidement ramassé. L'équilibre est une notion essentielle pour notre existence, un facteur absolu. C'était son ignorance pure et dur qui avait détruit naturellement les fonctionnalités de ce qu'on nomme "coeur". Un seul faux pas et l'engrenage avait été lancée. Il avait tout foutu en l'air, tout bousillé et il n'avait rien fait pour changer les choses, non il n'avait rien fait, il aurait du lui courir après, le rattraper et lui dire tous ces mots, toutes ces choses si profondes qu'il ressentait pour lui, c'était ce qu'il voulait, mais sa faute était tellement grosse, tellement immonde que lui-même ne pouvait pas accepter son acte, comment Gabriel pourrait-il le pardonner ? Il pouvait lui en vouloir toute sa vie, il comprendrait parfaitement. Il pouvait être dégouté d'Ilyah, lui mettre une claque, le faire pleurer, l'insulter tout tant qu'il ne lui demandait pas de l'oublier. Il aurait aimé être capable de le repousser et de lui dire d'aller se faire foutre, mais il n'avait plus la force de le repousser, il ne voulait plus se battre contre ses sentiments, non, ce qu'il voulait c'était ce battre pour avoir son pardon, pour regagner sa confiance, mais surtout pour une chose .. son amour ? Ce mec, il l'aimait tant. Il l'obsédait et c'était en train de le tuer. Il n'arrivait pas à le chasser de son esprit, à faire comme s'il n'était pas là. Mais putain, où était-il quand il se trouvait dans ses bras, pourquoi il n'avait rien dit ? Dans quel trou il s'était foutu ? Maintenant, c'était trop tard. On ne tire pas un trait sur une "histoire" parce qu'elle est un peu cabossée. Ses doigts n'avaient pas quitté ceux du belka, non ils étaient toujours entremêler aux siens, serrant un peu plus sa main à chacun de ses mots, laissant échapper un long soupire un sourire montrant toute son angoisse s'afficha sur ses lèvres rosés, plaquant sa main contre le mûr qui se trouvait derrière Gabriel, il posa doucement son front contre celui de l'asiatique, reprenant alors de sa voix tremblante. « Puis merde.. tu me manques constamment, j'ai l'impression de te voir partout. » Attrapant le visage d'enfant de Gabriel entre ses mains il glissa ses doigts sur la joue du jeune homme, son regard se faisait tendre et calme. Souriant timidement, ses lèvres, se posèrent contre son cou l'embrassant doucement alors qu'elles remontaient à ses lèvres les scellant des siennes tout simplement. Caressant sa nuque du bout des doigts, il appuya délicatement sur celle-ci pour approfondir le baiser caressant avec tendresse sa langue, la mêlant ainsi à la sienne dans une danse des plus sensuelle. Dans un mouvement délicat il colla son bassin contre celui de l'asiatique, ne voulant plus se détacher de lui. Il est possible de s'habituer à l'absence des gens qu'on aime à la seule condition que d'autres viennent prendre leur place. Mais il se trouve que parfois, une personne très particulière est étrangement irremplaçable. Un vrai manque, vous déchire le coeur, vous empêche d'esquisser un sourire, prend toute la place. Sincèrement, il lui manquait. Détachant alors lentement ses lèvres de ses compèrent, ses mains s'emparèrent des hanches de jeune homme qui se trouvaient collées contre les siennes, il susurra alors au creux de son oreille. « J'aimerais tant que tu me pardonnes, mais si tu préfères que je parte va y dis le, dis le avant qu'il ne soit trop tard. » avant qu'il ne puisse plus se détacher de lui, avant que ses lèvres ne s'emparent à nouveau des siennes, que ses doigts effleurent sa peau si douce, que son regard lui transperce le coeur..

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Lee Gabriel
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the taste of the past. 50npyd
nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
the taste of the past. Sansre1rf


the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeSam 24 Sep - 15:48

Notons que parmi la liste des choses impossibles il y a : oublier un être qui a compté. À partir du moment où les sentiments sont en jeu, il n’y a aucun moyen d’effacer ses souvenirs concernant la personne. C’est juste là, en nous, comme une cicatrice ou peut être plus à la manière d’un tatouage. On est marqué jusqu’à la mort par les personnes qui défilent dans nos vies. Parce qu’elles nous rendent heureux, et puis d’autres fois malheureux. Alors, naturellement, Gabriel ne pouvait pas avoir oublié Ilyah. Il ne pouvait pas avoir enterré ses sentiments pour lui. Après tout, le jeune homme avait été son premier amour, son unique amour jusqu’à maintenant. Sauf qu’il était trop idiot à l’époque pour réaliser, et à force d‘être bête, il faut croire qu‘on finit par se faire mal. Le giena était aussi la première personne à l’avoir réellement blessé. Il lui avait brisé le cœur comme on dit si bien. S’il avait su que ça faisait si mal, il ne l’aurait pas approché ce beau blond, il n’aurait pas passé des heures en sa compagnie, des soirées entières lové dans ses bras. Oui, s’il avait su, il aurait tout fait pour ne pas s’attacher, pour ne pas devenir son ami. Enfin, ami, quelle blague n’est-ce pas ? Ils ne l’avaient jamais réellement été, peut être un peu au début, mais cela avait vite pris une toute autre dimension. N’est-ce pas Gabriel ? L’amour, tu l’as ressenti, mais trop peureux pour l’admettre, tu as préféré jouer le petit être innocent, comme tu sais si bien le faire. C’était là, la vérité. Gabriel cachait tout derrière son innocence, sa naïveté, il était plus simple d’être ignorant. Du moins, c’était ce qu’il croyait. Aujourd’hui, après ce baiser échangé, il pouvait dire qu’il regrettait d’avoir fait l’enfant. Peut être que si il l’avait un peu moins été, il se serait passé quelque chose de fort entre eux. Est-ce qu’Ilyah l’aurait tout de même trompé dans ce cas là ? C’était ça, la véritable question finalement. Gabriel craignait qu’Ilyah soit ce genre d’homme, et étrangement, il était même persuadé qu’il en était. C’était pour cette raison aussi, qu’il ne l’avait jamais rappelé, ni même demandé d’explications. Parce que de toute façon, il n’aurait jamais pu le satisfaire. Il méritait quelqu’un de mieux que lui, un vrai homme, pas un bébé. Il avait donc choisi la facilité lui aussi, fuir ses sentiments, fuir la réalité, et cacher dans un coin tout ce qui se rapportait à leur passé ensemble. Naturellement, cela n’avait pas fonctionné. Il pensait toujours à Ilyah, mais il était plus facile de prétendre le contraire que de chercher à mettre au clair ce qui c’était passé entre eux. Enfin, aujourd’hui, ils sont là. Ils viennent de franchir la limite qu’aucun n’avait osé franchir. D’une certaine façon, chacun avait confié son amour pour l’autre. Mais voilà, les non-dits risquaient tout de même d’avoir raison d’eux. Il était grand temps pour eux de s’expliquer. « Que je le veuille ou non, je t'oublierais.. c'était ce que je voulais, oui je le voulais vraiment t'effacer, pour toujours, ne plus penser à toi, ne plus jamais devoir croiser ton regard, je voulais que tu sois un souvenir que je pourrais oublier.. oui c'était ce que je voulais. » Gabriel attrapa sa lèvre inférieur avec ses dents, retenant difficilement ses larmes qui menaçaient plus que jamais de couler suite aux paroles du blond. Il voulait l’oublier ? Alors, avait-il commis l’impardonnable pour cette raison ? Mais pourquoi dans ce cas ? Pourquoi de cette manière ? Pourquoi en lui faisant du mal ? N’aurait-il pas pu juste prendre ses distances ? Peut être que cela aurait été bien pire encore finalement, peut être qu’il aurait eu encore plus mal en le voyant s’éloigner petit à petit sans en connaître les raisons. Là, il avait pu déterminer la cause de leur séparation plutôt soudaine. Même si ça avait été douloureux. Gabriel se sentait presque aussi mal que ce jour-là à vrai dire. C’était il y a longtemps, et pourtant la plaie sur son cœur n’avait nullement cicatrisé. Et là, Ilyah était juste en train de verser de l’alcool fort sur sa blessure. Avec ses mots, avec cette proximité, tout. Il lui manquait, il avait envie de retourner au près de lui, mais il lui en voulait alors il ne s’en sentait pas capable. Comment lui refaire confiance ? Pouvait-il lui refaire confiance ? Les deuxièmes chances fonctionnent-elles ? Gabriel ne savait pas si il devait croire ou non à la possibilité de recréer quelque chose avec Ilyah. Ce dernier en avait-il envie d’ailleurs ? Sentant son front contre le sien, Gabriel lève son regard et croise les magnifiques yeux foncés de son ami, ces yeux qu’il ne connait que trop bien et qu’il lui font toujours autant d’effet. « Puis merde.. tu me manques constamment, j'ai l'impression de te voir partout. » Voilà la réponse à tes questions Gabriel. Un fin sourire se glissa sur ses lèvres alors qu’il libérait enfin celle du bas, bien rougie par la pression qu’il avait exercé dessus avec ses dents. Était-il en train de rêver ? Apparemment pas. Au contact de ses lèvres dans son cou, Gabriel ferma d’un coup ses yeux, un peu par peur. Le geste ne le gênait pas, mais il avait craint qu’Ilyah ne laisse aventurer sa bouche du mauvais côté, c’est-à-dire celui où deux marques laissées par un vampire étaient présentes. Puis un nouveau baiser, qui apaisa immédiatement sa crainte. Il se laissa guider par les lèvres d’Ilyah dans cette danse plus que sensuelle. Ses mains vinrent s’accrocher au t-shirt du blond au moment où leurs bassins se rencontrèrent. Il n’avait jamais été aussi proche de lui, et ses papillons dans le ventre, c’était la première fois qu’ils étaient aussi nombreux. Ses doigts serrèrent un plus le tissus qui couvrait le corps du giena, comme si il avait peur que celui-ci ne s’en aille. Cette sensation d’avoir raté quelque chose d’absolument magique par le passé, c’était affreux. Il était réellement passé à côté de ça ? À côté de cette dose de tendresse, de bonheur qu’Ilyah aurait pu lui offrir ? Tout ça parce qu’il était trop peureux ?

Leurs lèvres se séparèrent tout en douceur, Gabriel garda la bouche entre-ouverte, esquissant même un mouvement pour reprendre leur baiser, mais finalement se recula, et ouvrit les yeux en même temps que le blond. Mais à chaque fois qu’il arrêtait, il était comme confronté à la réalité, à la douleur et aux doutes. Quand il regardait Ilyah dans les yeux, il ne voyait que ça, le passé. Le passé, et l’horrible scène dans cette fameuse chambre. Il le voyait nu, avec cette autre personne. Il le voyait embrasser cette autre personne. Le problème était que de toute façon, à chaque fois qu’ils se verront, ils seront tentés. C’est ainsi, ils sont comme ça. Attirés l’un vers l’autre, comme des aimants. Ils ne pourront jamais effacer ce passé, cette relation qu’ils n’ont pu vivre et dont aujourd’hui ils rêvent. En vérité, ils se veulent tellement fort, que cela leur fait du mal à tous les deux. « J'aimerais tant que tu me pardonnes, mais si tu préfères que je parte va y dis le, dis le avant qu'il ne soit trop tard. » Un frisson secoua sa colonne vertébrale, et bizarrement, il réagit au quart de tour. Encerclant la nuque d’Ilyah avec ses bras, il écrasa sa bouche contre la sienne quelques secondes. Tout son corps était collé au sien, et il eut bien du mal à s’en défaire d’ailleurs. Pourtant, ses lèvres quittèrent tout de même les siennes, le regard humide, il fixait Ilyah et il murmura un faible «  Reste ». La nuance était là. Gabriel ne voulait plus que le jeune homme s’éloigne de lui, il ne voulait plus en être séparé et faire semblant de ne pas le connaître. Ça avait été trop difficile de ne rien dire durant tout ce temps. Il ne se sentait pas la force de reprendre ses distances avec lui, parce que c’était trop tard à présent. Mais il n’était pas prêt pour autant à lui pardonner. Parce que si Ilyah avait agis de la sorte une première fois, qu’est-ce qui lui disait qu’il ne serait pas capable de recommencer ? Où était la preuve qu’il n’allait pas lui briser le cœur une deuxième fois ? Parce que franchement, si il lui faisait encore mal, Gabriel n’allait pas être capable de se relever. Il avait déjà eu bien du mal à cesser de pleurer en pensant à lui. D’ailleurs, là, il ne pouvait plus se retenir. Ça en faisait trop pour son petit cœur, trop en un seul coup. Trop de bonheur et trop de douleur en même temps. Quand le passé et le présent se mélangent, c’est pas très bon décidemment. Alors, voici une larme, puis bientôt deux, et puis encore d’autres qui mouillèrent ses petites joues. « Me fais plus mal, s’il te plait. » Sa voix était brouillée par les larmes, et sa lèvre du bas tremblotait légèrement. Il avait tout d’un enfant à cet instant. Un enfant apeuré. « Parce que .. j’ai p-pas compris pourquoi, je veux dire, on .. Enfin tu vois, et puis toi, t-tu as fait ça et m-moi après hein ? Dis-moi pourquoi, explique-moi. J-je te suffisais pas ? » Le petit ange renifla bruyamment, séchant ses larmes d’un revers de manche, cachant ensuite son visage dans son écharpe, honteux d’être une fois encore un bébé. « Est-ce que j-je vais te suffire maintenant ? » Gabriel n’avait véritablement qu’une seule peur en fait, avoir mal encore une fois. Finalement, il était prêt à lui pardonner dans le fond, mais il n’allait pas pouvoir oublier, il ne savait même pas si il serait capable de lui refaire totalement confiance. Parce que tout le monde le sait, accorder sa confiance ce n’est pas n’importe quoi. C’est donner le droit à l’autre personne de nous détruire si elle le désire, tout en espérant qu’elle ne le fera pas parce qu’elle nous aime au moins autant qu’on l’aime. Gabriel aimait Ilyah. Ce n’était plus la peine de passer par des centaines et des centaines de formules. Il fallait dire les choses telles qu’elles étaient. Il était amoureux de cet homme. Son briseur de cœur. Il n’avait jamais cessé de l’aimer, malgré tout le mal qu’il lui avait. Seulement, en enfant, il avait préféré faire semblant, parce que c’est facile faire semblant. Maintenant il ne pouvait plus. Ils étaient liés, et aucun ne pouvait mentir à l’autre. Le bonheur pour eux, ce serait ça. Être enfin ensemble, après avoir attendu, souffert durant près de deux ans. « Me laisses plus. » Gabriel remonta son écharpe sur son nez devenu légèrement rouge tout comme ses petites joues. C’était la seule chose qu’il attendait d’Ilyah finalement, qu’il ne le laisse plus tomber.
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Nam Ilyah
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the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeDim 25 Sep - 6:59

    On oublie les adresses des gens qui nous blessent. On oublie sans cesse. Les jours d'anniversaires et nos clefs, les repères ont les perds. On oubliera les chaînes de nos vies qui se traînent. On oublie quand même. Mais il y a une chose à laquelle nous resterons fidèle : les yeux, la voix, les mains, les mots d'amour ça reste là. Le jour et l'heure, la peau, l'odeur, l'amour ça reste là. C'est fort encore. Même quand c'est mort. Mais ça ne s'oublie pas. Ça on n'oublie pas. S'ils n'en étaient pas venus à se retrouver cette nuit là, dans ce couloir sans doute qu'il aurait fini par oublier. Il aurait oublié sa défaite et ce rêve qui s'arrête. Il aurait oublié peut-être. Mais forcément il y aurait encore pensé quelques fois et ça ne s'expliquerait pas. Ses yeux, sa voix, ses mains, ses baisers, ses câlins, toujours ça resterait là. Ce jour où il n'avait rien fait pour l'empêcher de partir, ce jour où il ne lui avait pas dit ces mots, ce jour où il avait lâchement couché avec quelqu'un d'autre par peur d'affronter ces sentiments ! Mais comme quoi l'amour ça reste là, même quand on s'efforce de passer à autre chose. C'est fort encore. C'est mort d'accord. Peut-être pas. Non il en reste encore un petit peu. Il n'oublie pas. En fait c'est lui qu'il n'avait jamais réussi à oublier. On peut donner bien des choses à ceux que l'on aime. Des paroles, un repos, du plaisir. Il lui avait donné le plus précieux de tous : le manque. Il lui était impossible de se passer de lui, même quand il le voyait il lui manquait encore. Il y a encore quelques heures il aurait donné n'importe quoi pour ne plus l'aimer. Les vieilles ruses ne marchaient plus. D'ailleurs, elles n'avaient jamais marché. Comment cessait-on d'aimer quelqu'un ? C'était l'un des casses-têtes les plus insolubles qui soient. Plus on s'entêtait, moins ça fonctionnait. La preuve, le temps passaient et plus la peur de le perdre à nouveau grandissait. Quand une chose pareille se produit on a envie de tendre les bras, de s'agripper aux gens autour de soi, ce qui compte le plus c'est qu'ils soient là tout le temps, on a envie de les retenirs, de les serrer très fort contre soi, de leur dire combien ils sont précieux, combien le seul fait qu'ils existent rend chaque jour meilleurs. Quand une chose pareille se produit, on se rend compte à quel point ce serait épouvantable si on n'avait pas conscience de l'influence considérable qu'ils ont sur nous. Cette personne pour Ilyah avait toujours été Gabriel, même loin de lui, il n'avait jamais cessé de penser à lui de cette façon, il voulait lui dire maintenant qu'il était contre lui, qu'il serait toujours là pour lui. Aujourd'hui, demain et tous les jours à venir. Plusieurs personnes avaient pris leurs places dans sa vie, certaines pour y rester et d'autres n'avaient fait que passer. Quoi qu'il en soit, elles resteront gravées dans sa mémoire pour toujours, sans qu'il ne puisse rien y changer. Laissant une marque ou une cicatrice au coeur. Une trace de leur passage. Des portes ce ferment, des coeurs se referment au fil des blessures accumulées. Il ne saura jamais si c'était le hasard, le destin, la chance ou le malheur qui mettaient ces personnes sur son chemin, mais quand leurs coeurs ne veulent plus entendre ce que le notre cri, c'est dur d'espérer. On sait toujours ce qu'on perd, mais jamais ce qu'on gagne si on ne prend pas la peine d'essayer. Il avait beau dire "Je vais l'oublier" sachant que c'était impossible. Parce qu'il ne pourrait jamais vraiment oublier. Ça fait mal d'apprendre à quitter celui qui nous quitte, d'apprendre à l'aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son coeur la force de se vider tout en demeurant habité. Apprendre a pleuré en souriant, à s'en aller en aimant... Tout ça durait depuis bien trop longtemps, devoir se mentir continuellement pour ne pas avoir à s'expliquer, préférer fuir plutôt que d'affronter son passé, c'était devenu ridicule ! Trop de temps avait passé désormais, des années qui auraient pu être si belles s'il ne s'était pas comporté comme un connard fini, des années qu'il aurait pu partager avec Gabriel. Le présent l'avait rattrapé, il ne voulait plus vivre de cette façon, encore et encore, tous les jours avoir mal, ressentir ce manque atroce et cette envie de le serrer fort contre lui. Non, c'était fini tout ça, il devait et allait agir et ne plus se dire "Je vais l'oublier". Il était là, si proche de lui, son sourire, son regard, son odeur, sa voix, sa douceur, ses caresses, sa bonne-humeur, sa tendresse, ses paroles, ses bisous, ses lèvres, sa peau, sa timidité, ses joues rosies, sa peur, sa gentillesse, son honnêteté .. Ce sont tous ces petits détails qui faisaient qu'il voulait tant être avec lui, l'embrasser à nouveau, capturer ses lèvres et les sceller aux siennes jusqu'à être à bout de souffle. Brisant enfin le peu de distance qui les séparaient, il lui offrit un baiser à la fois tendre et sensuel, il avait tellement envie de continuer encore et encore, il avait cette impression de vide, de bien être, de perdre le contrôle de son corps, de basculer à droite à gauche. Son bassin se colla contre celui de l'asiatique, approfondissant le baiser quand il senti ses mains venir serrer entre ses doigts le tissu qui recouvrait sa peau de satin.

    Tout en douceur le baiser prit fin, ouvrant lentement les paupières pour venir les plonger dans celle de son "ami", il détestait ce qu'il voyait dans ses yeux, à chaque fois que leurs regards se croisaient Ilyah ne voyait en lui que de la peur, de la tristesse .. Gabriel avait mal, à cause de lui .. il ne pouvait plus supporter de le voir comme ça. Son "coeur" rata un battement quand sa nuque fut encercler par les bras maigres du sorcier, échappant un soupire de soulagement « Reste » Savourant chaque instant de ce baiser, il glissa l'une de ses mains dans la chevelure douce du plus jeune entourant sa taille de sa main libre pour qu'il reste coller à lui. Emporté part une vague de mélancolie évanescente, ils étaient déjà en train de se fabriquer des souvenirs qu'il porterait en lui pendant longtemps. Il savait qu'il n'oublierait jamais rien de lui, ni la forme de ses mains, ni le goût de sa peau, ni l'intensité de son regard. Il n'y avait que lui qui comptait et seulement lui. « Me fais plus mal, s'il te plait. » Il ne voulait pas que ça arrive, il ne voulait pas voir sa tristesse, il ne voulait pas le voir pleurer, voir à quel point il souffrait par sa faute, mais c'était trop tard, les larmes une à une perlaient le long de ses joues venant s'écraser au coin de ses lèvres ou tomber sur le sol froid. « Parce que .. j’ai p-pas compris pourquoi, je veux dire, on .. Enfin tu vois, et puis toi, t-tu as fait ça et m-moi après hein ? Dis-moi pourquoi, explique-moi. J-je te suffisais pas ? » Il avait cette impression de souffle coupé, l'impression de s'être pris un coup de poing dans le ventre, une douleur atroce l'irradiait tout entier, de celles qu'aucun mot, qu'aucun geste ne pouvait consoler et qui faisait ruisseler à son tour sur ses joues ces larmes amères, ces vraies larmes dont on oublie le sens à force de les verser pour des futilités et qui pleurent cette douleur qu'il lui avait infligé depuis trop longtemps maintenant. L'asiatique se retourna, portant ses mains à son visage comme pour cacher cette honte qu'il portait en lui chaque jour, il balaya ses larmes de ses joues inspirant profondément avant de refaire face à son passé qu'il s'empressa de venir serrer contre lui. Parce que oui ça lui faisait peur d'être aimé. Parce que la vie est compliquée et qu'elle s'amuse trop souvent à vous envoyer la bonne personne au mauvais moment. Aimer, c'est toujours dangereux ! Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on n'aime. Dire que ce soir il n'avait pas eu envie de le voir, mais ça s'était fait malgré lui. Il l'avait croisé au milieu du couloir, au loin il lui avait souri et il s'était soudainement approché. Il avait eu ce regard comme pour lui demander s'il pouvait. Son regard ne disait rien, ou alors il disait tout. Rien ne comptait plus que sa présence. « Arrête, s'il te plait arrête de pleurer. J'ai toujours eu cette envie d'être avec toi, je ne voulais pas en arriver la, avoir à faire ça .. je me sentais si bien près de toi, dans tes bras, mais j'avais besoin de plus et à la place de te dire à quel point je voulais être avec toi, à la place de te donner mon amour j'ai agi comme un lâche parce que j'avais peur ! Et aujourd'hui je m'en mords les doigts chaque jour parce que j'arrive pas à t'oublier, j'arrive pas à me pardonner le mal que je t'ai fais .. j'avais tant besoin de toi et c'est toujours le cas. » Sa voix tremblante résonnait au creux de ses oreilles, il ne voulait plus le faire souffrit, plus jamais. Il aurait dû lui dire tout ça avant, qu'il l'aimait, qu'il voulait rester avec lui pour longtemps encore, qu'il était le seul qui comptait pour lui, qu'il occupait ses pensées à longueur de journées, qu'il était l'homme le plus heureux avec lui, qu'il détestait quand il était loin de lui. Il aurait voulu lui dire tout ça, lui montré à quel point il pouvait l'aimer. Allait-il comprendre à quel point il l'aimait ? Quand on aime vraiment quelqu'un, on l'aime même après quelques semaines d'absence, on l'aime même après quelques mois d'absence et on l'aime même après quelques années d'absence. Quand on aime vraiment nos sentiments restent intacts même a l'épreuve du temps. Quand on aime vraiment quelqu'un on est capable de l'aimer et de le chérir pour toute une vie. Quand on aime vraiment quelqu'un on aime que lui et personne d'autres. Quand on aime vraiment quelqu'un on pense qu'à lui. Quand on aime vraiment quelqu'un, on ne veut être qu'avec lui. Il l'aimait vraiment ! Un sourire en coin se dessina sur les lèvres du giena, amusé par la gêne de l'asiatique, il remonta ses mains vers son visage légèrement rosie abaissant alors délicatement l'écharpe qui recouvrait son petit nez rouge. « Arrête de te cacher, tu es adorable Gabriel. » Déposant un doux baiser contre le front du sorcier il resta silencieux un court instant portant son regard vers des étudiants qu'il ne connaissait que trop bien .. comme lui ils étaient des vampires. Son sourire se dissipa peu à peu comme ramener violemment à la réalité, il y avait encore une chose que Gabriel ignorait à son propos, quelque chose que même Ilyah avait eu du mal à accepter au début .. il n'était pas comme lui, s'il était à dasy c'était bien parce qu'il était un vampire. Est-ce qu'il avait des doutes concernant sa vraie nature ? Avait-il déjà remarqué certaines choses ? Dont la remarque qu'il avait fait une heure plus tôt à l'étudiant de sa maison ? Ou encore le fait qu'il soit très tard et que pourtant on ne pouvait voir aucun signe de fatigue sur son visage contrairement au sien ? A nouveau il venait de replonger dans un cauchemars, se laissant glisser contre le mûr il glissa sa main dans celle du belka lui demandant alors par son geste de venir s'asseoir à ses côtés. Silencieux il le resta quelques secondes, il cherchait les mots, ce qu'il devait dire ou non. Etait-ce le bon moment pour lui faire part de sa vraie nature ? Pivotant légèrement sur le côté pour lui faire face, Ilyah se rapprocha de lui caressant du revers la hanche du sorcier. « Tu dois savoir que je ne te ferais plus jamais de mal, vraiment fait moi confiance il n'y a que toi que je veux, maintenant, tu ne seras plus seul je serais toujours près de toi. Mais Gabriel, tu dois savoir autre chose, peut-être que tu le sais déjà j'en sais rien, mais je ne veux plus avoir à te mentir .. j-je suis .. » un vampire.. il n'avait pas pu, les mots étaient restés bloqués au fond de sa gorge, de quoi avait-il peur au juste ? Si Gabriel l'aimait vraiment il l'accepterait quelle que soit sa nature non ? Il ne voulait pas risquer de le perdre à cause de ça .. non, vraiment que devait-il faire ?
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Lee Gabriel
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nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
the taste of the past. Sansre1rf


the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeDim 25 Sep - 17:07

Les secondes chances sont-elles bonnes à donner ? Tout le monde mérite-t-il une seconde chance ? Ou est-ce réservé aux gens biens ? Ilyah, pouvait-il seulement encore le considérer comme quelqu’un de bien après ce que ce qu’il avait osé lui faire par le passé. Gabriel n’était pas sur que ce dernier méritait une deuxième et dernière chance. Après tout, il avait été pire que lâche et plus qu’égoïste en l’abandonnant de la sorte. Il lui avait fait du mal, beaucoup de mal, plus que n’importe qui en vérité. Pourtant, le jeune belka était bel et bien en train de lui accorder l’opportunité de se racheter, de lui prouver qu’il s’en voulait, qu’il allait faire des efforts, et le plus important, qu’il aimait. Gabriel n’était pas très sur de lui, encore moins de ses sentiments, mais de ce qu’il avait lu dans les livres et vu dans les films, ce qu’il ressentait ressemblait vaguement à l’amour. Un auteur, lorsqu’il le décrit, dit qu’on ressent des papillons dans le ventre qui procurent une agréable chaleur, aussi rassurante et douce que celle d’un feu de cheminée. On dit aussi, qu’on ressent des frissons lorsque la personne nous touche et que son contact nous apaise. Oui, Gabriel se sentait bien dans ses bras, parce que lorsqu’il l’embrassait, c’était comme si plus rien n’existait. Mais surtout, il parait que quand on est amoureux, on a le cœur qui bat très très vite. Les battements de celui de l’adolescents étaient si peu espacés, que ça lui faisait mal. Ou peut être que la douleur ne venait pas de là. Peut être que ce goût amer dans la bouche était celui du passé. Ça lui restait en travers de la gorge, comme un gros nœud trop serré pour qu’on puisse le défaire. Il ne voulait plus qu’Ilyah parte, ça c’était sur, mais il n’avait pas envie non plus que le même schéma se reproduise, que son cœur se brise, une nouvelle fois. Parce que mine de rien, c’est affreux, terrible même. Ce sentiment amoureux, il peut être ravageur. Il l’a ravagé il y a de ça deux ans, quand il avait surpris Ilyah avec un autre. C’était loin, mais pourtant si vif dans son esprit qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’y penser lorsqu’il croisait le regard du blond. Non, il ne pouvait pas faire comme si de rien était, il ne pouvait pas lui redonner sa chance sans être sur des sentiments du giena envers lui, sans être sur qu’il ne sera pas cocu pour du vrai cette fois là. Et c’est en essayant vaguement de s’expliquer que les larmes commencèrent à rouler sur ses joues d’enfant. Il pleurait tellement souvent, et pour rien même. Mais là, ce n’était pas rien pas vrai ? Là il avait une bonne raison de pleurer, de montrer à Ilyah tout le mal qu’il lui avait fait. Parce qu’Ilyah, il n’avait rien dit après cette fameuse fois. Pas un seul message, pas un seul appel, rien du tout. Faut dire que Gabriel non plus n’avait pas tenté de lui envoyer un petit signal pour qu’ils s’expliquent, enfin, ce n’était pas à lui de le faire aussi. La personne qui aurait du s’excuser dans l’heure, c’était Ilyah, mais il n’avait rien fait. Et quand ils s’étaient recroisés pour la première fois dans les couloirs de cette école, il l’avait juste ignoré. Quoi de pire ? Quoi de plus lâche ? Le jeune Lee reniflait, essayait de retenir ses pleurs comme il le pouvait. Quelle ne fut pas sa surprise de voir d’autres traces humides sur le visage de son passé. Ilyah pleurait ? Gabriel ne l’avait jamais vu pleuré quand lui l’avait vu des centaines de fois. Parce que bon, Gaby pleurait pour un film, pour une coupure, vraiment pour pas grand-chose quoi. Mais Ilyah, pour lui Ilyah ne pleurait pas. Pour lui, Ilyah était fort. Ilyah était un homme, un véritable homme. Il n’était pas un sale mioche comme lui l’était, non, il n’était pas ça. Gabriel baissa les yeux alors qu’Ilyah se retournait pour apparemment essuyer ses larmes. N’étaient-ils pas pitoyables là, tous les deux à chouiner comme des bébés ? Mais c’est que c’est compliqué la vie, c’est douloureux même, et l’amour, l’amour n’en parlons même pas. Quand il intervient, c’est pas toujours pour nous faciliter la tâche et nous faire du bien. La seconde suivante, il était à nouveau dans les bras du blond, ce qui le fit doucement sourire d’ailleurs. Il ne pouvait pas mentir, il était bien au creux de ses bras, aussi bien que dans ses souvenirs. « Arrête, s'il te plait arrête de pleurer. J'ai toujours eu cette envie d'être avec toi, je ne voulais pas en arriver la, avoir à faire ça .. je me sentais si bien près de toi, dans tes bras, mais j'avais besoin de plus et à la place de te dire à quel point je voulais être avec toi, à la place de te donner mon amour j'ai agi comme un lâche parce que j'avais peur ! Et aujourd'hui je m'en mords les doigts chaque jour parce que j'arrive pas à t'oublier, j'arrive pas à me pardonner le mal que je t'ai fais .. j'avais tant besoin de toi et c'est toujours le cas. » Et chaque mot contribua à alléger un peu plus son petit cœur, ce n’était toujours pas ça, mais ça allait mieux. Il espérait sincèrement qu’Ilyah ne jouait pas avec lui, qu’il était sincère, parce que sinon, la chute serait plus que brutale, et il ne savait même pas si il serait capable de s’en remettre si il devait revivre le même cauchemar. Peut être qu’il avait même plus peur de se faire briser le cœur que des vampires et des loups-garous. Pourtant, Dieu sait que ces créatures l’effrayaient au plus haut point. Il avait même failli perdre un ami à cause de cette foutue phobie. Heureusement, il avait compris que la nature ne devait pas entrer en compte lorsque les sentiments étaient de la partie, surtout lorsqu’il s’agit d’un bon ami. Alors Ilyah, fais attention, un seul faux pas, et le petit Gabriel ne s’en remettra pas. « Arrête de te cacher, tu es adorable Gabriel. » Gabriel renifla encore une fois, un geste pas très élégant et pourtant, il arrivait tout de même à être mignon. Il ferma les yeux en sentant les lèvres d’Ilyah sur son front, soupirant d’aise.

Pourtant, Ilyah ne semblait pas décider à accorder un instant de repos à son petit cœur qui en quelques minutes en avait vu de toutes les couleurs. Lorsque les paupières de l’adolescent se relevèrent, il découvrit le visage rongé par l’inquiétude du giena. Il suivit son regard, levant un sourcil. Qui étaient ces gens qu’il observait ? Des amis ? Oh, Gabriel reconnaissait l’un d’entre eux, c’était un vampire. Il ravala bruyamment sa salive, pourquoi diable est-ce qu’Ilyah semblait tant perdu dans ses pensées ? Sagement, il obéit à l’ordre intimé par le geste du blond, et prit place à ses côtés sur le carrelage froid des couloirs de l’école. Pourquoi cet air étrange sur le visage de son ami ? Gabriel avait soudainement encore plus peur, peur de ce que ce dernier allait lui dire, parce qu’il en était sur, il avait quelque chose à lui avouer. Quelque chose de pas forcément agréable, sinon il ne serait pas devenu sérieux aussi brusquement. Il attendait qu’il parle, le fixant de ses petits yeux encore brillants de ses précédentes larmes. « Tu dois savoir que je ne te ferais plus jamais de mal, vraiment fait moi confiance il n'y a que toi que je veux, maintenant, tu ne seras plus seul je serais toujours près de toi. Mais Gabriel, tu dois savoir autre chose, peut-être que tu le sais déjà j'en sais rien, mais je ne veux plus avoir à te mentir .. j-je suis .. » Il devint pâle, pâle comme il ne l’avait jamais été, comme un mort. Il avait peur de comprendre où Ilyah voulait en venir, peur d’entendre le mot vampire sortir de sa bouche. Pas ça, ce n’était pas possible pas vrai ? Il en avait assez des vampires, ils le terrorisaient toujours, à commencer par Isaac qui faisait faire à son cœur les pires montagnes russes. Ilyah ne pouvait pas en être un. Il s’en serait rendu compte avant voyons. Ou peut être pas. Peut être qu’à force de passer du bon temps avec lui, il n’avait pas cherché plus loin, aveuglé par ses sentiments. Parce qu’en y repensant. C’était logique non ? Il ne l’avait jamais croisé à Akiwa, pourtant, il était plus âgé que lui, alors forcément scolarisé. Or, si il n’avait pas été à Akiwa, cela voulait dire qu’il avait fait chacune de ses rentrées ici. Dans cette horrible école là, parce qu’il n’était pas un sorcier normal. Parce qu’il était un vampire. « Non ! » Hurla le jeune homme en portant ses mains à ses oreilles, signifiant ainsi très clairement qu’il ne voulait pas entendre un mot de plus, et surtout pas celui qu’il s’imaginait sortir de la bouche d’Ilyah. À nouveau les larmes roulaient sur ses joues, et en plus grande quantité cette fois-ci. Il ferma même les yeux, n’osant plus regarder le blond. Il ne pouvait juste plus. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas un vampire qu’il avait en face de lui. Ilyah était trop gentil pour être un vampire. Parce que tout le monde le sait ça hein, que les vampires sont méchants. Parce qu’il en bavait le Gabriel, il en bavait avec ce maudit Isaac. Ce premier baiser qu’il lui avait volé, cette torture si bien mentale que physique, et cette morsure. Gabriel n’arrivait pas à oublier ce qui c’était passé dans les châteaux. Il avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes, il sentant encore sa pression sur son corps. Tout. Et l’aveu d’Ilyah ne faisait que lui rappeler encore et encore ce tourbillon que lui avait fait vivre Isaac. Désir, peur, tension, plaisir. Tant de choses qu’ils voudraient oublier mais qu’il ne pouvait pas oublier. Il rouvrit ses petits yeux, redécouvrant le visage d’Ilyah alors même qu’il avait l’impression de se retrouver face à un inconnu. Lui aussi, il était en train de lui faire vivre les montagnes russes, à croire que les vampires aimaient bien ça. L’adolescent secouait doucement la tête de gauche à droit, les mains toujours sur ses oreilles. «  N-non .. » souffla-t-il. Et parce qu’il avait désormais plus que peur d’Ilyah, il se colla au mur derrière, le plus possible. Sa phobie le bouffait. Sa phobie lui pourrissait littéralement la vie, encore une fois. Ses mains tremblotantes attrapèrent alors l’écharpe blanche. Il hésita un léger instant, puis finalement, il tira dessus, dévoilant son cou et les marques de canines que le passage d’Isaac avait laissé. Il passa sa main dessus avant de serrer très fort son écharpe contre son corps, comme si il s’agissait d’un ours en peluche. « M-me fais pas mal. M-m’approche pas. » Oui, il y a deux minutes il lui demandait de rester, et à présent il ne voulait pas qu’il l’approche. En même temps, que voulez-vous ? Phobie oblige.  « M-me mord pas. » Il attrapa sa lèvre inférieur entre ses dents. Son corps entier tremblait à présent, à cause de la peur principalement. Et comme paralysé, il ne trouvait pas la force de s’enfuir.
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Nam Ilyah
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the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeLun 26 Sep - 12:30

    Parfois, il faut savoir s'autoriser à ne pas être un dur, pour une fois. On n'a pas à être fort à chaque instant de chaque jour. On peut baisser sa garde. En fait, il y a des moments où c'est la meilleure chose à faire... Il faut juste bien les choisir. Il n'était pas quelqu'un de sensible, les larmes ne coulaient que très rarement de ses yeux, même quand il avait mal il prenait les choses à la rigolade et ne montrait jamais ses sentiments, mais là ça avait été plus fort que tout parce qu'il savait que s'ils s'éloignaient maintenant, ils ne pourront pas faire demi tour. Il devait dire ce qu'il voulait lui dire pendant qu'il était ici avec lui. Il n'était pas sûr de trouver les mots pour couvrir les blessures qu'il pouvait voir dans ses yeux...mais il devait essayer. Il connaissait la torture de la roche dans le sable et il savait que les coeurs pouvaient changer de main. Ce n'était pas de sa faute si le ciel devenait gris mais s'ils restaient ou s'ils s'éloignaient, il y avait une chose qui resterait vrai : il l'aimerait toujours. Il n'avait pas voyagé si loin pour tout voir s'écrouler, il voulait prendre sa main et qu'ils prennent le risque. Qu'il refasse le voyage avec lui aussi étroitement qu'avant, il n'en demandait pas plus. Ici, dans son coeur à partir de maintenant et jusqu'à la fin. Ils devaient essayer de nouveau. Il savait ce que c'était ; de se lever un matin et de mettre un pied dans le vide. Oui, il était passé par là lui aussi, juste après l'avoir laissé. Tout autour le monde avançait sans faire plus attention alors qu'il avait besoin de s'arrêter pour reprendre son souffle. Il savait ce que c'était d'avoir envie de tout lâcher, de tout envoyer chier, d'avoir un trou au plus profond de lui qu'il s'efforçait de combler par tous les moyens. La perte était quelque chose de douloureux, quelque chose qui lui faisait mal, mais au fond ça plus grande peur était que Gabriel passe à autre chose rapidement, qu'il trouve quelqu'un d'autre à aimer. Qu'il parle d'autrui comme il parlait de lui. Qu'il parle de lui comme une personne que rien ne remplacera, que nul n'aimera comme il l'aime. Ilyah ne voulait pas entendre par échos que ça passera, que bientôt il le remplacera, qu'il l'oubliera. Alors il se bouchait les oreilles très fort pour ne plus penser à ce genre de choses, tellement fort qu'il arrivait encore à l'entendre rire. Vraiment, il ne supporterait pas de le voir avec quelqu'un d'autre, n'y avant, n'y aujourd'hui .. n'y jamais. Ce n'était plus un secret il l'aimait. Aimait tout ce qu'il était, son odeur, ses gestes, ses mots. Avancer côte à côte et s'arrêter ici au milieu des regrets et de tout ce qu'ils s'étaient dit. Le souvenir de l'autre est tellement précis. On l'entend, on le frôle, on caresse son ombre dans la nuit. Le temps pousse à la faute et on en paie le prix. Avoir le premier rôle et puis plus rien aujourd'hui. On est si peu de choses quand l'autre s'en va, quand le manque s'impose, quand on n'a plus le choix. On apprend tant de choses quand l'autre n'est plus là. On refait son décor. On range les photos. On a peur quand on sort. On se dit que c'est trop tôt. On est mal dans son corps. On ne se trouve pas beau. L'impression d'être mort sans l'autre contre sa peau. Le temps avait passé, tout semblait s'arranger, mais Ilyah n'avait pas fini d'être sincère envers lui, il se devait de lui dire toute la vérité à son propos, il ne voulait plus avoir à lui mentir, non, quitte à en payer le prix il devait tout lui dire. Sans doute allait-il regretter ses mots si à nouveau la situation tournait au cauchemar, mais malgré cela il devait prendre son courage à deux mains, chose qu'il ne fit qu'en partie. Gabriel n'avait pas eu besoin d'entre les mots "vampire" pour comprendre qui il était, non l'inquiétude dans le regard du giena et sa façon de parler si sérieuse l'avait conduit sur la piste. « Non ! » Si .. il était un vampire oui, il l'était depuis qu'il était venu au monde. Ilyah ne faisait pas parti de ses vampires méchants, non il n'avait rien de cruel en lui.. il n'était pas un meurtrier ! Cette peur qu'il voyait dans les yeux du belka, si loin de lui à ce moment précis le rendait si mal à nouveau, il avait cette impression d'incessant déjà vu. Comme si leur "relation" n'était qu'en fait une simple boucle dont les sentiments devenaient répétitifs. "Je t'aime, moi non plus!". C'était épuisant, il pouvait vous l'assurer. Ca lui paraissait simple au début, plutôt marrant en même temps. Au bout d'un certain temps, ça l'use. Courir après lui, après ses sentiments. Ceux là étaient apparu aussi vite qu'ils venaient de disparaître ?. Paradoxalement, repenser aux choses qui faisaient mal lui faisait du bien. Il pouvait au moins se dire que ça avait belle et bien existé et dans le meilleur des mondes, que ça existerait encore. Devait-il s'excuser de s'accrocher ? Tellement fort que parfois, c'était excessif. Ce n'était pas sa place, n'y son rôle. Ce n'était peut-être même pas ce qu'il voulait. Laisser tomber .. peut-être devait-il faire ça. Et qui sait s'il saura tendre les bras aussi loin et aussi longtemps qu'il le faudra à sa juste hauteur. Le rattraper avant que ce ne soit la fin d'un commencement. Il se sentait incapable de lui devenir en aide, incapable de le prendre dans ses bras et de le rassurer, il aurait voulu le serrer fort contre lui et lui dire tout bas que tout se passerait bien, qu'il n'avait pas à avoir peur de lui, que jamais il ne s'en prendrait à lui, mais il n'en était pas capable, paralysé par la tristesse qui s'échappait de ses yeux et de celle qu'il lui infligeait en le repoussant. Il était à nouveau loin de lui, vraiment arriverait-il à lui prouver qu'il était quelqu'un de bien ? Vraiment Gabriel aurait-il la force de donner son coeur à un vampire, à cette espèce qui semblait tant le terrifier ? Il n'en savait rien, il ne savait plus. Son regard ne quittait pas ses yeux ravagé par les larmes, il s'avança d'un pas, mais se stoppa rapidement quand l'asiatique heurta le mûr qui se trouvait derrière lui. « N-non .. » Erreurs après erreurs il s'en rendait compte. Il voyait défiler le monde autour, se préoccupant du temps qu'il fera, du temps qu'il faudra. Regardant aux allant tour s'il y avait encore une chance pour qu'il soit avec lui. Mais il l'avait sans doute perdu bien trop vite en chemin. Se décrochant de ses crochets qui trop souvent maintenant l'avait blessé. Intérieurement, il lui était réellement difficile de faire surface. Il mesurait les conséquences que ces actes venaient d'entrainer.. aujourd'hui il venait de faire une erreur encore une. Il ne voulait le voir s'enfuir, qu'il profite de tout ce qui s'offrirait à lui et que quand le temps lui serait nostalgique qu'il repense un tant soit peu à eux deux.

    La bouche entre-ouverte, les mots ne sortaient pas, le mal que venait de lui provoquer la vue des marques dans le cou de l'asiatique lui tiraillaient le coeur, ce mal-être qui avait précédemment disparu venait de refaire surface, le bonheur ne pouvait-il pas durer un peu ? Etait-il condamner à payer le mal qu'il lui avait fait par le passé ? Gabriel cherchait-il à ce vanger .. en tout cas s'il voulait le ramener plus bas que terre, il venait d'y arriver, il avait gagné. « M-me mord pas. » Ecarquillant les yeux, il n'arrivait pas à croire que l'homme qu'il aimait pouvait le croire capable d'une chose pareille. Jamais il ne pourrait lui faire de mal. Il n'était pas seul, ils resteraient ensemble.. du moins c'est ce qu'Ilyah voulait. Il serait à ses côtés. Il devrait le savoir qu'il lui tiendrait la main. Quand ça se gâtera et qu'il règnera une ambiance de fin. Il n'y a aucun endroit où aller. Il devrait savoir qu'il n'abandonnerait pas. Non, il n'abandonnerait jamais. Il devait continuer de s'accrocher et se persuader qu'ils pourraient tout surmonter. Ils devaient tout surmonter. Il devait simplement être fort car il serait toujours là pour lui. Il serait toujours là pour lui. Il n'y avait rien qu'il pouvait dire ; rien qu'il ne pouvait faire. Il n'y a pas d'autre issue quand la vérité éclate. Alors, il devait juste continuer de s'accrocher. Ils allaient tout surmonter. Il était tellement loin ; il aimerait tant qu'il lui revienne. Avant qu'il ne soit trop tard car tout cela pourrait disparaître avant que la porte ne soit fermée et que la fin ne sonne. Il ne voulait pas qu'il parte, qu'il s'en aille pour toujours et qu'il laisse son amour sur le bas côté. « Non .. me laisse pas, ne pars pas Gabriel ! Je te promets que je te ferais aucun mal, jamais ! Tu dois me croire je t'en supplie, je ne suis pas méchant je ne fais de mal à personne .. reste avec moi. » Il pleurait parce que son coeur s'était remis à battre aujourd'hui alors qu'il n'y croyait plus depuis longtemps. Il pleurait pour tellement de raisons qu'il n'avait même pas envie d'y penser. C'était tous ses souvenirs qui lui revenaient dans la figure. Ca plus grande faiblesse était l'amour qu'il ressentait pour Gabriel, devant lui, il n'arrivait pas à faire semblant de tout surmonter .. parce que c'était impossible, pas vrai ? Les larmes coulaient doucement sur sa peau de satin, devait-il se rendre à l'évidence et accepter le fait qu'il venait sans doute de le perdre pour toujours ? Si loin de lui, il entendait encore les battements de son coeur, comme quand ses lèvres s'étaient posées sur les siennes. Maintenant, il en était là ; à écouter le moindre écho que faisait encore sa voix dans son coeur. S'il avait su, sincèrement s'il avait su... Ils n'en seraient pas là. Sa main dans la sienne, ses yeux plongés dans les siens ; ils ne seraient que plus heureux, il en était persuadé. Il y a des erreurs que l'on regrette toute sa vie et il ne voulait pas en être une à ses yeux. Le temps n'arrange rien, n'efface rien, ne fait rien oublier en ce qui le concerne. Tout là haut, peut-être avait-t-on décidé de le punir. Sa mémoire ne sera qu'une armoire à regrets donc ? Ilyah ne quitta pas son regard, la peur au ventre il prit la parole à nouveau. « J'aurais voulu que tu m'acceptes comme je suis, mais c'est impossible n'est-ce pas ? Tu vas partir, et probablement que tu ne voudras plus jamais me parler n'y même me regarder alors si tu pars, je voudrais que tu oublies mon sourire, oublie mes absences, mes silences, mes manies, mes défauts, mon sourire moqueur, ma voix, mon odeur, mes rires, mes regards, mes blagues pourries, ma démarche, la couleur de mes yeux, mon sarcasme, mes larmes .. s'il te plait si tu me laisses, fait au moins ça pour moi .. oublie tout de moi. » Il aurait voulu lui offrir un peu d'ivresse. Le prendre par les sentiments. Placer quelques obstacles sur son chemin. Lui rappeler combien il pouvait être fragile. Feindre l'indifférence. S'il résiste pratiquer l'hypnose. Jetez le trouble dans son esprit. Poser le piège et attendre. Neutraliser toute concurrence. S'il s'évanouit lui mettre une claque. Lui dévoiler sa ligne de chance. Lui offrir le meilleur des mondes. Savoir lui dire non. Oser lui faire face. L'attendre au tournant. L'envoyer sur les roses. Se penchez sur ses problèmes. Encourager ses idées. Prendre un air lointain. Le toucher droit au coeur. Lui offrir son coeur. Ignorer sa présence. Jouer à cache-cache. Le surprendre dans le noir. créer une zone de turbulences. Lui tendre une embuscade. Lui présenter son meilleur profil. Lui remonter le moral. Lui révéler un secret. L'inciter à méditer. Provoquer son envol. Jouer avec ses nerfs. Simuler la timidité. Arrêter de l'énerver. Lui poser un problème métaphysique. L'allonger sur le divan. Jouer avec le feu. Pratiquer la magie noir. Créer vertiges et palpitations. Tester ses résistances. S'amuser d'un rien. Avoir tant de chose à lui dire. Jouer sur la corde sensible. Éclairer son humeur ténébreuse. Prolonger la magie du premier regard. Lui rappeler sa générosité. Le renverser d'un souffle. Resserrer les liens. L'entraîner dans sa chute. Gérer son stress. Créer de nouveaux frissons. Le ficeler tendrement. Déconcentrer l'adversaire. Le déshabiller du regard. L'apprivoiser sans le brusquer. Le faire chavirer. Eveiller son sixième sens. Lui décrocher la lune. L'épreuve des sens. Cultiver le mystère. Déchaîner les passions. Succomber à la tentation. Agacer ses amis. Lui faire tourner la tête. Jouer carte sur table. Badiner avec amour. Frôler l'indécence. Lui révéler l'usage de ses sens. Stimuler sa créativité. L'inciter au renoncement. Lui donner des ailes. Le kidnapper pour l'hiver. Pimenter ses apparitions. Enerver la concurrence. L'enivrer d'une note parfumer. Le tenir sous le charme. Lui promettre monts et merveilles. Soulever son enthousiasme. Empoisonner son existence. Précipiter sa chute. Lui ôter les mots de sa bouche. Faire de lui un prince. Le remettre à sa place. Lui donner le vertige. Le faire craquer. Démêler la situation. Le mettre à genoux. Le tenir en suspense. Oser le rouge. Etre son unique obsession. Jouer à pile ou face. Provoquer l'étincelle. Attiser ses ardeurs. Brûler d'amour. Oui il aurait voulu, mais toutes ces choses allaient être impossible à faire désormais. Le beau blond s'approcha d'un pas lent, les mains tremblantes il passa ses doigts sur les marques qui se trouvaient dans le cou du belka, en colère contre la personne qui avait osé planter ses canines dans sa peau si douce, il resta silencieux reportant son regard vers l'asiatique il était déçu, déçu qu'il n'est rien fait pour éviter cet acte, mais il ne dirait rien, il ne lui montrerait pas sa colère, non, il n'en était pas capable de toute façon. Hésitant, il approcha son visage du sien déposant un doux baiser sur l'une de ses joues, ce n'était pas ce qu'il voulait, non, mais il devait partir, s'éloigner de Gabriel et l'oublier définitivement avant qu'il ne blesse encore son coeur. « Désolé.. Pour tout, je suis désolé. » ..

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Lee Gabriel
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nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
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MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeMar 27 Sep - 13:46

Les angoisses de Gabriel ne dataient pas d’hier. Il était possible de les expliquer en détails une par une tant elles étaient finalement compréhensibles et pour la plupart liées. À commencer par la peur des loups-garous, parce que l’un d’entre eux avait tué sa mère sous ses yeux. Un traumatisme qui en avait entrainé un autre, puisqu’il avait développé presque en même temps la crainte du noir. Une phobie de l’obscurité qui n’existait que parce qu’il craignait de ne pas être en sécurité. Et pour les vampires ? C’était bien plus enfantin quelque part. Car au départ, ils ne l’effrayaient que parce qu’à chaque fois qu’ils étaient apparus dans les contes, c’était pour faire le mal ou pour sucer le sang de quelqu’un jusqu’à ce que mort s’en suive. Sa belle-mère vampire n’avait fait que le terroriser encore plus en lui faisant très ouvertement des avances. Désormais, il associait systématiquement les vampires à la perversité. D’ailleurs, Isaac n’avait fait qu’empirer les choses. Depuis qu’il le connaissait, sa vie était un enfer et il vivait dans la peur de le croiser à chaque détour d’un couloir. Pourtant, il ne lui faisait pas vraiment de mal, du moins, jusqu’à ce qu’il le morde évidemment. C’était plus une torture mentale car du haut de son jeune âge, Gabriel ne parvenait pas à se placer par rapport à lui. Quelque chose l’intriguait chez cet être qui semblait pourtant des plus mauvais. Quelque chose soufflait à son oreille que même le diable peut avoir bon fond. Et puis, par-dessus tout, Gabriel était physiquement attiré par cet homme. Il avait beau le nier, au fond de son être, il savait bien que c’était la vérité. Que si il ne pouvait s’empêcher de le regarder lorsqu’il le croisait, c’était pour cette raison. Mais ça, bien évidemment, Gabriel était trop pure, trop innocent et naïf pour le comprendre. Alors, lorsque la vérité éclate, comprenait que cela lui fasse mal. Gabriel avait déjà eu cette impression de ne pas connaître réellement Ilyah lorsqu’il l’avait surpris en train de faire des cochonneries dans son dos, mais là, il avait juste l’impression d’être désormais face à un inconnu. Cela ne pouvait pas être possible, il ne pouvait pas ne pas s’être rendu compte de la véritable nature d’Ilyah. Pourtant tout concordait, à l’époque, ils ne se voyaient que le soir, il ne l’avait jamais vu à Akiwa, sa peau était pâle, lisse, sans le moindre signe de fatigue. En bref, il ne trouvait rien qui pourrait le rassurer, lui montrer qu’il était un humain. Pour la bonne et simple raison, qu’il n’en était pas un. Sacrée douche froide. Il avait eu la sensation de le connaître par cœur, pourtant, il se rendait compte que le plus important n’avait jamais été dévoilé. Si il avait su que leur retrouvaille renverserait son cœur de cette manière, il ne l’aurait probablement pas déclenché, il n’aurait pas franchi la dernière barrière. Parce que plus de l’aimer, il avait à présent peur de lui. Peur parce que les vampires font du mal, peur parce qu’il lui en avait déjà fait dans le passé. Car c’était ainsi, dans sa tête, ils étaient tous mauvais, tous à s’amuser avec les humains comme si eux ne pouvaient avoir de sentiments. Pourtant, à la vue des larmes sur les joues d’Ilyah, Gabriel sentit son cœur se compresser encore plus. Lui faisait-il du mal en le rejetant de la sorte ? Ilyah comprenait-il sa difficulté à accepter sa nature ? Comprenait-il sa peur ? Sa phobie plutôt. Car en liant tout, Ilyah devenait effrayant. Il était un vampire, il lui avait brisé le cœur, et peut être le fera-t-il une seconde fois ? Comme là. Pourquoi diable ne lui avait-il jamais rien dit ? Gabriel avait l’impression d’être face à un menteur de la pire espèce. Pourtant, c’était Ilyah. C’était celui qui avait si bien pris soin de lui dans le passé. « Non .. me laisse pas, ne pars pas Gabriel ! Je te promets que je te ferais aucun mal, jamais ! Tu dois me croire je t'en supplie, je ne suis pas méchant je ne fais de mal à personne .. reste avec moi. » Gabriel se pinça les lèvres, ravalant difficilement ses larmes. Il tremblait tant cette proximité avec un vampire le terrorisait. Comme pour Isaac finalement, il avait apprécié leur échange autant qu’il l’avait détesté, ça avait été presque autant effrayant que grisant pour lui. Et là, il ne savait plus où se mettre, ni ce qu’il devait faire ou dire. Une main hésitante s’avança vers le visage d’Ilyah, et il posa ses doigts sur sa joue, les faisant glisser vers l’extérieur pour essuyer les traces humides. C’était comme si le sort s’acharnait sur eux, lorsque l’un n’avait plus peur, c’était à l’autre d’avoir peur. Quand est-ce que ce cercle vicieux prendra fin ? Prendra-t-il fin un jour ? Ils s’aimaient, c’était sur, mais deux personnes qui s’aiment ne peuvent pas toujours rester ensemble. Pour que leur histoire fonctionne, il faudrait que Gabriel fasse un travail surhumain sur lui-même. Il avait réussis avec Kanye après tout, sauf que Kanye, ce n’était pas la même chose. C’était son ami, et il savait qu’il ne lui ferait jamais de mal. Cette conviction, il n’arrive pas à l’avoir au sujet d’Ilyah.

Alors finalement, alors que le ciel semblait plutôt clair pour eux, les petits nuages annonçaient-ils une tempête ? L’illusion d’avoir retrouvé l’amour, le vrai, peut-elle encore se transformer en réalité si l’un a peur quand l’autre a mal ? Le regard aussi mouillé que celui d’Ilyah, Gabriel avait l’impression que plus rien ne fonctionnait dans sa petite tête. Toutes les pensées défilaient trop vite pour qu’il ne puisse les comprendre. Il parait que lorsque l’on arrive pas à mettre les choses au clair, c’est qu’on est perdu. Or, Gabriel n’était pas si perdu que ça. Il avait vraiment envie de retourner au près d’Ilyah, d’à nouveau partager de bons moments, de faire des efforts pour le satisfaire pleinement. Le problème était sa peur. Lui permettait-elle de commencer une histoire, la toute première ? Ou au contraire, n’était-elle pas le pire frein ? On ne peut pas se sentir bien avec quelqu’un si on a peur de lui, n’est-ce pas ? Il ouvrit la bouche, voulant s’exprimer, dire quelque chose, n’importe quoi, le silence devenant beaucoup trop lourd. Mais Ilyah fut plus rapide que lui. « J'aurais voulu que tu m'acceptes comme je suis, mais c'est impossible n'est-ce pas ? Tu vas partir, et probablement que tu ne voudras plus jamais me parler n'y même me regarder alors si tu pars, je voudrais que tu oublies mon sourire, oublie mes absences, mes silences, mes manies, mes défauts, mon sourire moqueur, ma voix, mon odeur, mes rires, mes regards, mes blagues pourries, ma démarche, la couleur de mes yeux, mon sarcasme, mes larmes .. s'il te plait si tu me laisses, fait au moins ça pour moi .. oublie tout de moi. » à chaque mot, le cœur du jeune belka se décomposait un peu plus. Comment voulait-il qu’il fasse ça ? On oublie pas quelqu’un comme Ilyah, on oublie pas quelqu’un qui détient une partie de notre cœur. Gabriel secouait légèrement la tête de gauche à droite signifiant à Ilyah qu’il lui en demandait beaucoup trop. Mais finalement, c’était les solutions qu’il avait. L’accepter, ou s’éloigner sans se retourner. Le giena se rendait-il compte de la complexité de la chose ? De l’épreuve que ce serait pour le Lee de dépasser sa peur pour ne voir en Ilyah que l’être auquel il tient ? Car pour l’instant, le mot vampire résonnait en lui comme une vieille rengaine. Ce n’était pas ce à quoi il s’attendait. Vraiment pas. Tout lui échappait, tout était compliqué, et c’était trop pour un petit bout d’homme comme lui. Il ferma très fort ses yeux en sentant les doigts d’Ilyah sur sa blessure qui cicatrisait lentement grâce au soin de son infirmière préférée. Il les rouvrit doucement. Il ne s’en était même pas rendu compte, mais ses tremblements avaient cessé. Le baiser sur sa joue le fit pousser un léger soupir. Pourquoi ça ne pouvait être simple ? Pourquoi il avait peur des vampires ? Gabriel se sentait comme un bébé là. Peut être qu’il en était bel et bien un finalement. « Désolé.. Pour tout, je suis désolé. » Gabriel secoua encore la tête négativement, pourquoi est-ce qu’il devait être désolé ? Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient pas être en train de rire, comme au bon vieux temps ? Il eut une réaction plutôt violente d’ailleurs, se jetant littéralement sur son ami, écrasant sa bouche contre la sienne. Un courant électrique traversa tout son corps. Son cœur battait, tant il avait peur, tant cela lui faisait du bien. Des sentiments radicalement opposés, et pourtant, au lieu de partir en courant, il était juste collé à lui. Le baiser devint plus brulant, alors que des larmes roulaient encore silencieusement sur ses joues d’enfant. La scène avait tout du drame. À croire que la vie en était un. Que le destin faisait en sorte qu’elle en soit un. Alors Gabriel, la force est-elle avec toi ou non ? Il n’en savait trop rien. Son cœur lui demandait de rester, quand sa tête lui disait de s’en aller. Tu vas souffrir. Voilà ce qui se répétait sans cesse dans sa tête. Difficilement, il quitta les lèvres d’Ilyah, restant tout de même proche de celle-ci. Son souffle était devenu irrégulier, principalement parce qu’il était effrayé. C’était le deuxième vampire qu’il embrassait, le deuxième qui le mettait dans un état pas possible. Ils étaient tous comme ça ? Avec leur charme étrange auquel aucun humain normalement constitué peut résister. « J-je sais pas, j-j’ai peur. » Il ne savait pas si il pouvait effacer sa peur pour lui, il ne savait pas si il pouvait lui faire confiance, il ne savait pas si il lui en voulait toujours. Il ne savait pas tant de choses. « J-j’arrive pas .. Je veux pas être loin de toi à nouveau. » Il ravala bruyamment sa salive, c’était si difficile pour lui d’exprimer ses sentiments. Ils étaient flous, trop flous. « Tu me manques Ilyah. » Et c’était l’affirmation la plus proche de la réalité. Il lui manquait. Ce qu’il y avait eu entre eux lui manquait terriblement. Il donnerait tout pour revenir deux ans en arrière, c’était beau à l’époque, simple même. Et là, alors que ça pourrait être beau, c’était juste douloureux, effrayant, compliqué.
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MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeVen 30 Sep - 17:04

    Bang bang. Il arrive toujours un jour où tout cet équilibre que l'on avait construit se casse la gueule et nous fait fondre en larme. A croire qu'on ne peut pas éternellement voir la vie en rose, car la vie est une catin et s'empresse de vous remettre les pieds sur terre. Que faut-il tirer comme conclusion, peut-être ne faut-il pas trop aspirer tout ce bonheur, car au bout il n'y a plus d'air ou ne pas blâmer la vie, car elle tente de donner sa chance à tout être. Oui mais voilà, quand on y a goûté à ce bonheur il est si difficile de s'en passer, tellement difficile que cela vous entraîne parfois dans un gouffre si profond. Il est le seul à pouvoir l'en sortir, allait-il lui tendre la main pour l'aider à remonter ? Non, il ne sombrerait pas, il se bâtera pour ne pas avoir le sentiment d'avoir lutté en vain. Il y a des jours, on a juste envie de tout abandonner. Comme aujourd'hui par exemple ... L'amour est une denrée étrange. Trop d'amour étrangle. Pas d'amour détruit. Il faudrait une balance pour apprendre à aimer. Le fléau de la balance qui disparaît sous l'excès ou le manque. C'est pour cela qu'ils s'étaient rencontrés ? Pour apprendre à aimer entre le trop et le rien ? Pour connaître le vrai amour, la vraie position du fléau de la balance ? Mais c'est quoi, le vrai amour ? Il avait encore tout à apprendre. Tout un amour, toute une vie à recommencer. Il faut du courage pour être heureux. Se retrousser les manches et ne jamais renoncer. Il savait bien qu'il n'avait pas choisi la plus simple des histoires d'amour. Mais il n'avait pas eu le choix, car on ne choisit pas le sourire qui nous fait tomber amoureux ; mais peut-être que s'il avait eu un instant de réflexion, il aurait certainement foncé tête baissée quand même. Ce n'était pas facile de toujours attendre, de passer devant lui, d'être comme une ombre, de ne pas savoir où aller, de ne pas savoir quoi espérer ... mais il avait tenu le coup. Devait-il espérer avoir un jour un "nous" ? Ou bien bien ça ne servait à rien de trop attendre après un "nous" la cicatrice risquait d'être beaucoup plus profonde. Il aurait voulu suspendre le temps, s'emparer de ces moments de bonheur et les mettre en bouteille. Le bonheur, songe-t-il, est fait de petites choses. On l'attend toujours avec une majuscule, mais il vient à nous sur ses jambes frêles et peut nous passer sous le nez sans qu'on le remarque. Le bonheur c'était ici et maintenant qu'il devait se manifester. Le présent seul leur appartenait. La fuite vers le passé ou le futur est refuge dans le néant. S'ils ne tenaient jamais au présent, c'était que le présent d'ordinaire faisait mal. Etre incapable de vivre dans le présent c'est ne vivre que dans l'anxiété et le regret. Car le présent, c'est le temps de l'action, du bonheur. Vivre à l'écart de son propre présent, c'est se priver de ce qui se présente, de ce qui existe, de l'offrande de la vie. Un instant, peut comporter l'éternité, au point qu'on puisse pour revivre cet instant, dire oui à la vie, vouloir la revivre encore telle qu'on l'a vécue, la vivre de nombreuses fois, en acceptant de revivre sa part de souffrance. Un bonheur, même éphémère, c'est tout le bonheur. Il y a des gens dont le regard nous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontres, il ne faut pas les laisser passer. Il y avait, chez Gabriel, une étrange douceur dans le regard, qu'il posait parfois sur lui, une tendresse étonnée. D'habitude, songeait-il, quand on le regardait c'était pour lui demander ou lui prendre quelque chose. Gabriel, lui, donne. Et sous son regard bienveillant, il se sentait grandis. Peut-être un jour lui reviendrait-il ? Il aurait tant voulu prendre un peu plus de temps pour observer ses chevilles de poussin, pour remonter le long de ses mollets aérodynamiques jusqu'aux cailloux ambrés qui lui servaient de genoux. Alors il aurait longé ses cuisses entrouvertes pour se poser sur la plus douce des pistes d'atterrissage. Là, il se serait entraîné à devenir le plus grand caresseur-embrasseur du monde. À chaque fois qu'il aurait voulu rentrer chez lui, il l'aurait retenu le plus longtemps possible. Il lui aurait fait suivre un cours de langues pas étrangères. Alors il aurait redémarré le monde, il se serait senti si bien qu'il ne pourrait plus résister à l'idée de passer encore quelques vraies minutes lumineuses au creux de ses bras. Et durant ces instants volés au temps, il n'aurait été que pour lui. C'était tout ce qu'il voulait, qu'il ne soit qu'à lui, mais Gabriel était si apeuré par sa nature de vampire qu'il ne savait plus s'il devait espérer quelque chose, pourtant on dit que lorsqu'on aime quelqu'un, il faut le prendre en entier, avec toutes ses attaches, toutes ses obligations. Il faut prendre son histoire, son passé et son présent. Il faut tout prendre, ou rien du tout. Alors Gaby ? Tout ou rien du tout ? Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne, car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. Comme si un acteur entrait sur scène sans jamais avoir répété. Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est déjà la vie même ? C'est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse. Mais même "esquisse" n'est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l'ébauche de quelque chose, la préparation d'un tableau, tandis que l'esquisse qu'est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau « J-j'arrive pas .. Je veux pas être loin de toi à nouveau. » Chaque moment sans le toucher était si douloureux. Son corps était en manque, il mourrait d'envie de sentir sa peau, d'embrasser sa bouche, de le tenir fort contre lui. Il voulait le rassurer, qu'il n'est plus peur de lui, mais vraiment, il ne savait pas comment s'y prendre. Respirer un grand coup, ça va aller ... ça va aller, ça va aller, ÇA VA ALLER. Esquissant un sourire timide pour lui faire comprendre que " ça va aller " mais à force d'empêcher les larmes de couler, sa gorge était si serrée. Il n'avait plus la notion du temps, depuis combien d'heures étaient-ils dans ce couloir ? Les minutes défilaient et pourtant il ne voulait toujours pas quitté l'asiatique. Ils s'aimaient comme deux allumettes vivantes. A cet instant, ils ne parlaient pas, ils s'enflammaient. Ne parlons plus de baisers, mais d'incendie, son corps était devenu un tremblement de terre d'un mètre soixante-dix-huit. Son coeur s'échappait de son enveloppe-prison. Il s'envolait par les artères, s'installait sous son crâne pour devenir cerveau. Dans chaque muscle et jusqu'au bout des doigts, le coeur ! Soleil féroce, partout. Maladie rose à reflets rouges. Il ne pouvait plus se passer de sa présence ; l'odeur de sa peau, le son de sa voix, ses petites façons d'être le mec le plus fort et le plus fragile du monde. Il découvrait l'étrange mécanique de son coeur. « Tu me manques Ilyah. » Son coeur se plia en deux sous le choc. Les mots lui faisait du bien, s'acharnent, reconstruisent lentement le puzzle de son coeur. Il avait du mal à respirer, il s'obligeait à se calmer. Il lui manquait, si bon était ce qu'il avait ressenti l'espace d'une seconde à l'entente de ses mots, mais pouvait-il vraiment croire que ça allait ? Ou allait-il devoir aligner les jours sans lui ? C'était la pire des choses.

    Au début, il avait eu du mal à l'aimer. Il était trop doux, Ilyah était habitué aux méchants, aux durs. La gentillesse, il trouvait ça suspect. Et puis... il était si pur dans son coeur que quand il le regardait, il se sentait lavé de ses défauts, meilleur. Glissant ses doigts sur la joue du jeune homme, il resta silencieux un temps, il ne disait rien, restait sagement contre lui à examiner chaque trait de son visage d'enfant. Il désirait qu'une chose, tenir contre lui et embrasser cet homme. Du bout des doigts il caressa la peau douce du belka, relevant délicatement son visage pour qu'il le regarde dans les yeux. « Je ne veux plus te voir t'éloigner, devoir t'éviter dans les couloirs, ignorer tes sourires, mais tu dois apprendre à me faire confiance, qu'importe le temps que ça prendra, j'attendrais. Je t'attendrais. » Laissant ses mains glisser lentement sur ses courbes fines pour venir s'emparer de ses hanches qu'il ramena contre lui tout en se mordant la lèvre inférieure, il voulait l'embrasser encore et encore, quitte à ce qu'il dorme dans ses bras il ne voulait pas partir, pas encore. Ilyah ne lui ferait aucun mal, il devait juste le croire, même si c'était dur, pour leur bien, il devait le croire. Que devait-il faire ou dire pour lui montrer qu'il était sincère envers lui ? Est-ce que lui prouver son amour par un " je t'aime " serait la solution ? Mais qui était le "je" qui disait "je t'aime" ? A qui s'adressait-il ? Que demandait-il en échange ? Ou bien était-ce gratuit ? Le serment d'une seconde ou d'une éternité ? Une bulle de deux mots qui crève lors d'un éternité réussie, d'un manque comblé, d'un rêve d'enfant exaucé ? Et d'où nous vient notre manière d'aimer ? Sommes-nous les seuls ouvriers de cet échafaudage branlant ? Qui a mis en place les traverses et les boulons, les poulies et les planches où nous avançons en aveugles tâtonnants, persuadés d'être libres et conquérants ? Dire je t'aime n'était pas quelque chose de facile, même s'il ressentait vraiment quelque chose de fort pour Gabriel c'était trop tôt, il ne l'acceptait même pas en tant que vampire alors à quoi bon risquer de lui dire ces mots s'il finirait rejeter encore une fois au final ? Il lui montrerait son amour, mais pour le moment, il n'arriverait pas à lui dire avec des mots aussi fort. On parle souvent de la couleur et de la saveur des mots. Mais on n'a jamais rien dit de leur tension, de l'état de tension de l'esprit qui les profère dont ils sont l'indice et l'index, de leur chargement. « Putain Gabriel tu es en train de me rendre dingue, je te veux toi et seulement toi ! Je ne veux pas qu'une part de toi, non, je te veux tout entier. » Lentement, il appuya ses lèvres contre les siennes, y goûtant une nouvelle fois avec envie, faisant pression sur les hanches de l'asiatique afin que son dos touche le mûr qui se trouvait derrière lui, il attrapa son chandail d'une main laissant l'autre se glisser sur sa nuque qu'il caressa tendrement, lui offrant un baiser des plus torride et enivrant. Ouvrant délicatement les paupières quand leurs lèvres se décollèrent, le jeune vampire ne quitta pas son regard, sentant encore son souffle chaud venir caresser son visage. « Je signifie quoi pour toi exactement ? » Il voulait juste comprendre s'il n'était pas en train de se ridiculiser avec toutes ses preuves d'amour "minimes", si tout cela allait finir par aboutir à quelque chose ou bien s'il n'avait fait qu'espérer pour rien. Ilyah avait beau lui manquer, il ne savait quand même pas ce qu'il représentait réellement à ses yeux. Une pièce de son passé, un souvenir douloureux, un ami, un peu plus ? Il voudrait juste savoir. Cette situation était étrange et compliqué. Il l'avait fuit pendant longtemps, très longtemps, c'était ensuite ouvert à lui, dit la vérité sur ce qui lui avait fait du mal par le passé et arrêter de mentir sur sa nature de vampire. Ce n'était pas chose facile que de parvenir à obtenir son coeur et pourtant il revenait toujours vers lui, il ne pouvait pas contrôler ces sentiments, c'était comme s'ils étaient aimanté tous les deux. « Si tu savais à quel point tu me manques .. » Il s'en fichait de devoir tout foutre en l'air pour lui. Il savait qu'il y avait des millions d'autres mecs sur terre, mais il n'arrêterait pas de se battre pour lui ... il ne voulait que lui. Quand vous aimez quelqu'un, c'est comme si vous étiez attaché par cette corde invisible et peu importe si vous êtes loin, vous pouvez toujours la sentir. A présent, devrait-il se faire à l'idée qu'il ne serait jamais au bout cette corde ? Pourrait-il supporter de le voir et de ne rien pouvoir lui dire, ressentir encore le manque de sa présence, le manque de ses lèvres, de sa voix, de son regard, toutes ces choses qui le rendait si dépendant de lui et dont il n'arriverait plus à se passer.. ce serait dur, impossible à accepter, impossible à oublier. Gabriel ne représenterait jamais qu'un simple souvenir à ses yeux, non, jamais.
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nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
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MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeSam 1 Oct - 8:44

La peur est apparemment la plus terrible des passions. Elle paralyse le cœur, et l’esprit. Elle embrouille les pensées. Elle nous guide dans une forêt où l’on finit forcément par se perdre. Une fois perdu, on est face à elle et on a alors le choix ; l’affronter, ou la fuir une nouvelle fois, sachant qu’elle reviendra obligatoirement un jour. Tant qu’on ne l’a pas vaincu, elle est là, elle demeure, et se nourrit de notre angoisse, de nos sueurs froides. Gabriel n’avait jamais eu à la regarder droit dans les yeux. Lorsqu’il croisait un vampire, il s’éloignait juste. Il avait voulu faire pareil avec Kanye, prendre de la distance. Sauf qu’il s’était rendu compte qu’au lieu de se sentir en sécurité, la culpabilité l’avait rongé de l’intérieur. Parce que plus d’être un loup-garou, Kanye était son ami. Alors même si il n’avait jamais été ami avec telle créature, même si l’une d’entre elles avait tué sa mère, il avait fait l’effort de revenir vers lui. Finalement, ce qui lui avait fait peur dans cette relation pourtant amicale, c’était l’inconnu. Il ne savait pas si un loup-garou pouvait être gentil, si il pouvait être ami avec l’un d’entre eux en ayant cette terrible rancœur envers leur espèce. Peut être que son camarade ne s’en rendait pas compte, mais passer du temps avec lui demandait qu’il fasse d’énormes efforts pour qu’il ne s’arrête pas à sa nature mais qu’il voit l’être réel qu’il est. Gabriel s’efforçait de ne pas aller voir Kanye la peur au ventre, il se répétait qu’il ne lui ferait jamais de mal des centaines et des centaines de fois. Puis, plus les jours étaient passés, plus il avait réappris à s’habituer à sa présence, à en profiter comme au début de leur amitié. Mais serait-il capable de reproduire le même schéma avec Ilyah ? Lorsqu’on prononçait le mot vampire devant le jeune belka, deux terribles images venaient à lui. Il voyait sa belle-mère, cette garce qui avait osé le draguer, lui si jeune, et elle malgré son apparence si vieille. Il avait été dégouté, il l’avait trouvé mauvaise, terriblement mauvaise. Puis le visage d’Isaac s’imposait ensuite avec force, la scène de leurs baisers enflammés repassait devant ses yeux, il se revoyait même lui en offrir un, s’accrocher à lui. Le souvenir était si vif dans sa mère, que rien qu’y penser pouvait le faire rougir et frissonner. Puis la morsure, la douleur qui s’en était suivi, la peur qu’il avait ressenti qu’Isaac aille jusqu’au bout, que mort ou transformation s’en suive. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Mais désormais, plus que jamais conscient du mal qu’un vampire pouvait faire juste avec leurs dents, il était terrorisé. Il se souvenait encore de l’horrible sensation de brûlure, de l’impression de deux poignard s’enfonçant dans sa gorge. Et rien, ni ses cris, ni ses larmes, n’avaient empêché Isaac de continuer, de se servir, et même d’y prendre plaisir. Sans cœur, pour lui, les vampires n’avaient pas de cœur, ils ne pouvaient donc pas être capables de ressentir le moindre sentiment. Il ne pouvait pas vouloir le bien pour quelqu’un. Pour tout cela, il ne pouvait pas croire qu’Ilyah tenait à lui, qu’il ne lui ferait pas de mal, qu’il ne le blesserait pas de la même manière que dans le passé. Il avait l’impression qu’un humain ne lui suffirait pas. Qu’il lui en faudrait de toutes manières plusieurs. « Je ne veux plus te voir t'éloigner, devoir t'éviter dans les couloirs, ignorer tes sourires, mais tu dois apprendre à me faire confiance, qu'importe le temps que ça prendra, j'attendrais. Je t'attendrais. » Alors pouvait-il faire confiance à ce vampire blond qui se tenait devant lui ? Pouvait-il croire aux belles paroles qu’il entendait ? Ilyah avait-il réellement l’intention de l’attendre et aurait-il seulement la patience pour cela ? Car Gabriel n’était pas sur de pouvoir y arriver. Sa peur des vampires n’était pas exactement la même que celle des loups-garous. Car celle-ci venait d’un traumatisme dû à son enfance. Alors que sa crainte des suceurs de sang était plutôt récente, et n’avait fait qu’accroître à cause de sa relation étrange avec Isaac. Il avait la sensation que faire confiance à un vampire, c’était un peu vendre son âme au diable. Qu’est-ce qui lui disait que jamais au grand jamais Ilyah ne le mordrait comme Isaac l’avait fait ? Qu’est-ce qui pouvait lui prouver que le giena ne cèdera jamais à cette tentation ? D’ailleurs, Gabriel se demandait ce qui se passait dans son corps à cet instant. Ilyah, avait-il envie de son sang ? À cette pensée, Gabriel sentit une nouvelle montée dans son corps, la peur prit un peu plus de place. Pourtant à nouveau proche du corps du blond, il ne bougeait pas. Les larmes avaient cessé de ruisseler le long de ses joues et les traces humides séchaient petit à petit. Gabriel ne voulait qu’une chose, se réveiller de ce terrible cauchemar ou alors s’endormir et faire le rêve qu’Ilyah n’avait rien dit de tout cela, qu’il était juste un humain comme un autre, qu’alors le belka pourrait peut être apprendre avec lui ce qu’est l’amour. « Putain Gabriel tu es en train de me rendre dingue, je te veux toi et seulement toi ! Je ne veux pas qu'une part de toi, non, je te veux tout entier. » Gabriel baissa les yeux, les rouvrant brusquement lorsqu’il sentit les lèvres d’Ilyah sur les siennes avant de laisser ses paupières retombées et le plonger dans le noir afin qu’il profite pleinement de ce baiser. Il se laissa totalement guider par Ilyah, grimaçant légèrement en sentant son dos se heurter au mur derrière lui. Il avait l’impression qu’un piège se refermer sur lui. Qu’il ne pouvait pas fuir Ilyah, même si il le souhaitait fortement, même si il avait très peur de lui. Il ne pouvait pas partir parce qu’Ilyah le retenait grâce à quelque chose d’un peu plus fort que sa peur. Si bien que lorsque leurs lèvres se quittèrent, il chercha à les retrouver, sans pour autant le faire, se décidant à rouvrir les yeux pour affronter la réalité.

« Je signifie quoi pour toi exactement ? » Cette réalité là. Le cœur de Gabriel battait à un rythme effréné. C’était peut être la question qu’il redoutait le plus. Parce que qu’est-ce qu’il ressentait exactement pour ce vampire ? Certainement pas juste de l’amitié, voilà quelque chose dont il était sur. Mais pouvait-il appeler cela de l’amour ? Lui qui, au grand jamais, n’avait ressenti ce sentiment qui soi-disant donne des ailes. Est-ce qu’il aimait ce beau blond ? Est-ce qu’il l’aimait de la même façon qu’une princesse aime son prince charmant ? Est-ce l’amour dont on parle dans les livres ? Gabriel ne savait pas alors il cherchait dans le regard d’Ilyah une quelconque aide, seulement, il n’allait sans doute pas la lui apporter. Car c’était en lui, et seulement en lui qu’il devait chercher la réponse à cette question. Est-ce qu’il aimait assez Ilyah pour passer au-dessus de sa phobie ? Il ne pourrait le faire, que si il était sur de pouvoir lui faire confiance, de ne pas se ramasser à la fin. Il ne voulait pas être roulé dans la farine, parce qu’il se savait naïf, trop naïf, alors il avait peur qu’Ilyah en profite. « Je ne sais pas Ilyah. J-je veux juste .. » Pauvre enfant effrayé. Pauvre petit qui n’a pas les mots, qui ne trouve pas ce qu’il faut dire, comment il faut le dire et même si il doit lui dire. « J-je crois que j’ai besoin de toi. » Un sourire plutôt timide se glissa sur sa bouche rose alors qu’il se mordait légèrement l’intérieur de la joue. Avoir besoin d’un vampire n’était-ce pas ce qu’il y avait de plus suicidaire au monde ? Ne risquait-il pas sa vie si il restait à ses côtés ? Ses petits doigts tremblants, hésitants, passèrent sur la bouche du vampire. De son index, il appuya légèrement sur sa lèvre du bas, dévoilant ses dents blanches et par-dessus tout ses canines anormalement plus aiguisées que la normale. Pourquoi ne les avait-il jamais remarqué ? Avait-il été aveugle à ce point là ? Peut être qu’il tenait tellement à Ilyah qu’il n’avait pas voulu l’apparenter à l’image de monstre qu’il avait des buveurs de sang. Sans doute que c’était ça. Ilyah s’était toujours bien comporté avec lui, il avait été comme un ange gardien, et aujourd’hui, pouvait-il toujours l’être dans le cœur du jeune adolescent ? Il ravala sa salive, enleva ses doigts, et releva son regard vers Ilyah. Ce visage, ses traits, ses lèvres, ses yeux. « J’ai peur Ilyah, j’arrive pas à ne pas avoir peur. Mais si tu pars, je crois que j‘aurais encore plus peur. » Il sourit une nouvelle fois, très légèrement. Ce sourire d’ange qu’Ilyah devait sans doute connaître par cœur pour le nombre de fois où il y avait eu droit. « P-prouve-moi que tu me veux, que tu me feras pas de mal. » Sans lâcher son regard, Gabriel le mettait en quelque sorte au défi. Il ne faisait jamais ça habituellement, dans une autre situation, il n’aurait peut être pas osé le faire d’ailleurs. Mais là, pour que la décision soit prise, il n’y avait aucune autre solution pas vrai ?
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MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeDim 2 Oct - 8:53

    Au fond de lui c'était tout ce qu'il voulait, ne plus lui parler, le voir ou même l'entendre. Il pensait que c'était la meilleure solution mais avec le temps, il commençait à regretter, il était faible, surtout face à lui. Franchement, il ne pouvait pas passer à autre chose, n'y même penser à quelqu'un d'autre que lui. On ne choisit pas les gens qu'on aime. On les aime pour ce qu'ils sont, parce qu'ils ont cette capacité à faire ressortir le meilleur de nous-mêmes. Ils sont capables de nous faire sourire dans les plus mauvais moments, ils sont capables de nous dire les choses telles qu'elles sont. Ces personnes si spéciales à notre coeur, on voudrait les garder toute la vie. Et parfois on y arrive, mais parfois on les perd et c'est ainsi que continue la vie. On fait des choix chaque jour et certaines personnes ne sont pas prêtes à accepter ces choix, alors ils abandonnent et on continue notre route, seul. Peut-être est-ce mieux ainsi, peut-être est-ce comme ça que fonctionne une vie. On a du mal à les laisser être de simples souvenirs, mais on y arrive avec le temps. Ils vivaient quelque chose de compliquer, de difficile, mais il ferait tout pour qu'il lui revienne, absolument tout ! Il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut, il faut se battre pour être heureux. On a tous des choix à faire, des changements à accepter, des sentiments à faire partager. La vie n'est pas tracée, chaque jour, à chaque décision prise on peut changer le cours de notre vie. On peut tout faire basculer d'un geste, avec une simple parole les choses peuvent être différentes. Les peines que l'on ressent ne sont pas programmées, elles ne sont pas prévisibles. On peut choisir d'être heureux, mais on ne décide pas de le rester, ce sont les autres qui décident du cours de notre vie, ce sont eux qui l'influencent. On n'est pas seul dans le bateau, il y a toutes les personnes qui ont croisées notre chemin, ne serait-ce que pour une seconde. On ne prévoit pas de tomber amoureux, on ne prévoit pas de mourir. Il n'y a pas de destin, on a le choix, on peut faire changer les choses. On a les cartes en main, il suffit juste de bien savoir s'en servir. Il y a beaucoup d'histoires qui commencent mal et se termine bien. Les contes de fées par exemple. On les envies parce qu'à la fin tout fini bien. C'est ce qu'ils veulent nous faire croire avec leur amour à deux balles. Mais l'amour c'est pas que ça. Ça va bien plus loin. Et surtout, l'amour, le véritable, n'a pas de fin. On essaie d'y croire et on se convainc que la vie est faite pour ça, qu'on est fait pour aimer d'un véritable amour. Quelle connerie ! L'amour rend aveugle, nous oblige à sacrifier tant de choses pour la personne qu'on aime, nous oblige à faire des choix, à faire attention à tout autour de nous ! L'amour est beau en apparence, mais au fond, l'amour rend faible. Il nous fait perdre la raison, nous emporte avec tous ses sentiments et cette envie d'être avec cette personne si spéciale en permanence, même quand elle est loin, qu'on ne peut pas la voir, on en a envie ! Le manque et l'indifférence, les deux pires choses auxquelles vous pouvez être contraint. Au bout d'un moment on se crois fort, puis un seul être vous aimes et toutes vos résolutions tombent à l'eau. Maintenant il savait qu'il n'était pas aussi fort que ce qu'il avait pu prétendre. Il n'était qu'une stupide petite chose, perdu et amoureux. Il aimerait tellement lui dire ce qu'il ressentait pour lui, mais il avait peur de tout gâcher avec ses mots, que Gabriel ne ressente pas la même chose en retour, qu'il finisse par le perdre encore une fois. Il ne savait pas ce qu'il voulait, enfin si, il savait, mais il n'en était pas certain. Que s'imaginait Gabriel sur ce que pouvait réellement ressentir Ilyah pour lui ? A quoi pensait-il en ce moment ? S'imaginait-il qu'il l'aimait vraiment d'un amour fort et véritable ou pensait-il qu'il ne voulait que jouer avec lui pour le remettre en pièce quand le jeu aurait pris fin ? Pensait-il qu'Ilyah ne cherchait qu'une histoire de cul en se rapprochant de lui de cette façon ? Qu'il efface toutes ces idioties de son esprit si telles étaient ces pensées, parce que jamais au grand jamais Ilyah ne jouerait avec les sentiments amoureux de quelqu'un, que ce soit avec lui ou avec un autre ! Jamais il ne franchirait la limite des bisous et des caresses avec Gabriel, pas avant qu'il en ait le feu vert en tout cas, de toute façon ce n'était pas ce qu'il recherchait, ce qu'il voulait c'était qu'il lui face confiance, qu'il le pardonne pour ses erreurs passées, qu'il lui ouvre son coeur, qu'il l'accepte entièrement, qu'il n'aie plus peur de lui. Mais la question était, est-ce que tout cela allait être possible ? Il ne voulait pas aimer sans être aimé, aimer sans retour, finir par ne plus rien attendre de l'autre. Être condamné à aimer à sens unique, être dans un cul de sac et ne plus pouvoir se retourner pour faire demi tour. Essayer d'avancer, aller de l'avant, mais il y aura toujours ce putain de pied qui reste dans le passé, qui te rappelle chaque matin que c'est fini...plus rien, plus d'avenir pour eux. Juste de l'espoir, on le connait tous celui la hein ce connard d'espoir qui nous laisse seul à espérer qu'il reviendra, qu'il changera d'avis. Il ne voulait pas se réveiller un soir, s'obliger à ouvrir les yeux, pour se dire qu'eux deux c'était du passé, devoir faire une croix sur lui, sur tout l'amour qu'il lui portait, sur tous ces souvenirs. Il ne voulait pas vivre sans lui, il avait juste besoin de lui, besoin de sa présence. Il savait qu'il l'avait déçu et peut-être pensait-il qu'il ne méritait pas son pardon, mais il devait le pardonner quand même. Parce que quand on aime quelqu'un, on l'aime entièrement, c'est ça le contrat. Et maintenant, il fallait qu'il oublie les mauvaises choses, que pour l'instant il ravale ses larmes, ses angoisses et qu'il laisse son sourire d'ange illuminer son visage. « J-je crois que j'ai besoin de toi. » Il avait levé la tête. Son coeur avait fait un bond et il continuait à tambouriner dans sa poitrine sans qu'il ne puisse rien faire, il avait soudainement réduit le peu de distance qui séparait leurs deux corps, il n'arrivait pas à trouver les mots, pour une fois, il avait peur d'ouvrir la bouche, de le blesser à nouveau en disant quelque chose. Il avait se pouvoir étrange sur lui, il pouvait le faire fondre en larmes en quelques mots. Même en un regard il en était certain. Et devant ces mots, il était incapable de rester indifférent, de l'envoyer balader. Parce que oui il pouvait jouer les fiers devant les mots blessant des autres en disant que ça ne le touchait pas, mais devant lui, plus rien n'était pareil. Il le touchait, il buvait ses paroles, même les plus connes. Il devrait savoir que sans lui il n'était rien. « J’ai peur Ilyah, j’arrive pas à ne pas avoir peur. Mais si tu pars, je crois que j‘aurais encore plus peur. » Il voulait le serrer fort contre lui, pouvoir ouvrir une bouteille et y enfermer toutes ces peurs, toutes ces angoisses qui lui faisaient du mal. Tout le mal être qu'Ilyah avait causé en lui depuis tellement de temps, lui permettre d'aller mieux et surmonter ses peines, ses choses douloureuses qui l'empêchaient de sourire. Il ne supportait plus de voir ses yeux humides, rouges et gonflés, d'entendre sa voix tremblante, de percevoir la peur qu'il cachait au fond de lui quand le giena s'approchait de lui .. il n'en pouvait plus de le voir dans cet état, il lui avait pris son sourire si violemment, trouverait-il un moyen pour lui rendre ? Il était là pourtant, son sourire d'ange sur ses lèvres rosés, il était présent à nouveau sur ses lèvres, ça lui donnait chaud au coeur, mais que cachait-il derrière celui-ci ? Son petit sourire lui manquait autant que sa personne, mais il voulait le voir illuminer son visage, il ne voulait pas qu'il serve à cacher quelque chose. « P-prouve-moi que tu me veux, que tu me feras pas de mal. »

    Lui prouver qu'il le voulait vraiment ? Qu'il ne lui ferait aucun mal ? D'accord il pouvait le faire, mais comment ? Comment devait-il s'y prendre pour le satisfaire ? Qu'est-ce qu'il attendait de lui exactement ? Peut-être devait-il tout lui dire. Lui dire ce qui se passait vraiment dans sa tête. Lui-même n'en était même pas sûr à vrai dire. Ce qui se passait n'était pas explicable avec des mots. Ni même avec des gestes. Ce qui se passait était en lui. C'était lui qui ressentait toutes ses choses. Mais il avait dû mal à en connaître la signification. Il fallait bien avouer qu'il doutait beaucoup et tout le temps quand il pensait à lui, il doutait de tout. Au début il n'était pas sûr de savoir ce qu'il voulait. Il ne savait pas si c'était lui qu'il voulait ou si c'était juste une autre obsession. Il n'arrivait plus à savoir si ce qui se passait était réel ou non. Et oui, quelle idée de douter de ses sentiments, surtout envers un mec comme lui, surtout envers Gabriel en fait. C'était bizarre de se sentir aussi perdu, aussi amoureux. Il était quelqu'un d'important pour lui. Il était si différent avec lui, si gentil, il lui ouvrait son coeur si facilement. Il était bien loin de s'imaginer tout ce qui se passait dans sa tête. Lui, la seule chose qu'il voulait en ce moment, c'était le retrouver. Il pensait à ça sans arrêt. Et peut-être qu'il aurait dû lui en parler depuis longtemps. Il avait tellement peur qu'il le trouve con et ridicule. Peur qu'en fait il n'en ait rien à foutre, parce que ça se trouve c'était ça en fait, il se fichait de lui, il faisait peut-être semblant pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Et puis, qu'est-ce qu'il croyait ? Qu'il était indifférent devant ses sentiments ou qu'il était fort. Mais merde ! Qu'il ouvre les yeux et qu'il se rende compte à quel point il était perdu sans lui ! Il avait envie qu'il lui parle quand ça n'allait pas, qu'il lui dise des choses, quitte à lui dire d'aller se faire foutre. Il avait besoin d'entendre de sa bouche les mots qui lui faisaient tant de bien autrefois. La balle était dans quel camp au juste ? Qui devait faire le bon choix ? Gabriel ou Ilyah ? Qui devait faire le premier pas et ne pas tout bousiller ? Qui ! « J'ai l'impression que tu ne te rends compte de rien.. Dis-moi, est-ce que quand nos regards se croisent tu as cette explosion dans le ventre ? Est-ce que lorsque ta peau est en contact avec la mienne du feu se répands dans tout ton corps ? Est-ce que lorsque tes lèvres touchent les miennes tu as l'impression de perdre pieds ? Non, parce que moi, c'est l'effet que tu me fais. Et je serais capable de me tuer parce que je sais que je t'aime plus que j'aime mon propre reflet. Tu crois qu'il y a six mois j'aurai pu dire ça ? Je suis amoureux de toi et c'est seulement quand je fini par te perdre que je m'en rends vraiment compte. Alors, oui, je peux te prouver tout l'amour que j'ai pour toi, avec des mots, des gestes, je ferais tout ce que tu veux pourvu que tu me reviennes. Sans toi, je ne sais plus ou j'en suis. Et je crois que je vais me perdre un peu plus si je te perds à nouveau... » Il avait parlé. Il avait osé déballer tout ce qu'il avait à dire devant lui, il lui avait avoué une part de son amour, il avait dit des mots qu'il n'aurait jamais pensé ressentir un jour. Il avait plongé son regard dans le sien. Il était tellement désolé pour le mal qu'il lui avait fait. Malgré tout, un sourire se traça sur son visage, il souriait, parce que ça avait été tellement dur à admettre. Il avait baissé les armes, juste une fois et il ne le laisserait plus s'éloigner. Il ne tournerait plus les talons comme il avait pu le faire par le passé, il ne tournerait pas la page de leur histoire. C'était une des choses les plus durs qu'il avait eut à faire autrefois, il ne se mentirait plus, ne cacherait plus ses sentiments, c'était fini de souffrir en silence. « Je ne veux plus vivre avec ton absence, je veux que tu sois là avec moi. » Il voulait tant qu'il lui ouvre son coeur, qu'il le laisse pousser cette grosse barrière qui l'empêchait d'entrer, il voulait qu'il comprenne à quel point il était sincère envers lui, qu'il ne lui ferait aucun mal, mais il ne savait pas par ou commencer, comment devait-il s'y prendre au juste ? Qu'attendait-il ? Des preuves d'accord, mais qu'elles genres de preuves exactement ? Des mots d'amour, une avalanche de sentiments, un baiser qui le ferait grimper aux rideaux, des gestes, des actions ? Gabriel était une véritable torture ! Curieux cette impossibilité de se détacher tout à fait de l'être que l'on aime, ce besoin de le retenir, d'en parler et de retarder désespérément le moment où il devra vous quitter. « Aide moi, dis-moi ce que je dois faire pour que tu sois à moi et rien qu'à moi. Tu le sais très bien que je te veux, mais ce n'est pas suffisant je le sais. Aide moi, je veux continuer à me battre pour toi ! » Il se mordit la lèvre inférieure, cherchant dans son regard une quelconque réponse, ce petit quelque chose qui pourrait le mettre sur la bonne piste, un sourire en coin puis il rapprocha lentement son visage du sien, allait-il l'embrasser à nouveau ? Il n'en savait rien, l'envie était belle et bien présente, mais le belka en avait-il envie lui ? Puis mince, qu'il le repousse s'il n'en voulait pas. Il colla doucement son front à celui de l'asiatique alors que ses lèvres se dirigeaient vers l'oreille du jeune homme, laissant un souffle chaud venir caresser celle-ci. « Alors, qu'est-ce que tu ressents quand tes lèvres touchent les miennes, quand t'as langue caresse la mienne ? » susurra-t-il d'un air taquin alors qu'il prenait entre ses lèvres, le lobe de son oreille pour le baiser, laissant sensuellement sa langue venir lécher celui-ci, le mordillant délicatement. S'enivrant de son odeur corporelle et de son parfum si envoutant, il laissa ses doigts glisser le long de son torse, faisant pression contre son bassin avant de décoller lentement ses lèvres de son lobe. « Je ne toucherais plus tes lèvres, non, pas avant que tu m'ouvres ton coeur. » A l'heure actuelle, il ne pouvait nullement mentir sur les frissons qui étaient en train de lui déchirer l'échine tout comme l'envie folle de l'embrasser à nouveau.
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Lee Gabriel
Lee Gabriel
i'm not a freak anymore.

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âge : 30
my heart is : stuck in the past.
animal de compagnie : un mignon petit chat siamois nommé Mozart qui ne lui attire que des ennuis.
wizard's spellbook :
the taste of the past. 50npyd
nam ilyah ▬ tu sais, je ne comprend toujours pas pourquoi il y a désormais cette gêne entre nous. Je veux dire, tu ne m'as fait aucune promesse, et pourtant j'ai une certaine rancœur envers toi. Je crois que je t'aimais beaucoup, que tu mas blessé et qu'il est difficile de regarder le passé droit dans les yeux. kwon isaac ▬ mais quel horrible monstre, il a osé me voler mon premier baiser et en plus de ça mon sang. Je le hais & il m'effraie. Mais alors pourquoi mon coeur s'affole lorsqu'il me serre contre son corps ? Tant de sentiments s'opposent en moi lorsqu'il est là. Par pitié ne m'approches plus. choi lin ▬ je veux bien être ton fils, mais par pitié, laisse-moi un peu respirer. T'es bien mignonne et tout, mais je suis assez grand pour me débrouiller tout seul tu sais (ou peut être pas). kim kanye ▬ il faut absolument que je me fasse pardonner. Ce que j'ai dit et fait, c'est injuste. Nous sommes amis avant tout, loup-garou ou pas loup-garou. Je dois faire des efforts pour lui. Puis ses blagues pourries me manquent tellement. mozart ▬ c’est mon petit bébé à moi, je l‘aime mon minou. Maman voulait pas que j’ai un chat, parce que je suis pas assez responsable d’après elle. Bon d’accord, c’est vrai que je suis sans cesse en train de le chercher, mais je le retrouve toujours.
the taste of the past. Sansre1rf


the taste of the past. _
MessageSujet: Re: the taste of the past.   the taste of the past. Icon_minitimeMar 4 Oct - 12:09

Lorsque l’on a connu l’amour que dans les livres, il est difficile de le reconnaître dans la réalité. On a l’habitude des tournures qui sont toujours les mêmes et qui décrivent de façon presque identique les sentiments, on sait qu’on peut ressentir des papillons, qu’on a la gorge nouée, un trop plein d’excitation et beaucoup de bonheur dans le cœur. Cette chaleur est sensée nous envahir, être rassurante, enlever nos peurs et nos doutes. Alors, quand ça arrive pour la première fois, ce n’est pas forcément évident de faire le lien. Toutes ces sensations étaient bien évidemment nouvelles pour Gabriel, mais il ne savait pas exactement d’où elles venaient. De son cœur qui battait trop vite peut être ? Mais est-ce qu’il battait parce qu’il aimait Ilyah et qu’il avait peur de le perdre ? Ou juste parce qu’il avait peur de lui tout court ? Finalement, même si il n’était pas un vampire, ne serait-il tout de même pas effrayé par Ilyah et tout ce qu’il représente pour lui ? Car ce beau blond ne se doutait probablement pas qu’il était en passe de devenir l’une des personnes les plus importantes aux yeux du belka. Quoique voilà longtemps qu’il l’était en vérité, seulement, Gabriel l’avait presque oublié. Mais seulement presque hein. Parce qu’à chaque fois qu’il avait pensé à lui, cette vérité s’imposait à son esprit. Ilyah, plus que d’être tout ce qu’il craignait, était aussi tout ce qu’il désirait. Il voulait apprendre de lui, découvrir avec et grâce à lui ce qu’était l’amour. Car c’était bien ce qu’il y avait entre eux. Et c’était cette importance qui le rendait terrifiant. Parce qu’à lui offrir son cœur sur un plateau de la sorte, il prenait le risque de se faire rouler dans la farine une seconde fois. Cela valait-il le coup ? Ce qu’il pouvait découvrir en s’ouvrant totalement était-ce effectivement aussi beau que dans les livres ? Gabriel voulait la preuve que tout allait bien se passer, qu’Ilyah était sincère dans ce qu’il disait, qu’il ne voulait pas juste lui voler son innocence, le mordre ou jouer. Parce que Gabriel n’avait pas trouvé très marrant de le voir avec un autre. Rien n’avait été promis, pourtant, dans le non-dit qu’il y avait eu entre eux, il avait cru comprendre qu’ils s’appartenaient, même un peu. Quelle déception lorsqu’il avait remarqué qu’il avait été le seul à croire en cette promesse non-avouée. Alors il attendait, en soutenant le regard d’Ilyah. Il n’aurait jamais osé faire ça en temps normale mais la peur d’être blessé était si présente, qu’une petite voix dans sa tête lui donnait le courage d’affronter ses craintes, et de demander les justifications qu’il n’aurait jamais demandé il y a de ça deux ans, trop occupé à ignorer ses sentiments amoureux qu’il ne pouvait décidemment plus se cacher à lui-même. « J'ai l'impression que tu ne te rends compte de rien.. Dis-moi, est-ce que quand nos regards se croisent tu as cette explosion dans le ventre ? Est-ce que lorsque ta peau est en contact avec la mienne du feu se répands dans tout ton corps ? Est-ce que lorsque tes lèvres touchent les miennes tu as l'impression de perdre pieds ? Non, parce que moi, c'est l'effet que tu me fais ... » Les paroles d’Ilyah le firent rougir. La façon qu’il avait de décrire la chose le gênait. Parce que lui, jamais il ne pourrait poser des mots sur ce qu’il ressentait lorsqu’Ilyah l’embrassait. Il ne pouvait le comparer à rien, si ce n’est au baiser d’Isaac, et malheureusement, les deux se ressemblaient assez. Mais il n’aimait pas Isaac pas vrai ? Oui, enfin, Isaac, c’était autre chose, quelque chose de bien plus compliqué que l’amour et à laquelle il souhaitait éviter de penser. « … Et je serais capable de me tuer parce que je sais que je t'aime plus que j'aime mon propre reflet. Tu crois qu'il y a six mois j'aurai pu dire ça ? Je suis amoureux de toi et c'est seulement quand je fini par te perdre que je m'en rends vraiment compte … » On rembobine, venait-il d’entendre un je t’aime ? Ilyah venait-il de lui dire qu’il était amoureux de lui ? Sans vraiment le vouloir, il écarquilla les yeux, alors que les battements de son cœur devenaient plus douloureux comme si il voulait s’échapper de sa cage thoracique. Cette déclaration le fit baisser les yeux. Il ne pouvait plus soutenir le regard du giena. Il en venait même à culpabiliser d’avoir douté des sentiments de ce dernier à son égard. Alors c’était ainsi, il tenait vraiment à lui ? Pauvre adolescent peureux. Il n’avait pourtant rien d’extraordinaire. « Alors, oui, je peux te prouver tout l'amour que j'ai pour toi, avec des mots, des gestes, je ferais tout ce que tu veux pourvu que tu me reviennes. Sans toi, je ne sais plus ou j'en suis. Et je crois que je vais me perdre un peu plus si je te perds à nouveau... »  Pourquoi est-ce qu’Ilyah aurait besoin de lui ? Qui pourrait avoir besoin d’une personne aussi peureuse que lui ? Il ne pourrait même pas le protéger, le rassurer convenablement ou lui apporter quoique ce soit de bénéfique, de supplémentaire pour le rendre plus heureux. Il n’était même pas sur de pouvoir rendre heureux Ilyah. Comment on fait pour rendre heureux quelqu’un que l’on aime ? Ou plus exactement, comment on fait pour aimer ?   « M-mais Ilyah, et si je n’étais pas assez bien pour toi ? J-je veux dire, tu trouveras peut être mieux non, et alors tu m-me laisseras non ? Ce qui serait n-normal. Je suis pas .. Enfin tu vois. » Non Gabriel, comment voulais-tu qu’il voit l’image que tu as de toi ? Celle d’un jeune perdu, peureux, capricieux, sans réelle qualité donc. D’ailleurs, d’où venait cette perception alors que la plupart le trouvait mignon, adorable même et était surtout fasciné par sa pureté ainsi que l’innocence dont il faisait encore preuve à son âge. « Je ne veux plus vivre avec ton absence, je veux que tu sois là avec moi. » Gabriel eut un sourire en coin, avant d’oser le regarder à nouveau dans les yeux. Lui non plus, il ne voulait plus être loin de lui. Même si cela voulait dire faire des efforts monstrueux pour calmer sa peur, pour la cacher. Même si il n’aimait pas les vampires. Il y a bien une exception qui confirme la règle. Pourquoi Ilyah ne serait-il pas cette exception ? Peut être qu’il sera son gentil vampire, celui qui ne le blessera pas, ne le mordra pas. Peut être bien, qui sait. On ne peut pas prévoir les choses. Gabriel voulait croire en cette perspective, il voulait croire qu’Ilyah saura être celui qui ne lui fera aucun mal, qui le protègera, l’aimera. Il avait envie de s’imaginer dans ses bras, de lui tenir la main, comme les couples qu’il avait pu voir à la télé ou découvrir dans les lignes de longs romans. Peut être qu’il était temps qu’il s’ouvre à tout ça. Peut être qu’Ilyah pouvait être son guide.

« Aide moi, dis-moi ce que je dois faire pour que tu sois à moi et rien qu'à moi. Tu le sais très bien que je te veux, mais ce n'est pas suffisant je le sais. Aide moi, je veux continuer à me battre pour toi ! » Et encore ces paroles qui brulent le cœur, mais mince, pourquoi ne pouvait-il pas les remettre en doute ? Faire comme on lui avait appris, se méfier. Parce que c’était Ilyah ? Mais justement, si c’était Ilyah, le sachant capable du pire, pourquoi n’arrivait-il pas à le repousser. Pourquoi ces mots venaient-ils de lui arracher un sourire d’ange ?  «Tu te bats bien, je t‘assure.»  Souffla-t-il sur ses lèvres alors que leurs visages s’étaient à nouveau approchés. Qu’il l’embrasse bon sang, Gabriel en crevait d’envie. C’était tellement nouveau pour lui, et il trouvait ça tellement agréable. Ça n’avait rien avoir avec le baiser volé -bien qu’il ait tout autant apprécié-, c’était différent, et tout simplement grisant. Quelle torture. Gabriel fit même la moue lorsqu’Ilyah dévia sa trajectoire jusqu’à son oreille. « Alors, qu'est-ce que tu ressens quand tes lèvres touchent les miennes, quand ta langue caresse la mienne ? » Des paroles trop étranges à l’oreille du jeune homme. Bien qu’étrange ne soit pas le mot. Aguichantes ? Peut être bien, chaque mot l’avait fait frissonné. On ne frissonne pas pour quelques mots même si lorsqu’ils sont chuchotés de façon aussi sensuelle à l’oreille cela devient compliqué de se retenir. C’était décidemment beaucoup en une seule fois pour le belka. Lui qui n’avait que vaguement expérimenté le désir avec Isaac, ressentait presque l’équivalent pendant qu’Ilyah jouait avec le lobe de son oreille. D’ailleurs, un long soupir s’échappa de ses lèvres. Ses mains s’étaient accrochés plus fermement aux hanches du plus âgé, signe qui à l’opposé de son soupir, signifiait que cela devenait trop pour lui, que ce contact physique l’impressionnait. Gabriel, plus que d’avoir peur de l’amour, avait peur de ce que l’amour engendrait souvent. À savoir des relations plus poussées, des relations sexuelles comme on dit. Cette crainte vient souvent d’un complexe d’infériorité, complexe que Gabriel avait. Dans sa tête, il n’était pas beau, et en agissant de la sorte, Ilyah le lui rappelait. Comme quelqu’un d’aussi magnifique qu’Ilyah pouvait vouloir toucher quelqu’un comme lui ? Oui, quel étrange petit garçon. Pourtant il ne dit rien, se contentant de tout ravaler. « Je ne toucherais plus tes lèvres, non, pas avant que tu m'ouvres ton coeur. » Gabriel, encore sous le coup de trop d’émotions différentes, repoussa très légèrement Ilyah, rétablissant une distance légèrement plus raisonnable entre eux. Surtout qu’un groupe d’élèves était en train de passer par le couloir. D’ailleurs, cela le fit rougir jusqu’aux oreilles. Mais visiblement, Ilyah attendait tout de même une réponse de lui. Voulait-il le même genre de déclaration qu’il lui avait faite ? Si oui, était-il au courant qu’il lui en demandait beaucoup ? Et étrangement, les lieux se retrouvaient soudainement bondés de gens. Des vampires pour la plupart, normal étant donné l’heure. « Bah alors Gaby encore des soucis avec un vampire ? Tu les attires tous ou bien ? » Il n’en fallut pas plus pour le mettre encore plus dans l’embarras. Alors il baissa la tête. Comme si il ne risquait pas d’avoir assez d’ennuis si Ilyah apprenait ce qui se passait avec Isaac. Par pitié, faites que cela n’arrive jamais jusqu’à ses oreilles. Puis surtout, faites qu’Ilyah ne prenne pas la peine de relever ceci et de s’en prendre comme il l’avait fait précédemment au jeune homme parce que pour être honnête, Gabriel avait appris à faire avec ce genre de remarques alors il s’en fichait. Surtout que ce qui comptait là, c’était eux deux non ? « Ilyah j-je .. »  Premier essai pour ouvrir son cœur. Echec.   « J-je .. » Deuxième essai. Encore pire. En fait, il avait l’impression que tout le monde les dévisageait, alors que finalement, à part l’idiot d’avant, personne ne s’intéresser très spécialement à eux. Alors il attrapa la main d’Ilyah, la posant à l’endroit de son cœur, le laissant évaluer lui-même l’effet qu’il lui faisait. Cet aveu muet était tout ce qu’il pouvait lui offrir ici, alors il releva timidement ses yeux vers son visage, un fin sourire sur sa bouche.
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